Transition énergétique : Le leadership du Royaume mis en avant à Rome

Le leadership du Royaume en matière de résilience et de transition énergétique a été mis en avant, vendredi lors de la 8ème conférence de Rome MED – Dialogue Méditerranéen, qui s’est tenu les 2 et 3 décembre.

“Le Maroc, s’est engagé , il y a plus d’une décennie, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans la transition énergétique, à travers une stratégie ambitieuse, basée, notamment, sur l’efficacité énergétique et l’intégration régionale”, a déclaré la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, lors d’un panel sur les défis énergétiques.

Plusieurs réformes ont été, ainsi, mises en place pour réussir ce chantier, notamment l’amélioration des climats affaires et la promotion de l’investissement dans ce domaine, a fait savoir la ministre, mettant en avant les efforts engagés par le Maroc pour renforcer l’attractivité du secteur de l’énergie et accélérer la mise en place d’un écosystème national construit autour des technologies énergétiques vertes.

Fruit d’une vision clairvoyante de SM le Roi, ces efforts ont permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.

Le Royaume a fait preuve, en outre, de résilience face aux différentes crises énergétiques, a relevé Mme Benali, notant qu’outre son potentiel en matière d’énergie renouvelable, le Royaume dispose d’innombrables atouts, qui lui ont permis de se positionner en tant qu’acteur principal, notamment sa connectivité logistique et énergétique avec le continent européen.

Grâce à son engagement précurseur dans le développement durable, le Maroc a pu mettre en place un cadre réglementaire favorable aux investisseurs, accumulant une expérience importante et une vision globale et claire des enjeux, a indiqué la ministre, notant que le Royaume entend capitaliser sur ses récentes réalisations pour se positionner dans les marchés émergents de l’économie verte et de l’économie propre.

Selon Mme Benali, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans de la filière émergente de l’hydrogène vert.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative.

Par ailleurs, la ministre a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération et la solidarité internationales pour faire face à la crise énergétique que connaît la région, notamment en favorisant l’accès au financement, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, insistant sur l’importance d’une intégration et d’une coopération régionales accrues et des partenariats public-privé pour relever les défis énergétiques.

Outre l’ambassadeur du Royaume à Rome, Youssef Balla, cette rencontre a connu la participation du ministre italien de l’environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, et son homologue grec Kostas Skrekas.

La 8ème conférence de Rome MED – Dialogue Méditerranéen permettra de se pencher au cours des 35 panels programmés, sur la situation géopolitique de la méditerranée, l’impact de la pandémie et du conflit en Ukraine sur la région, les défis sécuritaires et la souveraineté énergétique et alimentaire.

Placée sous le signe ”Traverser la tempête : interdépendance, résilience et coopération”, le rendez de cette année vise à repenser les approches traditionnelles de la région en complétant les analyses des défis actuels avec des nouvelles idées et suggestions et d’élaborer un nouvel agenda positif, abordant les défis communs aux niveaux régional et international.

Des Chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des membres d’organisations internationales et des universitaires prennent part à ce forum, organisé par le ministère italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, en partenariat avec l’Institut italien des études politiques internationales (IPSPI).