Le rideau est tombé sur la 3è édition du Congrès RSE NOW, organisée les 26 et 27 juin à Tanger, avec un appel à l’adoption de pratiques responsables et à l’innovation durable.

Placé sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable et du ministère de l’Équipement et de l’eau, et porté par le Club des Dirigeants (CDD), l’événement a rassemblé plus de 150 participants, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de la responsabilité sociétale et environnementale au Maroc.

Cette édition a bénéficié du soutien actif, de la présence institutionnelle et des contributions effectives de partenaires clés, tels que la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le Centre régional d’investissement (CRI), Tanger Med Zones (TMZ), la CGEM et la présidence de l’Université Abdelmalek Essaâdi. Leur engagement a illustré la mobilisation croissante des acteurs publics, économiques et académiques pour accompagner la transition durable et inclusive du tissu entrepreneurial marocain

La conférence inaugurale a mis en lumière les fondements, principes et enjeux actuels de la Responsabilité sociétale, en s’appuyant sur le cadre normatif de l’ISO 26000.

Le keynote speaker Dr. Tariq Essaid, expert ISO 26000, a souligné l’importance d’une gouvernance éthique, inclusive et durable, embarquant les parties prenantes vers les Objectifs de développement durable (ODD), insistant sur la nécessité d’une approche intégrée, crédible et stratégique pour faire de la responsabilité sociétale un levier de performance globale et territoriale.

Pour sa part, la présidente du CDD Nord, Kaoutar Bennis, a déclaré que le Congrès “RSE NOW 2025 a mis en lumière le rôle central de la responsabilité sociétale comme levier de performance et de durabilité pour le Maroc”, soulignant que cette “3è édition illustre notre ambition d’accompagner les entreprises marocaines vers un modèle de développement à la fois inclusif, responsable et compétitif, en ligne avec le Plan national climat, le Nouveau modèle de développement et les ODD”.

Placée sous le thème “Performance, Innovation, Responsabilité – Faites le choix durable !”, l’édition 2025 s’est articulée autour de six grandes plénières thématiques, enrichies par des keynotes inspirantes et animées par plus de 40 intervenants nationaux et internationaux, issus des secteurs public, privé, académique et associatif.

Les échanges ont couvert un large éventail de thématiques majeures: transition énergétique, décarbonation, intelligence artificielle responsable, finance durable, gouvernance ESG, inclusion sociale, innovation industrielle, gestion des ressources hydriques, bien-être au travail, compétitivité verte et investissement à impact.

Les discussions ont notamment souligné la nécessité pour les organisations, y compris les PME et les TPE, d’aligner leurs stratégies et leurs actions avec les ODD, afin de répondre concrètement aux enjeux globaux de durabilité, d’équité et de résilience économique.

L’événement a également mis en lumière l’initiative de la CGEM, qui labellise les entreprises engagées en RSE depuis 2007, avec le lancement d’un nouveau label spécifiquement conçu pour les PME, visant à élargir l’accès aux pratiques responsables à l’ensemble du tissu économique national.

Le public a, par ailleurs, assisté à la 4è édition du concours national Green Tech Talents, valorisant les startups à fort impact social et environnemental, avec une attention particulière portée aux initiatives pilotées par des jeunes, des femmes et des acteurs issus de territoires isolés.

En clôture du congrès, le Club des Dirigeants a annoncé la mise en perspective d’une Charte du Dirigeant Responsable, destinée à promouvoir une gouvernance éthique, durable et engagée, alignée avec les grands défis du XXIè siècle.

Il est à noter que le Club des Dirigeants est une association à but non lucratif, réseau d’affaires engagé au service de la communauté des dirigeants. Il promeut le Made in Morocco et bénéficie d’une couverture régionale, nationale et internationale, rassemblant tous les secteurs d’activité.

Sa vision est de devenir le hub d’affaires, d’influence et de création de valeurs le plus responsable et engagé, à travers des principes d’engagement, d’équité et de solidarité.

Sa mission repose sur les 3C: Connecteur des leaders, Créateur d’opportunités, Constructeur d’un développement durable. Ces valeurs se traduisent par des activités variées: cercles d’affaires hebdomadaires, soirées de networking mensuelles et congrès thématiques annuels, toujours au service de l’impact positif et de la croissance responsable.





L’Observatoire pour la protection de l’environnement et des monuments historiques de Tanger (OPEMH Tanger) a organisé, le 4 juillet à Tanger, le 2è atelier de travail autour de la “Mise en œuvre de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 2050) dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima”, en présence de responsables, d’experts et de représentants de la société civile.

Cette rencontre, organisée avec l’appui du Fonds commun pour l’énergie internationale, et animée par Hassan Agouzoul, expert en transition énergétique et développement local, s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Observatoire pour accompagner la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, en tant que région pionnière pilote, en vue de mettre en place une feuille de route régionale vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, en droite ligne avec les objectifs de la SNBC, à même de l’intégrer dans les programmes de développement régionaux.
L’objectif est également de renforcer la contribution de l’OPEMH Tanger à cet effort national, en favorisant l’appropriation locale de la SNBC et en assurant une mise en œuvre participative impliquant l’ensemble des acteurs territoriaux, notamment les collectivités locales, y compris les régions.

À cet égard, le vice-président de l’Observatoire, Mohamed Oulhaj, a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste visant à opérationnaliser la SNBC au niveau régional, mettant en avant les efforts fournis, à travers une approche participative réunissant toutes les parties prenantes engagées dans la lutte contre le changement climatique, pour l’élaboration d’une feuille de route dédiée à la mise en œuvre régionale de cette stratégie.

Dans une déclaration, il a affirmé que cette stratégie ambitieuse permet de positionner le Maroc parmi les pays les plus engagés dans l’accélération de la mise en œuvre de leurs engagements internationaux, en matière de lutte contre les effets du changement climatique et de transition vers les énergies renouvelables.

De son côté, Mohamed El Amrani, représentant de la direction régionale de l’Environnement- département du Développement durable-, a mis en avant l’importance de cet atelier pour la déclinaison territoriale de la SNBC, rappelant que le ministère de tutelle s’emploie activement à la mise en œuvre de cette stratégie, conformément aux engagements internationaux du Maroc, notamment à l’Accord de Paris, dont l’article 7 impose aux États signataires de définir des stratégies claires de décarbonation.

El Amrani a affirmé l’engagement du Royaume à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45,5% à l’horizon 2030, soulignant la nécessité d’élaborer des mécanismes concrets pour territorialiser cette ambition, avec une implication centrale des conseils régionaux.

Il a également évoqué les plans sectoriels de décarbonation à l’horizon 2050, à travers les programmes d’action du ministère et le soutien des partenaires régionaux et locaux, qui visent à intégrer cette feuille de route dans les plans de développement régionaux, ainsi qu’au niveau des provinces et des communes.

À noter que le Maroc a adopté, fin 2023, la SNBC, définissant une trajectoire ambitieuse pour atteindre cet objectif à l’horizon 2050. Cette stratégie est structurée autour de sept plans sectoriels couvrant les domaines clés, à savoir énergie, infrastructures, industrie, transport, agriculture, forêts, gestion des déchets et économie circulaire.

Le projet vise également à renforcer les capacités des acteurs et des professionnels, en vue d’accompagner une transition équitable vers un nouveau modèle de développement sobre en carbone et moins dépendant des énergies fossiles.



L’intelligence artificielle (IA) est un outil efficace à même d’accélérer la décarbonation du secteur industriel marocain, en tant que catalyseur d’une transformation environnementale durable et moyen efficace d’améliorer la performance énergétique et de réduire les émissions, ont souligné, le 1er Juillet à Salé, des experts et des chercheurs marocains et étrangers.

Lors d’une séance plénière organisée dans le cadre des premières Assises nationales de l’IA sous le thème “L’IA, un levier majeur pour accélérer la décarbonation de l’industrie marocaine”, les intervenants ont mis en exergue le grand potentiel de l’IA dans le domaine de la transition énergétique et le développement de solutions innovantes pour améliorer l’efficacité des ressources et réduire l’empreinte carbone des activités industrielles.

A cet égard, le directeur du pôle études stratégiques et intelligence prospective à l’Institut royal des études stratégiques (IRES), Issam Lotfi, a noté que l’IA constitue un outil stratégique pour accompagner le rythme de la transition vers une industrie marocaine plus durable, appelant à l’adoption d’une approche globale pour intégrer cette technologie dans les efforts de décarbonation.

Le monde traverse de multiples crises qui redéfinissent les chaînes de valeur mondiales, a fait remarquer M. Lotfi, notant que le Maroc, fort de sa position géographique et de ses atouts, est placé au centre de cette transformation, au moment où la transition vers une industrie verte s’impose comme une nécessité urgente pour faire face aux défis des changements climatiques.

De son côté, la directrice stratégie et veille à l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Yasmina Benmesaoud, a relevé que l’IA est un outil prometteur pour améliorer la performance des projets d’énergies renouvelables, qui constituent l’un des piliers de la transition énergétique du Maroc, rappelant que le Royaume ambitionne d’atteindre 52 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030, à la faveur de grands projets solaires et éoliens.

Dans ce sens, Mme Benmesaoud a indiqué que l’IA permet d’améliorer la précision des prévisions climatiques, ce qui est de nature à favoriser l’optimisation de l’efficacité des centrales d’énergies renouvelables, la gestion des opérations de stockage et la maintenance préventive, et la réduction de la consommation d’eau utilisée pour le nettoyage des panneaux solaires.

Le fondateur et directeur et CTO de KVI Holdings, Rachid Yazami, a, quant à lui, estimé que l’intégration de l’IA est en mesure de révolutionner le stockage de l’énergie, en le rendant plus sûr et plus durable.

Par ailleurs, il a souligné qu’a la faveur de ses réserves de phosphates utilisées dans la fabrication des composantes des batteries au lithium, le Maroc dispose d’un atout stratégique pour devenir un acteur majeur au niveau mondial dans les chaînes de production de batteries.

Prenant la parole à cette occasion, la directrice support technique et opérationnel de Véolia Maroc Blandine Chalet, a insisté sur la contribution significative que peut apporter l’IA à l’optimisation des processus de gestion de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie, à travers l’usage de solutions innovantes pour la détection précoce des fuites et des dysfonctionnements, ce qui permet de réduire les émissions de carbone et d’améliorer la performance environnementale.

Pour sa part, le président-directeur général de ZenInnovation, Stéphane Amarger, a mis en lumière le grand potentiel des modèles numériques basés sur l’IA pour améliorer les processus industriels, précisant que l’analyse intelligente et la simulation numérique permettent de réduire l’impact environnemental des activités industrielles, notamment à travers l’anticipation et le contrôle des émissions en carbone.

Dans la même veine, le directeur général et associé Senior de Boston Consulting Group (BCG), Hamid Maher, a fait savoir que l’IA peut contribuer directement à réduire l’empreinte carbone, grâce à des outils de mesures intelligents, à l’amélioration de l’efficience énergétique et à l’accélération de la recherche et développement via l’analyse de données et la découverte de nouveaux matériaux et techniques.

Organisées sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les premières Assises nationales de l’Intelligence artificielle visent à définir les contours d’une stratégie nationale d’une IA souveraine, adaptée aux besoins de la population et des secteurs stratégiques du pays.

Le programme des assises comprenait deux segments, à savoir une première journée consacrée aux sessions techniques sectorielles et aux démonstrations de startups innovantes grâce à l’IA, et une deuxième axée sur les dimensions politiques et la coopération internationale de l’IA.





La Société Régionale Multiservices (SRM) Marrakech-Safi a tenu, le 30 juin à la cité ocre, sa première Assemblée générale (AG) ordinaire, marquée par l’approbation de ses comptes au titre de l’exercice 2024.

Cette AG a été aussi marquée par la présentation du rapport de gestion annuel de la société, des rapports du commissaire aux comptes et l’approbation des comptes et du résultat net de l’exercice clos à fin 2024.

Lors de cette réunion, le directeur général de la SRM-MS, Abdellah Ilhami, a passé en revue l’activité de la société au titre de l’exercice 2024 et a exposé les indicateurs financiers clés ainsi que les performances réalisées durant les deux derniers mois de l’exercice 2024.

L’AG a ainsi approuvé le rapport de gestion du Conseil d’Administration après lecture des rapports du commissaire aux comptes. De même, elle a validé les états de synthèse arrêtés au 31 décembre 2024.

L’Assemblée générale a, en outre, décidé sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter le bénéfice net de l’exercice, selon les règles de bonne gouvernance financière, comme report à nouveau.

Elle a également approuvé le renouvèlement du mandat du commissaire aux comptes pour une durée de trois exercices supplémentaires.

A rappeler que le passage vers le nouveau mode de gestion SRM constitue une étape fondamentale dans l’évolution des services publics et un pilier majeur du chantier Royal de la régionalisation avancée.

Entrée en fonctionnement depuis le premier novembre 2024, en vertu de la loi n°83-21 relative aux sociétés régionales multiservices, la SRM-MS se substitue aux anciens opérateurs de distribution de la Région (RADEEMA, RADEES et ONEE Branches Electricité et Eau Potable).

Elle est dotée d’un capital de 100 millions de dirhams (MDH) réparti entre les actionnaires suivants : 25% pour l’État marocain, 40% pour le Groupement des Collectivités Territoriales “Marrakech-Safi” pour la Distribution, 25% pour l’ONEE, et 10% pour la région Marrakech-Safi.



Vivo Energy Maroc renforce son engagement sociétal en renouvelant son partenariat avec l’association l’Heure Joyeuse. Une nouvelle convention a été signée pour soutenir l’éducation et l’insertion de 110 enfants et jeunes en situation de vulnérabilité, à travers l’École de la Deuxième Chance de Ben M’sick. 

Ce partenariat stratégique, d’une durée de deux ans, s’inscrit dans la continuité d’une collaboration qui remonte à 2002 et s’est développée en 2019 avec le lancement de la première promotion de l’école. 

Il porte ainsi à 385 le nombre total de bénéficiaires accompagnés dans leur parcours de réinsertion scolaire, professionnelle et sociale.

Cette nouvelle convention marque une étape importante dans l’engagement continu de Vivo Energy Maroc en faveur de l’éducation et de l’inclusion sociale. 

Le partenariat s’articule autour de cinq piliers fondamentaux : l’amélioration de la réussite scolaire des 110 enfants accueillis (pilier scolaire), le renforcement de leur autonomie personnelle et professionnelle (pilier professionnel), le développement de la résilience de leurs familles ainsi qu’un accompagnement social et psychologique personnalisé (pilier social), enrichi par des activités culturelles et sportives (pilier ludique), et enfin, la promotion d’une intégration socioéducative et professionnelle réussie (pilier “empowerment”). 

Le programme adopte une approche holistique avec des objectifs ambitieux et quantifiables : assurer une insertion éducative ou professionnelle pour 100% des bénéficiaires, tout en veillant à maintenir une parité équilibrée avec 60% de filles et 40% de garçons. Une équipe éducative spécialisée et dévouée sera mobilisée pour accompagner chaque jeune dans son parcours de réinsertion et de développement personnel.

« Notre engagement à faire de l’éducation un véritable vecteur d’inclusion sociale constitue un pilier fondamental de notre stratégie de responsabilité sociétale d’entreprise. Nous travaillons main dans la main avec l’Heure Joyeuse depuis 2002 pour développer des initiatives concrètes de lutte contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale des jeunes. L’École de la Deuxième Chance – Nouvelle Génération de Ben M’sick a démontré son impact concret pour transformer la vie de nos jeunes en leur offrant les outils et l’accompagnement nécessaires pour construire un avenir meilleur. Nous croyons fermement que chaque enfant mérite une seconde chance pour réaliser son potentiel. » a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications & RSE de Vivo Energy Maroc.

L’Heure Joyeuse, association reconnue d’utilité publique depuis sa création et partenaire de Vivo Energy Maroc depuis 2002, apporte son expertise unique en matière d’innovation sociale et d’accompagnement des jeunes vulnérables. En 2019, Vivo Energy Maroc a été la première entreprise à initier et rendre possible avec l’Heure Joyeuse le projet pionnier d’École de la Deuxième Chance Nouvelle  Génération, marquant ainsi une étape décisive dans la lutte contre l’abandon scolaire au Maroc. Forte de son expérience sur le terrain et de sa connaissance approfondie des problématiques liées à l’abandon scolaire, l’association déploie une méthodologie éprouvée pour maximiser l’impact de ce programme.

« Ce partenariat renouvelé avec Vivo Energy Maroc illustre parfaitement notre vision commune d’un Maroc inclusif où chaque enfant, indépendamment de son origine sociale, peut accéder à une éducation de qualité et aux opportunités qui façonneront son avenir. Grâce à l’implication d’entreprises citoyennes comme Vivo Energy Maroc, l’École de la Deuxième Chance – Nouvelle Génération représente un véritable tremplin vers l’autonomie et la dignité pour ces jeunes et leurs familles. » a souligné Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

En renouvelant ce partenariat structurant, Vivo Energy Maroc réaffirme sa volonté de contribuer activement au développement humain du Royaume et, ainsi à remplir sa vision d’Insuffler l’énergie d’un Maroc qui avance. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions citoyennes de l’entreprise, articulées autour de trois axes stratégiques : l’éducation, les énergies renouvelables et la santé à travers la sécurité routière. 





ENGIE North Africa annonce la nomination de Rik De Buyserie au poste de Directeur Général, succédant à Loïc Jaegert-Huber.

Cette nomination s’inscrit dans la continuité de la stratégie de développement d’ENGIE en Afrique du Nord, précise un communiqué d’ENGIE North Africa.

Rik De Buyserie s’est dit honoré de prendre la direction d’ENGIE North Africa et de contribuer au développement de solutions énergétiques durables, au service des besoins locaux et des priorités du Groupe. “L’Afrique du Nord dispose d’un potentiel important et nous continuerons à travailler aux côtés de nos partenaires pour accompagner la transition énergétique de cette région”.

Avec plus de 30 ans d’expérience au sein d’ENGIE, Rik De Buyserie a occupé plusieurs fonctions de direction dans différents pays et domaines d’activité, notamment dans la production et les infrastructures énergétiques, les ressources humaines et la gestion de projets de transformation organisationnelle. 

Il occupait jusqu’à ce jour les fonctions de Regional Vice-President Transformation et Géographies Africa & APAC, tout en étant en charge des opérations pour le Maroc et l’Égypte.



L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Ambassade de la République tchèque au Maroc, agissant au nom du ministère tchèque des Affaires étrangères à travers son programme de coopération au développement CzechAid, ont signé le 2 juillet à Rabat, un accord stratégique visant à soutenir le déploiement de la technologie de génération d’eau atmosphérique (Atmospheric Water Generation – AWG) au Maroc.

L’accord comprend la livraison et la mise en œuvre de deux unités pilotes par l’entreprise tchèque CZECHOSLOVAK EXPORT a.s., agence d’exportation et principal intégrateur de l’un des principaux groupes industriels européens, le Czechoslovak Group (CSG), sélectionnée comme partenaire exécutif du projet, souligne un communiqué de l’IRESEN.

Cet accord marque une étape concrète dans la coopération bilatérale maroco-tchèque et reflète un engagement commun à relever les défis liés au climat par l’innovation technologique durable.

Sous le titre “Équipements de production d’eau à partir de l’air pour le Maroc”, le projet vise le déploiement d’un système de génération d’eau atmosphérique à faible émission de carbone, conçu pour produire de l’eau potable directement à partir de l’humidité de l’air, en offrant une solution modulaire, décentralisée, propre et résiliente face à la pénurie d’eau.
Le système sélectionné pour le projet est la solution portable Emergency Water from Air (EWA), protégée par brevet et primée, développée par le Centre universitaire pour les bâtiments à haute efficacité énergétique (UCEEB) de l’Université technique tchèque de Prague (Czech Technical University in Prague – CTU) et fabriquée par l’entreprise tchèque KARBOX s.r.o., également membre du groupe CSG.

Financée par une subvention du ministère tchèque des Affaires étrangères via CzechAid, cette initiative vise à livrer deux démonstrateurs pilotes qui seront testés dans les conditions climatiques du Maroc afin d’évaluer leur potentiel de déploiement à grande échelle dans des zones reculées et arides, au Maroc et dans la région.

Elle contribue directement à la convergence croissante entre la sécurité de l’eau, les solutions énergétiques innovantes et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques-un nexus qui se trouve au cœur des priorités stratégiques du Maroc, telles que définies dans son Nouveau Modèle de Développement.

En intégrant la génération d’eau atmosphérique de pointe dans les écosystèmes énergétique, industriel et de recherche du Maroc, le projet sert de modèle pour des solutions futures à la fois technologiquement autonomes, écologiquement résilientes et socialement inclusives.

En effet, le déploiement à grande échelle de telles solutions pourrait offrir des opportunités alternatives pour développer des activités économiques durables, telles que l’agriculture, les services et l’industrie-dans les zones isolées sans accès au dessalement d’eau de mer. Cela peut à son tour renforcer la résilience et la souveraineté stratégique à l’échelle de la région africaine.

Outre ses objectifs opérationnels, le projet ouvre la voie au transfert de technologie, au renforcement des capacités et à la collaboration scientifique entre institutions publiques et privées marocaines et tchèques. Il reflète également le potentiel d’une future intégration industrielle locale des technologies propres au sein de l’écosystème industriel vert du Maroc.

S’exprimant à cette occasion, le directeur général de l’IRESEN, Samir Rachidi, a indiqué que ce partenariat représente bien plus qu’un simple déploiement technologique pilote, il incarne une vision partagée entre le Maroc et la République tchèque : faire de la science et de l’innovation de véritables leviers de développement durable et inclusif pour nos citoyens respectifs.
À travers cette initiative, IRESEN réaffirme sa mission d’accompagner la transition énergétique et le développement durable du Maroc, en déployant à grande échelle des technologies vertes et en renforçant les capacités nationales, tout en construisant de nouveaux ponts de coopération scientifique et industrielle internationale.

De son côté, l’Ambassadeur de la République tchèque auprès du Royaume du Maroc, Ladislav Škeřík, a exprimé la fierté de son pays de soutenir ce projet à fort impact, qui rassemble l’innovation tchèque et l’expertise marocaine au service des populations et de la planète.

C’est un exemple fort de coopération au développement tchèque à l’œuvre, apportant des solutions concrètes et durables grâce à des partenariats locaux de confiance.

L’installation des unités pilotes est prévue pour le quatrième trimestre de 2025, suivie d’une phase de deux ans d’évaluation technique, d’analyse des données et d’exploration du marché.
Cette période constituera une base solide pour évaluer la reproductibilité de la solution, son potentiel d’intégration industrielle et ses opportunités de déploiement régional élargi.

Ainsi, cette initiative marque non seulement le lancement d’un projet pilote, mais aussi le début d’un partenariat à long terme fondé sur l’innovation, la durabilité et la prospérité partagée.







Le label “Pavillon Bleu”, attribué par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement, a été hissé le 9 juillet sur la plage de Bouznika, et ce pour la 19 année consécutive.

La plage de Bouznika a obtenu cet Eco-label grâce à l’implication citoyenne de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) dans le programme “Plages Propres”, piloté par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, et dont la thématique de l’édition 2025 est axée sur la lutte contre les déchets plastiques dans les mers et océans.

À cette occasion, une cérémonie officielle a été organisée pour célébrer le hissage du Pavillon Bleu sur cette plage, en présence du secrétaire général de la préfecture de la province de Benslimane, de représentants de la commune de Bouznika, de la société civile, ainsi que de responsables de l’ONEE.

Dans ce cadre, la cheffe du service communication de proximité à l’ONEE, Wafaa Hafid, a souligné que cette distinction est le fruit des efforts conjoints de plusieurs partenaires, notamment la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’ONEE et la préfecture de la province de Benslimane.

Elle a affirmé, dans une déclaration à la presse, que l’engagement de l’ONEE dans le cadre du programme “Plages Propres” s’inscrit dans la stratégie de l’Office visant à sensibiliser les citoyens à la préservation de l’environnement et au développement durable, faisant savoir qu’un village pédagogique a été aménagé sur la plage de Bouznika, proposant des jeux collectifs, des ateliers de peinture et de sculpture sur sable, des compétitions sportives (sports nautiques et sports sur sable) et des pièces théâtrales sur des thématiques environnementales.
Mme Hafid a également indiqué que l’Office a installé une bibliothèque équipée d’ouvrages sur différentes thématiques, ainsi qu’un espace aménagé permettant de faciliter l’accès des estivants à la lecture et favoriser ainsi l’apprentissage notamment dans le domaine environnemental.
Elle a souligné que l’ONEE organise aussi plusieurs activités culturelles, artistiques et sportives, notamment des actions de sensibilisation destinées à inciter les estivants à préserver l’environnement et à protéger les mers et les océans contre la pollution plastique. Cela s’ajoute à l’organisation de campagnes de collecte de déchets, d’ateliers de tri sélectif et d’exposés éducatifs visant à sensibiliser les vacanciers à la réduction de l’utilisation des plastiques et à la protection du littoral contre cette matière à longue durée de décomposition.

Le label “Pavillon bleu” est une référence internationale dans le domaine de la qualité des sites balnéaires, délivré par la Fondation pour l’Education à l’Environnement (FEE) pour distinguer les sites balnéaires qui répondent aux critères de qualité et de sécurité.

L’obtention de ce label nécessite une mise à niveau du site candidat en remplissant un certain nombre de critères notamment dans les domaines de l’hygiène, la propreté et la sécurité ainsi que la sensibilisation au développement durable et l’animation sportive, culturelle et artistique. Sa reconduction est tributaire du maintien et de l’amélioration continue des acquis sur la base d’une réévaluation annuelle par la FEE de l’état des plages bénéficiaires.
L’engagement de l’ONEE dans le programme national “Plages Propres” s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Office visant la préservation de l’environnement et la contribution au développement durable.

Cet engagement a été couronné par l’attribution à l’Office de plusieurs Trophées pour la plage de Bouznika : “Trophée Lalla Hasnaa Littoral Durable en 2022, 2018 et 2016”, “Trophée de l’initiative en 2011, 2009 et 2007” et “Trophée de l’innovation en 2008 et 2003”.



L’année 2025 constitue une étape majeure dans la feuille de route climatique du Maroc, marquée par la révision des ambitions au titre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN), dans le cadre de l’Accord de Paris, a affirmé, le 1er juillet à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

S’exprimant lors d’une réunion de la Commission Nationale des Changement Climatiques et de la Diversité Biologique (CNCCDB), Mme Benali a souligné que la troisième version de la CDN (CDN 3.0) incarne une vision renouvelée et inclusive, qui s’inscrit dans une logique participative, intégrant les départements ministériels, les établissements publics, le secteur privé, la société civile, les milieux académiques et les collectivités territoriales.

Elle a précisé que cette démarche est le fruit d’un processus consultatif sans précédent, avec plus de 60 consultations bilatérales qui ont été menées, notant que ce processus a connu une participation féminine remarquable de 51%. De même, elle a permis d’identifier des projets structurants en matière d’atténuation et d’adaptation, alignés avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays.

La nouvelle CDN, a-t-elle ajouté, prévoit notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) portée à plus de 53% à l’Horizon 2035, la fixation d’objectifs d’adaptation sectoriels chiffrés et un portefeuille de projets d’adaptation en synergie avec la biodiversité, la prise en compte explicite des principes de la transition juste, du genre et d’inclusion territoriale, ainsi qu’un portefeuille de plus de 190 projets bancables, éligibles aux mécanismes de financement climatiques innovants et aux dispositions de l’Article 6 de l’Accord de Paris.

Mme Benali a estimé que cette réunion constitue également une occasion de rappeler que les efforts de lutte contre le changement climatique ne peuvent être dissociés de la préservation de la biodiversité, ajoutant que le Maroc s’est engagé, à cet égard, à réviser son Plan d’Action National pour la Biodiversité (PANB) en vue d’en assurer la cohérence avec le Cadre Mondial pour la Biodiversité Kunming-Montréal (CMBKM) adopté à la COP15.

Ce cadre vise notamment à protéger 30% des terres et des océans d’ici 2030 (initiative “30×30”), restaurer les écosystèmes dégradés, réduire les impacts de la pollution, de la surexploitation et du changement climatique sur les écosystèmes, intégrer la biodiversité dans les politiques sectorielles et les plans climatiques et mobiliser des financements accrus pour la conservation.

La réussite de ces projets repose sur la capacité à œuvrer ensemble de manière inclusive et cohérente, ainsi que sur la mobilisation des financements nécessaires, y compris au niveau local, et sur la consécration de la transition territoriale à travers l’implication des jeunes, des femmes et des populations vulnérables dans le processus décisionnel.

La réunion a été l’occasion de discuter d’un ensemble de sujets, notamment la troisième version de la CDN 3.0, élaborée en 2025, ainsi que la Feuille de route des secteurs concernés par la décarbonation, en plus de la présentation des résultats de la 62e session des organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (SB62), tenue à Bonn du 16 au 26 juin 2025.

Lors de cette réunion, qui a vu la participation des membres de la Commission nationale représentant les secteurs ministériels, des acteurs économiques, ainsi que des représentants des collectivités territoriales et de la société civile, un bilan des activités de la Commission nationale sur les changements climatiques et la biodiversité pour l’année écoulée a été présenté, ainsi que le plan d’action de l’année prochaine.

La préparation de cette troisième version de la CDN s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du Maroc au titre de l’Accord de Paris, issu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Ce document comprend les projets et mesures liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’adaptation aux effets du changement climatique sur une période de dix ans (2025-2035).

Le Royaume du Maroc, grâce à son engagement constant sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de lutte contre les changements climatiques, a présenté sa première CDN en 2016, annonçant son ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 42%. Cet objectif a été révisé à la hausse en 2021, dans le cadre de la deuxième contribution, pour atteindre 45,5%, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.





Dans le cadre de la gouvernance du projet et conformément aux protocoles d’accord signés entre les compagnies pétrolières nationales, des réunions du comité technique (Technical Committee) et du comité de pilotage (Steering Committee) ont été organisées les 10 et 11 Juillet à Rabat avec pour objectif de faire le point sur l’avancement du projet.

Un communiqué de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) indique que ces rencontres de haut niveau ont réuni les directeurs généraux (et leurs équipes) des compagnies pétrolières nationales des pays traversés par le Gazoduc Africain Atlantique, ainsi que le Commissaire infrastructures, énergie et digitalisation et le Directeur de l’Energie et des Mines de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en présence des représentants du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN).

Et d’ajouter que le projet a déjà franchi plusieurs étapes clés, tant sur les plans technique, environnemental qu’institutionnel. De même, les études d’ingénierie détaillées ont été finalisées en 2024, les études survey et ESIA du tronçon Nord ont été achevées tandis que celles du tronçon Sud Nigéria – Sénégal sont en cours.

Le projet, conçu pour transporter 30 milliards de m3 de gaz par an, sera développé par phases. Ainsi, une Société de Projet (Holding) assurera la gouvernance dans les phases de financement et de construction du Projet. Elle chapotera trois sociétés ad-hoc (SPV) pour chacun des segments identifiés.

Par ailleurs, l’Accord Intergouvernemental (IGA), qui définit les droits et obligations de chaque pays, a été adopté en décembre 2024, lors du 66ème Sommet de la CEDEAO, rappelle le communiqué.

En marge de ces réunions, un Mémorandum d’Entente a été signé entre la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC-Nigéria), l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM-Maroc) et la Société Togolaise de Gaz (SOTOGAZ-Togo). Le document a été préalablement signé par Engr. Bashir Bayo Ojulari, Group Chief Executive Officer de NNPC, et la cérémonie s’est tenue en présence de M. Mr. Olalekan Ogunleye, Executive Vice President, Gas, Power & New Energy, qui a représenté NNPC à cet événement.
Ce mémorandum, dernier en date à être signé après l’adhésion officielle de SOTOGAZ au Projet, vient compléter la série d’accords déjà conclus avec les autres pays traversés, relève le communiqué, affirmant que les parties prenantes se sont félicitées des avancées réalisées et ont réitéré leur volonté de poursuivre leur collaboration exemplaire pour la réalisation de ce projet structurant et intégrateur.

Ce projet stratégique, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, et le Président Nigérian SE Bola Ahmed Tinubu, participera au développement de l’Afrique, à l’amélioration des conditions de vie des populations, à une plus grande intégration des économies de la sous-région et du continent africain et permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique, tout en s’érigeant en levier majeur d’intégration régionale.

Pour rappel, le Gazoduc longera la côte depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Il permettra aussi d’alimenter en gaz le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Ce Projet s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Atlantique prônée par le Souverain et aura des retombées économiques et sociales pour l’ensemble des pays traversés.