La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, ont tenu, le 18 juin à Rabat, une réunion de coordination consacrée à l’examen des perspectives de la coopération entre les deux départements dans les secteurs de la liaison continentale, du transport durable, du développement des industries relatives aux énergies renouvelables et du transport maritime.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont discuté des moyens d’intégrer les énergies propres aux différents types de transport, y compris le transport routier, maritime et aérien, à travers le renforcement de l’usage des molécules vertes et ses dérivés, dans le cadre d’une vision nationale globale visant la transition vers un système de transport bas-carbone, indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

La réunion a été aussi l’occasion de partager les points de vue autour des potentialités industrielles prometteuses offertes par les chaines de valeur des secteurs du transport et de l’énergie, en encourageant l’investissement dans les industries stratégiques, telles que les câbles, les batteries et l’énergie solaire et éolienne, pour renforcer la souveraineté industrielle du Royaume et créer des systèmes de production et de distribution intégrés.

A cet égard, les deux parties ont souligné la nécessité d’adopter une approche pragmatique et novatrice pour garantir l’efficacité et la durabilité dans la mise en œuvre de projets communs, tout en renforçant les mécanismes de la coordination sectorielle, en vue de relever les défis de la transition énergétique et de la modernisation du système du transport.
Cette rencontre s’inscrit dans le sillage d’une dynamique stratégique visant la convergence des visions entre les secteurs du transport et de l’énergie, à même de renforcer la souveraineté nationale et de soutenir le positionnement du Maroc en tant que leader régional en matière d’économie verte et de développement durable.



L'”offre Maroc” en matière d’hydrogène vert donnera une forte impulsion aux investissements dans les domaine des énergies renouvelables, de dessalement de l’eau et de production d’hydrogène vert et de ses dérivés et permettra de développer les infrastructures nécessaires à ce chantier, a affirmé, le 23 juin à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à question posée lors de la séance des questions orales sur les “mesures visant à soutenir les efforts du Maroc pour la consolidation de sa souveraineté énergétique à travers la production d’hydrogène vert” à la Chambre des représentants, la ministre a indiqué que ce chantier a été mis en œuvre en application des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , précisant qu’il porte sur l’ensemble de la chaîne de valeur, le cadre réglementaire et institutionnel, ainsi que sur le programme des infrastructures indispensables.

L’”offre Maroc” repose sur une approche globale, pratique et transparente, offrant une vision claire aux investisseurs, a-t-elle poursuivi, notant qu’une assiette foncière de près d’un million d’hectares a été identifiée pour mettre en œuvre l'”Offre Maroc” et 300.000 hectares ont été mobilisés au profit des investisseurs durant la première phase.

L’”Offre Maroc” en matière d’hydrogène vert prévoit également un cadre incitatif en termes d’investissement, de fiscalité et de douanes afin de soutenir les porteurs de projets pour une meilleure concrétisation.

Et de faire état de l’accélération du rythme de mise en œuvre de l’”offre Maroc”, notant que six groupements d’investissement nationaux et internationaux ont été retenus pour développer sept projets d’hydrogène vert, couvrant les trois régions des provinces du sud du Royaume à savoir Guelmin-Oued Noun, Laayoune Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, ce qui “reflète l’engagement du Maroc à accélérer la transition vers une économie bas-carbone et à atteindre ses objectifs énergétiques durables”.

Les sept projets retenus visent à générer environ 20 gigawatts d’énergie renouvelable dont environ 10 gigawatts d’électrolyseurs et à produire environ 8 millions de tonnes de dérivés d’hydrogène vert, dont l’ammoniac vert, le carburant synthétique et l’acier vert.

Et de souligner que ces projets encouragent l’intensification, la localisation et le partage des infrastructures y compris les stations de dessalement utilisant des énergies renouvelables, ce qui va permettre “de réduire le coût du mètre cube d’eau dessalée, tout en assurant la rationalisation de l’utilisation de l’eau et contribuant simultanément à la consolidation de la souveraineté énergétique et hydrique”.

Les besoins de ces sept projets sélectionnés sont estimés à une moyenne de 63 millions de mètres cubes d’eau dessalée par an, a indiqué Mme Benali, soulignant que l’hydrogène vert peut jouer un rôle clé dans la réduction de la dépendance aux sources d’énergie conventionnelles importées et le renforcement de la souveraineté énergétique, grâce à ses multiples applications, notamment dans l’industrie chimique et précisément dans la production d’ammoniac.



Le Royaume a réalisé, au cours des trois dernières années, un bond qualitatif dans le développement des énergies renouvelables, faisant passer leur part dans le mix électrique national de 37% en 2021 à plus de 45% en 2025, avec l’objectif d’atteindre 52%, dès 2026, soit quatre ans avant l’échéance fixée par la stratégie énergétique nationale, a indiqué, le 24 juin, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur le “renforcement de la durabilité des projets solaires et éoliens au Maroc”, la ministre a souligné que cette dynamique découle de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et de l’intérêt croissant des investisseurs étrangers pour l’offre marocaine en matière d’énergies renouvelables.
Elle a indiqué que des projets phares, tels que “Noor Atlas” et “Noor Midelt”, parviennent désormais à des coûts de production particulièrement bas, compris entre 34 et 42 centimes le kWh, ce qui les place parmi les sources d’électricité les plus compétitives du marché.

Elle a, en outre, passé en revue le programme d’investissement inédit lancé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), doté de 120 milliards DH.

Ce plan vise à produire plus de 12 gigawatts de capacités renouvelables et à consacrer près de 27 MMDH du budget financier du programme au renforcement et à l’extension du réseau électrique national, afin d’accompagner les grands chantiers et de soutenir la généralisation de l’accès à l’électricité en milieu rural.

Mme Benali a, en outre, indiqué que le Programme de généralisation de l’électricité en milieu rural connaît une accélération notable grâce à des projets de petite taille s’appuyant sur l’énergie solaire et le stockage.

Et d’ajouter que ces solutions, mises en œuvre notamment dans les zones sinistrées par le séisme d’Al-Haouz, ont permis d’alimenter près de 1.000 ménages, avec une puissance installée avoisinant 500 kW et une capacité de stockage de 2.000 kWh, pour un investissement global d’environ 26 millions DH.

Mme Benali a souligné que cette démarche intégrée, qui allie grands chantiers et solutions décentralisées, consacre l’orientation nationale visant à renforcer la souveraineté énergétique, à garantir l’équité territoriale et à accélérer la transition énergétique durable dans l’ensemble des régions du Royaume.



Le développement du secteur du gaz naturel constitue un levier fondamental pour attirer les investissements nationaux et étrangers, en particulier dans le secteur industriel, a affirmé, le 23 juin, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

La ministre, qui s’exprimait lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, a souligné que ce secteur représente un pilier essentiel pour la structuration d’un tissu économique national hautement compétitif, en contribuant à la réduction des coûts de production, notamment la facture énergétique, et à la création d’emplois significatifs en phase avec la dynamique de relance industrielle du pays.

Evoquant l’importance de renforcer la souveraineté énergétique nationale et d’accélérer la transition énergétique, Mme Benali a indiqué que son département, en coordination avec l’ensemble des ministères et établissements publics concernés, a élaboré une vision globale pour le développement du gaz naturel liquéfié (GNL). Cette stratégie, a-t-elle expliqué, comprend une feuille de route détaillant les grandes étapes du programme de mise en place des infrastructures intégrées nécessaires à l’émergence d’un marché national du GNL.

À cet égard, la ministre a rappelé la signature, en mars 2024, d’un mémorandum d’entente entre les ministères de la Transition énergétique, de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur, ainsi que de l’Équipement et de l’Eau, portant sur la coordination et la convergence des actions de 11 ministères et de 5 établissements et entreprises publics pour la mise en oeuvre du programme de développement des infrastructures de stockage, de regazéification, d’importation et de transport du gaz naturel liquéfié.

Dans le but d’accélérer la mise en œuvre de ce chantier stratégique, le ministère a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour le développement des infrastructures gazières, incluant la construction d’une première station de GNL au port de Nador West Med et d’un réseau de gazoducs destiné à connecter cette station au Gazoduc Maghreb-Europe et à approvisionner les centrales électriques existantes et futures de l’ONEE, ainsi que les zones industrielles de Nador, Kénitra et Mohammedia.

Et de relever que ces tronçons seront ultérieurement reliés aux futures stations de GNL sur l’Atlantique et au projet de gazoduc atlantique Afrique-Maroc, actuellement en cours de développement via le port de Dakhla.

Sur le volet financier, la ministre a estimé que le coût d’investissement pour le gazoduc reliant la station de GNL de Nador au GME s’élève à environ 273 millions de dollars, contre environ 638,7 millions de dollars pour le tronçon entre le GME et Mohammedia. 

Par ailleurs, une enveloppe de 42,5 millions de dollars est prévue pour le développement d’un réseau secondaire destiné à l’approvisionnement des régions de Kénitra et Mohammedia en gaz naturel.

En vue de mettre en place un cadre législatif adapté au développement du secteur du gaz naturel liquéfié, a-t-elle fait savoir, le ministère a élaboré un projet de loi encadrant l’importation, l’exportation, le stockage, le transport, la distribution et la fourniture du gaz naturel.
Cette législation vise à structurer le secteur, renforcer sa performance, et envoyer un signal fort aux investisseurs nationaux et étrangers pour les inciter à contribuer au développement des infrastructures, équipements et réseaux de transport et de distribution du gaz, a conclu Mme Benali.

L’Assemblée Générale Mixte, tenue et présidée par M. Rachid IDRISSI KAITOUNI, Président de la Fédération de l’Energie, le lundi 23 juin 2025 au siège de la CGEM a adopté à l’unanimité les résolutions suivantes inscrites à l’ordre du jour :

  •  Approbation des statuts modifiés

Conformément à l’article 21.1 des Statuts de la Fédération, actuellement en vigueur, l’assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance des changements des Statuts, proposés par le bureau de la  Fédération, et après discussion, échanges et explications, a adopté les Statuts mis à jour en approuvant les différents changements, dans leur ensemble. 

  • Approbation du Rapport Moral de l’exercice 2024

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture du Rapport Moral de l’exercice 2024, et après discussion, échanges et explications, a approuvé expressément, ledit rapport dans son ensemble.

  • Approbation du Rapport Financier 

 L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture du Rapport Financier et celui du Commissaire aux Comptes, et après discussion, échange et explications, a approuvé expressément dans toutes leurs parties lesdits rapports ainsi que les comptes et le bilan de l’exercice clos le 31 décembre 2024 tels qu’ils ont été présentés. 

Elle approuve en outre toutes les opérations et mesures traduites par ledit compte et résumées dans ledit rapport. 

  • Quitus aux membres du bureau et au commissaire aux comptes 

L’Assemblée Générale Ordinaire donne, aux membres du bureau en fonction pendant l’exercice 2024, quitus entier et sans réserve de l’accomplissement de leur mandat pendant ledit exercice.

L’assemblée donne également quitus au cabinet CARDEX de son mandat de Commissaire aux Comptes pour l’exercice 2024.

  • Plan d’Action 2025 et Budget 2025

 L’Assemblée Générale a également approuvé le Plan d’Action dans son ensemble.

  • Assemblée Générale Élective

L’assemble générale constatant l’arrivée à terme du bureau de la Fédération a décidé de tenir une Assemblée Générale Élective, le lundi 22 septembre 2025 à 17:00.