Les produits pétroliers commercialisés au Maroc sont soumis à un contrôle de qualité à toutes les étapes, depuis l’opération d’importation jusqu’à leur arrivée au consommateur, a indiqué, le 22 janvier, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à une question orale sur “le contrôle de qualité des carburants distribués sur le marché national” du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, Mme Benali a souligné que les analyses réalisées sur le gasoil et l’essence au Laboratoire national de l’énergie et des mines (LNEM) et ses annexes ont porté sur 3000 échantillons prélevés depuis les points de ventes.

Les statistiques des analyses de laboratoire des échantillons prélevés dans les stations-service démontrent que le pourcentage de conformité aux normes légales est de plus de 96%, a-t-elle relevé, notant que le ministère a alloué une enveloppe financière d’environ 10 millions de dirhams pour augmenter la capacité d’analyse du LNEM en vue de lui permettre de recevoir un nombre important d’échantillons de produits pétroliers pour analyse et contrôle de qualité.

Elle a, dans ce sens, souligné que le ministère oeuvre à pallier aux déficiences techniques résultant de la libéralisation en 2015 du secteur des carburants en vue de garantir la qualité du carburant sans pour autant porter atteinte à la concurrence loyale dans ce secteur, tout en se félicitant de l’adoption d’une procédure relative à la qualité du carburant, dont la mise en application est assurée par son département en coordination avec les directions régionales et provinciales.

Des programmes annuels sont élaborés à cet effet, incluant les entrepôts de stockage, les camions de transport et les stations de vente des produits pétroliers, tandis que les directions mènent des campagnes sous la supervision des Walis et des gouverneurs en réponse aux plaintes des citoyens.

Les directions procèdent au prélèvement d’échantillons de gasoil et d’essence pour les soumettre aux analyses afin de s’assurer de leur conformité aux spécifications légales en vigueur et en cas de non-conformité, des procès-verbaux sont dressés et transmis au tribunal compétent en vue d’engager les procédures judiciaires en vigueur.

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali a mis en avant, dans une interview à la chaîne d’information américaine CNBC, la stratégie du Maroc pour le développement durable, ainsi que la priorité accordée par le Royaume aux enjeux pressants liées à l’environnement et au climat.

Dans cet entretien avec le prestigieux média américain en marge du Forum économique mondial de Davos (15-19 janvier), Mme Benali a indiqué que la stratégie nationale de développement durable s’aligne désormais sur les recommandations du nouveau modèle de développement à la faveur d’une approche plus participative qui répond aux besoins et aspirations des citoyens.

Evoquant l’intérêt que porte le Maroc aux problématiques mondiales liées à l’environnement et au climat, la ministre a rappelé le rôle dont s’acquitte le Royaume en tant que président de la 6è Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE6) relevant du Programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE).

Interrogée sur les principales questions au menu de la 54è réunion annuelle du Forum de Davos, la responsable marocaine a notamment évoqué les plans de transition énergétique et l’intérêt que suscitent les investissements engagés par le Royaume dans le domaine de l’hydrogène vert et de l’ammoniac.

Elle a, dans ce cadre, fait observer que les pays à revenu intermédiaire, dont le Maroc, portent le fardeau de la transition énergétique dans le monde, et doivent en même temps travailler sur leurs programmes de développement durable, soulignant à cet effet le rôle “important” du système multilatéral pour réussir ce pari.

La ministre a insisté à ce propos sur la nécessité de mobiliser de “nouveaux moyens” pour faire face aux défis liés au changement climatique et au développement durable, tout en mettant en avant l’importance de ce Forum mondial dans l’effort collectif visant à trouver des solutions aux enjeux liés à l’environnement.

Dans la même veine, Mme Benali a plaidé pour une définition intégrée de la durabilité, en tenant compte des spécificités de chaque domaine.

Pour elle, la durabilité ne se limite pas à la dimension “Green” mais implique aussi de bannir le travail des enfants et de veiller au respect des droits de l’Homme. Elle a, à ce propos, rappelé l’élection la semaine dernière du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour l’année 2024.

Réunissant des dirigeants politiques et économiques du monde en Suisse, le Forum de Davos est placé cette année sous le thème: “Rétablir la confiance” dans un monde marqué par une multitude de crises et de conflits.

 

Grâce à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc est devenu, durant les dernières années, un leader dans le domaine des énergies renouvelables sur les plans régional et continental, a souligné, le 29 janvier à Rome, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Intervenant lors d’un panel sur le thème “Énergie, sécurité et mobilité“, organisé dans le cadre du Sommet “Italie-Afrique : Un pont pour une croissance commune“, M. Akhannouch a relevé que le Royaume fait figure de leader régional et africain en matière d’énergies renouvelables depuis 15 ans, un leadership qui s’est renforcé à travers l’engagement en faveur du développement de l’hydrogène vert et la mise en œuvre de l’initiative du gazoduc Nigeria – Maroc, qui contribuera à la sécurité énergétique de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi de l’Union européenne.

Il a, dans ce sens, rappelé que grâce à la Vision de SM le Roi, le Maroc a lancé dès 2009 sa première stratégie de développement des énergies renouvelables, qui a conduit à la mise en service du premier complexe solaire à Ouarzazate. 

Nous sommes aujourd’hui à une production de 560 kw/h et nous avons aussi trois grands projets solaires, qui devraient être mis en service au plus tard début 2027 dans la région de Midelt”, a indiqué M. Akhannouch.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui plus de 40pc du mix énergétique et le Maroc ambitionne d’atteindre une part de 52pc à l’horizon de 2030.

De même, le Royaume entend capitaliser sur ses ressources naturelles, son positionnement géographique stratégique et son capital humain pour développer le secteur de l’hydrogène vert, estimant que “le Maroc est favorablement positionné sur la carte mondiale de l’hydrogène”.
Le Chef du gouvernement a également indiqué que le Maroc agit pour décarboner le monde de demain et contribuer à la sécurité énergétique de l’Afrique, mettant l’accent, à cet égard, sur le projet du gazoduc Maroc -Nigeria, qui constitue “un modèle d’intégration régionale basé sur une vision commune”.

Ce projet d’envergure doit permettre d’accélérer l’électrification de certains pays et de promouvoir le développement agricole et industriel de la région, à travers l’accès à une énergie compétitive et, partant, d’améliorer les conditions de vie des populations, a dit M. Akhannouch.
Par ailleurs, il a estimé que “la nécessité de construire des alliances solides entre partenaires fiables est plus pressante aujourd’hui” dans le contexte actuel marqué par la succession des crises, se disant convaincu que l’Italie peut contribuer au développement des pays du continent africain, notamment à travers la coopération dans des domaines, comme les infrastructures, la formation, l’énergie, la sécurité, l’éducation, la santé et l’immigration.

Un contrat de financement en appui à la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030”, a été signé, le 28 décembre à Rabat, entre le Maroc et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour un montant de 100 millions d’euros.

Paraphé par le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur des opérations pour les pays voisins de l’Union européenne à la BEI, Lionel Rapaille, en présence du directeur général de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF), Abderrahim Houmy, ce contrat de financement afférent à la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030” s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Maroc et la BEI et s’étend sur la période allant de 2024 à 2028.

Ce partenariat financier s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par le Maroc, sous la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, pour la modernisation et le renforcement de la compétitivité du secteur des eaux et forêts.

Structuré autour de trois composantes essentielles, le contrat de financement met l’accent sur l’adaptation au changement climatique, la promotion de la biodiversité, et le renforcement des capacités institutionnelles pour une mise en œuvre efficace et coordonnée.
La première composante concerne l’appui aux plans d’aménagement des bassins versants pour réhabiliter les forêts, réduire l’érosion, préserver les ressources en eau et la fertilité des sols. Elle inclut des reboisements, une régénération naturelle assistée, le contrôle mécanique de l’érosion, la revégétalisation des ravines, et l’ouverture ou l’entretien des pistes forestières.

La deuxième composante du contrat est relative à la conservation de la biodiversité et la valorisation de l’écotourisme dans les parcs nationaux, avec la conservation et la réhabilitation des habitats et des espèces, le développement d’une infrastructure adéquate, et la promotion de l’écotourisme.

Quant à la troisième composante, elle est destinée à l’assistance technique à l’ANEF dans la préparation et la mise en œuvre du projet, et l’appui aux filières, avec une subvention de la Facilité d’Investissement pour le Voisinage de l’Union européenne.

S’exprimant à cette occasion, M. Lekjaa a mis l’accent sur l’importance de la signature de ce contrat de financement qui marque un jalon significatif dans la réalisation des objectifs environnementaux et socio-économiques du Maroc. Il a, dans ce sens, mis en exergue les engagements du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques, y compris l’engagement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030, et la transition vers le développement des énergies propres et renouvelables.

Le ministre a, en outre, mis en avant l’originalité du programme d’appui aux forêts, mettant en lumière le renforcement de la captation des émissions de gaz à effet de serre et la contribution en énergie propre.

De son côté, M. Rapaille a souligné l’importance de ce contrat de financement qui s’articule autour d’une approche intégrée visant à renforcer la biodiversité des parcs nationaux du Royaume et à faire face aux défis du changement climatique, tout en favorisant le développement économique de ces zones forestières.

Il s’agit aussi d’un financement qui s’inscrit dans un projet global répondant à divers objectifs, a-t-il relevé, notant que ledit programme inclut des actions cruciales telles que la protection contre l’érosion, l’aménagement des espaces forestiers, et promeut une approche inclusive en impliquant l’ensemble des acteurs locaux.

Et de préciser que ce programme novateur vise à concilier des enjeux variés tels que la protection de l’environnement, la préservation de la biodiversité souvent négligée, outre la promotion du développement économique du pays.

Pour sa part, M. Houmy a mis en relief le rôle de cette initiative à même de créer un environnement propice à la mise en œuvre efficace de la stratégie forestière, précisant que la signature de cet accord de financement avec la BEI pour la concrétisation de la stratégie Forêts du Maroc, s’inscrit dans la continuité d’autres accords déjà conclus, tels que ceux avec l’Agence Française de Développement et la coopération avec l’Union européenne.

Axée sur la préservation de la biodiversité, l’adaptation aux changements climatiques et la collaboration avec les populations locales, cette stratégie met en valeur l’importance des populations usagères des forêts en tant qu’acteurs incontournables dans la gestion durable des ressources naturelles.

À l’issue de la cérémonie de signature, M. Lekjaa et M. Rapaille ont salué le niveau des liens de coopération entre le Maroc et la BEI, tout en exprimant leur volonté d’engager une réflexion conjointe pour renforcer l’accès à de nouveaux moyens de financement.

Adoptant une démarche proactive, Lydec a organisé, le 5 décembre à Casablanca, un séminaire dédié à la problématique cruciale de la sécurité sanitaire de l’eau. Le délégataire y a, notamment, confirmé son engagement à soutenir les efforts du Royaume dans la gestion du stress hydrique, via la mise en place d’un Plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau.

Réunissant l’ensemble des parties prenantes du système d’approvisionnement en eau à usage alimentaire, ce séminaire a été l’occasion pour le délégataire de confirmer son engagement permanent pour l’application de la norme NM 00.5.057. Il en a également profité pour présenter son plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau, son suivi régulier de la qualité de l’eau, sa mise en place de plans de surveillance, ainsi que ses démarches en matière de sensibilisation des acteurs concernés

Lydec a insisté lors de ce séminaire, sur sa volonté de soutenir les efforts du Royaume dès son adoption de la norme NM 00.5.057 préconisant la mise en place d’un Plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE). Ce plan qui vise à assurer la permanence de la qualité de l’eau alimentaire, est un dispositif préconisé par l’OMS prévoyant, notamment, une évaluation des risques, depuis la source d’approvisionnement jusqu’au robinet du consommateur.

«Aujourd’hui, nous franchissons une étape cruciale dans l’établissement d’un processus intégré et global, à travers la mise en place du PGSSE qui se caractérise par son approche novatrice. Cette dernière réside, en effet, dans le renforcement de la maîtrise de la qualité de l’eau en anticipant les défaillances, en priorisant les contrôles, en optimisant les investissements et en améliorant l’efficience opérationnelle», a indiqué Salma El Majaty, directrice du développement de la performance, de la sécurité et de la sûreté à Lydec.

Selon un rapport de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), les bénéfices de la mise en œuvre d’un PGSSE, résident principalement dans l’aptitude à assurer et/ou contribuer en permanence à la fourniture d’une eau saine et conforme aux exigences légales et réglementaires applicables, la prise en compte des risques émanant des autres acteurs dans la chaîne d’approvisionnement en eau, ainsi que dans l’aptitude à démontrer la conformité aux exigences spécifiées du PGSSE.

Parmi les engagements annoncés par Lydec, il y a celui relatif à la conformité à la norme marocaine (NM) 00.5.057. Cette norme s’applique à tous les organismes ou institutions impliqués dans la production et la distribution de l’eau à usage alimentaire y compris les collectivités territoriales, les Agences des bassins hydrauliques (ABH), les producteurs, distributeurs et les structures assurant la maintenance des infrastructures d’approvisionnement en produits de traitement et souhaitant établir, mettre en œuvre, maintenir et améliorer un PGSSE.

Cette norme sert également à démontrer que l’eau à usage alimentaire est produite et/ou distribuée sous des conditions suffisantes pour en assurer la sécurité sanitaire, assurer la conformité à la politique nationale et aux recommandations de l’OMS en matière de sécurité sanitaire de l’eau, ou encore pour faire certifier/agréer son PGSSE par un organisme tiers.

La problématique de la sécurité sanitaire de l’eau constitue indubitablement un défi majeur pour Lydec, dans la mesure où elle est responsable de la distribution, chaque année, de quelque 164 millions de m3 d’eau dans le Grand Casablanca.

 

Un atelier de lancement de “l’étude de préfaisabilité concernant la production, le stockage, l’approvisionnement et l’exportation de carburants à zéro carbone aux ports du Maroc” s’est tenu le 15 janvier à Rabat, à l’initiative du ministère de l’Équipement et de l’eau et de la Banque mondiale.

Cet atelier, dont la séance d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a permis de présenter l’approche du ministère et celle de la Banque mondiale par rapport au rôle catalyseur du secteur portuaire dans le développement d’une économie verte.

Il vise également à partager avec les différentes parties prenantes les résultats préliminaires du rapport de démarrage et les détails de l’étude pour recueillir leurs commentaires et suggestions.

Cette étude de préfaisabilité permettra d’examiner les options spatiales, techniques et économiques pour la production des énergies vertes qui serviraient à la fois à l’exportation et à l’approvisionnement des navires en carburant vert dans les ports marocains.

Les études de cas qui découlent de cette étude concernent les ports de Mohammedia, de Jorf Lasfar, de Tanger Med et un port dans la région de Tan-Tan.

A travers cette action, le ministère de l’Équipement et de l’eau entend accompagner le processus national de transition énergétique visant le développement et la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables dans tous les secteurs économiques, notamment le secteur portuaire et maritime pour lequel notre pays dispose d’un grand potentiel.

La Société de Gestion du Port de Tanger Ville (SGPTV) et la Société d’Ingénierie Energétique (SIE) officialisent un partenariat stratégique pour des projets énergétiques durables.

En droite ligne avec les Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soutenant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans les entreprises publiques, la SGPTV et la SIE ont signé une Convention Cadre de Partenariat.

La cérémonie de signature a réuni M. Mohamed OUANAYA, Président Directeur Général de la SGPTV, et M. Ahmed BAROUDI, Directeur Général de la SIE.

Cette convention, alignée sur la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable ainsi que la Stratégie Nationale du Développement Durable, dénote l’engagement des deux entités en faveur du développement durable et de la transition énergétique.

Les axes stratégiques de ce partenariat incluent l’amélioration de la performance énergétique dans la zone d’intervention de la SGPTV, la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables, le transfert de savoir-faire et l’électrification des quais.

La SGPTV et la SIE unissent leurs ressources pour concrétiser ces objectifs. La SIE accompagnera la SGPTV dans la structuration et la réalisation des projets.

Un comité de suivi, co-présidé par la SGPTV et la SIE, supervisera la mise en œuvre des actions.

À propos de la SGPTV et de la SIE La SGPTV, Société de Gestion du Port de Tanger Ville, est engagée dans la protection de l’environnement et de la biodiversité ainsi que dans le développement durable. La SIE, en qualité de Super ESCO tiers de confiance, se positionne en facilitatrice des services énergétiques pour promouvoir l’efficacité énergétique.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) lance un appel d’offres pour l’élaboration de plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation dans quatre régions du pays.

Il s’agit de Fès-Meknès, Rabat-Salé-Kénitra, Guelmim-Oued Noun et Béni Mellal-Khénifra. À un coût global de 3 millions de dirhams, la mission du prestataire porte sur deux volets. Le premier concerne un rapport sur l’état des lieux de la consommation énergétique et le second sur le plan d’action pour chaque région.

Il s’agit ainsi d’établir une analyse de la consommation énergétique dans les différents secteurs économiques au niveau régional, tout en mettant l’accent sur les principaux usages, les actions de l’efficacité énergétique déjà réalisées, en cours, ou planifiées. Pour cela, il faudra élaborer pour chacune des quatre régions les organismes clés producteurs et détenteurs de données énergétiques au niveau central, régional et local, liés aux secteurs du transport, bâtiment, industrie et éclairage public et qui ont un impact sur l’amélioration de la performance des services énergétiques de la région.

Le prestataire devra également développer un plan d’action régional de l’EE, détaillé, budgétisé et décliné par secteur, en concertation élargie au niveau régional, tout en tenant compte, entre autres, du rôle des sociétés régionales multiservices, des nouvelles exigences de libéralisation du marché de l’autoproduction d’électricité, des plans de développement urbain et régional…

Ensuite, une proposition de classification des mesures arrêtées devra être faite sur la base d’une pondération des critères prioritaires, tels que l’impact en termes d’économie d’énergie, de réduction de gaz à effet de serre et de décarbonation, de coût d’investissement, de délais de mise en œuvre et d’indicateurs de mesure et de suivi.

Le Maroc et l’Arabie Saoudite ont signé, le 2 janvier à Riyad, un mémorandum d’entente visant à développer la coopération dans le secteur minier, et ce lors des travaux de la troisième réunion des ministres en charge des affaires minières.

Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar bin Ibrahim Al-Khorayef, ce mémorandum d’entente ambitionne de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie et des mines, ainsi que l’échange d’expériences et d’expertises.

Les deux parties ont également examiné les opportunités d’investissement dans le secteur minier dans les deux pays, ainsi que la demande mondiale croissante sur les mines.

La ville de Riyad a abrité, le 3 janvier, la 3e édition du Future Minerals Forum (FMF), avec la participation de 79 pays, dont le Maroc.

Cet événement a pour objectifs de renforcer la coopération internationale en matière de production de minéraux stratégiques et de mettre en lumière les potentialités de la région minière qui s’étend de l’Afrique à l’Asie occidentale et centrale.

La 9e réunion consultative des ministres arabes en charge des Ressources minières s’est tenue, le 2 janvier à Riyad, en marge de la Conférence minière internationale, qui s’est tenue du 9 au 11 janvier dans la capitale saoudienne, avec la participation de 19 pays arabes, dont le Maroc.

Le Royaume a pris part à cette réunion consultative avec une délégation de haut niveau dirigée par Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.
Dans une allocution de circonstance, le directeur de l’Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et l’exploitation minière (OADIM), Adel Sakr, a annoncé le lancement officiel de la «Plateforme arabe pour les minéraux du futur», qui constitue le premier portail d’information interactif sur les ressources minérales de la région, y compris les minéraux stratégiques et critiques.

Après avoir passé en revue les réalisations les plus importantes de l’organisation, accomplies suite aux décisions émises lors des précédentes réunions consultatives des ministres arabes des Mines, il s’est penché sur la question de la «Réhabilitation des anciennes mines et carrières» en vue de les transformer en projets ayant des retombées économiques positives pour les pays arabes.

Pour sa part, le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Ibrahim Al-Khorayef, a souligné que l’accueil par le Royaume de cette réunion s’inscrit dans le cadre de son engagement à soutenir le processus d’action arabe commune et contribuer au développement de la région.

Il a ajouté que cette réunion consultative ministérielle, organisée par le Royaume d’Arabie Saoudite pour la quatrième fois en collaboration avec l’OADIM, est l’occasion de discuter des moyens de développer le secteur minier dans les pays arabes, d’accroître sa contribution à leur économie nationale et parvenir à l’intégration arabe dans ce secteur.

Revenant sur l’expérience de son pays, il a rappelé que l’Arabie Saoudite s’appuie sur le secteur minier pour diversifier son économie conformément aux objectifs de la Vision 2030, tout en répondant à la demande mondiale croissante.

De même, le ministre a noté que la région arabe dispose d’un environnement géologique diversifié et de ressources minérales abondantes, ce qui lui confère un avantage comparatif qui lui permet d’être à l’avant-garde sur la scène minière mondiale.

Il a, à cet égard, mis l’accent sur la nécessité de déployer des efforts concertés pour soutenir le secteur minier en fournissant un environnement d’investissement attractif et en améliorant la chaîne de valeur des ressources minérales métalliques et non métalliques.

«Il s’agit également de mettre en place des projets qui servent à transformer les matières premières en produits qui soutiennent les économies des pays de la région et améliorent leur compétitivité sur le marché mondial, d’autant plus que les industries minières se développent à mesure que la demande mondiale de minéraux augmente en raison des progrès industriels et technologiques actuels», a-t-il soutenu.