Le Maroc et l’Arabie Saoudite ont signé, le 2 janvier à Riyad, un mémorandum d’entente visant à développer la coopération dans le secteur minier, et ce lors des travaux de la troisième réunion des ministres en charge des affaires minières.

Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar bin Ibrahim Al-Khorayef, ce mémorandum d’entente ambitionne de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie et des mines, ainsi que l’échange d’expériences et d’expertises.

Les deux parties ont également examiné les opportunités d’investissement dans le secteur minier dans les deux pays, ainsi que la demande mondiale croissante sur les mines.

La ville de Riyad a abrité, le 3 janvier, la 3e édition du Future Minerals Forum (FMF), avec la participation de 79 pays, dont le Maroc.

Cet événement a pour objectifs de renforcer la coopération internationale en matière de production de minéraux stratégiques et de mettre en lumière les potentialités de la région minière qui s’étend de l’Afrique à l’Asie occidentale et centrale.

La 9e réunion consultative des ministres arabes en charge des Ressources minières s’est tenue, le 2 janvier à Riyad, en marge de la Conférence minière internationale, qui s’est tenue du 9 au 11 janvier dans la capitale saoudienne, avec la participation de 19 pays arabes, dont le Maroc.

Le Royaume a pris part à cette réunion consultative avec une délégation de haut niveau dirigée par Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.
Dans une allocution de circonstance, le directeur de l’Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et l’exploitation minière (OADIM), Adel Sakr, a annoncé le lancement officiel de la «Plateforme arabe pour les minéraux du futur», qui constitue le premier portail d’information interactif sur les ressources minérales de la région, y compris les minéraux stratégiques et critiques.

Après avoir passé en revue les réalisations les plus importantes de l’organisation, accomplies suite aux décisions émises lors des précédentes réunions consultatives des ministres arabes des Mines, il s’est penché sur la question de la «Réhabilitation des anciennes mines et carrières» en vue de les transformer en projets ayant des retombées économiques positives pour les pays arabes.

Pour sa part, le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Ibrahim Al-Khorayef, a souligné que l’accueil par le Royaume de cette réunion s’inscrit dans le cadre de son engagement à soutenir le processus d’action arabe commune et contribuer au développement de la région.

Il a ajouté que cette réunion consultative ministérielle, organisée par le Royaume d’Arabie Saoudite pour la quatrième fois en collaboration avec l’OADIM, est l’occasion de discuter des moyens de développer le secteur minier dans les pays arabes, d’accroître sa contribution à leur économie nationale et parvenir à l’intégration arabe dans ce secteur.

Revenant sur l’expérience de son pays, il a rappelé que l’Arabie Saoudite s’appuie sur le secteur minier pour diversifier son économie conformément aux objectifs de la Vision 2030, tout en répondant à la demande mondiale croissante.

De même, le ministre a noté que la région arabe dispose d’un environnement géologique diversifié et de ressources minérales abondantes, ce qui lui confère un avantage comparatif qui lui permet d’être à l’avant-garde sur la scène minière mondiale.

Il a, à cet égard, mis l’accent sur la nécessité de déployer des efforts concertés pour soutenir le secteur minier en fournissant un environnement d’investissement attractif et en améliorant la chaîne de valeur des ressources minérales métalliques et non métalliques.

«Il s’agit également de mettre en place des projets qui servent à transformer les matières premières en produits qui soutiennent les économies des pays de la région et améliorent leur compétitivité sur le marché mondial, d’autant plus que les industries minières se développent à mesure que la demande mondiale de minéraux augmente en raison des progrès industriels et technologiques actuels», a-t-il soutenu.

Le secrétariat du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau a reçu, pour sa 8e édition, 84 candidatures, selon le comité permanent de ce prix, qui a tenu sa deuxième réunion le 12 janvier à Rabat consacrée à l’examen et à la sélection des candidatures qualifiées pour remporter cette prestigieuse distinction.

Cette réunion, présidée par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, intervient après une première réunion tenue le 09 juin 2023 à Rabat, consacrée à la discussion du processus préparatoire de la huitième édition de ce Prix dont le thème spécifique choisi a été “la sécurisation des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité“, à la nomination des membres du Jury, ainsi qu’au choix du thème spécifique de l’édition.

Un intérêt particulier a été accordé à ce sujet essentiel qui est la sécurité alimentaire et de l’eau, compte tenu des effets du changement climatique, ce qui en fait une question d’actualité pressante, a déclaré à la presse M. Baraka, ajoutant que c’est aussi l’occasion de récompenser une organisation gouvernementale ou non gouvernementale, ou encore un particulier pour le meilleur projet ayant trait à cette denrée vitale.

La valeur financière du prix a été augmentée pour atteindre 500.000 dollars américains, a-t-il ajouté, soulignant son impact positif sur la réalisation d’un certain nombre de projets destinés à la population, en relation avec le développement mondial observé dans le domaine des ressources en eau.

De son côté, M. Driss Dahak, membre de l’Académie du Royaume, a relevé dans une déclaration similaire que cette deuxième réunion du Comité Permanent du Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau dans sa huitième édition a été consacrée à l’examen des candidatures en lice pour ce prix qui sera décerné lors de la cérémonie plénière d’ouverture du dixième Forum Mondial de l’Eau, qui se tiendra à Bali, en Indonésie.

Ce prix international, qui distingue le Maroc des autres pays du monde, porte le nom de Feu SM le Roi Hassan II “en tant que leader pionnier sur la question de la gouvernance de l’eau, des idées qui ont par la suite été proposées aux niveaux international et mondial“.

Ces candidatures reflètent l’étendue de la diversité et de la multiplicité, que ce soit au niveau géographique dans la mesure où toutes les régions du monde sont couvertes, ou au niveau des profils des candidats, organisations internationales, organisations gouvernementales et non gouvernementales, centres de recherche ou des individus, notamment des chercheurs, des professeurs, des entrepreneurs, des experts et des inventeurs, ou au niveau des sujets abordés, tels que la gestion intégrée des ressources en eau, le dessalement de l’eau de mer, la qualité de l’eau, l’atténuation des effets du changement climatique, la réutilisation des eaux usées, la diplomatie de l’eau, la coopération et la conservation des ressources en eau.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau constitue l’un des prix les plus prestigieux et mondialement reconnus. Créé en 2002, ce prix est une initiative conjointe du Royaume du Maroc et du Conseil Mondial de l’Eau, qui commémore la mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, pour sa vision clairvoyante et stratégique en faveur de la préservation et la gestion durable et intégrée des ressources en eau, ainsi que pour ses efforts visant à renforcer la coopération internationale dans ce domaine.

À l’image des éditions précédentes, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, dans sa huitième édition, sera décerné lors de la cérémonie plénière d’ouverture du dixième Forum Mondial de l’Eau, qui se tiendra cette année à Bali, en Indonésie du 18 au 24 mai 2024. Le lauréat recevra un chèque d’une valeur de 500.000 dollars américains, et bénéficiera d’une reconnaissance et d’une visibilité internationale.

La 59e session du Conseil d’Administration et la 19ème Assemblée Générale de l’Union Arabe de l’Electricité (UAE), se sont tenues, les 21 et 22 décembre à Riyad, sous la présidence du Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et Président de l’UAE, Abderrahim El Hafidi.

Lors de ces réunions, les membres de l’UAE, “acteurs stratégiques des secteurs électriques des pays arabes”, ont passé en revue toutes les décisions prises lors de la précédente session, en vue de la poursuite de l’opérationnalisation du plan stratégique de l’Union visant la modernisation des structures de l’Union notamment à travers l’adoption d’un système de gouvernance efficace et la réorientation de ses missions et ses objectifs.

Les discussions ont également porté sur le renforcement des ressources humaines et financières de l’UAE, la mise en place d’un nouveau système de membership ainsi que la préparation du nouveau siège de l’UAE afin de promouvoir l’efficacité opérationnelle de l’Union.
M. El Hafidi a salué les efforts considérables déployés dans ce sens et a appelé à la poursuite des efforts communs afin d’assurer le développement continu et le succès de cette organisation.
“Depuis son élection à la tête de l’Union Arabe de l’Electricité en 2018, M. El Hafidi œuvre pour faire de l’UAE une organisation prospère ayant une vision claire visant l’amélioration des coûts et de la qualité des services de l’électricité proposés aux utilisateurs arabes finaux, l’optimisation de la sécurité énergétique et l’accélération de la transition énergétique”.
L’Union Arabe de l’Electricité qui commémore cette année sa 36ème année d’existence et compte 19 pays arabes membres, joue un rôle crucial dans le renforcement de la coopération régionale, la facilitation des échanges des expertises et des ressources et la promotion des politiques énergétiques durables pour relever les défis du secteur énergétique, et contribuer au développement social et économique dans le monde arabe.

Vivo Energy Maroc confirme la pertinence du modèle de l’École de la 2e Chance – Nouvelle Génération Ben Msik avec un taux de réintégration de près de 80% de ses jeunes précédemment en rupture scolaire.

Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre Vivo Energy Maroc et l’association l’Heure Joyeuse, visant à créer un environnement propice à l’apprentissage pour les enfants et les jeunes adolescents âgés de 13 à 20 ans, en rupture scolaire et issus de milieux défavorisés et précaires.

L’objectif est de faciliter leur inclusion sociale, et les résultats en 2023 sont prometteurs. Sur les 115 bénéficiaires de la promotion, 60 ont intégré une formation professionnelle, 8 ont effectué un stage professionnel, et 22 ont réussi à décrocher un emploi, s’insérant ainsi dans la vie socio-économique.

« Nous sommes ravis de constater l’évolution de notre partenariat avec l’Heure Joyeuse qui a donné lieu à cette nouvelle initiative de l’Ecole de la Deuxième Chance – Nouvelle Génération. Cette structure permet effectivement de réinsérer des enfants et des jeunes dans l’école classique et dans le monde du travail. Fort de ces résultats probants, c’est un modèle que nous continuerons de soutenir parce qu’il correspond à notre engagement citoyen pour le secteur de l’éducation et pour cette jeunesse marocaine qui a besoin que l’on croie en elle. », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications et RSE de Vivo Energy Maroc.

Les formations dispensées par l’École de la Deuxième Chance reposent sur cinq piliers : éducatif, professionnel, autonomisation, social et ludique. L’équipe du projet s’efforce continuellement de trouver des opportunités positives pour les jeunes pris en charge.

« Le soutien constant de Vivo Energy Maroc a permis de faire évoluer ce programme de l’École de la Deuxième Chance. Nos jeunes en abandon scolaire ont besoin des outils nécessaires pour réussir leur intégration dans leur communauté socio-économique et se projeter dans le futur. Aujourd’hui, le succès de ce programme se traduit non seulement par l’acquisition d’importantes compétences par nos jeunes mais aussi la réussite de leur intégration dans le monde professionnel. Cela est pour nous est une grande source de fierté. Et nous continuerons avec le soutien de Vivo Energy Maroc à le déployer pour le bénéfice du plus grand nombre de ces jeunes. », a témoigné Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Cette initiative découle des orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, appelant à l’insertion des jeunes dans le Nouveau Modèle de Développement à travers la création des opportunités et les programmes de formation. Il s’agit également une action qui s’inscrit dans la réalisation des Objectifs du Développement Durable.

Vivo Energy Maroc place l’éducation comme un axe majeur de son action citoyenne. Grâce au développement d’un large éventail de programmes d’éducation pour les enfants et les jeunes, l’entreprise s’engage en faveur de la lutte contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale. L’entreprise appuie, également, un nombre important de programmes d’entrepreneuriat et d’éducation environnementale et de sensibilisation à la sécurité routière.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 1er décembre 2023, à la mise en production d’un important projet de renforcement et de sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Zagora et Agdz et des communes avoisinantes à partir du barrage Agdz.

D’un coût global d’environ 730 Millions de Dirhams, financé par un prêt de la Banque Africaine de Développement (BAD), ce projet comprend la réalisation d’une station de traitement pour un débit nominal de 21.600 m3 par jour, la fourniture et la pose de 127 km de canalisations de diamètres variant de 500 à 900 mm.

Ce projet d’envergure, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont la convention a été signée le 13 Janvier 2020 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, permettra la sécurisation de la desserte en eau potable des villes précitées et des communes limitrophes à l’horizon 2040, bénéficiant à une population globale de plus de 300.000 habitants.

Cet important projet contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la Région.

Nexans et TAQA Morocco ont signé un mémorandum d’entente pour la fourniture d’énergie électrique de source renouvelable nécessaire à la consommation électrique des sites de Nexans au Maroc et à la décarbonation de ses activités industrielles.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale pour le développement bas carbone du Royaume du Maroc qui vise notamment à développer les énergies renouvelables et la décarbonation de l’industrie.

Selma Alami, Directrice Générale de Nexans North & West Africa a déclaré que “Nexans est ravi de travailler au côté de TAQA Morocco pour contribuer à la neutralité carbone. En signant ce partenariat, Nexans confirme son engagement fondé sur les leviers de l’Industrie 4.0, de la réduction des déchets et de la consommation énergétique responsable”.

De son côté, Abdelmajid Iraqui Houssaini, Président du Directoire de TAQA Morocco a dit : “Ce partenariat est une illustration de l’engagement de TAQA Morocco pour accompagner la décarbonation de l’industrie marocaine en offrant une énergie verte, fiable et compétitive. Notre stratégie de croissance à 2030 porte sur le développement d’un portefeuille de projets diversifié dans les énergies renouvelables et bas carbone pour soutenir les ambitions climatiques du Royaume du Maroc et de son industrie”.

TAQA Morocco est le premier producteur privé d’électricité au Maroc. Créée en 1997, l’entreprise est le fruit de la volonté du Royaume du Maroc de renforcer son mix énergétique pour se doter des ressources nécessaires à son industrialisation et son essor économique.
TAQA Morocco est le leader de production privée d’électricité et contribue à 38% de la demande nationale d’électricité pour 19% de la capacité installée.

Cotée à la Bourse de Casablanca depuis décembre 2013, TAQA Morocco se positionne en opérateur énergétique de référence au Maroc avec l’ambition d’accompagner la stratégie bas carbone du mix énergétique marocain et de soutenir le plan national de l’eau.

Filiale du groupe Nexans, depuis 1947, Nexans Maroc s’est imposé sur le marché marocain en tant que leader dans le secteur du matériel électrique. Elle est également très active dans le marché maghrébin et africain.

Opérant dans les marchés d’infrastructures, de l’industrie et du bâtiment, Nexans Maroc combine un savoir-faire et des compétences spécialisées dans différents domaines lui permettant de mettre en œuvre une gamme de produits diversifiés et des solutions clés en main.
Nexans Maroc dispose de deux sites de production. Le site de Casablanca regroupe les unités des cellules électriques, des transformateurs, et des postes préfabriqués. Le site de Mohammedia est, quant à lui, entièrement dédié aux câbles électriques (câbles d’énergie, câbles de bâtiments, câbles de télécommunication et câbles aéronautiques).

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a annoncé la liste des consortiums et entreprises pré-qualifiés relativement au processus de sélection, lancé fin de l’été 2023, du partenaire privé en charge de la conception, du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de la troisième centrale du complexe solaire Noor Midelt: “Noor Midelt III”.

Ainsi les entreprises pré-qualifiées pour le projet “Noor Midelt III” sont “Abu Dhabi Future Energy Company PJSC – Masdar” des Émirats Arabes Unis et “TAQA MOROCCO S.A” du Maroc, “Acciona Generacion Renovable S.A.” de l’Espagne et “Green Of Africa” du Maroc, ainsi que “ACWA Power Company” de l’Arabie Saoudite et “NAREVA Holding” du Maroc.

Il s’agit aussi de “Cobra Instalaciones y Servicios S.A” de l’Espagne et “VINCI CONCESSIONS S.A.S” de la France, d'”EDF Renouvelables S.A” de la France et de “Mitsui & Co., Ltd” du Japon, d'”Iberdrola Renovables Internacional S.A.U” de l’Espagne, de “Kahrabel FZE” des Émirats Arabes Unis et “GDF International S.A” de la France, ainsi que de “SPIC Huanghe Hydropower Development Co., Ltd” de la Chine et ‘”AMEA Power, Ltd” des Émirats Arabes Unis.
La mise en œuvre du développement du complexe Noor Midelt poursuit son rythme soutenu en application des Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, précise le communiqué, ajoutant que cette sélection s’inscrit dans le cadre de l’accélération du développement des projets d’énergies renouvelables en général et du complexe Noor Midelt en particulier.

La centrale solaire “Noor Midelt III” aura une capacité installée en photovoltaïque d’environ 400 MW et sera dotée d’une capacité de stockage à base de systèmes batteries (BESS) de 400 MWh environ, selon MASEN.

“Cette combinaison technologique contribuera à l’intégration massive des énergies renouvelables et participera à la couverture des besoins de la super pointe du système électrique national”.

De par sa structuration en financement de projet, “Noor Midelt III” permettra “une plus grande contribution du secteur privé marocain et international au développement des infrastructures énergies renouvelables (ENR) et une implication plus large des banques commerciales, marocaines et internationales à leur financement”.

Avec ses trois centrales Noor Midelt I, Noor Midelt II et Noor Midelt III, le complexe Noor Midelt abritera l’une des plus grandes capacités solaires et de stockage renouvelables au monde, avec une puissance installée totale d’environ 1600 MW et représentera une réelle opportunité de développement socio-économique durable pour la région qui l’abrite.

Le groupe Bank of Africa (BOA) a lancé, le 20 décembre à Casablanca, la chaire panafricaine de durabilité et finance à impact, une initiative pionnière qui reflète ses engagements en faveur du développement durable.

Pour lancer cette initiative innovante, BOA, résolue à demeurer un acteur de référence dans la transition vers une économe plus durable, s’est associée à des partenaires d’enseignement et de recherche de premier plan au Maroc notamment Université Cadi Ayyad de Marrakech, l’Université Euro-méditerranéenne de Fès, Université Hassan II de Casablanca, École Hassania des Travaux Publics, Université Ibn Zohr d’Agadir ainsi que le Groupe ISCAE.
Dans une déclaration, l’Administrateur Directeur-Général de BOA, Brahim Benjelloun-Touimi a affirmé que “c’est un jour à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de la collaboration entre le monde académique et le monde de l’entreprise”.

“Aujourd’hui il y a six institutions académiques qui se lient ensemble avec un groupe panafricain, BOA, afin de développer, ce qui sera un hub de recherche et d’innovation dans le domaine de la durabilité et de la finance à impact”.

“Ce terme de chaire est très prestigieux puisqu’il est confié habituellement à des professeurs de grandes valeurs. Il s’agit d’une institution bancaire, d’un groupe financier qui va avec les institutions académiques animer une chaire dont l’action sera multidimensionnelle”.
Ce n’est pas simplement dispensé de l’enseignement, c’est également faire un livre blanc, des conférences, des webinaires, une taxonomie du domaine, des pratiques bancaires et des documents de référence.

Et de noter que cette initiative représente un engagement à long terme qui mobilisera des ingénieurs, des diplômés, des docteurs en gestion, des scientifiques, démontrant ainsi l’ampleur et la diversité des compétences impliquées.

Cette alliance entre l’université et l’entreprise, dans le sens le plus large du terme, s’incarne de manière significative à travers cet événement marquant.

Pour sa part, la vice-présidente en charge de l’innovation, la recherche et les partenariats à l’Université Cadi Ayyad, Fatima-Zohra Iflahen, a noté que cette rencontre s’aligne avec les préoccupations nationales de mise en synergie et de réflexion mutuelle concernant la durabilité au sein du Royaume.

“C’est un événement qui permet aux universités de s’ouvrir sur leur écosystème économique et social pour une réflexion durable et de développement pour notre pays”.

Et de noter que cette chaire spécifique, axée sur la finance à impact, est conçue pour avoir un impact immédiat sur les populations, favorisant le développement et le bien-être de manière tangible.

La chaire panafricaine de durabilité et finance à impact aspire à représenter un Hub d’expertise influent façonnant activement les politiques et les pratiques en matière de durabilité et de finance à impact, tant au Maroc que sur le continent africain.

Les travaux de la Chaire comprennent un livre blanc, des “workshops”, des conférences et des contenus pédagogiques dans le but de contribuer significativement à la recherche et à la promotion de pratiques durables permettant ainsi de minimiser l’impact environnemental.

Cette action permettra également de favoriser les activités économiques d’impact positif sur les populations et les territoires et ce, à travers plusieurs leviers notamment la finance durable, l’investissement environnemental, social et de gouvernance, la responsabilité sociétale des entreprises, l’éthique, la technologie, le digital, l’économie circulaire, la mobilité durable et la mesure d’impact.

La production locale d’électricité a enregistré une progression de 2,4% à fin octobre 2023 contre 1,6% un an auparavant, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette évolution recouvre, d’une part, des hausses de 12% de la production issue des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi 13-09 et de 5% de la production concessionnelle et, d’autre part, une baisse de 10,2% de la production de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), explique la DTFE dans sa récente note de conjoncture.

De son côté, le solde des échanges d’énergie s’est établi à +1586 Gwh après +1181 Gwh un an auparavant, recouvrant une augmentation de 21,2% des importations et une baisse de 15,6% des exportations. Ainsi, l’énergie appelée nette a enregistré une hausse de 3,5% à fin octobre 2023 contre 5,3% un an auparavant.

Par ailleurs, la consommation d’électricité a progressé de 3,2% contre 5,2% un an auparavant, ajoute la même source, notant que cette évolution recouvre, d’une part, des améliorations de la consommation d’électricité à moyenne tension (+6,7%), de la consommation des régies (+2,6%) et de la consommation résidentielle (+2,0%) et, d’autre part, une baisse de la consommation d’électricité à très haute tension et haute tension (-0,5%).