La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a affirmé, le 27 mai, que le projet de gazoduc Maroc-Niéeria est un catalyseur du développement et de l’intégration économique régionale et un levier de l’interconnexion entre l’Afrique et l’Europe.

S’exprimant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, Mme Benali a passé en revue l’état d’avancement de ce projet stratégique lancé par SM le Roi Mohammed VI et l’ancien président nigérian Muhammadu Buhari, notant que “la plupart des études de faisabilité et de conception technique ont été achevées, de même que l’identification du tracé optimal du gazoduc qui sera raccordé au gazoduc Maghreb-Europe”, en plus de “la poursuite des études d’évaluation sur le terrain et des études d’impact environnemental et social”.

Ce projet stratégique aura une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel, tandis que l’enveloppe globale de l’investissement s’élève à 25 milliards de dollars US, a-t-elle précisé, notant qu'”entre 2022 et 2023, plusieurs mémorandums d’entente ont été signés” à cet effet.

S’agissant de la gouvernance et de la gestion du projet, “la société de projet (SPV – Special Purpose Vehicle), après les études de faisabilité, sera responsable du financement, de la construction et de l’exploitation du gazoduc”.

La responsable a également indiqué que le développement du gazoduc Maroc-Nigéria passera par trois phases, la première étant celle du “Sénégal-Mauritanie-Maroc”, soulignant, par ailleurs, le rôle que joue le gaz naturel en tant que composante clé de la stratégie de transition énergétique du Maroc.

La ministre a également rappelé la signature, en mars dernier, d’un protocole d’accord stratégique entre les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances, de l’Équipement et de l’Eau, de la Transition énergétique et du Développement durable pour lancer la feuille de route de l’infrastructure gazière. 



La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, se mobilise pour les océans en organisant une semaine entière d’activités en vue de sensibiliser à l’importance de cet espace vital pour la régulation du climat et pour l’Humanité qui vit de ses très nombreuses ressources.

Organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’Océan, célébrée cette année sous le thème “Eveillez de nouvelles profondeurs”, la semaine de l’Océan, une initiative nationale majeure dédiée à la mise en valeur et à l’exploration des richesses de l’océan à travers le Maroc, que la Fondation a  mené en collaboration avec ses partenaires du 3 au 8 juin dans onze villes du littoral marocain, depuis Al Hoceïma jusqu’à Dakhla, a mis en avant des secteurs clés, notamment l’économie bleue, les infrastructures océaniques, l’économie circulaire, le patrimoine subaquatique, ainsi que la science et la technologie marines.

Cette initiative, qui s’inscrit dans l’engagement continu de la Fondation dans le cadre mondial de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, propose un programme riche en activités de découverte et de sensibilisation à l’Océan, s’adressant au grand public, notamment aux communautés éducatives des programmes Éco-Écoles et Jeunes Reporters pour l’Environnement, deux programmes emblématiques d’Éducation au développement durable menés par la Fondation, membre fondateur de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) lancée par l’ONU et dont SAR la Princesse Lalla Hasnaa est la marraine.

Selon un communiqué de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, membre fondateur de l’alliance de l’Océan, plus de 500 jeunes ont eu ainsi l’opportunité de participer à des activités organisées dans huit régions littorales du Royaume. Ils ont eu l’occasion de visiter divers sites maritimes, tels que le port Tanger-Med, le bateau scientifique Charif Idrissi de l’Institut National de Recherche Halieutique à Agadir, des phares à Tanger, Casablanca et Safi, des stations de dessalement d’eau de mer à Al Hoceïma, Agadir et Laâyoune, ainsi que des fermes aquacoles à Tétouan et Dakhla.

Les participants ont découvert également l’économie circulaire en visitant des sites de retraitement de déchets à Tanger, Rabat et Casablanca.

De plus, cette année, la semaine de l’Océan a mis en avant le patrimoine subaquatique du Royaume, avec notamment une exposition sur l’épave du Bateau Kaiser Wilhem à Dakhla et la découverte d’un site archéologique subaquatique au large de Safi, a expliqué la Fondation, ajoutant qu’elle a annoncé, en collaboration avec le centre des études et de recherches en patrimoine subaquatique relevant du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la découverte d’une nouvelle épave historique subaquatique par une association locale partenaire au large de la ville de Fnideq.

Engagée contre la pollution de l’océan par les déchets plastiques, la Fondation mènera cet été la 5e édition de son opération #b7arblaplastic, dont la pertinence et la qualité ont été reconnues et récompensées dans le monde. Une exposition sur la valorisation des déchets plastiques, portant le slogan “كلشي إلا نلوحو فالبحر”, sera organisée, les 7 et 8 juin, au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement.

L’exposition, accessible aux programmes d’éducation au développement durable de la Fondation le premier jour et au grand public le deuxième, présentera une variété de stands de sensibilisation.

En outre, l’initiative “Message in bottle”, inspirée de la littérature maritime, en glissant des messages pour l’océan dans des bouteilles en verre, connaîtra la participation des éco-écoliers et Jeunes reporters pour l’environnement de différentes régions. Ils s’engageront à mener des actions lors de la prochaine campagne #b7arblaplastic, visant à trier et recycler des tonnes de déchets plastiques tout au long de l’été.

Approuvée par la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) en tant qu’activité de la Décennie, la Semaine de l’Océan “n’est rendue possible que par le soutien de ses partenaires, opérateurs économiques privés et publics, administrations publiques ou associations de la société civile qui seront mobilisés du Nord au Sud au service d’un bien commun : l’océan”, a conclu la Fondation.





SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a procédé, le 10 juin à la Commune Lamharza Essahel relevant de la province d’El Jadida, au lancement des travaux de construction de la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca, la plus grande usine du genre en Afrique avec, à terme, une capacité annuelle de production de 300 millions de m3 et une population bénéficiaire estimée à 7,5 millions d’habitants.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’intérêt et de la Haute Sollicitude qu’accorde Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la question stratégique de l’eau, particulièrement dans le contexte actuel marqué par un déficit pluviométrique notable et une très forte pression sur les ressources hydriques conventionnelles dans les différentes régions du Royaume.

Il fait partie intégrante de l’axe “Amélioration de l’offre hydrique” du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, lancé en 2020 par Sa Majesté le Roi et dont le coût global devra atteindre 143 milliards DH.

La future station, qui permettra de répondre à la demande croissante en eau du Grand Casablanca, des villes de Settat, de Berrechid et de Bir Jdid et des régions avoisinantes, sera réalisée en deux tranches sur un terrain de 50 ha et nécessitera un investissement global de 6,5 milliards de dirhams, mobilisé grâce à un partenariat public-privé.

Lors de la première tranche, dont la mise en service est prévue fin 2026, la station doit atteindre une capacité de 548.000 m3 d’eau traitée par jour (200 millions de m3 par an), extensible, dans une deuxième phase (prévue pour la mi-2028) à 822.000 m3 par jour, soit 100 millions de m3 supplémentaires par an, dont 50 millions à usage agricole.

Ce projet d’envergure porte sur la réalisation d’une unité de dessalement d’eau de mer par osmose inverse et la mise en place d’un système de transport de l’eau potable produite comprenant trois stations de pompages, trois réservoirs de stockage et un réseau de distribution de près de 130 kilomètres de conduites d’adduction. Ce système de transport d’eau potable nécessitera, pour sa part, une enveloppe de 3 milliards de dirhams financés par des fonds publics.

De dernière génération, la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca comportera deux conduites d’amenée d’eau de mer de 1850 ml de longueur, un émissaire de rejet de 2500 ml de longueur, des installations de dessalement par osmose inverse (des filtres sous pression et des microfiltres), une unité de traitement des boues, un Centre de contrôle et de gestion et des stations de pompage, outre un réservoir de stockage de l’eau potable produite.

Avec un coût de production d’eau potable estimé à 4,48 DH/m3, la future station sera alimentée à 100 % par de l’énergie renouvelable et sa gestion sera entièrement automatisée.



Le parc d’expositions de Rimini (nord-est de l’Italie) accueille, du 5 au 8 novembre prochain, la 27e édition du Salon ECOMONDO, l’événement majeur en Europe et dans le bassin méditerranéen pour l’économie verte et circulaire, dans le cadre des objectifs du Pacte vert européen.
Des entreprises tournées vers l’avenir seront les protagonistes du Salon Ecomondo 2024, organisé par l’Italian Exhibition Group (IEG), avec un accent mis sur l’innovation, la technologie et les meilleures pratiques européennes, qui sont au cœur de la transition verte et de la croissance économique actuelle et future.

Après l’édition record de l’année dernière, Ecomondo 2024 se présentera à nouveau avec des chiffres et des projets, le reconfirmant comme l’événement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen pour les technologies, les services et les solutions industrielles dans les secteurs de l’économie verte et circulaire, relève-t-on, notant que l’offre thématique s’élargit en mettant l’accent sur l’innovation et la technologie pour la prévention et l’atténuation du changement climatique grâce à l’utilisation du Big Data et de l’Intelligence Artificielle.

Le salon s’étalera sur 137.000 mètres carrés de surface d’exposition, comprenant deux nouveaux pavillons temporaires pour répondre à la demande croissante des entreprises. On y attend environ 900 acheteurs et délégations industrielles et institutionnelles des pays de la région des Balkans, de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine.

Plaque tournante de la recherche et de l’innovation, Ecomondo sera un espace de partage et de co-conception des politiques du Pacte vert européen, où experts, décideurs, entrepreneurs et professionnels de l’industrie discuteront des défis et des opportunités liés à la politique environnementale et à la transition vers une économie circulaire.

Visant de plus en plus l’internationalisation, des délégations de 120 pays, 60 associations professionnelles internationales sont attendues, ainsi que la création de partenariats avec plus de 100 revues spécialisées étrangères, lors de cette nouvelle édition, afin d’être de plus en plus un lieu de rencontre pour les meilleures pratiques «Made in Europe» et la demande internationale de solutions de transition écologique.

L’événement sera également un lieu de dialogue et de discussion sur les défis de la durabilité et du développement socio-économique «vert» du continent africain, au cœur du Plan Mattei du gouvernement italien.

Les thèmes qui seront abordés au Salon Ecomondo 2024, autour desquels la zone d’exposition et le riche programme d’événements et de conférences seront développés, sont “Big data, intelligence artificielle et systèmes prédictifs pour la transition écologique et la gestion des effets du changement climatique”, “nouvelle économie spatiale pour la surveillance de l’environnement et l’observation de la terre”, “agriculture 4.0 pour maximiser les rendements et protéger les cultures” et “exploitation minière urbaine pour récupérer des matériaux précieux et critiques à partir des DEEE”.

Les six macro-domaines thématiques clés de la nouvelle édition sont complétés et enrichis par : Déchets comme ressources, cycle de l’eau et économie bleue, bioéconomie circulaire et régénérative, bioénergie et agroécologie, restauration des sites et des sols, surveillance et contrôle de l’environnement.

Par ailleurs, l’espace d’exposition se renouvelle et s’élargit. Grâce à la construction de deux nouveaux pavillons temporaires, la surface d’exposition atteindra 137.000 mètres carrés et cinq zones d’exposition sont consacrées à des projets destinés à des industries verticales, notamment la zone Textile, qui fait d’Ecomondo la capitale de la mode éthique, la zone Papier, un lieu de rencontre pour tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement du papier, et la zone Économie bleue, qui vise à minimiser les impacts négatifs sur l’écosystème marin et à favoriser sa résilience et sa régénération.

À celles-ci s’ajoute la zone Innovation, où 30 jeunes entreprises sont attendues dans la zone Start-Up et Scale-Up et le projet Green Jobs & Skills (Emplois et Compétences verts) créera un espace de dialogue entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans les domaines de la durabilité, des possibilités de formation et d’orientation.

Ecomondo accorde également une grande attention au monde de la génération Z, avec la deuxième édition du Prix Lorenzo Cagnoni, qui sera décerné aux trois start-ups les plus innovantes.
En outre, le salon se distingue par un programme de conférences, de séminaires et d’événements de grande envergure, coordonné par les 80 membres du Comité scientifique technique, afin d’explorer les principales innovations technologiques, réglementaires et commerciales dans les principaux secteurs de l’économie verte.

Cette année encore, l’événement accueillera les États généraux de l’Économie verte, organisés par la Fondation pour le développement durable et promus par le Conseil national de l’Économie verte, en coopération avec le ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique.

“La durabilité et la transition écologique sont devenues des domaines stratégiques pour la compétitivité des entreprises italiennes sur les marchés étrangers”. En 2023, les exportations italiennes ont dépassé les 660 milliards d’euros, grâce, notamment, au segment de la durabilité, lequel devrait encore augmenter de 10 % cette année et de 14,1 % en moyenne au cours des deux prochaines années, sous l’impulsion croissante des processus de transition.

Ecomondo 2024 est organisé par IEG avec la collaboration notamment de la Commission européenne, du ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, du ministère des Entreprises et du Made in Italy, de l’Agence ICE – Agence italienne pour le commerce et l’investissement, de la Région Émilie-Romagne, de la municipalité de Rimini et de l’Association nationale des municipalités italiennes (ANCI), ainsi que plusieurs autres partenaires institutionnels.





L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Groupe OCP, leader mondial des engrais phosphatés et investisseur majeur dans le développement de l’hydrogène vert, ont rejoint les principaux partenaires du projet “Climate Impulse”, qui devrait aboutir en 2028 à un tour du monde sans escale et sans émissions, à bord d’un avion à hydrogène vert.

La cérémonie de signature de cet accord de partenariat s’est déroulée, le 24 mai à Benguérir, en présence notamment du légendaire explorateur et pionnier, Dr. Bertrand Piccard, président de “Climate Impulse”, qui mène cette initiative ambitieuse, et Dr. Ilham Khadri, PDG de Syensqo, premier partenaire principal du projet.

S’exprimant à cette occasion, M. Piccard a expliqué qu’ «au-delà du premier tour du monde sans escale et sans émissions avec un avion à hydrogène, le but de Climate Impulse est de rassembler des leaders de l’innovation et des acteurs clés de la technologie pour entraîner dans l’action climatique les secteurs économique, industriel, et bien sûr éducatif ».

“L’arrivée du Groupe OCP et de l’UM6P va permettre des avancées significatives pour ce projet, en y associant le plus grand nombre possible d’étudiants, mettant ainsi l’innovation au service de la durabilité”, s’est-il réjoui.

Pour sa part, Mme Hanane Mourchid, Chief Sustainability & Innovation officer à l’OCP a souligné que ce projet constitue “un effort pionnier dans un contexte de nécessité du développement technologique pour contribuer aux solutions de décarbonation”.

“Nous sommes fiers de contribuer à ce projet qui démontre concrètement les opportunités d’avancer vers une économie décarbonée” sur la base d’hydrogène vert, en tant que clé pour la décarbonation, , a-t-elle dit, rappelant l’ambition importante de l’OCP d’être carbone neutral à l’horizon 2040 sur toutes ses activités et d’être particulièrement neutre sur ses émissions directes à l’horizon 2030, des objectifs qui ne peuvent être atteints sans le développement et l’utilisation de l’hydrogène vert.

De son côté, la directrice générale de Syensqo, Dr. Ilham Kadri, a exprimé sa fierté d’accueillir au sein du projet “Climate Impulse” les deux partenaires “d’exception” que sont l’UM6P et le Groupe OCP, fleuron industriel et fortement engagé sur la décarbonation de l’agriculture.

“Leur expertise et savoir-faire viennent parfaitement compléter notre association avec la fondation Solar Impulse et permettra à ce projet climatique, technologique et humain de voir le jour”, a-t-elle poursuivi, se félicitant de la création de cette synergie internationale autour de ce magnifique projet porteur d’espoir.

Quant à M. Hicham El Habti, président de l’UM6P, il s’est félicité de la contribution à ce projet, soulignant que cette collaboration constitue “une opportunité unique pour nos chercheurs et étudiants de travailler sur des solutions pionnières face aux défis climatiques”, et favorise ainsi le transfert de compétences et de connaissances au Maroc.

Ce projet offrira aussi l’occasion pour les étudiants de travailler sur des projets similaires, surtout dans un domaine aussi innovant que celui de l’hydrogène vert, et dans lequel l’UM6P investit en termes de chercheurs, de doctorants et d’équipements, a-t-il expliqué à la MAP, avant de conclure que “nous sommes déterminés à jouer un rôle clé dans la promotion de la durabilité à travers l’innovation et la recherche”.

Selon un communiqué conjoint publié à cette occasion, le développement de l’avion a commencé en 2022, incluant des recherches, des études de faisabilité et de conception avec le soutien de grands noms de l’industrie.

Depuis 2024 et l’arrivée de Syensqo comme premier partenaire principal, le développement et la construction de l’avion se poursuivent, au sein de l’entreprise 49SUD, dirigée par M. Raphaël Dinelli, ingénieur et co-pilote de Climate Impulse aux côtés du Dr Piccard, souligne-t-on.
Et de poursuivre qu’au-delà d’une percée technologique majeure contribuant à la décarbonation du secteur de l’aviation, “Climate Impulse” est un porte-drapeau du secteur des technologies propres, dont la Fondation “Solar Impulse” met en exergue le vaste potentiel au quotidien.

“Des milliers de solutions existent pour rendre notre monde plus efficient, et cocher la double-case de rentabilité économique et protection environnementale. Cette aventure représente un message fort et puissant démontrant que moderniser et décarboner notre monde est possible, dès aujourd’hui”, ajoute la même source.

La contribution de l’UM6P et du Groupe OCP à ce projet, aux côtés de Syensqo, traduit ainsi leur “engagement envers cette vision et reflète leur détermination à jouer un rôle actif dans l’avancement de l’objectif de développement durable de l’ONU n° 13 relatif à la lutte contre les changements climatiques, ainsi que leur volonté de soutenir des initiatives globales pour un avenir durable”, lit-on dans le communiqué.

Cette collaboration vise à mettre en avant le potentiel du Maroc en tant que leader émergent dans le domaine de l’hydrogène vert, et à démontrer son rôle majeur dans le développement de solutions durables et novatrices, à l’échelle internationale.

A travers cet accord, l’UM6P et le Groupe OCP seront avec Syensqo “des acteurs essentiels dans le processus de résolution des défis techniques associés à Climate Impulse, incluant notamment la gestion des températures extrêmes requises pour maintenir l’hydrogène liquide à -253°C au long des neuf jours de vol estimés”.

De plus, ils seront impliqués dans la conception et la fabrication de réservoirs thermiques adaptés. Outre ces aspects cruciaux, les trois partenaires exploreront et développeront aussi d’autres solutions innovantes pour garantir le succès de ce projet.





L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a organisé, le 22 mai à Rabat, un workshop dédié à la dissémination des résultats de deux projets de recherche, “HOLSYS” et “SECRETS”, portant sur la décarbonation à travers la R&D et l’innovation verte.

Ces projets de R&D, financés et accompagnés par IRESEN, ont été menés en partenariat avec l’Université internationale de Rabat (UIR), la plateforme de recherche Green Energy Park, l’École nationale des sciences appliquées de Kénitra (ENSAK) et le bureau d’études en ingénierie Novec. Ainsi, le projet “HOLSYS” a été développé pour répondre au besoin croissant d’innovations durables dans le secteur des bâtiments. Son objectif principal est le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents.

Il vise également à renforcer l’efficacité énergétique et l’intégration des technologies renouvelables dans la gestion des bâtiments, tout en assurant une exploitation optimale des ressources énergétiques disponibles.

S’agissant du projet “SECRETS”, il vise à développer et à mettre en œuvre des solutions innovantes pour la gestion des réseaux de distribution d’énergie intégrant un haut niveau de production d’énergie décentralisée, principalement renouvelable.

Il tend à favoriser une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les réseaux locaux, outre la réduction des coûts énergétiques pour les consommateurs et l’augmentation de l’autonomie énergétique.

Intervenant à cette occasion, la cheffe de la division efficacité énergétique au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Aicha Laabdaoui, a souligné l’importance de ces deux projets dans le renforcement de la recherche académique dans le domaine de l’efficacité énergétique.

Elle a, en outre, mis en exergue la dynamique du Maroc pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, notamment à travers la promotion de la décentralisation et de l’offre en hydrogène vert.

Pour sa part, le directeur général de l’IRESEN, Samir Rachidi, a indiqué que les deux projets qui ont nécessité un budget d’environ 7 millions de dirhams, ont pour objectif de travailler sur les réseaux intelligents dans la perspective d’économiser l’énergie et d’être plus efficient.

En termes de résultats, M. Rachidi a cité notamment l’apport de ces projets en matière de publications scientifiques.

Il a évoqué une quarantaine de publications et une dizaine de formations au profit de jeunes chercheurs marocains et africains.

Créé en 2011, IRESEN accompagne la stratégie énergétique nationale à travers la recherche appliquée orientée marché ainsi que l’innovation dans le domaine des technologies vertes.

L’institut intervient sur toute la chaîne de valeur de l’innovation verte, à travers le soutien financier et l’accompagnement humain et technique des chercheurs, des doctorants, des entrepreneurs (startups, PME et industriels) dans tout le processus de développement des projets jusqu’à la mise sur le marché des produits, procédés et services innovants.




Engen et Vivo Energy finalisé la transaction visant à regrouper leurs activités respectives, PETRONAS vendant aujourd’hui sa participation de 74 % dans Engen à Vivo Energy et créant ainsi un champion panafricain de l’énergie.

Le groupe Vivo Energy combiné dispose désormais de plus de 3 900 stations-service et de plus de deux milliards de litres de capacité de stockage sur 28 marchés africains.

Le groupe Phembani, actionnaire B-BBEE de longue date d’Engen, maintient un lien stratégique avec Engen et restera investi en tant qu’actionnaire à 21 % dans l’entreprise sud-africaine. Un nouveau programme d’actionnariat salarié de 5 % est en cours de mise en œuvre et permettra à des personnes historiquement désavantagées de détenir Engen South Africa à 26 %.

Depuis l’annonce de la transaction en février 2023, toutes les parties prenantes ont travaillé sans relâche pour que les approbations réglementaires soient obtenues et que les conditions préalables dans les sept marchés sur lesquels Engen opère soient remplies. Celles-ci sont désormais obtenues, sous conditions.

Dans une annonce commune, Stan Mittelman, CEO du groupe Vivo Energy, et Seelan Naidoo, Directeur général et CEO d’Engen, ont déclaré : « Nous sommes ravis de conclure la transaction et allons maintenant travailler ensemble pour mettre en avant le meilleur d’Engen et de Vivo Energy, en donnant ainsi au nouveau groupe les moyens de réaliser ses ambitions de croissance et de succès dans les années à venir ». 

Le nouveau groupe Vivo Energy effectuera uniquement des changements qui créeront de la valeur, tout en privilégiant une approche « business as usual » préservant la stabilité de la relation avec nos clients, partenaires, fournisseurs et les collaborateurs.

Stan Mittelman et Seelan Naidoo ont ajouté : « Dans le cadre de la transaction, Vivo Energy s’est engagée à investir des montants significatifs en Afrique du Sud afin de maintenir et de développer les opérations d’Engen, entreprise moderne et efficace, au service de la population sud-africaine. Nous nous sommes également engagés à investir massivement dans des projets de production d’énergie renouvelable solaire, contribuant ainsi à la transformation de l’économie et à une transition énergétique juste pour le pays. »

Phuthuma Nhleko, Président et co-fondateur du groupe Phembani, a déclaré : « En tant qu’actionnaire d’Engen depuis 1999, nous sommes heureux de poursuivre notre engagement, en nous associant à Vivo Energy dans le cadre d’un partenariat stratégique pour la prochaine phase de croissance d‘Engen, un acteur clé de l’économie sud-africaine.»

Chris Bake, Président de Vivo Energy, a conclu : « Je souhaite remercier PETRONAS pour sa gestion d’Engen au cours des 25 dernières années. En collaboration avec le groupe Phembani, ils ont fait d’Engen une entreprise citoyenne précieuse. Le regroupement de Vivo Energy et d’Engen pour créer un champion panafricain profite non seulement aux clients d’Afrique du Sud et de tout le continent, mais permet aussi au nouveau groupe de réaliser sa vision : être l’entreprise leader et la plus respectée dans le secteur de l’énergie en Afrique. »





Après la publication de la circulaire par le Chef du gouvernement, conformément aux Directives Royales, «l’Offre Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert» franchit une nouvelle étape majeure. 

Masen, en tant que «Point focal et interlocuteur préalable et privilégié» des investisseurs et consortiums, invite les candidats désirant développer dans le Royaume des projets intégrés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés, à soumettre leur candidature. La date limite de soumission des dossiers est fixée au 31 décembre 2024. 

Les postulants devront notamment démontrer leur expertise technique et financière ainsi que leur vision du projet et les avantages potentiels pour le Maroc.



Cent entrepreneurs africains seront récompensés lors de la 4e édition du Challenge Startupper de l’Année par TotalEnergies, à l’occasion des 100 ans de la compagnie.

“Après le succès des trois précédentes éditions, TotalEnergies lance une nouvelle édition du Challenge Startupper de l’Année, dans 32 pays africains. Une édition spéciale organisée dans le cadre du centenaire de la compagnie qui permettra de récompenser 100 entrepreneurs, sur l’ensemble du continent, au travers de trois catégories de prix”, indique TotalEnergies dans un communiqué.

La même source rappelle que lors de l’édition 2021/2022 au Maroc, TotalEnergies Marketing Maroc avait récompensé trois jeunes créatrices ou créateurs d’entreprise, à savoir “Ikram Ait Kham, Nuwood” pour le prix du meilleur entrepreneur, “Kenza Skiri, Tadwir”, pour le prix de la meilleure start-up de moins de 3 ans et “Meryem Lahcini, Charbon Eco” pour le meilleur projet de création d’entreprise. Cette nouvelle édition permet à TotalEnergies de réaffirmer sa volonté de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat ainsi que son soutien au développement socio-économique des pays dans lesquels la compagnie est implantée en Afrique. 

Et de noter que grâce à l’appui apporté aux entrepreneuses et entrepreneurs les plus innovants dans la réalisation de leur projet, le challenge contribue en effet au renforcement du tissu social local. Depuis 2015, 365 lauréats ont ainsi été récompensés et accompagnés à travers le monde parmi plus de 40.000 dossiers reçus.

Pour l’édition 2024/2025 du challenge, TotalEnergies soutiendra et récompensera de jeunes entrepreneuses et entrepreneurs résidant au Maroc âgés de 18 à 35 ans et ayant un projet de création d’entreprise ou une startup de moins de trois ans, quel qu’en soit le secteur d’activité.
Un jury local composé d’experts, de personnes issues du monde des startups, de responsables d’entreprises, d’acteurs locaux du développement durable et de représentants de TotalEnergies Marketing Maroc, sélectionnera trois lauréats. Il s’agit du lauréat ou de la lauréate “Innov’Up” pour la/le meilleur(e) entrepreneuse/entrepreneur, du lauréat ou de la lauréate “Cycle’Up” pour le meilleur projet concernant l’économie circulaire et du lauréat ou de la lauréate “Power’Up” pour le meilleur projet concernant les énergies durables et abordables.

Quatre projets supplémentaires seront sélectionnés par un jury international dans la catégorie “Power’Up”. L’ensemble des projets présentés seront évalués au regard de quatre critères, en l’occurrence la réponse aux enjeux du développement durable, le caractère innovant, la faisabilité et potentiel de développement, ainsi que le respect de l’égalité homme/femme et l’inclusion des femmes dans le projet.

Chaque lauréat(e) deviendra “Startupper de l’Année par TotalEnergies” et bénéficiera d’une dotation financière d’un montant de 76.227,38 dirhams, d’un accompagnement personnalisé et d’une communication dédiée pour donner de la visibilité à son projet. En outre, les lauréats auront l’opportunité de porter haut les couleurs de leur projet à l’occasion d’un événement de célébration dont les modalités seront précisées ultérieurement.
Les inscriptions sont ouvertes à compter du 30 avril 2024 et accessibles directement en ligne sur le site “http://startupper.totalenergies.com“. Les candidats auront jusqu’au 18 juin 2024 pour remplir leur dossier de candidature.



L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a procédé, récemment, à la mise en service du projet de renforcement et de sécurisation de l’alimentation en eau potable du centre Bab Berred à partir de la nappe Bouhmed (province de Chefchaouen).

Cette mise en service, réalisée le 04 mars 2024, représente 48% d’un projet structurant, dont le coût global s’élève à 305 millions de dirhams (MDH), financé conjointement par l’ONEE (287 MDH), à travers un prêt de la Banque Kreditanstalt für Wiederaufbau (KFW), et la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18 MDH), qui concerne également la desserte en eau potable de 63 douars relevant des communes Bab Berred, Bni Salmane, Bni Saleh, Aounnan et Bni Rzine dans la province de Chefchaouen, bénéficiant ainsi à une population globale de plus de 44.000 habitants.

Ce projet structurant, qui s’inscrit dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) et le Programme de développement des communes relevant du Cercle Jebha, comprend la réalisation de 310 km de conduite de diamètre 60 à 400 mm, la construction et l’équipement de 5 réservoirs d’une capacité totale de 2.300 m3 et de 9 stations de pompage avec bâches d’une capacité globale de 3.500 m3, ainsi que des bornes fontaines et des ouvrages annexes.

Il est à noter que les travaux du réseau de distribution d’eau potable, qui permettra de desservir les douars restants, ont atteint 85% avec une mise en service progressive prévue à partir de l’été 2024, précise la même source. Ce projet d’envergure contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique et touristique de la région.