Le Directeur Général de la Commission de l’Union Africaine (CUA), Fathallah Sijilmassi a mis en avant, le 8 septembre à Addis-Abeba, l’importance du financement climatique en tant que priorité du continent africain.

Le financement de l’adaptation sans surcharger la dette et les projets d’énergies renouvelables, de mobilisation des fonds publics et privés ainsi que ceux de l’industrialisation verte sont autant de sujets qui figurent parmi les priorités africaines dans les foras internationaux, a relevé M. Sijilmassi qui intervenait lors d’un side event organisé au pavillon du Kenya dans le cadre du 2e Sommet africain sur le climat, consacré au bilan de l’accord de Paris, dix ans après son adoption.

L’agenda climatique africain s’inscrit dans le cadre plus global de l’Agenda 2063 qui est l’agenda du développement africain, a-t-il précisé lors de cet événement qui a été l’occasion de mettre en évidence les priorités du continent, indiquant que cet agenda se décline dans le cadre de stratégies sectorielles africaines dont principalement la stratégie pour le changement climatique et la résilience, complétée par d’autres stratégies adoptées dans le cadre de l’UA se rapportant à la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles, à la météorologie, aux océans et à l’économie bleue, outre que la transition verte, les minéraux critiques et l’agriculture.

Les actions engagées en Afrique s’inscrivent dans des cadres parfois plus spécifiques qui permettent, en cohérence avec les stratégies continentales, de répondre à des besoins et défis plus géographiquement et sectoriellement définis, a-t-il relevé, saluant hautement les trois commissions lancées lors de la COP 22 au Maroc sur le bassin du Congo, le Sahel et les États insulaires.

Il en va de même, poursuit-il, pour des initiatives telles l’initiative marocaine Triple AAA ou celles de la Tanzanie sur le Clean Cooking ainsi que la Mission 300 sur l’énergie.

Soulignant que les priorités africaines sont déclinées dans toutes ces plateformes afin de rétablir une plus grande justice climatique, M. Sijilmassi a assuré qu’il ne s’agit nullement d’aider l’Afrique à faire face à ses défis, mais à transformer son énorme potentiel pour que celui-ci représente une solution pour les défis globaux.

L’Afrique démontre au quotidien l’intensité des projets réussis qui illustrent à la fois le grand potentiel du continent et les nombreuses réalisations, a-t-il mis en exergue, notant que cette dynamique continentale nécessite toutefois de s’intégrer dans un agenda international plus large, aux Nations Unies, dans le cadre du Pacte pour le Futur, à la COP 30 au Brésil, au G20 et dans le cadre du Sommet de Séville sur le financement du Développement.



L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique prépare le lancement d’une plateforme numérique d’accompagnement destinée aux professionnels, pour structurer et dynamiser les pratiques du secteur au Maroc. 

Ce nouveau dispositif offrira un accès centralisé à des contenus techniques, outils interactifs, données sectorielles, formations spécialisées, retours d’expérience et mécanismes d’appui, de financement et d’incitations. 

Il couvrira les secteurs du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, du transport et de l’éclairage public, en vue de soutenir concrètement la mise en œuvre de solutions durables à fort impact.



L’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech a remporté la médaille d’argent dans le domaine de l’innovation durable lors de la 20è édition du Festival international des inventions de la Silicon Valley (SVIIF 2025), organisée récemment dans la ville de Santa Clara, en Californie (États-Unis d’Amérique).

L’UCA a indiqué, sur son site officiel, que cette consécration est le fruit de son brevet le plus récent, publié en 2025 sous le numéro “MA61006”, obtenu par le professeur-chercheur Said El Beid et le doctorant Abdelkhalek Chellakhi, dans le cadre de leurs travaux menés au sein du Laboratoire de recherche en technologies innovantes et durables de l’École nationale des sciences appliquées (ENSA) de Marrakech.

L’innovation de ces deux chercheurs propose une approche originale pour améliorer le suivi du point de puissance maximale dans les systèmes photovoltaïques, contribuant ainsi de manière notable à accroître l’efficacité énergétique dans un contexte marqué par les changements climatiques.

L’université a précisé que ce prix a été décerné par la Fédération internationale des associations d’inventeurs (IFIA), en partenariat avec l’association OFEED, en reconnaissance internationale de la place qu’occupe l’UCA en tant qu’acteur académique de premier plan dans le domaine de l’innovation à l’échelle mondiale.

Ce prix, souligne la même source, illustre également le rôle stratégique de cette université marocaine dans la valorisation de la recherche appliquée et de l’innovation technologique, orientée vers des solutions concrètes et à fort impact sociétal.

Selon l’UCA, cette distinction renforce le rayonnement international de cet établissement d’enseignement supérieur et ravive son ambition d’accompagner les grandes mutations scientifiques et technologiques. Elle incarne également l’engagement actif de ses chercheurs dans les enjeux du développement durable et l’anticipation des technologies d’avenir, consacrant ainsi la place du Maroc au sein des réseaux mondiaux de l’innovation.



Le président directeur général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Ameziane Moufaddal, a été élu président du Cluster ENR Maroc lors de son assemblée générale élective, tenue le 11 septembre à Casablanca.

Marquée par la présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, cette assemblée, qui a réuni plus de 150 membres et partenaires institutionnels, a permis au Cluster ENR Maroc de renouveler son conseil d’administration dans une dynamique de continuité et de consolidation de sa gouvernance. En outre, cette réunion a mis en exergue le rôle clé du Cluster dans l’accompagnement des grandes orientations énergétiques du Royaume.
À cette occasion, M. Mezzour a déclaré : “La tenue de cette assemblée générale élective témoigne de l’engagement renouvelé des membres du Cluster ENR Maroc en faveur de la transition énergétique et ouvre la voie à une nouvelle dynamique, porteuse d’opportunités pour l’écosystème national des énergies renouvelables”.

Dans ce sillage, il a relevé qu’en tant que véritable plateforme d’innovation et de compétitivité, le Cluster ENR joue un rôle central dans l’ancrage industriel et territorial des projets stratégiques d’énergies renouvelables.

Et d’ajouter : “Nous l’encourageons à poursuivre ses initiatives favorisant l’intégration locale et à se positionner davantage sur les technologies d’avenir, notamment les batteries, le stockage d’énergie et l’hydrogène vert, des secteurs dans lesquels le Royaume s’engage pleinement pour consolider son leadership industriel et énergétique”.

De son côté, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a souligné, dans un message lu en son nom par le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Mohamed Ouahmid : “Le Cluster ENR a un rôle crucial à jouer dans la dynamique nationale évolutive de la transition énergétique. En fédérant les compétences, en stimulant l’innovation et l’intégration industrielle pour une énergie plus abordable et bas Carbone, le Cluster ENR nous aide à renforcer la compétitivité des entreprises, à développer une offre locale, et à soutenir la création d’emplois durables”.

Pour sa part, M. Moufaddal, qui va mettre son expérience au service des ambitions industrielles et territoriales du Royaume suite à son élection à la tête du Cluster, a affirmé que l’ambition est claire, faire des énergies renouvelables un levier d’industrialisation, de compétitivité et de développement territorial, créateur de valeur durable tant pour l’économie que pour les régions.

Le nouveau conseil d’Administration du Cluster ENR réunit 22 membres représentatifs de l’ensemble de l’écosystème, à savoir les grandes entreprises, les PME Innovantes, les fédérations professionnelles, les universités, les centres de recherche et développement et les institutions financières.

Le comité de direction et membres fondateurs comprend en plus de M. Moufaddal, le président de CLEANERGY MAROC, Mohamed Lasry, comme vice-président, le directeur exécutif Hydrogène Vert et Opérations de MASEN, Nawfal El Fadil, comme secrétaire permanent et la directrice générale du Cluster ENR Maroc, Fatima Zahra El Khalifa.

Il s’agit également du président de la Fédération de l’Énergie, Rachid Idrissi Kaitouni, le président de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME), Abdelhamid Souiri, et le président de la Fédération nationale de l’électricité, l’électronique et les énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, comme administrateurs permanents.

Créé en 2014 à l’initiative de MASEN et des fédérations professionnelles, le Cluster ENR est une association à but non lucratif. Placé sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et soutenu par le ministère de l’Industrie et du Commerce, il agit comme catalyseur d’innovation, d’industrialisation et de compétitivité dans les énergies renouvelables (ENR).





Un atelier sur les Carburants d’aviation durables au Maroc (SAF, Sustainable Aviation Fuel) s’est ouvert, le 8 septembre à Salé, à l’initiative du ministère du Transport et de la Logistique, en partenariat avec l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).

Organisé avec la participation d’experts d’instances internationales, dont l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), ce workshop se veut une plateforme d’échange, de réflexion et de planification stratégique pour les principales parties prenantes en vue d’identifier les opportunités, relever les défis et tracer une feuille de route permettant de promouvoir les activités liées aux SAF au Maroc.

Cet événement de deux jours s’inscrit dans le cadre du programme “Assistance, Capacity Building and Training for Sustainable Aviation Fuels (ACT-SAF)”, une initiative globale de l’OACI visant à soutenir les pays pour avancer dans la réalisation des objectifs environnementaux établis pour le secteur de l’aviation.

Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le secrétaire général du ministère du Transport et de la Logistique, Zine El Abidine Britel, a affirmé que le secteur du transport aérien est appelé à contribuer activement à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, bien qu’il ne soit responsable que d’environ 2% des émissions mondiales de CO2.

Le secteur de l’aviation civile, qui constitue un vecteur essentiel de mobilité, de connectivité, d’échanges commerciaux et de développement socio-économique, figure parmi les secteurs les plus engagés sur la voie de la transition énergétique et de neutralité carbone.
Il a aussi mis en exergue l’engagement du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans la voie de la promotion des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et des solutions bas-carbone, notant que le Royaume explore toutes les solutions innovantes susceptibles de protéger l’environnement.

Britel a affirmé que les SAF s’imposent comme l’une des solutions les plus prometteuses pour réduire l’empreinte carbone du transport aérien, permettant de réduire jusqu’à 80% des émissions de CO2 par rapport au carburant fossile.

Pour sa part, Gaëtan Ducroux, en charge des politiques énergie, climat, environnement à la délégation de l’UE au Maroc, a indiqué que le programme ACT-SAF vise à appuyer les pays à acquérir des capacités techniques, à nouer des partenariats et à faciliter leur accès aux financements, ajoutant que le projet de cet atelier, qui fait partie de la contribution de l’UE à l’ACT-SAF, a permis de soutenir 14 pays africains à ce jour, dont le Maroc.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Partenariat Vert Maroc-EU, qui est le tout premier du genre que l’UE ait conclu avec un pays tiers. Signé en 2022, ce partenariat a permis de renforcer significativement le dialogue et la coopération sur des sujets comme la transition énergétique, la décarbonation de l’économie, la protection de l’environnement, la résilience face au changement climatique ou encore l’économie verte et bleue, a-t-il fait observer.

Il a ajouté que l’UE et le Royaume partagent des ambitions et des intérêts communs en matière de développement de chaînes de valeurs plus durables et moins carbonées.

Les travaux de cet atelier s’articulent autour de plusieurs axes, notamment “le SAF, en tant que moteur clé pour la décarbonation de l’aviation et le développement d’une économie verte”, “les aspects techniques clés liés au SAF”, “le cadre réglementaire et normes mondiaux relatifs au SAF”, et “le paysage du SAF au Maroc : état des lieux, initiatives et opportunités”.

L’École nationale supérieure de l’administration (ENSA) a organisé, le 4 septembre à Rabat, en partenariat avec l’Ambassade d’Allemagne au Royaume et la “Hertie School” de Berlin, une conférence sous le thème “Gouvernance climatique: ambition mondiale, politique nationale et progrès local”.

Cette rencontre a été marquée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ENSA et la “Hertie School” de Berlin, portant sur la coopération entre les deux établissements.

À cette occasion, la directrice générale de l’ENSA, Nada Biaz, a souligné, dans une déclaration à la presse, que cet accord vise à élargir le réseau de partenariats internationaux et à bénéficier de références pertinentes (benchmarks) sur des thématiques d’actualité telles que le changement climatique.

Il s’agit également de travailler de concert avec ce nouveau partenaire sur plusieurs axes, tels que le développement territorial et le leadership au sein des administrations publiques.

De son côté, le chef de mission adjoint à l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Rabat, Stefan Bantle, a indiqué que cette conférence a été l’occasion de discuter des moyens de convertir les engagements en politiques concrètes afin de lutter contre le changement climatique et de s’adapter à ses impacts.

Bantle s’est également félicité de la signature du mémorandum d’entente sur la coopération entre les deux institutions, notant que cet évènement constitue l’occasion de rappeler les relations solides liant le Maroc et l’Allemagne.

Aussi, il a affirmé que le Maroc s’est imposé en partenaire stratégique de l’Allemagne, notamment à travers les différentes initiatives menées dans plusieurs domaines, en particulier les énergies renouvelables et les infrastructures.

Pour sa part, le professeur à la “Hertie School” de Berlin, Rolf Alter, a mis en avant le fait que cette coopération sera fructueuse, car elle permettra un échange d’expériences non seulement entre les deux écoles, mais aussi entre les deux pays.

Après avoir souligné que le climat constitue un élément indissociable du développement durable, M. Alter a plaidé pour l’adoption de synergies entre les ODD et la cohérence des politiques, tout en renforçant la collaboration et la coordination en la matière.

Basé à Berlin, la “Hertie School” est un établissement allemand d’enseignement supérieur qui forme à l’analyse et à la formulation de politiques publiques et au management des administrations. Il a été officiellement fondée en décembre 2003 par la Fondation Hertie en tant qu’établissement privé à but non lucratif, devenant ainsi la première école professionnelle dédiée aux politiques publiques en Allemagne.





Les chefs d’État et de gouvernement de l’Afrique et des Caraïbes ont hautement loué les efforts des Commissions africaines sur le climat dans la coordination de la mise en œuvre de la réponse de l’Afrique aux changements climatiques, notamment la Commission du bassin du Congo, la Commission pour la région du Sahel et la Commission pour les États insulaires africains, issues des Hautes Initiatives Royales lancées lors du Sommet Africain sur l’Action, tenu en marge de la COP22 à Marrakech.

Cette consécration a été mise en exergue dans le communiqué conjoint du 2e Sommet Afrique-CARICOM dans sa partie afférente à la résilience face aux défis du développement durable.
A cet égard, le Sommet s’est également félicité des réalisations accomplies dans le cadre de l’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI), l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) et l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine (AAA).

Le Maroc participe à ce Sommet par une délégation présidée par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohammed Arrouchi.



La dimension continentale de la vision marocaine relative aux défis climatiques a été mise en avant, le 8 septembre à Addis-Abeba, lors du 2e Sommet africain sur le climat.

Intervenant lors de ce sommet, l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union Africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi a souligné que la dimension continentale de cette vision marocaine se traduit par une coopération Sud-Sud effective, solidaire et constante, à travers le partage d’expériences et l’accompagnement des pays africains amis dans la gestion des effets des changements climatiques.

Le diplomate a, dans ce sens, rappelé que depuis la COP22 tenue à Marrakech en 2016, le Maroc a lancé trois Commissions africaines pour le climat à savoir: la Commission du bassin du Congo, la Commission de la région du Sahel et la Commission des États insulaires africains, notant que ces structures visent à mobiliser des financements, partager les bonnes pratiques et mettre en œuvre des projets concrets adaptés aux spécificités de chaque région.

Le Maroc demeure résolument engagé à contribuer à l’édification d’une Afrique résiliente, souveraine et prospère, a fait savoir M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine au 2e Sommet africain sur le climat, soulignant que le Royaume, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, considère que la lutte contre les changements climatiques est une responsabilité à la fois nationale, continentale et universelle.

Il a aussi relevé que la vision du Royaume s’appuie sur la solidarité, la résilience et le développement durable, dans le cadre d’une action africaine commune, soulignant que le Maroc place l’adaptation au même rang que l’atténuation, conscient que l’Afrique, malgré ses faibles émissions, reste la plus vulnérable.

Dans ce cadre, précise le diplomate, le Maroc soutient les initiatives africaines en matière d’adaptation et d’énergies renouvelables, favorisant la sécurité alimentaire, la gestion durable de l’eau et la transition énergétique, tout en mettant l’accent sur la jeunesse et les femmes comme acteurs clé des politiques climatiques.

La diplomatie climatique marocaine constitue également un pilier essentiel dans la lutte contre les effets du changement climatique, a noté M. Arrouchi, soulignant que le Maroc consacre sa présence au sein de l’Union africaine, des Nations Unies et des forums internationaux à la défense des priorités de l’Afrique, notamment la justice climatique, l’accès équitable aux financements verts, le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines, ainsi que l’intégration de la dimension environnementale dans l’Initiative Royale Atlantique, afin de faire de l’Atlantique un espace de coopération et de résilience partagée.

En plus de son caractère national ambitieux, la stratégie marocaine s’ancre fondamentalement dans une concrétisation continentale fidèle à l’identité africaine du Maroc et traduisant la conviction que l’Afrique ne pourra relever les défis climatiques qu’à travers une réponse solidaire, innovante et coordonnée.

Les travaux du 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), un rendez-vous destiné à promouvoir l’agenda climatique du continent et à défendre ses priorités en matière de développement durable, ont débuté lundi dans la capitale éthiopienne, avec la participation du Maroc. 





L’accélération de la coopération entre le Maroc et la Mauritanie dans les domaines de l’électricité et des énergies renouvelables a été au centre d’entretiens, le 8 septembre à Nouakchott, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled.

Ces entretiens se sont déroulés en marge de la Conférence et exposition internationales de l’énergie et des minéraux “Mauritanides”, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar, du directeur général du développement de la production énergétique et minérale au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Ahmed Bouzid, ainsi que de hauts responsables du ministère mauritanien de l’Énergie et du Pétrole.

Cette rencontre a constitué une occasion de mettre en exergue l’élan que connaît la coopération entre les deux départements ministériels, ainsi qu’entre les acteurs publics et privés des deux pays, en vue de contribuer à la consolidation de leur sécurité énergétique et d’exploiter au mieux leurs atouts dans ce domaine.

Les deux parties ont salué, à cette occasion, les avancées concrètes marquant la coopération bilatérale dans le domaine énergétique, qui reflètent une vision commune guidée par l’objectif de réaliser un développement durable au service des deux peuples frères et des peuples africains en général, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI et du Président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, Mme Benali a souligné que ces discussions s’inscrivent dans le cadre du renforcement des relations entre le Maroc et la Mauritanie en matière d’interconnexion électrique et de partenariats dans divers domaines liés aux industries minières.

Elle a relevé que les deux pays partagent la même vision en ce qui concerne le développement du secteur de l’énergie, la diversification de ses sources, l’implantation industrielle ainsi que le renforcement de l’interconnexion électrique entre les deux rives.

La ministre prend part, à la tête d’une importante délégation, aux travaux de la 7e édition de la Conférence “Mauritanides” sur les mines et l’énergie.

Cet évènement, dont la séance d’ouverture a été présidée par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, vise à créer une plateforme régionale et internationale réunissant les acteurs des secteurs minier, gazier, pétrolier, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, afin de discuter des moyens de développer ces secteurs et d’accroître leur contribution à l’économie nationale et régionale.

Selon les organisateurs, cette conférence entend également offrir aux investisseurs l’opportunité de découvrir les projets lancés, de nouer des partenariats dans les domaines des minerais et de l’énergie propre et de mieux connaître l’environnement d’investissement offert par la Mauritanie, ses ressources minérales et sa stratégie énergétique.

Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 11 septembre, le projet de décret relatif à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la police de l’environnement, présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
Ce projet de décret vise à modifier et à compléter le décret N° 2.14.782 relatif à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la police de l’environnement, afin d’améliorer l’efficacité des interventions de cette police, instituée par l’article 35 de la loi-cadre N° 99.12 qui fait office d’une charte nationale de l’environnement et du développement durable.

De même, il comprend des modifications visant à élargir les missions de la police de l’environnement afin d’inclure, outre les domaines d’intervention prévus à l’article premier du décret, les missions de surveillance, d’inspection, de recherche, d’enquête et de constatation des infractions prévues par les dispositions de la loi N° 81.12 relative au Littoral et à la rédaction des procès-verbaux y afférents.

Le texte prévoit également l’actualisation des conditions de nomination dans la police de l’environnement, en prévoyant l’élaboration d’un plan national découlant des plans régionaux de surveillance environnementale. Il permettra, en outre, aux inspecteurs de la police de l’environnement de bénéficier d’un uniforme réglementaire pour l’exercice de leurs fonctions, dont la forme et les caractéristiques sont déterminées sur décision de l’autorité gouvernementale en charge de l’environnement.