Un mémorandum d’entente (MoU) pour le développement de la technologie solaire hybride a été conclu, le 2 mai à Meknès, entre l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’entreprise Viridis Agropower.

Paraphé par le Directeur Général de l’AMEE, Saïd Mouline, et le gérant fondateur de Viridis Agropower, Mohamed Sidqi, ce MoU a pour objectif de promouvoir la technologie solaire hybride « thermo voltaïque » et du « Syngaz » pour les applications industrielles.

Il vise à promouvoir la coopération entre les deux parties et joindre les efforts pour développer la filiale du solaire thermo voltaïque au Maroc, ainsi qu’à introduire les procédés de production du gaz synthétique « Syngaz » dans l’industrie marocaine.

En vertu de ce MoU, les deux parties s’engagent à communiquer mutuellement sur les technologies et à développer conjointement des modules de formation sur la technologie solaire thermo voltaïque et sur les applications du « Syngaz » dans la production de l’énergie propre.

A travers cette collaboration, Viridis Agropower, se chargera de la fourniture d’un prototype de système solaire thermo voltaïque à l’AMEE qui sera utilisé pour des fins de formations dans la Green Plateforme de l’AMEE, basée à Marrakech. Viridis Agropower participera également à l’élaboration et l’animation de modules de formations sur les technologies.

Une convention-cadre de partenariat pour la coopération dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’énergie renouvelable décentralisée a été signée, le 2 mai à Meknès, entre l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et la Chambre d’agriculture de la région Casablanca-Settat.

A travers cette convention-cadre, paraphée par le Directeur Général de l’AMEE, Saïd Mouline, et le président de la Chambre, Abdelkader Kandil, en marge de la 15ème édition du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM), les deux parties ambitionnent de coopérer étroitement et de se consulter sur les questions d’intérêt mutuel afin d’atteindre leurs objectifs communs.

Le but étant la promotion de l’efficacité énergétique et de la sobriété énergétique, le renforcement de capacités et la sensibilisation aux enjeux de l’énergie et du climat, ainsi que la promotion des énergies renouvelables décentralisées et des métiers verts.

En vertu de cette convention, les parties étudieront, au fur et à mesure, les possibilités de collaborer à l’exécution d’activités et de projets dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables décentralisées dans le secteur agricole, comme le renforcement des compétences, la formation, l’assistance technique, la sensibilisation et la communication.

Dans une déclaration, M. Mouline a indiqué que cette convention est « une action concrète qui prouve qu’il y a effectivement beaucoup d’économie d’énergie à faire dans le domaine agricole », à travers l’utilisation de technologies plus efficaces et l’intégration des énergies renouvelables dans le système de pompage solaire à condition de préserver l’eau.

Au vu de la situation actuelle estimée délicate et des conditions météorologiques au niveau mondial, a-t-il dit, il est primordial de sensibiliser les agriculteurs à tous les niveaux, aussi bien sur les technologies nouvelles que sur la problématique de l’utilisation des énergies au service de l’agriculture.

Et de soutenir qu’avec les agriculteurs et les différentes Chambres d’agriculture, l’AMEE a mis un programme pour accompagner, sensibiliser mais aussi mobiliser les outils de financement existant pour accompagner les investissements dans le domaine agricole.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et Industricom ont signé, récemment à Tanger, une convention de partenariat pour l’organisation de la 3è édition du World Power-to-X Summit. Cet accord a pour objectif de coorganiser une troisième édition encore plus ambitieuse du World Power-to-X Summit, le rendez-vous de l’hydrogène vert en Afrique. 

Cet événement d’envergure, organisé par l’IRESEN en collaboration avec le Cluster Green H2, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Conseil régional de Guelmim Oued Noun, sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, se tiendra du 26 au 28 juin 2023 à Casablanca et Guelmim. 

Avec le soutien d’Industricom, les organisateurs prévoient de rassembler un public international pour aborder les enjeux de l’hydrogène vert et de ses applications, dans un contexte de préparation d’une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie de l’hydrogène vert au Maroc, conformément aux Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI.

Fort du succès de la deuxième édition qui avait réuni plus de 500 participants, 90 conférenciers représentant 31 pays lors de 9 panels et 3 réunions bilatérales, l’événement de cette année s’annonce encore plus ambitieux. Au programme, des conférences de haut niveau, des ateliers thématiques et diplomatiques, des expositions et des visites de terrain qui se tiendront dans des sites en quête d’accueillir les premiers projets de l’hydrogène vert au Maroc, en Afrique et dans la région arabe. 

L’IRESEN et ses partenaires Cluster GH2 et UM6P se focaliseront sur les orientations stratégiques et le volet scientifique de l’événement, tandis qu’Industricom mettra en œuvre son expertise en matière de communication, d’événementiel et de marketing digital pour promouvoir l’industrie, l’investissement et l’innovation du secteur de l’hydrogène vert et du développement durable au Maroc et dans le reste du continent africain.

Chariot et Vivo Energy ont conclu un accord de partenariat en vue de créer une joint-venture de services d’énergie intermédiaires chargée d’organiser la distribution de gaz naturel à des clients industriels au Maroc. 

Selon un communiqué diffusé par le groupe britannique, les objectifs du partenariat entre Chariot et Vivo Energy seront de mettre en œuvre une activité gazière dédiée à l’industrie au Maroc en développant la commercialisation et la distribution de gaz naturel aux clients industriels, établir une joint-venture détenue conjointement pour l’achat, le transport et la distribution de gaz naturel aux consommateurs finaux, et mettre en place un contrat de vente de gaz à long terme pour une portion de la future production de gaz du projet de développement d’Anchois. « La demande importante en gaz du secteur industriel marocain, qui sera satisfaite par ce partenariat, renforce la viabilité commerciale du projet Anchois », a déclaré Adonis Pouroulis, PDG de Chariot.

John Cockerill et Technip Energies, deux leaders industriels sur le marché de l’hydrogène, ont annoncé le lancement de Rely, un fournisseur unique de solutions intégrées et compétitives d’hydrogène vert.

L’industrie de l’énergie et les industries lourdes sont à un tournant majeur. Pour atteindre les objectifs net-zéro, ces maillons essentiels de l’économie mondiale ont besoin de se décarboner massivement. L’hydrogène vert et ses dérivés (power-to-X) joueront, en tant que carburants propres, un rôle clé dans la décarbonation des industries difficiles à décarboner et à électrifier.

Technip Energies et John Cockerill partagent l’objectif commun d’accélérer la transition énergétique. Technip Energies s’appuiera sur plus de 60 ans d’expérience dans la réalisation de projets et l’intégration de technologies, reflétées dans sa position de leader mondial avec plus de 270 usines d’hydrogène livrées. John Cockerill s’appuiera sur son savoir-faire industriel de plus de 200 ans, son expertise en matière d’ingénierie et de fabrication, et une part de plus de 20 % du marché des électrolyseurs.

Rely proposera des solutions de bout en bout, depuis les services préalables à la décision d’investissement, y compris les conseils techniques et financiers, jusqu’à la fourniture de produits propriétaires, l’exécution du projet, l’exploitation et la maintenance.

L’innovation jouera un rôle déterminant dans la baisse significative des coûts et permettra la croissance rapide des marchés de l’hydrogène vert. 

Rely abritera une plateforme unique de recherche et de développement qui permettra d’améliorer les technologies, de développer des nouveaux produits et technologies, et d’améliorer la compétitivité des projets pour les marchés de l’hydrogène vert et du power-to-X.

Rely assurera l’exécution des projets pour ses clients en sécurisant la chaîne d’approvisionnement grâce notamment à un contrat de réservation de capacité et de fourniture d’électrolyseurs alcalins pressurisés auprès de John Cockerill Hydrogen, une filiale de John Cockerill. Dans le cadre de cet accord, Rely devrait devenir actionnaire minoritaire de John Cockerill Hydrogen avec une participation de 10%.

Rely s’adressera au marché des projets à l’échelle industrielle, avec l’ambition d’atteindre un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros à horizon 2030.

Basée en Belgique, Rely sera détenue à 60% par Technip Energies et à 40% par John Cockerill. L’entreprise sera dirigée par Damien Eyriès de Technip Energies en tant que Directeur général et Jean Jouet de John Cockerill en tant que Directeur de la technologie. Dès sa création, la nouvelle société bénéficiera des services de plus de 200 spécialistes de l’hydrogène.

Les travaux de la deuxième édition du MeetMED Week se sont tenus du 9 au 11 mai à Marrakech, avec la participation d’une pléiade de décideurs politiques et de représentants des parties prenantes dans la région méditerranéenne.

Organisé par l’Association méditerranéenne des agences nationales pour la maîtrise de l’énergie (MEDENER), le Centre régional pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (RCREEE) et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), cet événement s’inscrit dans le cadre du projet Mitigation Enabling Energy Transition in the Mediterranean région (MeetMED). 

Ce projet vise à renforcer la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique et à améliorer le bouquet énergétique des pays bénéficiaires en se concentrant sur le secteur du bâtiment par le biais d’une approche multi échelle, multipartenaires et inclusive aux niveaux local et régional, favorisant ainsi la coopération régionale.

MeetMED Week se fixe pour objectif de contribuer à la création de contextes socio-économiques plus stables, plus efficaces, plus compétitifs et plus résistants au climat dans les pays ciblés, et de constituer également une réelle opportunité pour le développement économique, à même de mettre en relief les atouts et potentialités du Maroc afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité des écosystèmes publics et privés.

Cette rencontre s’assigne pour mission aussi de promouvoir l’engagement des parties prenantes et des autorités nationales dans les objectifs du projet meetMED II, et ce à travers la mobilisation et l’implication des acteurs nationaux, des autorités locales, des opérateurs du secteur privé, de la société civile et de la population, aux niveaux régional et local ; la diffusion des bonnes pratiques dans les secteurs du bâtiment et de appareils électroménagers ; le développement et la réplication de mesures d’efficacité énergétique; et la sensibilisation du public et les investissements dans ces secteurs.

MeetMED Week a constitué une occasion importante pour discuter de la transition énergétique et environnementale dans la région méditerranéenne, ainsi que pour renforcer la coopération régionale et encourager l’adoption de pratiques durables dans les secteurs clés de l’énergie.

Lors de ces trois jours, les débats se sont articulés autour de thématiques en rapport notamment avec « Transition énergétique et climatique dans la Région Méditerranéenne », « Transition énergétique et climatique dans le secteur du bâtiment », « Rôle des autorités locales dans la transition énergétique », « Action concertée sur les bâtiments du point de vue du projet meetMED ».

Au programme de cette rencontre ont figuré également des sessions de formation et des ateliers  notamment « Atelier régional sur les mécanismes de financement de l’efficacité énergétique », « Formation en Monitoring d’Efficacité Énergétique », « Formation à l’EE dans les bâtiments » entre autres. 

Le choix du Royaume d’organiser cet évènement d’envergure internationale vient à point nommé affirmer l’engagement du Maroc dans la transition énergétique et environnementale et à renforcer la coopération régionale dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée (PSEM).

Dans le cadre des efforts déployés par le Royaume visant à renforcer sa souveraineté énergétique tout en favorisant la transition vers une économie à faible émission de carbone, cet événement phare pour l’ensemble du bassin méditerranéen a constitué une opportunité pour un dialogue politique de haut niveau où les décideurs politiques et les parties prenantes concernées se réuniront pour échanger des expériences et discuter des prochaines étapes de la décarbonation de la région.

La Fédération de l’Energie et l’Université Mohammed VI Polytechnique ont signé, le 9 mai au siège de l’UM6P à Benguerir,  une convention de partenariat, paraphée par le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni et M. Hicham Habti, président de l’UM6P. 

Cette convention pose les jalons d’un partenariat visant à préparer conjointement les profils et les compétences dont les entreprises membres de la Fédération de l’Energie ont besoin, et plus spécifiquement les compétences relatives aux conduites des installations d’énergie solaires, éoliennes, hydroélectriques et autre  l’hydrogène vert. 

Par cette démarche, les diplômés dans ces filières pourront intégrer facilement le marché des énergies renouvelables, et les entreprises trouveront des ressources humaines répondant à leurs attentes.

À noter que les profils de formation concerneraient les BTS, les Masters et les Ingénieurs.

Le président de la COP28, Sultan Ahmed al-Jaber, a appelé, le 2 mai à Berlin, à tripler d’ici 2030 la capacité mondiale de production d’énergies renouvelables.

« Nous allons accélérer le développement des énergies renouvelables, qui doivent tripler leur capacité d’ici à 2030 et la doubler à nouveau d’ici à 2040 », a souligné M. Al-Jaber, lors du Dialogue de Petersberg sur le climat.

Le président de la COP28 et ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis a également mis l’accent sur la réduction des émissions, notamment via les technologies de capture de carbone.

« Nous devons nous concentrer sur l’élimination progressive des émissions de combustibles fossiles, tout en mettant en place des alternatives viables et abordables sans carbone », a-t-il ajouté. M. Ahmed al-Jaber a dit « attendre des engagements ambitieux, transparents et responsables des pays et entreprises qui façonneront les politiques des parlements et les budgets », lors de la future COP28, qui se réunira en novembre 2023 à Dubaï.

Dans une récente synthèse de ses travaux, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) avait prévenu que le monde risquait de franchir la limite clé de réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius dans environ une décennie. 

Ces experts des Nations unies ont appelé à des réductions spectaculaires des émissions gaz à effet de serre, via une transformation particulièrement rapide dans le domaine de l’énergie.

Les importations mensuelles de gaz naturel liquéfié (GNL), enregistrées via l’interconnexion entre le Maroc et l’Espagne, ont augmenté de plus de 167% à fin avril dernier, a indiqué, le 2 mai à la Chambre des conseillers, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. 

En réponse à une question orale sur « la réduction de la facture énergétique nationale », Mme Benali a fait savoir que l’accès au marché international du GNL permet d’accélérer le développement des énergies renouvelables et abandonner les énergies fossiles, ainsi que de décarboner l’électricité et l’industrie et réduire la facture énergétique.

« Aujourd’hui, nous sommes en train d’accélérer les investissements dans les infrastructures gazières, et ce chantier est attendu depuis 2009 », a-t-elle poursuivi, soulignant que le volume des investissements du secteur privé dans ce domaine varie entre 4 et 8 milliards DH à court terme.

S’agissant des énergies renouvelables, la ministre a souligné que l’année dernière a connu l’octroi de l’autorisation de plusieurs nouveaux projets, d’une capacité totale de 1.000 mégawatts, notant qu’il s’agit de la plus grande capacité autorisée par le ministère en une année.

Elle a ajouté que plusieurs initiatives et programmes nouveaux ont été élaborés, notamment la mise en œuvre d’un programme d’alimentation des zones industrielles en énergie électrique propre et l’octroi d’agréments aux deux premiers projets d’alimentation des zones industrielles de Kénitra et de Tanger avec une capacité dépassant 150 mégawatts.

Concernant le volet législatif, la ministre a relevé que deux lois ont été promulguées, à savoir la loi n° 40.19 modifiant et complétant la loi n° 13.09 relative aux énergies renouvelables, et la loi 82.21 relative à l’autoproduction d’énergie électrique, soulignant que ces textes visent à permettre aux citoyens, notamment aux propriétaires de maisons et aux petites et moyennes entreprises, d’avoir accès aux énergies renouvelables à moindre coût, de mieux maîtriser leur consommation d’énergie et de réduire leurs factures.

Elle a cité, dans le même sens, la décision tant attendue relative aux zones pouvant accueillir des projets d’énergie solaire, soulignant que ce texte permettrait le développement de projets de petite et moyenne taille, en plus de l’ouverture effective du réseau électrique national de moyenne tension. 

Une autre décision a été prise concernant les enveloppes qui concernent tous les gestionnaires de réseaux de distribution électrique au niveau national, a-t-elle ajouté.

Mme Benali a aussi indiqué que le ministère, et afin d’activer les mécanismes de gouvernance dans le secteur de la fourniture d’électricité, a mené une série de consultations avec l’ONEE, MASEN, les investisseurs privés et les partenaires sociaux, soulignant que ce dialogue permet de tenir compte de toutes les évolutions que connaît le secteur de l’électricité, des énergies renouvelables, du gaz naturel et des moyens flexibles. Et de noter que le dernier plan d’équipement électrique a été approuvé il y a près de quatre par le conseil d’administration de l’ONEE.

Elle a, en outre, expliqué que l’approbation de ce projet permettra de réaliser un saut qualitatif et un nouveau départ pour les projets d’investissement dans ces domaines, soulignant que le dialogue, qui permettra la signature d’un contrat programme entre l’État et l’ONEE, est conforme avec les orientations du pays visant la réduction du coût du kilowattheure, tel que recommandé par le nouveau modèle de développement.

La ministre de la transition énergétique et du développement, Leila Benali, a annoncé le 2 mai, la constitution d’une Commission technique chargée du suivi de l’alimentation du stock de produits pétroliers pour atténuer les conséquences de la flambée des prix internationaux sur le marché national, composée de représentants de son département, du ministère de l’économie et des finances et de la Caisse de compensation. 

L’annonce a été faite à l’occasion d’une réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur « la stratégie dédiée à la révision à la baisse de la facture énergétique ». 

Mme Benali a indiqué, à ce propos, que le gouvernement veille à l’accompagnement des projets programmés par des opérateurs privés dans le but de tirer vers le haut la capacité de stockage, faisant état d’une augmentation du niveau du stock de 187.000 mètres cubes de produits pétroliers depuis début 2023, soit un volume de stockage supplémentaire estimé entre 7 et 19 jours, et ce, pour un investissement de l’ordre de 800 millions de dirhams.

Elle a aussi fait état de la programmation cette année dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé d’un investissement d’environ 1,2 milliards DH qui augmentera le stock à hauteur de 370.000 mètres cubes, l’équivalent de 6 à 17 jours en produits pétroliers, un investissement auquel s’ajoute 700 millions de dirhams permettant d’augmenter le stock de 255.000 mètres cubes (10 à 12 jours de stock).

Toujours sur ce registre, elle a indiqué que la capacité de stockage de la raffinerie SAMIR est de 345.000 tonnes en gasoil, soit l’équivalent de 22 jours de consommation.

À une autre question sur « la hausse des factures d’eau et d’électricité », la ministre a assuré que la tarification en vigueur n’a connu aucune augmentation depuis 2017, notant que toute révision doit se faire dans le cadre d’une convention entre l’autorité délégataire et la société de gestion déléguée.

Elle a précisé que la facturation progressive concernant les abonnés ne dépassant pas une consommation mensuelle de 150 KWh prend en considération le pouvoir d’achat des personnes à revenu limité qui représentent 80 % des abonnés, selon les données de ONEE.

Et d’ajouter que la facturation sélective pour les autres abonnés (20 %) est en revanche établie selon le système des tranches et ce, dans le but de les inciter à modérer leur consommation énergétique.

Mme Benali a également fait savoir que l’ONEE recourt aux relevé des index des compteurs, outre des mesures en faveur de la révision de la facture d’électricité, la mise en place de compteurs prépayés dans le monde rural, indiquant que cet office a entamé la généralisation progressive du relevé mensuel de l’index des compteurs au lieu de deux mois auparavant et ce, pour éviter les erreurs.

Elle n’a pas manqué en conclusion de souligner que les services locaux de l’ONEE sont tenus de traiter les plaintes et de bien vérifier la justesse des quantités consommées, ajoutant qu’en cas d’erreur, lesdits services ont l’obligation de procéder aux révisions nécessaires pour que les abonnés paient le juste prix de leur consommation.