Karim Zidane, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques a conduit, du 23 au 25 juin à Luanda en Angola pour le 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique, une importante délégation composée de dirigeants et hauts responsables du secteur public et privé, notamment, la DG de l’ONHYM, Mme Amina Benkhadra, le président de la CGEM, M. Chakib Alj, le président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni, ainsi que l’AMDIE, l’ONCF, MEDZ, MARSA Maroc et des représentants des banques marocaines.

La participation à cet évènement, qui s’est tenu en présence de plusieurs chefs d’Etat Africains, ainsi que de hauts responsables de gouvernements de plusieurs pays, s’inscrit en droite ligne des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, en faveur du renforcement des partenariats économiques du Royaume avec les pays africains et les partenaires internationaux. Ce Sommet constitue une plateforme majeure pour le dialogue économique et la construction de partenariats stratégiques durables entre les États-Unis et les pays africains.

À travers sa participation, le Maroc entend valoriser la nouvelle Charte de l’investissement et les opportunités offertes par le Royaume dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile, l’aéronautique, l’agro-industrie et les technologies vertes.

« Le Royaume du Maroc est pleinement disposé à renforcer une coopération triangulaire Maroc–États-Unis–Afrique, fondée sur plus de 50 accords bilatéraux d’investissement, son accord de libre-échange avec Washington et sa position géostratégique à la confluence de trois continents », a tenu à affirmer M. Karim Zidane à la séance de clôture du 17e Sommet des affaires États-Unis/Afrique.

De son côté, Mme Amina Benkhadra qui intervenait lors d’une session de haut niveau intitulée «Libérer le potentiel gazier de l’Afrique : Voies vers une croissance durable et la sécurité énergétique»,  a affirmé que «Seul pays africain à disposer d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, le Maroc s’affirme comme une plateforme de convergence entre l’Afrique et les grandes économies mondiales». Son expérience reconnue dans l’intégration régionale, la connectivité et l’adaptation au changement climatique se traduit par des projets structurants, notamment l’Initiative Afrique-Atlantique.

Et d’ajouter que « le Royaume s’affirme ainsi comme un pont entre les continents, un acteur de stabilité régionale et un hub d’investissements structurant pour l’Afrique. ».

 

Les apports annuels de financement climatique en Afrique s’élèvent à 30 milliards de dollars, soit à peine 12 % des besoins du continent, a déploré le commissaire de l’Union africaine (UA) en charge de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Moses Vilakati.

S’exprimant lors d’une rencontre consacrée à la présentation du 2e sommet africain sur le climat, prévu en septembre prochain à Addis-Abeba, le commissaire de l’UA a relevé que selon les estimations, les pays africains ont besoin d’environ 250 milliards de dollars chaque année en financement entre 2020 et 2030 pour s’acquitter de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) telles que définies dans l’Accord de Paris sur le climat. Le financement climatique en Afrique est loin d’être à la hauteur des besoins.

Il a par ailleurs souligné que l’Afrique est le continent le plus sévèrement touché par les répercussions du changement climatique, bien que le continent ne contribue qu’à hauteur de 4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Le continent est confronté à des dommages collatéraux sans précédent qui menacent ses économies fragiles et compromettent les investissements dans les infrastructures essentielles, a-t-il alerté, notant que des systèmes clés tels que l’accès à l’eau potable et la sécurité alimentaire sont soumis à d’énormes pressions, entraînant des effets en cascade sur la santé publique et la durabilité de l’agriculture.

Si ces problèmes ne sont pas résolus, le continent pourrait plonger dans des niveaux encore plus élevés d’extrême pauvreté, ce qui se répercuterait sur les progrès réalisés sur de nombreux fronts sociaux et économiques.



Le groupe YNNA, acteur majeur de l’industrie et des services au Maroc, et AMEA Power, filiale du conglomérat émirati Al Nowais Investments et développeur international de référence dans le domaine des énergies renouvelables, ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique en vue du codéveloppement d’un parc éolien de 100 mégawatts dans la région de Laâyoune.

Cette joint-venture à 50/50 s’inscrit dans la volonté commune de YNNA et d’AMEA Power de contribuer activement à l’implémentation de la stratégie nationale de transition énergétique du Royaume et de soutenir les objectifs nationaux en matière de décarbonation, de souveraineté énergétique et de développement durable, indique un communiqué de YNNA.

Le parc éolien permettra d’alimenter l’ensemble des filiales d’YNNA en électricité verte tout en générant un impact environnemental et socio-économique significatif tant au niveau local que national.

“Ce partenariat avec AMEA Power marque un tournant décisif pour YNNA et incarne notre volonté de bâtir un modèle énergétique compétitif, souverain et bas carbone, au service de nos filiales et du Maroc. Au-delà de la performance industrielle, c’est un acte concret pour un avenir durable, aligné avec les ambitions du Royaume”, a dit Mama Tajmouati, Présidente Directeur Général du groupe YNNA. 

De son côté, Hussain Al Nowais, Président d’AMEA Power, a déclaré que “Ce partenariat stratégique avec le groupe YNNA vise à délivrer un projet d’envergure au Maroc, pays frère des Emirats Arabes Unis. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre engagement à développer des solutions énergétiques durables, accessibles et à fort impact local. Le Maroc est un marché clé pour AMEA Power, et nous sommes déterminés à continuer à y augmenter notre exposition, à travers des investissements structurants”.

En exploitant le fort potentiel éolien de la région de Laâyoune, la future centrale devrait éviter l’émission de plus de 330 000 tonnes de CO₂ par an.

Les travaux de construction devraient débuter fin 2025, pour une mise en exploitation en 2027.





Un atelier de sensibilisation sur les seuils de performance énergétique minimale (MEPS) et l’étiquetage énergétique obligatoires pour les climatiseurs et réfrigérateurs et sur les MEPS pour les moteurs électriques, s’est tenu le 18 juin, à Agadir.

Organisée par le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable (MTEDD) et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), avec l’appui de la Coopération allemande (GIZ Maroc), cette rencontre a ciblé notamment les fabricants, les importateurs et les distributeurs de ces équipements.

Cet atelier vise à informer les acteurs du secteur des exigences réglementaires encadrant la mise sur le marché des équipements de climatisation, de réfrigération et des moteurs électriques, alors que l’application des MEPS pour ces équipements représente une étape importante vers une industrie plus compétitive et décarbonée.

Il s’agit aussi d’expliquer les dispositions réglementaires, les critères techniques de conformité, et les bénéfices des MEPS en matière de renforcement de la performance énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

S’exprimant à cette occasion, Najlae Habibi, Chef de service des programmes d’efficacité énergétique au MTEDD et Mohamed Makaoui, représentant de l’AMEE ont respectivement présenté les textes réglementaires adoptés en matière de performance énergétique minimale ainsi que des explications des niveaux de performance exigés selon les catégories d’équipements, démonstration des outils de vérification de la conformité et de lecture des étiquettes énergétiques (pour les climatiseurs et réfrigérateurs), outre une analyse des impacts économiques et environnementaux.

Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné que le secteur du bâtiment, en particulier les usages liés au froid, représente une part importante de la consommation énergétique nationale, notant que la mise en œuvre de normes de performance énergétique constitue, ainsi un levier essentiel pour accompagner la transition vers un modèle énergétique sobre et efficace.

Et d’ajouter que le secteur industriel marocain, quant à lui, utilise massivement des moteurs électriques dans plusieurs filières, soulignant que la performance énergétique de ces moteurs joue un rôle déterminant dans l’amélioration de l’efficacité globale du secteur.

Dans une déclaration, le président du Comité efficacité énergétique au sein de l’Association marocaine des professionnels du froid (ASMF), Tarik Slama, a indiqué que cet atelier cible les secteurs portant notamment sur le bâtiment et l’industrie et plus particulièrement les produits utilisés dans ces activités notamment les climatiseurs, les réfrigérateurs et les moteurs électriques, notant que cette rencontre permet de présenter aux professionnels les nouvelles dispositions réglementaires relatives à la performance énergétique.

Cet atelier intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur des arrêtés n°1529.24, n°2040.24 et n°1530.24 relatifs à la fixation des MEPS et à l’étiquetage énergétique obligatoires pour les climatiseurs et les réfrigérateurs, ainsi qu’aux MEPS applicables aux moteurs électriques.

Il a réuni des experts du MTEDD et de l’AMEE, ainsi que des représentants de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) – région Souss-Massa – et des associations professionnelles, notamment l’AMPF et l’Association Marocaine des Professionnels du Génie Climatique et Énergétique.



Un atelier de présentation de l’état des lieux de la consommation énergétique à l’échelle régionale s’est tenu, le 20 juin à Tanger, dans le cadre du chantier national d’élaboration des plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation.

Organisé conjointement par l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, la Wilaya de la région et l’Agence Andalouse de la Coopération Internationale pour le Développement (AACID), cet atelier a réuni l’ensemble des parties prenantes concernées au niveau de la région.

S’inscrivant dans une dynamique nationale d’accompagnement des territoires dans leur transition énergétique et environnementale, cet atelier vise à présenter et discuter l’état des lieux de la consommation énergétique à l’échelle régionale, ainsi que les premières orientations du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation en cours d’élaboration.
L’étude engagée permet de dresser un diagnostic précis de la consommation énergétique au niveau régional, en identifiant les usages dominants, les tendances sectorielles, les grands consommateurs, ainsi que les initiatives d’efficacité énergétique déjà mises en œuvre, notamment dans les secteurs du bâtiment et de l’éclairage public, du transport, de l’industrie et de l’agriculture.

Elle met également en évidence les gisements d’économie d’énergie et les opportunités d’amélioration de la performance énergétique, en tenant compte des spécificités locales et des priorités régionales.

S’exprimant à cette occasion, le directeur du Pôle stratégie et développement à l’AMEE, Radouan Yessouf, a souligné que cet atelier, le troisième tenu au niveau de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, s’inscrit dans le cadre du développement du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation, notant que cette rencontre a été consacrée à la restitution des résultats de l’analyse de la consommation énergétique de la région, notamment dans les secteurs de l’industrie, du transport, du bâtiment, de l’éclairage public et de l’agriculture.

Yessouf a précisé qu’un plan d’action sera formulé, sur la base d’un diagnostic de la consommation énergétique sectorielle au niveau de la région, relevant que ce plan proposera un portefeuille de projets à mettre en œuvre à court et moyen terme, en cohérence avec les programmes et plans régionaux de développement.

Il a, par ailleurs, fait savoir que l’Agence est en train de préparer une journée nationale de l’efficacité énergétique, qui sera consacrée à la présentation des plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation de toutes les régions du Royaume, en vue d’examiner les moyens de financer et de mettre en oeuvre les actions et projets inscrits dans le cadre de ces plans.

Pour sa part, le directeur général des services du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rabiah El Khamlichi, a affirmé que la région du Nord, forte de son positionnement stratégique, de son tissu économique dynamique et de son potentiel naturel, est appelée à jouer un rôle moteur dans l’effort national de décarbonation et à être à l’avant-garde des transformations énergétiques, notant que l’élaboration du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation témoigne de l’engagement du Conseil à inscrire la région dans une trajectoire de développement durable et résilient.

Il a, à cet égard, relevé que ce plan s’intègre pleinement dans la mise en oeuvre du Programme de développement régional 2022-2027, placé sous le signe de la transition énergétique, de la durabilité territoriale et de l’attractivité économique, en parfaite cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement et les engagements du Royaume en matière de transition énergétique et de neutralité carbone à l’horizon 20250.

“Dans le prolongement des efforts engagés et des premiers ateliers organisés, notre ambition est de consolider la dynamique enclenchée, d’affiner la compréhension des usages énergétiques territoriaux, d’identifier les leviers d’action, et de poser les bases d’un plan d’action opérationnel, adapté aux réalités et priorité de notre région”, a-t-il enchainé, soulignant que l’étape actuelle constitue le socle indispensable pour identifier des mesures ciblées, efficaces et réalistes, en vue d’améliorer la performance énergétique du territoire et d’en réduire significativement les émissions.

“Il nous appartient, collectivement, de consolider ce plan, d’assurer son appropriation par tous les acteurs du territoire, et d’engager sa mise en oeuvre, à travers des projets concrets et mesurables”.

De son côté, le coordinateur du Maghreb de l’AACID, Mostafa Louakfaoui Raoui, a relevé que cet atelier est dédié à la présentation des résultats de la première phase du Plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation, en cours d’élaboration dans le cadre d’un projet financé par la Junta de Andalucia, en partenariat avec l’AMEE, soulignant que la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima revêt une importance particulière pour le gouvernement régional d’Andalousie, avec laquelle il entretient des partenariats fructueux.
Selon un exposé présenté à cette occasion autour de l’analyse des données énergétiques et élaboration du bilan énergétique global et sectoriel, la consommation d’énergie finale de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a atteint 1.852 kilotep (ktep) en 2022, notant que les projections estiment que la consommation d’énergie de la région par secteur passerait de 1.994 à 2.748 ktep entre 2023 et 2030, avec un taux de croissance moyen annuel de 4,7%.

Il est à noter que l’approche adoptée se veut participative, en impliquant l’ensemble des acteurs régionaux concernés tout au long du processus. Cette démarche vise à garantir une compréhension partagée des enjeux énergétiques et environnementaux à l’échelle régionale et à renforcer l’adhésion autour des solutions proposées.

Elle contribue également à une gestion optimale des ressources à mobiliser, en orientant les efforts vers les leviers les plus efficaces en matière de réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre.

Cette étape marque un jalon essentiel dans la construction d’une stratégie régionale intégrée, alignée avec les engagements du Maroc en matière d’efficacité énergétique et de décarbonation.
Elle traduit la volonté collective de placer la transition énergétique au cœur des priorités de développement de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.







Vivo Energy Maroc a été récompensée par le label « Élu Produit de l’Année » pour l’année 2025 pour son carburant additivé Shell V-Power pour la cinquième année consécutive, établissant ainsi un record dans le secteur. 

Shell Helix Ultra a également remporté le même label pour la troisième année consécutive dans la catégorie « lubrifiants pour voitures ». 

Depuis son introduction sur le marché marocain, Shell V-Power s’est imposé comme le choix privilégié des automobilistes grâce à sa formule révolutionnaire. Ce carburant nettoie jusqu’à 100% des composants critiques du moteur, le rajeunit après chaque trajet et améliore significativement son efficacité. 

Fruit d’une recherche intensive impliquant plus de 150 scientifiques, Shell V-Power répond aux exigences techniques des véhicules modernes comme des modèles plus anciens, offrant une solution universelle de haute performance.

Parallèlement, Shell Helix Ultra continue de séduire les automobilistes grâce à sa technologie exclusive Pureplus, issue de la conversion du gaz naturel en huile de base cristalline. 

Cette innovation garantit une performance optimale du moteur et assure une expérience de conduite nettement améliorée, tout en prolongeant la durée de vie du moteur.

Le label « Élu Produit de l’année » récompense l’attractivité, l’intention d’achat et l’innovation des produits auprès d’un échantillon représentatif de 3 000 consommateurs marocains. Cette distinction, basée sur une méthodologie rigoureuse, évalue les produits selon trois critères décisifs : l’innovation, l’attractivité et l’intention d’achat. 

« Être récompensés pour Shell V-Power pour la cinquième année consécutive, ainsi que Shell Helix Ultra pour la troisième fois, est bien plus qu’une fierté : c’est la reconnaissance concrète de notre engagement constant à proposer des carburants et des lubrifiants de dernière génération, qui allient performance, innovation et exigence de qualité.  Ces distinctions reflètent la confiance précieuse que nous accordent les consommateurs marocains ; une confiance qui nous pousse chaque jour à aller plus loin pour anticiper leurs attentes, accompagner leurs mobilités, et contribuer à une expérience de conduite toujours plus aboutie. » a déclaré Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc.

L’amélioration continue des produits demeure au cœur de la stratégie de différenciation de Vivo Energy Maroc. Cette approche s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de qualité, de performance et d’innovation. Fort de ces nouvelles distinctions, Vivo Energy Maroc poursuit sa mission d’insuffler l’énergie d’un Maroc qui avance. L’entreprise réaffirme sa position de leader sur le marché des carburants et lubrifiants premium. Elle confirme aussi son engagement à maintenir les plus hauts standards de qualité pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante.





L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a mis en service un important projet de transfert d’eau potable entre la ville de Tétouan et sa zone côtière.

Ce transfert assurera le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Tétouan, Martil, M’Diq, Fnideq et des localités avoisinantes à partir du barrage Charif Al Idrissi, indique un communiqué de l’Office.

D’un coût de 182 millions de dirhams, financé par l’ONEE à travers un prêt auprès du Fonds Saoudien de Développement, ce projet consiste principalement en la réalisation d’une conduite de transfert en acier protégé de diamètre 1.200 mm sur une longueur de près de 18 km permettant de véhiculer un débit de 110.000 mètres cubes par jour.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, contribuera à l’amélioration des conditions de vie d’une population d’environ 740.000 habitants et au développement des activités socio-économiques de la région.



Le Conseil de gouvernement a adopté, le 26 juin, le projet de loi n° 56.24 portant transformation de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) en société anonyme (SA), présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions intégrées de la loi-cadre n° 50.21 relative à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ainsi que de la loi n° 82.20 portant création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE).

Cette loi définit les EEP relevant du champ d’intervention de ladite Agence, lequel inclut l’ONHYM, conformément à l’annexe de la loi n° 82.20.

La transformation de l’ONHYM en Société anonyme permettra un meilleur repositionnement de l’Office dans l’économie nationale, l’amélioration de sa performance et de sa gouvernance, la diversification de ses sources de financement, le développement de ses ressources, la valorisation de ses actifs, la création de la richesse, ainsi qu’un meilleur rendement des capitaux investis, dans l’objectif de faire de ce secteur un moteur du développement économique.



Le Maroc est résolument engagé pour faire de la Coupe du Monde 2030 un modèle de durabilité environnementale et d’inclusion sociale, et pour inscrire l’organisation de ce Mondial dans une dynamique globale de transition écologique, a affirmé le 18 juin le ministre délégué chargé du Budget, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa.

L’organisation de cet événement sportif d’envergure s’inscrit dans le prolongement de la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui place la durabilité au cœur des politiques publiques nationales, a souligné M. Lekjaa, également président du Comité “Coupe du Monde 2030”, lors d’une rencontre organisée à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), sous le thème “2030 World Cup, World Climate”.

“Le Royaume s’apprête à coorganiser le Mondial 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Conscients que cette fête planétaire s’accompagne de responsabilités écologiques de premier ordre, nous y voyons une opportunité historique d’accélérer notre développement durable et solidaire”, a-t-il précisé dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général de la FRMF, Tarik Najim, rappelant que le Maroc entend faire de cette compétition un levier de transformation urbaine, économique et sociale, conformément aux orientations stratégiques du Nouveau modèle de développement.

Dans ce sens, le président de la FRMF a présenté les engagements concrets du Royaume en matière de durabilité, fondés sur trois piliers essentiels que sont l’investissement massif dans les énergies renouvelables pour alimenter les infrastructures sportives, la gestion innovante des ressources en eau, ainsi qu’un système de traitement des déchets performant, intégrant le compostage et la valorisation des matières, tout en mettant l’accent sur la gouvernance inclusive, combinant mécanismes financiers innovants (finance carbone), implication des territoires non-hôtes et valorisation des savoir-faire locaux.

“Notre ambition est claire : faire du Maroc un acteur majeur du football mondial et un modèle africain de développement sportif durable, conciliant excellence et respect de la planète”, a-t-il fait observer.

De son côté, Mark Bowman, vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a salué l’approche marocaine qui l’a qualifiée d'”exemplaire” dans sa capacité à concilier exigences sportives, transition climatique et inclusion.
“Le Maroc a su bâtir une vision cohérente, alignée avec nos priorités stratégiques. Avec plus de cinq milliards d’euros investis dans le Royaume, nous nous positionnons comme partenaire financier et stratégique de long terme”, a-t-il dit, citant le programme Villes Vertes, ainsi que la première obligation municipale verte émise par la ville d’Agadir comme exemple de projet porteur et reproductible. 

Il a aussi mis en avant l’obligation verte émise par l’Office national des chemins de fer (ONCF), soulignant l’importance de la gouvernance des entreprises publiques pour attirer des capitaux privés durables. De même, la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc, Ilaria Carnevali, s’est félicitée de l’initiative de promotion de la durabilité par le sport en ce sens qu’elle tend à allier ambitions climatiques et projet sportif global.

“Le sport constitue un puissant levier de développement durable, et le Maroc démontre une vision exemplaire en alignant ses engagements climatiques avec cet événement planétaire”, a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse, notant que la Coupe du Monde 2030 peut s’ériger en modèle mondial d’intégration des objectifs environnementaux, tout en générant des retombées durables pour les territoires et en inspirant les générations montantes. “Le PNUD continuera d’accompagner le Royaume dans cette démarche pionnière”.
Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur l’opportunité historique qu’offre le Mondial 2030 pour accélérer les transformations structurelles du Royaume, au service de ses engagements climatiques, de son développement territorial et de son rayonnement international.
Trois sessions thématiques portant sur les infrastructures durables, les mécanismes de financement vert et la mobilité à faible empreinte carbone ont été organisées à l’occasion de cet évènement auquel ont pris part des acteurs gouvernementaux, des experts internationaux, des institutions financières, des acteurs territoriaux et des intervenants dans le domaine du développement durable.





L’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) a dévoilé le 23 juin à Rabat un rapport sur les nouveaux défis hydriques du Royaume, intitulé “Eau et climat : Le Maroc à la croisée des chemins ?”.

“Le document s’inscrit dans une double ambition stratégique: offrir une lecture critique et prospective des défis à l’horizon 2030-2050 et formuler des recommandations concrètes à destination de l’ensemble des parties prenantes”.

Cet “important” travail de recherche, présenté lors d’une rencontre en présence de plusieurs personnalités de premier plan, a été au cœur de discussions entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et le président de l’IMIS, Abdelmalek Alaoui, visant à favoriser une réflexion approfondie sur cette question entre chercheurs et décideurs.

Alors que la question hydrique s’impose comme un enjeu structurant de l’action publique nationale, l’IMIS a ainsi mobilisé pendant plus de quatre mois une équipe pluridisciplinaire dirigée par l’avocate Ghalia Mokhtari, spécialiste des sujets d’infrastructure au Maroc, pour produire ce document inscrit dans cette double ambition stratégique.

Structuré en trois volets, ce rapport stratégique est rédigé et coordonné par Me Mokhtari, sous la direction de M. Alaoui et avec la participation de Ahmed Azirar, Yasmine El Khamlichi, Meryem Benhida, ainsi qu’un collège d’experts indépendants.

Le premier volet s’attache à comprendre l’origine multidimensionnelle de la crise : baisse continue des ressources renouvelables, surexploitation chronique des nappes, effets aggravants du changement climatique, et analyse en profondeur le modèle agro-exportateur, tandis que le deuxième revient sur la Vision de SM le Roi Mohammed VI, qui a érigé la question de l’eau au rang de priorité nationale. Il s’agit d’une action structurée autour de trois piliers, en l’occurrence l’élargissement équitable de l’accès à l’eau potable, notamment en milieu rural, le soutien à la productivité agricole par la maîtrise de l’eau et l’investissement massif dans les infrastructures hydrauliques.

Le troisième volet explore, quant à lui, les innovations et les limites du modèle historique de mobilisation : envasement des barrages, retards accumulés dans les transferts interbassins, développement encore limité de la réutilisation des eaux usées, mais aussi montée en puissance du dessalement, avec l’objectif affiché de couvrir 50% des besoins en eau potable d’ici 2030.

Ce rapport vient nourrir la réflexion stratégique en offrant un benchmark de pays ayant des points de convergence ou de contraste avec le modèle marocain, à savoir la Jordanie, l’Espagne, et le Chili.

Pour répondre à l’ampleur des défis identifiés, l’IMIS propose, dans ce rapport, dix leviers d’action concrets. D’abord, établir une base commune de connaissance en créant un système national unifié de la donnée hydrique, et mieux encadrer les usages agricoles, tout en instaurant une tarification de l’eau plus équitable.

Dans cette logique, le rapport appelle à repenser les incitations agricoles en faveur de cultures adaptées au stress hydrique, à muscler les moyens de contrôle sur le terrain à travers la télésurveillance des forages, et à contractualiser la gestion des nappes entre usagers, agences de bassin et collectivités.

Parallèlement, les experts de l’IMIS plaident pour une accélération du recours au dessalement et à la réutilisation des eaux usées, financée par des partenariats public-privé et des instruments de dette verte.

Le Rapport stratégique propose aussi d’imposer l’empreinte eau comme critère préalable à tout projet d’investissement, insiste sur l’urgence de faire évoluer les mentalités, notamment à travers une future “Académie de l’eau”, et recommande de créer un observatoire interdisciplinaire sur le nexus eau-énergie-agriculture-écosystèmes.

Think-Tank dédié à l’analyse des enjeux stratégiques du Maroc, l’IMIS publie des études approfondies sur les transformations économiques et géopolitiques du Royaume, et contribue à l’élaboration de recommandations pour une croissance durable et résiliente.