Lydec a réussi avec succès l’audit de suivi de l’ensemble de ses certifications, notamment celle du Système de Management Intégré (SMI)-«Qualité, Sécurité et Environnement», selon les référentiels ISO 9001 (V 2015), ISO 45001 (V 2018) et ISO 14001 (V 2015).

Ce qui vient démontrer la performance et la qualité des processus de l’entreprise, son orientation client, son excellence opérationnelle dans l’exercice de ses 4 métiers (distribution de l’eau et de l’électricité et gestion de l’assainissement et l’éclairage public) et sa dynamique d’amélioration continue au bénéfice de toutes ses parties prenantes.

Lydec a également réussi le maintien de cinq autres certifications, à savoir :

  • la certification de son Système de Management de l’Energie (SMEn) de l’activité de l’éclairage public selon le référentiel ISO 50001 (V 2018);
  • la certification de son Système de Management de la Sécurité et de l’Information (SMSI) selon le référentiel ISO 27001 (V 2013);
  • la certification de son Système de Management Anti-Corruption (SMAC) selon le référentiel ISO 37001 (V 2016); la certification de son Système de Management de la Formation selon le référentiel ISO 29993 (V 2018);
  • l’accréditation du Centre Technique de Métrologie pour l’étalonnage des compteurs et du Laboratoire d’analyse des eaux, Labelma, selon le référentiel ISO/CEI 17025 (V 2018).

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et l’Office britannique des marchés du gaz et de l’électricité (OFGEM) ont signé une déclaration conjointe d’intention de coopération qui vise à renforcer la coopération bilatérale entre les deux régulateurs.
Cette déclaration conjointe, singée le 24 février 2022, s’inscrit dans le cadre du nouveau partenariat stratégique bilatéral sur l’action climatique, l’énergie propre et la croissance verte, qui a été convenu le mois de décembre lors de la 3e session du dialogue stratégique Maroc- Royaume Uni et de la réunion inaugurale du Conseil d’association Royaume Uni-Maroc.
L’ANRE et l’OFGEM ont tenu leurs premiers échanges bilatéraux en mars 2021, au cours desquels les deux régulateurs ont salué les opportunités d’une collaboration renforcée en matière de régulation du marché de l’énergie, poursuit la même source, notant que l’ANRE et l’OFGEM ont participé aux discussions consultatives Pré-COP26 à Glasgow aux côtés de 18 autres régulateurs du monde entier, ayant mené au lancement de l’initiative “Regulatory Energy Transition Accelerator (RETA)”.
Cette plateforme de collaboration mondiale entre les régulateurs de l’énergie visant essentiellement d’accélérer le rythme de la transition énergétique a pour principale finalité d’atteindre les objectifs climatiques.
Les deux régulateurs ont poursuivi leurs discussions bilatérales axées principalement sur les régimes de régulation des interconnexions dans les deux pays. Ces discussions ont affirmé que les deux régulateurs entretiennent des dialogues mutuellement bénéfiques, notamment ceux liés au domaine de la régulation qui permettraient au mieux la décarbonation du système énergétique par l’échange d’informations, d’expériences et des bonnes pratiques.
Le président de l’OFGEM, Martin Cave a déclaré à cette occasion que “la transition vers la décarbonation est un impératif absolu pour nous tous. Travailler avec nos partenaires à travers le monde est crucial pour atteindre nos objectifs dans ce domaine. Je suis donc ravi que nous ayons formé une alliance aussi étroite avec nos collègues de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité du Maroc“.
Pour sa part, le président de l’ANRE, Abdelatif Bardach, a salué cette déclaration conjointe constituant une étape clé de la coopération bilatérale entre les deux pays en matière de transition énergétique.
“Étant pleinement consciente de l’importance des interconnexions pour le développement du marché national de l’énergie, l’ANRE se réjouit de travailler main dans la main avec son homologue britannique dans ce domaine. Aussi, de faire un grand pas vers notre objectif commun, qui est celui de promouvoir le déploiement des énergies renouvelables et d’aller plus loin dans la décarbonation du système énergétique”, a dit M. Bardach.

Le fonds capital-risque UM6P Ventures a annoncé un investissement dans la startup Atarec spécialisée en solutions d’énergies renouvelables (EnR), ayant mis au point la première plateforme pilote en énergie houlo-motrice au Maroc.
Cette première levée de fonds permettra à Atarec de franchir une étape décisive dans son développement, à savoir la transition du démonstrateur industriel à l’unité industrielle ainsi que d’initier son déploiement commercial à l’international, UM6P Ventures dans un communiqué. Atarec est un projet ayant émergé de la spontanéité entrepreneuriale de Mohamed Taha El Ouaryachi et Oussama Nour employés auprès de TMSA (Agence spéciale Tanger Med). Les deux porteurs du projet ont ainsi pu développer la solution brevetée “Wave Beat” à travers un démonstrateur déployé sur site, qui exploite l’énergie de la houle par un système mécanique/électrique permettant de produire de l’énergie verte.
Le Groupe Tanger Med développe une offre d’accompagnement aux porteurs de projets proposant des solutions dans ses verticales métiers qu’il s’agisse du volet portuaire, industriel ou logistique. Dans le cadre de son programme d’entrepreneuriat, le Groupe accompagne ses talents internes en leur mettant à disposition un ensemble de ressources afin de faciliter la réalisation de projets innovants, dotés d’atouts compétitifs pour s’imposer sur le marché, au service de la performance de son écosystème et de l’émergence d’une offre Made in Maroc compétitive.
Outre le rôle de Tanger Med en tant que 1er incubateur de la startup Atarec, UM6P Ventures a fourni à Atarec le capital d’amorçage initial et l’accès à son vaste réseau d’experts et d’infrastructures scientifiques et commerciales.
UM6P Ventures estime que pour maximiser le succès des initiatives entrepreneuriales, l’investissement ne peut être dissocié de l’accompagnement. La vaste expérience d’UM6P Ventures dans le domaine des sciences ainsi que son réseau de partenaires scientifiques et commerciaux apportent des capacités uniques aux entrepreneurs que nous finançons. UM6P Ventures s’assure de faire de chacune des startups qu’elle soutient un actif investissable, prêt pour les futures levées de fonds”, a dit Yasser Biaz, DG, UM6P Ventures, cité dans le communiqué. UM6P Ventures a permis à Atarec de bénéficier d’une offre complète incluant accompagnement et investissement, dédiée à la verticale Energie co-développée avec le Green Energy Park, via l’accès à l’expertise technologique du Technology Licensing Office de l’UM6P (Développement de la Propriété Intellectuelle) et des Subject Matter Experts/Experts métier spécialisés dans le domaine des énergies renouvelables, de la modélisation et simulation (UM6P), de l’industrialisation et du développement commercial.
UM6P Ventures est le fonds d’investissement capital risque de l’Université Mohammed 6 Polytechnique (UM6P) dont la mission est de développer l’entrepreneuriat et d’accélérer l’innovation scientifique au Maroc et en Afrique, avec le soutien du Groupe OCP. Le fonds d’amorçage s’adresse aux purs entrepreneurs et porteurs de projets scientifiques, opérant dans des domaines tels que les Énergies renouvelables, AgroBioSciences, HealthTech, Intelligence artificielle (IA) et Industrie 4.0.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a appelé, le 4 mars à Nairobi, au renforcement et à l’accélération de l’action climatique afin d’éviter d’atteindre les seuils d’irréversibilité.
Au regard des crises qui nous guettent notamment en termes de changement climatique, de perte de biodiversité et de pollution, notre action devra être renforcée et accélérée si nous voulons éviter d’atteindre les seuils d’irréversibilité,” a souligné Mme Benali dans une déclaration prononcée au nom du Royaume lors de la Session spéciale de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, consacrée à la commémoration du 50e anniversaire du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Cette session spéciale intervient au lendemain de la 5e Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE-5), au cours de laquelle la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable a été élue présidente de la 6ème Assemblée.
Rappelant l’adoption d’une résolution visant à mettre fin à la pollution plastique, Mme Benali a souligné que cette déclaration réaffirme l’engagement du PNUE à rehausser l’action collective afin d’atteindre les objectifs de développement durable et reconstruire un monde post-pandémique résilient et durable.
Pendant un demi-siècle, le PNUE a joué un rôle important en tant que principale autorité de l’Environnement au sein des Nations Unies, a rappelé la ministre, relevant que malgré les efforts déployés, les résultats sur le terrain ne sont pas encore à la hauteur des objectifs escomptés.
De même, a-t-elle prévenu, la crise de la Covid-19 et ses impacts sévères sur les plans économique et social risquent de reléguer les questions de l’environnement au second plan, soulignant des insuffisances en termes de coordination, de mutualisation des efforts et des moyens de mise en œuvre, ainsi qu’en matière de données fiables et précises, en particulier pour les pays en développement, ce qui entrave la mise en place de politique publique efficiente et l’accès aux financements.
“C’est à cet égard que nous plaidons pour le renforcement du PNUE et la consolidation de son siège à Nairobi en tant qu’institution phare des Nations Unies dans le domaine de l’environnement”, a expliqué Mme Benali.
Selon elle, le PNUE est appelé à améliorer la coordination et la synergie, au sein du système onusien, entre les différentes initiatives environnementales et à renforcer ses plateformes Sciences-politiques, tout en améliorant la production et l’accès à des données environnementales fiables à même d’aider à la prise de décision. Elle a également insisté sur la nécessité de mettre à disposition les moyens de mise en œuvre, notamment en termes de renforcement des capacités, de transfert de technologie et de financement, au profit des Etats membres, afin de leur permettre de réaliser leurs engagements environnementaux.
Afin d’atteindre ces objectifs, une coopération internationale forte et solidaire à travers notamment l’ANUE est impérative, a soutenu la ministre, émettant son souhait “que les recommandations qui découleront de cette cérémonie puissent servir d’input pour la conférence de Stockholm +50 et contribuer à l’élaboration d’un accord sur le plastique ainsi qu’à la mise en place de la plateforme science-politique.”

Le Maroc a été élu, le 3 mars à Kigali, en tant que 2e vice-président du Bureau de la 8e session du Forum régional africain pour le développement durable.
L’élection du Maroc à cet organe important de la Commission économique pour l’Afrique (CEA-ONU) s’inscrit dans le cadre de son engagement continu, tant au niveau national que continental, à faire face aux défis liés au changement climatique, à la sécurité alimentaire et au développement socio-économique du continent.
Pour l’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, “cette consécration intervient dans le cadre de la continuité des contributions du Royaume au niveau de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique“.
“Le Maroc continue de s’engager dans la promotion du partenariat interafricain, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, au moment où l’Afrique fait face à de multiples défis socio-économiques, aggravés par la pandémie de la Covid-19 et le changement climatique“, a souligné M. Arrouchi qui a rappelé que le Royaume avait présidé le Bureau de la 5e session du Forum régional africain pour le développement durable, ainsi que le Bureau de la 52e session de la Conférence des ministres des Finances de la CEA.