Le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a réaffirmé le fort engagement du Maroc pour une relance verte de l’Afrique après la pandémie de la covid-19, à l’ouverture de la première édition du Global Green Forum.
A l’ouverture de ce salon digital le 24 février, M. Rabbah a relevé le caractère très engagé du Maroc en matière d’environnement et de développement durable qui se manifeste à travers le lancement de plusieurs chantiers faisant du Royaume “un pays modèle” au niveau régional dans ce domaine.
Le processus avancé de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) aussi bien au niveau sectoriel que territorial, le lancement de nouveaux programmes environnementaux concernant notamment l’observation, la surveillance et le contrôle, la protection et valorisation des milieux environnementaux, la lutte contre la pollution, ainsi que la politique climatique nationale ambitieuse avec des objectifs révisés à la hausse de la Contribution Déterminée au niveau National pour atteindre 44.2% de réduction des GES à l’horizon 2030, constituent autant de leviers pour une relance verte post Covid 19, a-t-il précisé.
Il a, à cet égard, rappelé les engagements pris au niveau mondial lors de la 5ème Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, organisée les 22 et 23 février 2021 et ceux pris au niveau régional lors de la dernière session extraordinaire de la Conférence des ministres africains de l’environnement tenue en décembre 2020, notamment en faveur du renforcement de la dimension environnementale du développement durable pour bâtir un monde post pandémique résilient et inclusif.
M. Rabbah a également réitéré l’engagement du Maroc pour renforcer la coopération Sud-Sud notamment à travers l’opérationnalisation des différentes initiatives impulsées par SM le Roi Mohammed VI, en l’occurrence les commissions climat du Bassin du Congo, du Sahel et la Commission des Etats Insulaires ainsi que celles relatives à l’adaptation de l’agriculture africaine, l’économie bleue et l’énergie. “En dépit de ses impacts sur les plans social, économique et environnemental qui viennent s’ajouter à une situation déjà alarmante en matière de changements climatiques, de perte de la biodiversité et de pollution, la pandémie du Covid19 offre une opportunité pour une croissance durable et une économie verte et sobre en carbone”, a-t-il dit.
Selon le ministre, le forum offre une occasion pour échanger, partager et diffuser les récents développements en matière d’approches et de technologies environnementales qui pourraient certainement aider les pays participants à s’inscrire dans des politiques de récupération et de relance vertes. Organisée sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement, sous le thème “Quelle relance verte pour l’Afrique après la pandémie du COVID 19?”, le salon constitue une occasion pour présenter les dernières innovations et technologies, dans les domaines de l’environnement et du développement durable, et qui se veulent être inspirantes pour les politiques de relance verte aux niveaux national et régional.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la participation des ministres de l’environnement du Rwanda et du Gabon, de la directrice du bureau régional pour l’Afrique du PNUE, du Représentant Résident du PNUD au Maroc et du Directeur de l’Environnement et des établissements classés au Sénégal, ainsi que d’importantes délégations de pays de l’Afrique subsaharienne.
Les participants à un webinaire tenu le 11 février, sous le thème “Green Deal Européen : Enjeux et impact sur la relance économique au Maroc”, ont mis en avant la lutte conjointe du Maroc et de l’Union Européenne (UE) contre le changement climatique, ainsi que l’impact de leurs efforts communs en faveur de la transition énergétique sur leurs économies.
Partant des relations étroites entre le Maroc et l’UE, les décideurs et les experts en développement durable qui ont animé la rencontre, ont rappelé les nombreux partenariats stratégiques et projets communs visant la protection de l’environnement, soulignant l’importance du secteur des énergies renouvelables pour les deux parties.
Ils ont également mis en exergue les avancées réalisées par le Maroc, ainsi que les efforts du pays en matière de substitution d’énergies fossiles et de l’économie verte dans plusieurs domaines, particulièrement l’industrie du ciment.
S’exprimant à cette occasion, l’ambassadrice de l’Union Européenne au Maroc, Claudia Wiedey, a souligné la nécessité d’une action commune en vue de mettre en place des infrastructures durables et développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, compte tenu des crises climatique et de biodiversité qui continuent à persister.
Elle a également appelé à redoubler d’efforts en vue d’apporter des solutions à la question du changement climatique, soulignant à cet égard l’ambitieuse politique climatique et énergétique du Maroc et son grand potentiel en matière d’énergies renouvelables.
Rappelant que la lutte contre le changement climatique est une responsabilité collective, elle a relevé que le Green deal a été conçu en tant que nouvelle stratégie de croissance pour l’Union européenne, alliant durabilité environnementale, économique et sociale et qu’il se veut également une feuille de route pour la reprise post-covid-19 en Europe.
De son côté, le directeur général de l’industrie au sein du ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Ali Seddiki, a mis en avant la centralité du Green deal et son importance pour le Maroc, compte tenu des nombreuses opportunités qu’il présente pour le développement durable à l’échelle internationale.
Le Green deal et le mécanisme de taxe carbone représentent non seulement un défi, mais également une opportunité pour la production industrielle marocaine, a-t-il dit, ajoutant que le Maroc dispose de ressources en énergies renouvelables parmi les plus compétitives au monde, et représente un acteur important pour alimenter la croissance verte européenne, voire mondiale.
Organisé par l’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM), à travers son Club de Développement Durable et l’Association Professionnelle des Cimentiers (APC), le webinaire a été également l’occasion de débattre des impacts et enjeux pour l’économie marocaine, et des opportunités offertes pour la relance post crise sanitaire ainsi que d’inspirer et mobiliser les acteurs, les business et les décideurs à réagir et à anticiper les contraintes du Green Deal.

Signature d’une convention-cadre de partenariat entre le Ministère de l’Éducation Nationale et l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE)

Une convention-cadre de partenariat a été signée, le 9 février à Rabat, entre le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), en vue de promouvoir l’efficacité énergétique.
Paraphée par le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, et le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, la convention vise la mise en place de mesures d’économie d’énergie et d’actions de sensibilisation et de formation sur l’économie verte et l’efficacité énergétique au sein du ministère. L’accord s’inscrit dans le cadre de la déclinaison de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique, ainsi que l’exécution du plan d’action transversal relatif à la mise en œuvre de l’exemplarité de l’État.
À travers cette convention-cadre, qui s’étalera sur quatre ans, l’AMEE compte sensibiliser des milliers d’étudiants à l’entrepreneuriat vert afin de former un véritable écosystème favorable à l’émergence et au développement des projets durables.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, le directeur général de l’AMEE a indiqué que l’opérationnalisation de l’efficacité énergétique est aujourd’hui un outil privilégié de bonne gouvernance et qui est incontournable pour la réduction de la facture énergétique et la réalisation d’un taux de croissance verte de plus en plus significatif.
“L’État doit montrer l’exemple et mettre en œuvre dans ses propres bâtiments et services les mesures d’efficacité énergétique”, a-t-il relevé, soulignant qu’avec ce partenariat, l’AMEE va accompagner le ministère, en vue de lui permettre de franchir une étape supérieure dans sa démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE).
Cet accord nécessitera une mobilisation de quatre millions de dirhams en nature par l’AMEE, a précisé le responsable, mettant en avant les efforts déployés par l’AMEE pour accompagner le ministère dans la réalisation des diagnostics énergétiques des bâtiments universitaires et ceux relevant des départements du ministère, et de leurs flottes de véhicules, ainsi que pour assurer la mise en œuvre des recommandations de ces diagnostics.
Pour sa part, M. Amzazi a fait savoir que cet accord portera sur la réalisation des actions d’assistance technique, de formation et de sensibilisation au profit des formateurs du ministère pour la création de nouveaux modules de formation en relation avec l’efficacité énergétique.
Le volet formation est très présent dans ce partenariat, a relevé le ministre, soulignant que l’AMEE organisera des sessions de formation pour les formateurs du ministère autour des thématiques liées à l’économie verte et l’efficacité énergétique, y compris la formation du corps des chauffeurs et des coursiers du ministère sur l’écoconduite.
Des sessions et ateliers de sensibilisation seront également disséminés pour les étudiants et les collaborateurs du ministère autour des thématiques liées à l’économie verte, tout en fournissant la documentation et les supports de communications y afférents.
Les travaux de recherche minière ont porté, en 2020, sur 47 projets situés dans les zones les plus prometteuses, a indiqué le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable.
Les travaux propres de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) ont concerné 34 projets, dont 11 pour les métaux précieux, 9 pour les métaux de base, 7 pour les roches et minéraux industriels, 4 pour la reconnaissance minière et 3 projets spéciaux (géothermie et hydrogène), précise le département dans un communiqué publié suite à la 17ème session du conseil d’administration de l’office.
Au cours de cette réunion, présidée par le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable Aziz Rabbah, en présidence de Mme Amina Benkhadra, directeur général de l’ONHYM, le conseil d’administration a approuvé les comptes sociaux 2019, les comptes consolidés 2018 et 2019 ainsi que le projet de budget 2021 et pris acte du plan triennal 2021-2023.
L’activité partenariat en hydrocarbures a été marquée, en 2020, par la signature de 02 contrats de reconnaissance, 07 avenants aux accords pétroliers, 02 mémorandums d’entente et 01 avenant au mémorandum d’entente.
Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale.
Sur le plan de la coopération scientifique, ajoute-on, l’ONHYM a conclu trois avenants aux mémorandums d’entente sur la coopération avec le North Africa Research Group de l’université de Manchester, avec l’université de Bristol et avec l’Offshore Energy Research Association de la Nouvelle Écosse.
Par ailleurs, compte tenu des répercussions de la Covid-19 sur l’économie et sur les activités de l’Office, l’ONHYM a déployé un plan d’action axé sur la révision du budget d’investissement et de fonctionnement pour l’année 2020, le réexamen du plan triennal 2021-2023 et du plan stratégique 2022-2026 et le recentrage des ressources financières disponibles sur les projets d’exploration pétrolière et minière ayant déjà atteint un certain degré de maturité, plus susceptibles d’attirer d’éventuels partenaires.
L’Office national de l’Electricité et de l’eau potable (ONEE) a mobilisé en 2019 une enveloppe budgétaire globale de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) en matière d’investissements, dont 4,1 MMDH pour l’activité électricité et 4,3 MMDH pour l’activité eau potable et assainissement liquide, a indiqué son Directeur général, Abderrahim El Hafidi.
Les investissements en matière d’Électricité visent à répondre aux besoins du pays en énergie électrique, renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité et généraliser l’électrification en milieu rural, a précisé M. El Hafidi, qui présentait le bilan des principales réalisations de l’ONEE au titre de la période 2019-2020, à l’occasion de la tenue, récemment, de la 4ème session du Conseil d’Administration de l’Office, sous la présidence du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.
Quant à l’activité eau potable et assainissement liquide, cette enveloppe de 4,3 MMDH a été investie pour renforcer et sécuriser l’alimentation de la population en eau potable en milieux urbain et rural ainsi que le développement du réseau d’assainissement liquide, a souligné le responsable.
Aussi, un investissement total de 7,1 milliards de dirhams est prévu d’être réalisé à fin 2020, dont 3,5 MMDH pour l’activité électricité et 3,6 MMDH pour l’activité eau, a estimé le DG de l’ONEE.
Relativement à l’Activité Electricité, la demande nationale en électricité a évolué à une moyenne de 4% sur la dernière décennie, pour atteindre plus de 38.853 GWh à fin 2019. La pointe maximale de la demande a également augmenté de 230 MW en 2019, en hausse de 3,7 % par rapport à celle enregistrée en 2018, fait savoir la même source.
Selon l’Office, l’année 2020 a été marquée par une baisse exceptionnelle de la demande d’électricité, qui atteindrait environ -1,4% à fin 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 et de ses impacts sociaux et économiques. La pointe maximale de la demande a également baissé de 1,5% par rapport à celle enregistrée en 2019.
Par ailleurs, la puissance installée électrique serait de 10.557 MW à fin 2020, avec une part des énergies renouvelables (EnR) d’environ 36,8%.
Depuis l’adoption par le Maroc de la nouvelle stratégie énergétique en 2009, l’ONEE a fait état de l’augmentation de la part des EnR dans la satisfaction de la demande (de 13% en 2009 à 19% en 2019) et le renforcement des moyens de production suite à la mise en service des unités 5 et 6 de Jorf Lasfar et des centrales de Safi et de Jerada.
Il s’agit, également, de la diminution de la consommation du fuel suite à la mise en place d’un plan d’action d’optimisation d’utilisation du fuel (de 14% en 2009 à 2% en 2019), le maintien de la part du gaz naturel et la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations suite à l’amélioration de la marge de réserve et la contribution des EnR (de 19% en 2009 à 2% en 2019).
L’infrastructure réseau a également été renforcée pour assurer l’évacuation de la production des ouvrages de production et sécuriser l’alimentation des villes. Ainsi, à fin 2019 le réseau Transport a atteint 27.081 Km de lignes THT-HT et le réseau Distribution a atteint une longueur de 332.327 Km de lignes MT-BT. A fin 2020, la longueur des lignes THT-HT serait d’environ 27 405 Km, et celle des lignes MT-BT d’environ 344 541 Km.
En matière de généralisation de l’accès à l’électricité dans le milieu rural, le taux d’électrification rurale a évolué de 32% en 1998 à 99,72% à fin 2019 et 99,78% à fin 2020, permettant l’amélioration de la qualité de vie des populations rurales et sa modernisation. Une enveloppe budgétaire de 24,4 MMDH a été investie, dans ce sens, dont 281 millions de dirhams (MDH) au titre de l’année 2019 et près de 250 MDH en 2020.
Pour l’activité Eau, l’Office précise avoir déployé durant la période 2019-2020 pour la réalisation des projets d’eau potable et d’assainissement liquide, un effort d’investissement important s’élevant à près de 7,9 MMDH dont 4,3 MMDH investis en 2019 et 3,6 MMDH prévus d’être réalisés à fin 2020.
La réalisation de ces investissements a permis de maintenir la qualité de service et d’assurer l’approvisionnement en eau potable de l’ensemble des villes du Royaume et de porter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural de 97% en 2018 à 97,4% à fin 2019 et 97,8% à fin 2020 contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie de la population rurale.
Par ailleurs et pour répondre à la demande croissante en eau potable, l’Office a équipé en 2019 et 2020, des débits supplémentaires respectifs de 1,9 m3/seconde et 3,2 m3/seconde et a produit annuellement plus de 1,2 milliards de m3. A cet égard, le débit équipé par l’Office représente plus de 94% de la capacité de production nationale.
Dans le domaine de l’assainissement liquide, l’Office dispose à fin 2020 de 119 stations d’épuration d’une capacité globale de 450.405 m3/jour, soit une capacité additionnelle en 2019 et 2020 de 54.921 m3/jour et gère ce service au niveau de 142 villes et centres en faveur d’une population de 5,8 millions d’habitants.
Les réalisations de l’Office dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide ont grandement contribué à la lutte contre la propagation de la Covid-19 dans le Royaume vu que l’accès à l’eau et les mesures d’hygiène sont considérés comme un moyen vital de protection contre cette pandémie.
Vivo Energy Maroc a inauguré deux stations-service autoroutières, situées au niveau des localités de Benguerir et d’Amskroud. L’inauguration officielle s’est faite en présence de M. George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc et de M. Anouar Benazzouz, Directeur Général d’Autoroutes du Maroc. Ces stations de nouvelle génération sont dotées d’équipements et de services éco-responsables en lien avec la stratégie Green Energy de Vivo Energy Maroc.Au total, elles ne créent pas moins de 50 emplois directs.
« Je tiens à remercier l’ensemble des intervenants d’Autoroutes du Maroc ainsi que des équipes Vivo Energy et autres partenaires ayant contribué à la réalisation de ce projet. Nos nouvelles stations ont été développées en tenant compte en priorité des impacts environnementaux et socio-économiques directs. Vivo Energy Maroc maintient ainsi fermement son engagement en faveur de son ancrage local ainsi que sa valeur ajoutée positive dans l’écosystème national. », a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
L’éco-responsabilité est au cœur de la conception de ces nouvelles stations-service Shell. Des panneaux photovoltaïques couvrant jusqu’à 30% de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la station sont installés. Les stations sont dotées d’unités de traitement et de recyclage des eaux usées. Des bornes de recharge électriques complètent l’offre en carburant.
Ces nouvelles stations-service sont pensées comme de véritables lieux de vie. L’entreprise tient à proposer une gamme de produits et de services qui s’élargit sans cesse pour offrir à ses clients la meilleure expérience, tout en s’adaptant en permanence à leurs besoins. Une offre de restauration diversifiée est proposée avec notamment l’enseigne de restauration rapide Pomme de Pain.
« Nos sites se démarquent aussi par la digitalisation croissante des services et moyens de paiement. Vivo Energy Maroc adopte ainsi progressivement la mise en place d’une approche « Web to Station », permettant de multiplier les points de contact « phygitaux » avec ses clients. Cette approche est non seulement parfaitement adéquate en cette période de pandémie, mais répond idéalement aux nouveaux comportements des utilisateurs », a indiqué Reda Badawi – Directeur du Réseau de Vivo Energy Maroc.
Par ailleurs, l’une des priorités phares du projet était la prise en compte de la sécurité routière, notamment celle des chauffeurs de camions. Une priorité partagée autant par Autoroutes du Maroc que Vivo Energy Maroc, qui a donné lieu à l’intégration d’un parking géant dans les plans du projet, spécifiquement pensé pour les poids lourds.
Avec 27 stations-service inaugurées en 2020 malgré les circonstances sanitaires, Vivo Energy Maroc poursuit son investissement dans le Royaume, en adoptant une politique de développement dynamique pour son réseau avec des ouvertures régulières.  L’ambition de Vivo Energy est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée d’Afrique tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.
Le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi et l’Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Jeroen Roodenburg, ont tenu à Rabat, une réunion sur l’état d’avancement du projet de partenariat ONEE/Eurosafetygroup visant la réalisation d’un projet pilote de production d’eau potable à partir de l’humidité de l’air à l’aide de technologies innovantes.
Cette rencontre a permis également de passer en revue les actions de coopération et les perspectives de la renforcer dans le futur, indique l’Office dans un communiqué, notant que ledit projet, qui avait fait l’objet d’un accord de partenariat global signé en mai 2019, s’inscrit dans le cadre des actions de recherche et d’innovation entreprises par l’ONEE et visant à développer son savoir-faire en ce qui concerne l’adoption de nouvelles technologies en matière d’eau potable.
Il porte sur la production de l’eau potable à partir de ressources non conventionnelles (l’humidité de l’air et les eaux saumâtres) et ce, dans une perspective d’approvisionner les petites localités dépourvues en ressources superficielles en eau, fait savoir la même source.
A terme, l’accord de partenariat prévoit le test et l’installation de 5 unités pilotes sur différents sites du Royaume. Le premier pilote est en cours d’expérimentation au sein de l’Institut international de l’eau et de l’assainissement relevant de l’ONEE à Rabat, plateforme de recherche, d’innovation et de formation dans les métiers de l’eau et de l’assainissement à l’échelle nationale et internationale.
Les premiers résultats dudit test seront disponibles dans un délai d’un mois et permettront de cerner les trois principaux paramètres de prise de décision quant à une utilisation à une échelle plus large, à savoir le coût, la quantité et la qualité de l’eau produite.
La facture énergétique s’est établie à 49,83 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2020, en diminution de 34,7%, par rapport à fin décembre 2019, selon l’Office des changes. Ce recul est dû principalement à la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-15,5 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de décembre 2020.
Cette évolution s’explique aussi par la baisse des prix de 33,5% (3.742 DH/T à fin décembre 2020 contre 5.626 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, ajoutant que les quantités importées ont baissé de 9,8%

Le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rabbah suit des explications lors d’une visite à la plateforme de décontamination et de traitement des équipements contaminés par le polychlorobiphenyle (PCB). 29.01.2021- Bouskoura

Le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah a visité, le 5 février, la plateforme de décontamination et de traitement des équipements contaminés par le polychlorobiphényle (PCB) à Bouskoura, mise en place dans le cadre du programme national de gestion et d’élimination durable des PCB lancé en 2010.
Cette plateforme, unique en son genre en Afrique et dans le monde arabe, assure la décontamination et la réhabilitation des transformateurs faiblement ou moyennement contaminés par les PCB collectés sur le territoire marocain, ainsi que le traitement et la déchloration des huiles polluées aux PCB en vue de leur valorisation.
Elle permet également la valorisation des appareils électriques hors-service traités, à travers la réutilisation de leur matière première. Pour les équipements hautement contaminés, ils sont collectés et envoyés dans des centres spécialisés à l’étranger pour une élimination finale.
La première phase du programme national de gestion et d’élimination durable des PCB a permis notamment l’élimination de 1.080 tonnes d’équipements contaminés par les PCB pur et la décontamination de 450 tonnes d’équipements contaminés par les PCB.
Dans une déclaration à la presse en marge de cette visite, M. Rabbah a indiqué que le programme national de gestion et d’élimination durable des PCB a été élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs), que le Maroc a signée et ratifiée en 2004.
La 2ème phase de ce programme, amorcée en 2019, vise le renforcement du cadre réglementaire et des capacités nationales en matière de gestion et d’élimination sécurisées des PCB en coordination avec l’OCP, l’ONE et les unités industrielles pour promouvoir les meilleures techniques disponibles et les meilleures pratiques environnementales.
Il s’agit également de la réutilisation des équipements décontaminés, précise le ministre, mettant l’accent sur l’élimination écologiquement rationnelle de tous les équipements et les déchets contenant ou contaminés par les PCB d’ici 2028.
D’après le ministère, la 2ème phase de ce programme, qui a démarrée en 2019, vise également la décontamination locale de 1.740 transformateurs et 541 tonnes d’huiles contaminées par les PCB et l’exportation de 613 tonnes d’équipements et 2,4 Tonnes d’huiles hautement contaminées en vue d’une élimination finale.
Pour sa part, la représentante de l’ONUDI au Maroc, Hanan Hanzaz, a indiqué que la Plateforme de décontamination et de traitement des équipements contaminés par le Polychlorobiphényle à Bouskoura est le fruit d’un partenariat ONUDI/Maroc dans le cadre d’un projet financé par le Fonds de l’environnement mondial (FEM) pour accompagner le Royaume dans le cadre de la convention de Stockholm, soulignant que cette deuxième phase vise également le renforcement du cadre législatif et réglementaire.
Les PCBs sont des polluants organiques persistants (POPs), connus pour leur toxicité et leur persistance dans l’environnement. Ils provoquent de sérieux problèmes de santé tels que l’acné (éruption de la peau), l’irritation des voies respiratoires et sont fortement soupçonnés d’être cancérigènes. Les PCBs se trouvent principalement dans les transformateurs électriques.
Le Maroc et le Portugal ont signé, le 2 février à Rabat, une déclaration de coopération sur l’hydrogène vert afin de mettre en place les bases nécessaires pour développer le partenariat dans cette filière d’énergie propre entre les acteurs économiques des deux pays.
Dans cette déclaration conjointe, signée par le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et son homologue portugais, Matos Fernandes lors d’une cérémonie organisée par visioconférence, les deux parties reconnaissent l’opportunité stratégique représentée par la décarbonisation de l’économie et la transition vers l’énergie verte en tant que facteurs mobilisateurs et catalyseurs pour le développement durable, ainsi que l’importance de l’hydrogène vert en tant que source d’énergie plus propre et plus accessible pour l’avenir des économies des deux pays, avec des avantages irréfutables pour la durabilité environnementale.
Par la même, les deux ministres se sont convenus de renforcer les liens d’amitié existant entre les deux pays, de booster la coopération bilatérale et d’aligner les priorités de l’hydrogène vert au Maroc et au Portugal sur les stratégies de décarbonisation liées à l’accord de Paris, ainsi que d’encourager la demande commerciale de l’hydrogène vert.
S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a souligné que cette déclaration constitue une première étape pour mettre en place les bases nécessaires au développement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’hydrogène vert, eu égard aux énormes potentiels et atouts dont regorgent les économies des deux pays, ainsi que de véritables opportunités d’investissement offertes par ce secteur, considéré comme l’un des futurs piliers pour la décarbonisation de l’économie et l’accélération de la transition énergétique propre.
Le Maroc a entrepris plusieurs actions pour entamer le développement de l’hydrogène sur de bonnes bases, a fait observer le ministre, notant que son département et les partenaires ont posé les jalons pour réussir ce nouveau challenge à travers notamment, la mise en place de la Commission nationale de l’hydrogène en 2019 et d’une série de projets de recherches et de développement ainsi que la préparation de la feuille de route de la production de l’hydrogène.
Il a relevé que parmi les actions entreprises en la matière figurent également la création de la plateforme nationale de recherche et développement, en l’occurrence le centre “Green A2A”, l’implication de la recherche scientifique à travers l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université polytechnique Mohammed VI qui travaillent de concert pour développer la recherche de base sur l’hydrogène vert. “L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) pilote, pour sa part, un projet de référence portant sur l’hybridation”.
Pour sa part, le ministre portugais de l’Environnement et de l’action climatique, qui s’est félicité des relations de coopération et d’amitié unissant le Maroc et le Portugal, a relevé que le développement du secteur de l’hydrogène vert nécessite un appui particulier par les Etats et les gouvernements.
“Le Portugal est engagé dans une politique stratégique en matière d’hydrogène vert et vise à organiser le 7 avril prochain une conférence internationale sur cette filière d’énergie propre à laquelle le Royaume du Maroc est fortement appelé à y participer”, a noté M. Fernandes.
Se félicitant de la signature de cette déclaration, l’Ambassadeur du Maroc au Portugal, Othmane Bahnini, a, quant à lui, précisé que ce nouveau cadre de coopération ouvre des perspectives nouvelles pour les deux pays ainsi que pour leurs entreprises.
Il a fait observer que ce cadre de coopération les positionne en tant qu’acteurs importants, du point de vue de leur capacité à produire de l’énergie verte, respectivement le Maroc à la pointe du continent africain et le Portugal au sud du continent européen, pour jouer un rôle stratégique, aussi bien au niveau de la production qu’au niveau de la distribution de cette énergie verte qui, à échéance 2050, répondra à environ 25 % des besoins mondiaux en énergie. L’ambassadeur du Portugal au Maroc, Bernardo Futscher Pereira a, de son côté, souligné dans une déclaration à la MAP que l’hydrogène vert constitue une priorité pour le Portugal et le Maroc, notant que les deux pays disposent de toutes les conditions nécessaires pour coopérer dans ce domaine et consolider un partenariat industriel, commercial et logistique pour développer cette filière.
Au terme de cette cérémonie de signature de cet accord, les deux ministres se sont engagés à créer un groupe de travail conjoint pour examiner et mettre en œuvre plusieurs actions dont une feuille de route pour l’hydrogène vert et l’ammoniac ainsi que l’élaboration d’un mémorandum d’entente sur l’hydrogène vert.