Le Sommet sur l’hydrogène vert 2026 aura lieu, le 14er janvier 2026 au Centre ADNEC d’Abu Dhabi et réunira des chefs d’État, des décideurs politiques de haut niveau, des chefs d’entreprise, des investisseurs et des entrepreneurs pour une série de dialogues de haut niveau axés sur le rôle croissant de l’hydrogène vert dans la réalisation des ambitions mondiales de neutralité carbone.

Alors que l’hydrogène vert devient un pilier de plus en plus essentiel de la transition énergétique mondiale, le Sommet offre une plateforme stratégique pour harmoniser les politiques, les investissements et les technologies autour de solutions à grande échelle. Les discussions portent sur la mise en place de chaînes de valeur de l’hydrogène résilientes, le développement de la collaboration transfrontalière et la concrétisation des ambitions en infrastructures déployables et en résultats commerciaux.

L’un des principaux axes du programme 2026 est le développement de l’économie de l’hydrogène aux Émirats arabes unis, afin de positionner le pays comme un pôle mondial de production, d’exportation et d’innovation dans ce domaine. Les sessions examinent comment des cadres politiques ciblés, des partenariats public-privé et la coopération internationale peuvent stimuler les investissements, accélérer la recherche et le développement et favoriser une adoption à grande échelle sur le marché.

Thèmes et objectifs clés :

  • Voies mondiales vers la neutralité carbone : Le rôle de l’hydrogène vert dans la décarbonation des secteurs difficiles à décarboner, notamment l’industrie, les transports et la production d’électricité.
  • Leadership des Émirats arabes unis en matière d’hydrogène : Stratégies visant à faire progresser les initiatives nationales en matière d’hydrogène et à renforcer la position des Émirats arabes unis sur les marchés mondiaux de l’hydrogène.
  • Investissement et finance : Mobiliser des capitaux, réduire les risques liés aux projets et structurer des entreprises bancables dans le secteur de l’hydrogène.
  • Technologie et innovation : Faire progresser les technologies d’électrolyse, l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement et réduire les coûts grâce à la R&D.
  • Collaboration internationale : Harmoniser les normes, les cadres commerciaux et les partenariats pour développer l’économie mondiale de l’hydrogène.



L’ONEE franchit une nouvelle étape en matière de Santé et Sécurité au Travail (SST) avec la certification ISO 45001 v2018 de la Centrale Thermique Turbines à Gaz de Kénitra.

Cette réussite est le fruit d’un travail collectif mené autour d’un chantier stratégique : élaboration de cartographies de risques, déploiement de plans d’action concrets, amélioration continue sur le terrain et accompagnement rapproché des équipes pour renforcer la prévention et la maîtrise des risques professionnels.

L’audit réalisé par un organisme international s’est conclu sans aucune non-conformité, une performance qui témoigne de la qualité du système de management mis en place. La certification de la Centrale Thermique de Kénitra Turbines à Gaz couvre l’ensemble des processus de management, d’exploitation et de support liés aux activités de la centrale.

Elle vient s’ajouter aux certifications déjà obtenues pour les centrales de Mohammedia, Tétouan, Dakhla et Tan-Tan, confirmant l’engagement constant de l’ONEE en faveur d’une culture de prévention solide et rigoureuse, portée par les équipes terrain et support.



ACWA Power a signé, récemment à Rabat, un cadre de coopération avec la Banque Africaine de Développement (BAD) avec pour ambition de mobiliser jusqu’à 5 milliards de dollars américains d’ici 2030 afin d’accélérer la transition énergétique et l’accès à l’eau en Afrique.
Cet accord, signé en marge du Forum d’investissement en Afrique, tenu à Rabat du 26 au 28 novembre, vise à renforcer significativement la collaboration entre les deux institutions dans le développement, l’investissement et le financement de projets de production d’électricité et de dessalement de l’eau à travers le continent africain.

Ainsi, il établit une structure claire de coopération pour identifier, développer et financer des projets énergétiques et hydriques durables.

« Ce cadre de coopération avec la BAD témoigne de notre engagement indéfectible envers l’Afrique », a indiqué le Président Afrique – ACWA Power, Hashim Ghabashi, notant que le continent représente un marché stratégique pour ACWA Power.

« Ce partenariat va accélérer notre capacité à concrétiser des projets transformateurs dans les domaines de l’énergie et de l’eau », a-t-il affirmé, soulignant que la mise en œuvre de cet accord avec la BAD constitue une étape cruciale vers la sécurité énergétique et hydrique de millions de personnes.

La coopération portera principalement sur l’évaluation et le soutien de projets d’énergies renouvelables, de dessalement d’eau et de production électrique connectée aux réseaux, avec un accent particulier sur l’Afrique subsaharienne.

Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de « Mission 300 », un programme conjoint de la BAD et du Groupe de la Banque mondiale, dont l’objectif est de fournir l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne d’ici 2030.

Outre les aspects financiers, le cadre de coopération intègre également une dimension importante liée au développement environnemental et social.

Cette signature constitue une étape majeure dans le renforcement des engagements d’ACWA Power et de la BAD en faveur d’une croissance
durable et inclusive des secteurs africains de l’énergie et de l’eau.

En conjuguant l’expertise mondiale d’ACWA Power en matière de développement de projets et les capacités financières et connaissances régionales approfondies de la BAD, ce partenariat vise à accélérer l’accès à l’énergie, renforcer la sécurité hydrique et promouvoir les investissements verts sur tout le continent.





Le Conseil d’administration de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) s’est réuni sous la présidence de Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, en présence de hauts responsables gouvernementaux et institutionnels.

Lors de cette réunion stratégique, le Conseil a approuvé le programme de développement des énergies renouvelables 2026–2028, qui prévoit le lancement de nouveaux projets totalisant une capacité installée de 1,7 GW, avec pour ambition d’atteindre près de 5 GW d’ici 2030.

Les membres du Conseil ont également examiné les résultats de performance des centrales actuellement en exploitation en 2025, ainsi que les progrès liés à l’offre marocaine en hydrogène vert.

La réunion s’est conclue par l’approbation des états financiers consolidés de MASEN et un passage en revue des principales recommandations des organes de gouvernance pour l’exercice 2025.



L’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a annoncé l’accréditation de son laboratoire d’étalonnage des compteurs d’eau selon le référentiel NM ISO/IEC 17025 : 2018, délivrée par le Service marocain d’accréditation (SEMAC).

Cette accréditation atteste de la compétence technique du laboratoire ainsi que de la fiabilité de ses prestations de métrologie appliquées aux compteurs d’eau, indique l’ONEE dans un communiqué, précisant que le domaine d’accréditation concerne la débit-métrie liquide et couvre l’étalonnage des compteurs volumétriques et à vitesse, de diamètres nominaux allant de DN 15 à DN 40.

Cette reconnaissance garantit la conformité du laboratoire aux exigences internationales en matière de compétence technique, de maîtrise des processus d’essais et d’étalonnage, ainsi que d’assurance qualité. Elle confirme que les résultats d’étalonnage fournis répondent aux standards les plus exigeants en matière de traçabilité métrologique, de qualité des opérations, de fiabilité des instruments de mesure, ainsi que d’impartialité et d’indépendance des processus.

Dans ce cadre, l’ONEE a célébré le 17 décembre 2025, l’obtention de cette accréditation en présence des représentants des institutions publiques, des partenaires industriels et des professionnels du secteur de l’eau et de la métrologie.

Par cette accréditation, l’ONEE réaffirme son engagement à mettre son expertise et son savoir-faire dans le domaine de métrologie appliquée aux compteurs d’eau au profit des acteurs publics et privés, en mettant à leur disposition son laboratoire qui permet un étalonnage de compteurs précis, traçable et conforme aux standards internationaux.



Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un don de 4 millions de dollars provenant du Fonds pour une planète vivable (LPF), destiné à apporter des financements supplémentaires au Programme de transformation des systèmes agroalimentaires au Maroc.

Ce programme vise à renforcer la résilience du système agroalimentaire marocain face au changement climatique, tout en améliorant la sécurité et la qualité des aliments.

Ce don vient ainsi compléter les 250 millions de dollars initialement approuvés en décembre 2024 pour le même programme, explique la Banque mondiale.

S’appuyant sur l’objectif initial de généralisation des pratiques intelligentes face au climat, ce financement supplémentaire vise à lever les contraintes liées à la demande auxquelles sont confrontés les petits et moyens agriculteurs afin d’accélérer la transition de la production céréalière pluviale vers une agriculture de conservation.

Dans ce cadre, l’institution de Bretton Woods indique que le programme touchera environ 1. 200 agriculteurs sur une superficie de 20. 000 hectares, notant que l’appui prendra la forme de bons électroniques qui réduiront les coûts de production grâce à une offre de services de mécanisation tels que le semis direct, et l’accès à des semences résistantes au climat.
Le projet aidera également les producteurs de céréales et de légumineuses, y compris les femmes et les jeunes, à avoir un accès au financement et à atteindre des marchés plus avantageux en mettant efficacement en commun leurs récoltes.

Il s’attachera ainsi à faciliter l’inclusion financière de ces agriculteurs et leur accès à des marchés rémunérateurs grâce à une agrégation intelligente de la production générée dans le cadre du projet.

Par ailleurs, la gestion, le suivi et l’évaluation du projet seront renforcés pour évaluer l’adoption de nouvelles pratiques, mesurer les gains en termes de rendement et de revenus agricoles, et quantifier les avantages en matière d’atténuation des changements climatiques, notamment en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La Banque mondiale assurera également une assistance technique à la conception et au déploiement du système de bons électroniques et à l’évaluation d’impact.

Soulignant que le secteur agroalimentaire revêt une importance capitale pour l’économie marocaine et les moyens de subsistance de la population rurale, l’institution relève que les années consécutives de sécheresse ont mis en évidence la vulnérabilité de la production céréalière pluviale et la nécessité d’évoluer vers des systèmes de production plus résilients.

La Banque mondiale note ainsi que le financement supplémentaire soutient cette transition en développant l’agriculture de conservation qui permettront de stabiliser les rendements, d’améliorer la gestion des sols et de l’eau, et de réduire l’exposition aux chocs climatiques.

Par ailleurs, le programme promeut la démarche de synergie poursuivie par le Groupe de la Banque mondiale en mobilisant la collaboration entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et la Société financière internationale (IFC), précise-t-elle.
Il contribue aussi à l’initiative AgriConnect en soutenant l’emploi dans les chaînes de valeur des céréales et des légumineuses et en renforçant la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

« En favorisant le passage à des pratiques climato-intelligentes et en expérimentant des formes de soutien innovantes et numériques en faveur des petits exploitants, ce financement supplémentaire aidera le Maroc à créer des emplois verts dans les zones rurales et à renforcer la sécurité alimentaire nationale », a souligné Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de division à la Banque mondiale pour le Maghreb.

Il a également indiqué que ce projet « consolide la dynamique du programme approuvé l’an dernier et renforce notre collaboration dans le cadre d’une démarche qui unit l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale ».

Conjugué à des mesures destinées à améliorer l’accès aux marchés et à renforcer les capacités des acteurs publics et privés, le programme vise à aider les agriculteurs à produire et à commercialiser des aliments plus sûrs et de meilleure qualité tout en augmentant leurs revenus, garantissant ainsi la continuité et la cohérence avec le financement initial, selon la Banque mondiale.







Le ministre délégué chargé du Bduget, Fouzi Lekjaa, et la directrice générale – Afrique du Nord de la Banque Allemande de Développement (KfW), Daniela Beckmann, ont signé, le 16 décembre à Rabat, trois conventions de financement d’un montant global de 450 millions d’euros (M€).

Ces conventions portent sur le financement de programmes relatifs au climat (100 M€), à la protection sociale (150 M€) et à la plateforme de mobilité et de logistique de la région Casablanca-Settat (ONCF) de 200 M€.

En effet, le programme d’appui aux politiques climatiques (phase II) vise à soutenir les mesures liées à la résilience du Maroc face au changement climatique et à la transition vers une économie à faible émission de carbone.

Pour ce qui est du programme de la protection sociale (phase II), l’enveloppe financière sera destinée à appuyer le Royaume dans la consolidation du chantier de la protection sociale, notamment les volets « aides sociales directes » et « la promotion de l’emploi à travers les programmes actifs et l’ouverture aux NEET ».

Concernant le programme de la plateforme de mobilité et de logistique de la région Casablanca-Settat (ONCF), la contribution de la KfW a pour objectif de renforcer le transport ferroviaire dans la région Casablanca-Settat, à travers la modernisation des gares et le développement des infrastructures et services ferroviaires.

S’exprimant à cette occasion, M. Lekjaa a souligné la solidité du partenariat bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, fondé sur une volonté commune de développement et de renforcement des relations.

Il a affirmé qu’avec ces nouveaux accords, le cumul des contrats financiers entre les deux pays atteint environ 7 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent des aides techniques de l’ordre de 500 M€.

Le ministre a mis en avant l’importance de ces financements pour accompagner les ambitions du Maroc en matière de transition énergétique et de lutte contre les changements climatiques, rappelant qu’en 2025, le Royaume a officiellement soumis sa contribution déterminée au niveau national, affirmant ainsi son engagement résolu dans cette voie.

Ce projet, a-t-il fait savoir, permettra également une transformation globale de l’aménagement du territoire, facilitant l’accès et l’installation dans cette grande région stratégique pour le développement économique du pays.

De son côté, Mme Beckmann a exprimé la fierté de la KfW de poursuivre son accompagnement du Maroc dans ses projets de développement durable et inclusif.

Elle a souligné que dans le cadre de la coopération entre les deux pays, l’engagement a été pris de doubler les volumes de financement au Maroc, précisant que pour cette année, plus de 600 M€ ont été mis sur la table.

La directrice générale de la KfW pour l’Afrique du Nord a salué la qualité de la collaboration entre les équipes des deux parties, insistant sur l’importance du travail conjoint dans les domaines de la mobilité durable et du développement régional.

Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à Rabat, Robert Dölger, a indiqué que ces signatures constituent l’aboutissement d’engagements intergouvernementaux particulièrement constructifs, reflétant une vision partagée en faveur d’un développement durable, inclusif et résilient.

Il a affirmé que du point de vue de l’Allemagne, l’objectif est d’intensifier davantage la coopération et d’investir plus dans le secteur privé, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.

À l’issue de cette cérémonie, les responsables présents ont réaffirmé leur volonté commune de continuer à renforcer les liens de partenariat et de coopération entre le Royaume du Maroc et la République Fédérale d’Allemagne, dans le cadre des grands projets de développement menés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le partenariat maroco-allemand, qui s’étend sur plusieurs décennies, continue ainsi de se consolider à travers des projets structurants qui s’inscrivent dans les objectifs stratégiques du Maroc en matière d’émergence économique et de développement durable.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, ainsi que des responsables d’institutions nationales concernées.