Ahmed Nakkouch, vice-président de la fédération de l’énergie a représenté la Fédération aux travaux de l’Africa Energy Forum qui s’est tenu du 19 au 22 juin à Maurice. Cet événement annuel, destiné aux investisseurs et pouvoirs publics agissant dans le domaine de l’énergie, célèbre en 2018 sa 20e édition. Au programme : le gas-to-power, les énergies renouvelables, ou encore les nouveaux modes de financement pour solutions innovantes.

Il y a vingt ans se tenait la première édition de l’Africa Energy Forum. Depuis, grâce aux idées que ce lieu d’échanges et de débats a vu naître, des dizaines de projets, partenariats, et contrats, regroupant plusieurs dizaines pays, ont été conclus dans les domaines de l’énergie, mais également de l’industrie et du BTP, principaux consommateurs d’énergie à l’échelle mondiale. Rien qu’en 2017, 2 000 participants originaires de 77 pays -dont 33 d’Afrique- ont pu assister à la conclusion de nombreux accords impliquant la Banque mondiale, l’USTDA, ou encore InfraCo Africa.

2 000 experts internationaux

Pour cette 20e édition, dont le thème « Réflexions sur les 20 dernières années » constitue le fil rouge, plus de 2 000 experts ont participé aux différents échelons du salon. Investisseurs, représentants politiques nationaux et internationaux, décideurs, banques commerciales ou de développement, fonds d’investissement, consultants, cabinets juridiques, ainsi que plusieurs dizaines d’entreprises et start-up : l’Africa Energy Forum a offert un aperçu global de la situation industrielle et énergétique du continent africain. Objectif : provoquer des rencontres, identifier des opportunités, former des partenariats, et faire avancer l’Afrique au plus près des nouvelles technologies. Des institutions de premier plan -comme la Banque mondiale ou l’université de Berkeley- ont été représentées.

L’avenir aux énergies renouvelables

Cinq thèmes principaux ont été abordés tout au long des quatre jours de salon, notamment la question du gas-to-power. En développement, par exemple, au Maroc, ce procédé – qui nécessite la construction de centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz – permet de diversifier le mix énergétique, tout en compensant les moins-rendements éventuels des énergies renouvelables. Celles-ci ont fait l’objet d’une attention particulière, puisque l’Africa Energy Forum a cherché à identifier les nouvelles opportunités dans le domaine des énergies solaire, éolienne, hydraulique, et géothermique. Un point a été également fait sur les grands politiques publiques en cours dans le domaine des ressources, de même que sur le processus de financement des projets. Enfin, cette année, un focus a été fait sur les politiques énergétiques de neuf pays africains (Maroc, Égypte, Éthiopie, Maurice, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Mozambique, et Afrique du Sud).

Le nouveau parc éolien Khalladi à Tanger, d’un investissement de 1,7 milliard de dirhams (MMDH) et d’une capacité installée de 120 mégawatts (MW), a été inauguré vendredi 29 juin.

Réalisé par le groupe saoudien ACWA Power et situé à Jbel Sendouq, à 30 km de Tanger, le parc Khalladi produira environ 370 gigawatts et approvisionnera, principalement, les gros clients industriels. Sa production d’électricité équivaut à la consommation annuelle moyenne d’une ville de 400.000 habitants.

Composé de 40 turbines éoliennes, de 3 MW chacune installée sur une tour de 80 mètres et équipée de 3 pales de 45 mètres, le parc contribuera à la réduction de plus de 144.000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Le projet participe à la réalisation des objectifs du Maroc à l’horizon 2020, relatifs notamment au développement de 2.000 MW de capacité en énergie éolienne et une part de 42% des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence, notamment, du ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah et du ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et l’Eau, Abdelkader Amara, ainsi que du président du groupe AKWA Power et du président du Directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable, Mustapha Bakkoury.

Le projet est financé par une contribution de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, en collaboration avec le Fonds pour les technologies propres et la BMCE Bank of Africa. Il est le premier projet en énergie renouvelable financé par la Banque européenne au Maroc.
ACWA Power est un développeur, investisseur et exploitant d’un parc de centrales électriques et d’unités de dessalement d’eau présent dans 10 pays à travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord ainsi que l’Afrique du Sud et l’Asie du Sud-Est.

Un séminaire sur le secteur des énergies renouvelables dans la région de la Méditerranée a été organisé, le 21 juin à Barcelone, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Baptisée « Séminaire conjoint UpM-BERD : consultation publique sur la stratégie énergétique quinquennale (2019-2023) de la BERD », cette rencontre a reçu les contributions du plus grand nombre possible de parties prenantes afin que toutes les opinions soient entendues.

Ce séminaire a vu la participation de plusieurs parties prenantes au secteur des énergies renouvelables, notamment des universitaires, des responsables, ainsi que des représentants d’organismes gouvernementaux et de groupes de réflexion qui contribuent au développement du secteur de l’énergie dans la région méditerranéenne. Par ailleurs, l’UpM relève que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement encourage la transition vers des économies de marché et soutient le développement du secteur privé dans plusieurs domaines, dont celui des énergies renouvelables.

C’est dans ce cadre qu’intervient le « SEMed Private Renewable Energy Framework » (SPREF) –Cadre des énergies renouvelables privées– qui vise à surmonter les obstacles entravant le développement des marchés privés des énergies renouvelables au Maroc, en Tunisie, en Égypte et en Jordanie. Ce projet fournit des mécanismes de financement efficaces et un soutien technique de coopération ciblé pour la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables dans la région.

Le SPREF permettra aux pays concernés d’atteindre leurs objectifs en termes d’énergies renouvelables et de réduire leurs émissions de CO2. Le projet profitera à plusieurs acteurs dans ces quatre pays de la Méditerranée comme les entreprises d’énergie privées aussi bien locales qu’internationales, les sociétés ou particuliers qui achètent de l’électricité directement auprès du producteur (également appelés intermédiaires financiers) et les responsables politiques.

Ce projet devrait permettre de prévenir l’émission de 780.000 tonnes de CO2 par an. Par le biais de la SPREF, la BERD prévoit de financer jusqu’à 227,5 millions d’euros (250 millions de dollars) et mobiliser d’autres investissements provenant de divers acteurs pour couvrir des coûts de projet de 834 millions d’euros (917 millions de dollars).

 

Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général du Groupe EDF, Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe en charge du Pôle énergies renouvelables et Simone Rossi, Directeur Général d’EDF Energy ont inauguré, 22 juin 2018, deux projets novateurs au Royaume Uni : le parc éolien en mer de Blyth et l’installation de stockage par batterie de West Burton B.

Le parc éolien en mer de Blyth : Situé au large de la côte du comté de Northumberland, le parc éolien en mer de Blyth est composé de cinq turbines d’une puissance totale de 41,5 MW. Il intègre plusieurs innovations qui contribuent à accroître la compétitivité de l’éolien off-shore.

Blyth est le premier parc éolien en mer à utiliser une technologie de « flottaison et submersion ». Les éoliennes reposent sur des fondations gravitaires transportées par flottaison, ce qui permet de réduire les coûts de la phase d’installation. Les turbines de 8,3 MW de puissance unitaire sont parmi les plus puissantes au monde de ce type à être installées en mer. Une antenne dédiée à l’exploitation-maintenance du parc a été créée sur le port de Blyth et emploie 9 personnes.

Le groupe EDF, via EDF Renewables, exploite déjà au Royaume-Uni le parc éolien en mer de Teesside, d’une puissance de 62 MW et situé à environ 80 km des nouvelles installations de Blyth. En mai dernier, le Groupe a également acquis le projet de parc éolien en mer « Neart na Gaoithe » de 450 MW en Ecosse, disposant de toutes les autorisations administratives.

L’installation de stockage par batterie de West Burton B : D’une puissance de 49 MW, l’installation de stockage par batterie située sur le site de la centrale de West Burton B, est le plus important projet du nouveau système de régulation qui sera déployé dans tout le Royaume-Uni. Dans un contexte de fort développement de la production d’énergies renouvelables et de fermeture des moyens de production vieillissants, la technologie de stockage par batterie permet d’améliorer la stabilité du réseau électrique et de répondre rapidement aux fluctuations de la fréquence de ce réseau.

Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général du Groupe EDF, a déclaré que « Ces deux projets innovants illustrent notre expertise dans le domaine des énergies renouvelables et du stockage de l’électricité. Ils constituent une contribution importante à la décarbonation du mix énergétique du Royaume-Uni, notre deuxième marché après la France. Ces deux réalisations s’inscrivent pleinement dans la stratégie CAP 2030 du groupe EDF qui vise notamment à doubler la production d’énergies renouvelables d’EDF àl’horizon2030.Ellesfontégalementpartiede notre Plan Stockage Electrique qui prévoit l’installation de 10 GW de nouveaux moyens de stockage au service de systèmes électriques d’ici à 2035».

Simone Rossi, Directeur général d’EDF Energy, a déclaré que « Ces projets reflètent la façon dont EDF investit dans les technologies nouvelles pour promouvoir le développement des énergies renouvelables au Royaume-Uni. À Blyth, nous avons eu recours à l’innovation pour réduire le coût de l’éolien en mer et à West Burton B, nous mettons en place des infrastructures qui garantiront la viabilité d’un système toujours plus axé sur l’énergie bas carbone. Ces deux projets démontrent notre engagement à fournir aux consommateurs britanniques une énergie bas carbone fiable et abordable, en utilisant différentes technologies, notamment à partir des énergies renouvelables, des batteries et du nucléaire ».

Bruno Bensasson, Directeur exécutif Groupe en charge du Pôle énergies renouvelables a déclaré que « Je me réjouis d’inaugurer ces projets innovants. Ils prouvent l’importance du rôle que joue le Groupe EDF dans l’évolution des énergies renouvelables et sa capacité à proposer des solutions fiables pour assurer son expansion à l’échelon mondial. La construction rapide de Blyth met en évidence la solide expertise du Groupe EDF dans l’éolien en mer dont nous entendons poursuivre le développement sur le marché britannique, mais aussi en France et ailleurs ».

 

La production nationale de l’énergie électrique maintient son évolution favorable à fin avril 2018, affichant un accroissement de 6,5%, après une hausse de 1,5% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette progression est attribuable au bon comportement de la production de l’ONEE (+12,6%), bénéficiant de la bonne tenue de l’ensemble de ses segments de production, explique la DEPF dans sa dernière note de conjoncture, ajoutant que la production privée d’énergie électrique s’est renforcée de 3,3% à fin avril 2018, après une quasi-stagnation une année auparavant (+0,4%).

Du côté des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume des importations de l’énergie électrique s’est contracté de 17,7% au terme des quatre premiers mois de 2018, compte-tenu de l’appréciation du volume de l’énergie nette appelée de 2,2%, après 3,6% une année plus tôt. Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est appréciée de 0,9% à fin avril 2018, contre +2,5% il y a une année, relève la DEPF, qui explique que cette évolution provient d’une hausse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 0,1% et de la hausse de 3,4% de la consommation de l’énergie de basse tension.

 

L’expérience cumulée par le Maroc en matière d’énergies renouvelables a été mise en lumière par M. Obaid Amrane, membre du Directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen), à l’occasion du premier «Forum Transition Monaco», organisé les 26 et 27 juin, dans la principauté de Monaco sous le thème «réinventer les business models».

Intervenant lors de ce forum, qui ambitionne de créer un hub européen d’investissements dédié à la transition et à la construction d’un nouvel écosystème pour accélérer le déploiement des technologies propres, M. Amrane a mis l’accent sur les objectifs ambitieux qui font du Maroc une référence régionale, voire mondiale, en la matière.

Le Maroc envisage ainsi de porter la part du renouvelables dans le mix énergétique à 52 % d’ici à 2030 en vue de réduire sa dépendance énergétique de l’étranger, a-t-il affirmé en soulignant que le Royaume s’est également doté d’une stratégie intégrée faisant du développement industriel, de l’accélération de la recherche et développement (R&D), de l’innovation et du développement territorial, des axes complémentaires à celui de la génération de l’énergie renouvelable. M. Amrane a insisté, par ailleurs, sur l’importance qu’accorde le Maroc à la coopération internationale, à travers notamment les actions menées par l’agence Masen, acteur central des énergies renouvelables dans le pays.

Des échanges d’expériences et de pratiques ont ainsi fait l’objet d’accords avec plus d’une dizaine de pays subsahariens dans l’objectif d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables sur le continent africain et de répondre aux besoins énergétiques des populations, a-t-il précisé en soulignant la nécessité de continuer d’oeuvrer pour réunir les conditions de réalisation des projets en termes de ressources financières, d’environnement, d’investissement et de cadres institutionnels et législatifs adaptés.

Quelque 500 participants ont pris part à cette première édition du forum, qui se tient sous la présidence effective de SAS le Prince Albert II de Monaco, dont des leaders internationaux, des investisseurs, des chefs d’entreprise, des entrepreneurs des technologies propres, qui ont tous en commun l’engagement pour un futur où la soutenabilité serait érigée en modèle économique.

Le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, s’est entretenu, mardi (26/06/18) à Rabat, avec le ministre-président wallon, M. Willy Borsus.

Le ministre-président de la Wallonie, Willy Borsus, a salué, le 27 juin à Rabat, les engagements pris par le Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à la lumière de l’adoption de la proclamation de Marrakech, lors de la Conférence mondiale sur le climat (COP22).

Lors de ses entrevues avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, M. Borsus, en visite de travail dans le Royaume du 24 au 27 juin, s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre le Maroc et la Wallonie, rappelant le riche passé minier de la Belgique, en mettant en avant les importants apports et contributions du Maroc au développement de l’activité d’extraction en Belgique par l’envoi de travailleurs immigrés marocains.

M. Borsus a, également, salué les partenariats industriels dans les secteurs innovants de la production et le stockage d’énergie, notamment dans le domaine thermo-solaire, avec des projets de partenariats écosystème entre des entreprises wallonnes et marocaines, soulignant la consécration, en 2014, par la Belgique d’une année de commémoration des 50 ans de l’immigration marocaine en Belgique, et « qui ont honoré une génération qui a fait de la Belgique une des premières puissances industrielles du début du 20e siècle ».

Pour sa part, M. Rabbah a passé en revue les différentes politiques entreprises par le Royaume en matière de développement du secteur énergétique et la prise en compte des besoins industriels en matière de respect de l’environnement, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Il s’est félicité des rapprochements entre l’Office National des Hydrocarbures et des Mines et le Réseau LIEU (Liaison Entreprises-Universités des universités et hautes écoles de Wallonie) en vue de faciliter des collaborations scientifiques et technologiques dans le domaine minier d’une part, et entre l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique et le cluster wallon TWEED (Technologie Wallonne Energie – Environnement et Développement durable) pour la formation d’experts conseillers marocains en efficacité énergétique, d’autre part.

Les deux responsables se sont également entretenus sur des sujets de coopération bilatérale dans les domaines du génie minier, de l’efficacité énergétique, du développement durable et des énergies renouvelables. Ils ont convenu de donner une impulsion politique commune afin de soutenir ces initiatives de partenariat et d’encourager de nouvelles collaborations dans les secteurs du développement durable.

Celles-ci pourront se matérialiser par l’organisation de séminaires conjoints lors de la mission économique des trois régions de Belgique, prévue en novembre prochain 2018, ainsi que par des actions soutenues par les deux gouvernements. Les deux ministres ont également convenu de poursuivre les échanges afin d’aboutir à une entente qui pourra être signée durant ladite mission par M. Rabbah et son homologue Pierre-Yves Jeholet, vice-président du gouvernement de la Wallonie et Ministre de l’Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation.

Sur le plan bilatéral, les deux responsables ont affiché leur volonté d’œuvrer à leur consolidation et à leur diversification. Ils se sont également réjouis de la convergence de leurs vues sur la question du développement économique et durable.

Le Conseil de gouvernement, réuni le 21 juin sous la présidence du chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a adopté le projet de loi No 49/17 relatif à l’évaluation environnementale, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, Mustapha El Khalfi.

Présenté par le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, ce projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi-cadre No 12/99 portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable, vise à surmonter certaines lacunes qui ont vu le jour lors de l’application de la loi No 12/03 relatif à l’étude d’impact sur l’environnement, dont le non recours aux études d’impact sur l’environnement pour certains projets polluants et la non-conformité du système de contrôle avec l’évolution institutionnelle qu’a connu la police environnementale.

Le projet vise également à mettre en place un mécanisme juridique pour l’évaluation de l’impact environnemental des politiques publiques, des stratégies, des programmes et des plans de développement, ce qui permettra d’intégrer en amont les impacts et les grands défis ayant trait à la dimension sociale, environnementale et économique dans le processus de prise de décision dans le domaine de la planification stratégique.

Parmi les nouveautés de ce texte, on peut citer l’obligation de soumettre à l’évaluation stratégique environnementale les politiques, les stratégies, les programmes, les plans et les schémas de développement sectoriel ou régional qui sont susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement, la définition des modalités de l’étude de l’évaluation environnementale stratégique et le recours à la consultation publique, le renforcement des rôles des commissions par la création des sous-commissions régionales, en plus de l’adoption de l’audit environnementale prévu dans la loi-cadre précitée.

Après une première édition tenue à Marrakech en 2017, c’est au tour de la capitale administrative ivoirienne Yamoussoukro d’accueillir la deuxième édition du «Green Africa Innovation Booster» (GreenAIB), une plateforme de rencontres, d’échanges et de promotion de l’innovation verte itinérante en Afrique.

Organisée par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles du Maroc (IRESEN), en partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire (INP-HB), les travaux de la 2e édition se dérouleront les 26 et 27 juin courant, avec la participation de plusieurs personnalités et académiciens de différents pays africains, ainsi que d’acteurs de la recherche & développement et de l’innovation en énergies renouvelables en Afrique. Au total, ce sont plus de 100 startups et 1.000 participants qui se réuniront sur cette plateforme autour de conférences, de tables-rondes et d’un espace d’expositions.

Le GreenAIB prévoit également le «Green Africa Innovation Contest», un concours annuel qui vise à renforcer l’esprit d’innovation verte entre opérateurs africains.
En organisant cette compétition, souligne un communiqué de l’IRESEN, l’Institut entend promouvoir l’excellence en matière d’énergie verte et soutenir la recherche et développement ainsi que l’innovation en Afrique. Pour cela, plusieurs sessions de pitching seront organisées pour des porteurs de projets venant du monde entier.

Le concours d’Innovation «Green Africa Innovation Contest» récompensera trois catégories : «Les meilleures startups innovantes», «Le meilleur projet R&D innovant» et «La meilleure thèse de doctorat».

Le Maroc et le Burkina Faso ont signé récemment à Rabat une convention-cadre de partenariat visant le développement de projets d’énergies renouvelables dans les deux pays, a indiqué l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN) dans un communiqué.

Signée par le président de MASEN, Mustapha Bakkoury et le ministre burkinabé de l’Energie, Bachir Ismaël Ouedraogo, cette convention vise à renforcer le socle de coopération entre les deux pays dans le domaine des énergies renouvelables à travers notamment l’échange d’informations, d’expertises, d’expériences et de savoir-faire.
Elle constituera ainsi la plateforme des échanges entre les deux parties, en vue de porter la pénétration des énergies renouvelables dans le mix énergétique à des niveaux appréciables.

A cette occasion, M. Bakkoury a affirmé que « chez Masen, nous croyons fermement que le partage d’expertise et de savoir-faire avec nos voisins du Sud et du Nord, est essentiel au développement technologique et économique des énergies renouvelables, afin d’en faire des technologies compétitives et accessibles ».

Le ministre burkinabé de l’Energie a effectué une visite officielle au Maroc, du 07 au 09 juin, au cours de laquelle il a eu une série de rencontres avec des responsables marocains en charge du secteur de l’énergie.
Cette visite fait suite à l’accord de coopération dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie signé récemment par le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, et le ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré.

Cet accord fixe le cadre de la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie notamment en matière d’échange d’informations, d’expertise, d’expériences et de savoir-faire dans ces domaines.
Dans le cadre de cette visite, M. Ouedraogo a eu des entretiens avec le Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) Saïd Mouline, axés sur le développement de la coopération entre le Maroc et le Burkina Faso dans le domaine de l’efficacité énergétique.

Le ministre burkinabé a également visité le complexe solaire Noor Ouarzazate et s’est dit « émerveillé » par la taille et la qualité de l’investissement. Il a fortement apprécié cette performance du Maroc en la qualifiant de « fierté africaine ».