Le Maroc, fort de sa position géographique et de son engagement constant, a fait de la coopération avec les pays sans littoral, en particulier en Afrique, une priorité stratégique de sa politique de coopération, a affirmé, le 5 août à Awaza, au Turkménistan, le ministre du Transport et de la logistique, Abdessamad Kayouh.

”Dans un esprit de solidarité et de développement partagé, le Maroc continue, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, d’apporter un soutien concret aux pays africains sans littoral, à travers le renforcement des projets de développement Sud-Sud et triangulaires, contribuant efficacement à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires et au renforcement de leurs capacités de développement’’, a souligné M. Kayouh, lors de la session plénière des délégations participant à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Cet engagement s’est matérialisé par plusieurs initiatives, notamment l’Initiative Royale visant à permettre aux pays du Sahel d’accéder à l’océan Atlantique, a-t-il relevé, rappelant que cette initiative a pour but de jeter les bases d’un nouveau cadre de coopération et de développement commun, en partageant l’expérience marocaine et en mettant à disposition de ces pays les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision Royale d’une Afrique solidaire, stable et prospère et constitue un levier stratégique pour la transformation économique des pays du Sahel en renforçant leur indépendance stratégique et en valorisant leur grand potentiel, a-t-il dit, ajoutant qu’elle représente également une grande opportunité pour intégrer ces pays dans les chaînes de valeur mondiales, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance et de développement humain, social et économique pour l’Afrique.

Cette approche marocaine de la coopération se concrétise aussi à travers plusieurs initiatives pionnières telles que la dynamisation des trois Commissions du climat lancées en 2016 à l’occasion du Sommet de l’action africaine, le Centre de compétences en matière de changements climatiques, l’initiative “Adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques” (AAA), l’initiative pour “la soutenabilité, la stabilité et la sécurité en Afrique” (SSS), ainsi que la Plateforme africaine de la jeunesse pour le climat (African youth climate hub).

Par ailleurs, M. Kayouh a souligné que le Maroc accueille favorablement l’adoption du nouveau Plan d’action d’Awaza pour la décennie 2024-2034, qui reflète un engagement collectif ancré en faveur de la consolidation de la coopération internationale au profit des pays en développement sans littoral, visant à répondre à leurs besoins spécifiques de manière efficace et durable.

Selon lui, ce plan témoigne d’une volonté commune de faire face aux défis auxquels ces pays sont confrontés, notamment en matière de connectivité, de transition énergétique et de flexibilité économique.

Sa mise en œuvre nécessite la conjugaison des efforts entre les pays concernés et leurs partenaires au développement, avec un soutien international efficace garantissant une trajectoire claire vers un développement inclusif.

Les partenaires au développement, en particulier le système des Nations Unies, doivent œuvrer à concrétiser les objectifs et engagements convenus, tout en augmentant les investissements pour favoriser un développement global tant pour les pays sans littoral que pour les pays de transit.

Il a, dans ce cadre, appelé à faire de cette conférence une étape décisive pour renforcer la coopération internationale et ouvrir de nouvelles perspectives de développement durable pour ces pays.

Le Maroc restera, sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi, fidèle à sa politique de coopération solidaire, continuant à mettre son expertise et ses capacités au service du renforcement de la coopération Sud-Sud et triangulaire, tout en consolidant ses relations bilatérales et sa participation active aux processus internationaux et régionaux en faveur des pays sans littoral.

D’autre part, le ministre a relevé que ces pays font face à des défis structurels majeurs, tels que l’enclavement par rapport aux marchés internationaux, le coût élevé du transit et une exposition croissante aux fluctuations mondiales, ce qui accentue leur fragilité et leur vulnérabilité face aux chocs externes.

Il a ainsi appelé la communauté internationale à insuffler une nouvelle dynamique de coopération en faveur de ces pays, à travers un soutien adapté et des partenariats innovants capables de provoquer des transformations structurelles profondes.

Ces partenariats doivent se concentrer sur la satisfaction des besoins essentiels de ces pays, notamment leur intégration effective dans les marchés mondiaux, le développement des infrastructures de transport et de connectivité, ainsi que sur la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

Cette conférence constitue une étape cruciale dans le processus de développement des pays sans littoral, dix ans après l’adoption du Programme d’action de Vienne, d’après le ministre.
Elle représente une occasion d’évaluer les progrès réalisés, de s’engager à poser les bases de partenariats solides pour renouveler le soutien international aux besoins spécifiques de ces pays, d’autant plus crucial dans le contexte mondial actuel marqué par des crises multiples et des tensions croissantes.

Le Royaume est représenté à cet événement par une délégation conduite par le ministre du Transport et de la logistique, et comprenant notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, l’ambassadeur du Royaume auprès des républiques du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et du Kirghizstan, Mohamed Rachid Maaninou, ainsi que plusieurs diplomates et responsables au ministère du Transport et de la logistique.




 

Dans le cadre de notre engagement pour l’innovation et le développement des talents, MASEN, acteur stratégique de la transition énergétique du Royaume du Maroc, a lancé cette année la MASEN Internship Competition : un challenge visant à valoriser les meilleurs projets de fin d’études réalisés par les stagiaires.

Après plusieurs mois d’implication, de rigueur et de créativité, Masen a annoncé les gagnants de cette première édition. Il s’agit de :

 1- Mohamed Hamzaoui/ Mohamed Bourzik – Accompagnement multi-projets pour la structuration et la digitalisation des processus de suivi et de facturation.

 2- Basma Delahi & Boucham Mohamed Amine – Masen Business System (MBS) :Vers une culture de performance intégrée, Adhésion des collaborateurs et optimisation des processus.

 3- Mohammed Aymane OUADDI – Masen-OptiWind (MOW) Logiciel d’aide à la décision pour la conception de parcs éoliens.

Cette compétition illustre notre volonté d’impliquer les jeunes talents dans les projets stratégiques du secteur des énergies renouvelables et de leur offrir un cadre d’apprentissage concret et stimulant.



Le Cluster Green H2 a lancé son premier appel à projets collaboratifs baptisé INNOV Green H2, afin de stimuler l’innovation marocaine dans la filière de l’hydrogène vert.

Ouvert jusqu’au 1er novembre 2025, cet appel cible les porteurs de solutions technologiques locales, avec à la clé un appui financier pouvant atteindre 200.000 dirhams par projet.

L’initiative cible des applications allant de la production d’hydrogène à la mobilité, en passant par la décarbonation industrielle. Les résultats seront dévoilés le 15 décembre.



La Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat accélère la réalisation des stations monoblocs pour faire face aux défis que représente le stress hydrique, à travers notamment un programme ambitieux qui comprend la réalisation de 28 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres.

“La période actuelle est fortement marquée par un stress hydrique significatif, exacerbé par les effets du changement climatique et la pression démographique. 

Durant la saison estivale, le besoin en eau potable augmente significativement, particulièrement dans la région de Casablanca-Settat. Ces défis exigent des solutions urgentes et innovantes pour sécuriser l’approvisionnement en eau de la population”.

Conscient de la nature critique de ces défis, le ministère de l’Intérieur, à travers ses partenaires, et en premier lieu le Conseil de la Région de Casablanca-Settat, a décidé de lancer un programme urgent qui vise à répondre aux besoins immédiats tout en renforçant la résilience des territoires face à la pénurie d’eau.

Ce programme ambitieux comprend la réalisation de 28 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres, avec une capacité de production totale atteignant 8 millions de m3 par an, a précisé le document, notant que leur réalisation s’appuie sur la technologie de l’osmose inverse, qui permet d’obtenir une eau traitée de haute qualité, tout en étant une solution écologique.

Avancement du projet et investissement

Le budget alloué à ce projet s’élève à 400 millions de DH avec une contribution de 128 millions de DH de la Région Casablanca-Settat. Sa mise en œuvre est supervisée par la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat.

Le taux d’achèvement des travaux atteint actuellement plus de 60%, avec 17 stations déjà mises en service : huit dans la province de Settat, cinq dans la province d’El Jadida, deux dans la province de Berrechid et deux dans la province de Sidi Bennour.

Pour Mouhcine Moursli, chef du service d’exploitation d’eau potable à la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat, cité dans le communiqué, “ce projet est la preuve de l’engagement de la SRM Casablanca-Settat à garantir l’approvisionnement en eau potable pour les habitants de la Région”.

Et d’ajouter : “Nous continuons à avancer sur ce projet avec détermination, et nous œuvrons pour achever la réalisation de l’ensemble des 28 stations au cours de cette année”.
Les stations monoblocs présentent plusieurs atouts, à commencer par leur déploiement rapide, rendu possible grâce à une conception modulaire qui permet une installation bien plus rapide que celle des usines conventionnelles.

Elles offrent ainsi une réponse efficace et immédiate aux situations d’urgence en matière d’approvisionnement en eau potable. Leur rentabilité constitue un autre avantage. En effet, leur architecture simplifiée et leur mode de fonctionnement permettent une utilisation optimisée des ressources, tant humaines que financières.





La Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN) a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour sélectionner un cabinet de conseil chargé d’accompagner le design, l’acquisition, la mise en œuvre, le test et la dissémination d’un banc d’essai dédié aux systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) sur sa plateforme R&D à Noor Ouarzazate.
Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’Agence marocaine pour l’énergie durable intensifie l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, indique un communiqué de MASEN, ajoutant que ce projet, financé par un don dans le cadre de l’initiative “Morocco Energy Storage Testbed”, s’inscrit dans un réseau international déployé par ESMAP au Maroc et dans deux autres pays et vise à évaluer les performances techniques et économiques des solutions de stockage par batteries.

Le Testbed constituera une infrastructure stratégique au service de la recherche appliquée et de l’innovation technologique, souligne le communiqué, faisant savoir qu’il mobilisera un écosystème de partenaires publics et privés pour accélérer l’émergence de solutions compétitives au service de la transition énergétique.

À travers cette initiative, MASEN renforce son expertise sur le stockage par batteries, levier essentiel de flexibilité, et contribue activement au développement de solutions adaptées, en appui à une intégration plus large des énergies renouvelables dans le mix électrique national.
Les cabinets intéressés peuvent télécharger le dossier via la plateforme e-tendering de MASEN (https://etendering.masen.ma) et les manifestations d’intérêt devront être soumises avant le lundi 11 août 2025 à 11H00 (heure locale marocaine).



Face aux défis accrus liés à la rareté de l’eau, la province de Safi connaît une dynamique sans précédent à travers la mise en œuvre de projets hydriques structurants, alliant innovation technologique, efficacité environnementale et inclusion territoriale.

Ces chantiers ambitieux, qui s’inscrivent dans une approche intégrée et multisectorielle, mobilisent à la fois des acteurs industriels, institutionnels et territoriaux, autour de deux grands axes, à savoir le développement de stations de dessalement d’eau de mer à grande échelle et la généralisation de stations mobiles et intégrées pour les zones rurales et périurbaines.
Parmi ces projets majeurs figure le lancement des travaux de la station de dessalement “Wave 2”, située au sein du complexe industriel du groupe OCP à Safi, qui viendra compléter une première unité déjà opérationnelle depuis 2024.

D’une capacité annuelle de 150 millions de mètres cubes, cette nouvelle station viendra renforcer considérablement l’approvisionnement en eau, non seulement au profit des installations industrielles de l’OCP à Mzinda, Benguerir et Youssoufia, mais aussi au bénéfice de la ville de Marrakech, appelée à faire face à une demande croissante.

Dans une déclaration, Otmane Abousselham, chef des Opérations chez OCP Green Water, a indiqué que le chantier de “Wave 2” a effectivement démarré, avec une durée prévisionnelle de 15 mois de travaux intensifs, portant aussi bien sur les nouvelles unités de traitement que sur les conduites d’amenée d’eau de mer.

“Il s’agit de la seconde phase d’un programme ambitieux entamé en 2022 par la réalisation d’une première station de dessalement d’une capacité de 40 millions de mètres cubes par an. Mise en service en 2024, cette première unité permet déjà de couvrir 100% des besoins en eau potable de la ville de Safi, grâce à une dotation annuelle de 15 millions de m3”, a expliqué M. Abousselham.

Ce projet intégré s’inscrit dans une logique circulaire et durable de gestion de l’eau, et comprend, au-delà des ouvrages maritimes et des stations de dessalement, un système de traitement et de réutilisation des eaux usées, destiné à l’approvisionnement des unités chimiques de l’OCP.

“Ce modèle permet ainsi de valoriser les ressources hydriques sur l’ensemble du cycle, depuis l’eau de mer jusqu’à sa réutilisation industrielle, en passant par sa consommation urbaine, une approche systémique qui place la durabilité et l’efficience au cœur du processus”, a fait observer M. Abousselham, notant qu’à l’horizon 2027, l’ensemble de ce dispositif permettra d’atteindre une capacité cumulée de 200 millions de m3 d’eau traitée par an, conformément à la Stratégie Verte du groupe OCP, lancée fin 2022.

Selon le responsable, ce chantier structurant intègre également une dimension socio-économique forte, avec la mobilisation d’environ 1.200 employés, dont 60% issus de la province de Safi, et une implication massive des entreprises nationales, qui représentent 70% des prestataires engagés.

En parallèle à ce mégaprojet, un autre programme stratégique est en cours dans la province, porté par la Société Régionale Multiservices (SRM) Marrakech-Safi, et destiné à desservir les zones rurales et centres éloignés fortement touchés par le stress hydrique.

Dans cet esprit, Mohamed Gourmat, chef de la Division des études et travaux d’eau potable à la SRM (Direction de Safi), a confié à la MAP que ce programme concerne la réalisation de stations intégrées de dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres, dans le cadre d’un plan d’urgence national lancé par le ministère de l’Intérieur.

D’un coût global avoisinant les 445 millions de dirhams, ce programme vise l’installation de 43 stations de dessalement à l’échelle de la région Marrakech-Safi, avec un financement conjoint du ministère de l’Intérieur et du Conseil régional, a-t-il souligné, précisant qu’à l’échelle provinciale, le projet prévoit la réalisation de 12 stations intégrées.

A cet égard, M. Gourmat a expliqué que trois stations de dessalement de l’eau de mer sont déjà opérationnelles dans les communes d’Ayir, d’El Beddouza et de Lamaâchate, trois stations de dessalement des eaux saumâtres sont aussi opérationnelles à Jemaa Shaïm et Atouabet, tandis que six autres stations sont en cours de réalisation dans d’autres communes et localités.

“Ces stations permettent de répondre aux besoins urgents des populations rurales, en assurant un accès régulier à l’eau potable, soit par raccordement au réseau, soit par le biais de citernes mobiles spécialement acquises à cet effet”.

À travers ces chantiers complémentaires, l’un de nature industrielle et stratégique à l’échelle nationale, l’autre à vocation sociale et territoriale, la province de Safi se positionne comme un pôle pionnier dans la mise en œuvre d’une gestion intégrée et résiliente de l’eau, dans un contexte de changement climatique.






L’exploitation du complexe solaire Noor Ouarzazate depuis 2016 a permis au Maroc de consolider une expertise reconnue dans la mise en œuvre, la gestion et la maintenance d’infrastructures solaires de grande envergure, a souligné le Président Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Ameziane Moufaddal.

“Cela a démontré la capacité du Royaume à assurer, avec des compétences quasi exclusivement nationales, l’exploitation efficace de centrales complexes, en favorisant le transfert de savoir-faire dans le secteur des énergies renouvelables”, a expliqué le PDG de MASEN.
Au-delà de l’aspect technique, cette expérience a permis d’affiner les mécanismes d’accompagnement territorial, ajoutant que l’expertise acquise dans la conception et la gestion de projets de développement local a facilité la mobilisation de financements et renforcé l’impact sur les communautés environnantes.

Moufaddal a également souligné que ce mégaprojet, doté d’une capacité totale de 582 MW, s’intègre pleinement dans l’effort national de montée en puissance des énergies renouvelables, notant que sa production équivaut à la consommation énergétique domestique d’environ 2,2 millions de citoyens marocains.

Chaque année, ces centrales permettent d’éviter l’émission d’environ 900.000 tonnes de CO2, contribuant ainsi aux engagements climatiques du Royaume.

Le PDG de MASEN a aussi fait savoir que le complexe solaire Noor Ouarzazate a généré, depuis sa mise en service, des retombées socio-économiques significatives au niveau local.

Des milliers d’emplois ont été créés pendant la phase de construction, pour la main-d’œuvre locale, a-t-il indiqué, ajoutant qu’en phase d’exploitation, des emplois durables ont été maintenus dans des domaines relatifs notamment à la maintenance, à la sécurité ou à la gestion des installations, tout en assurant un transfert de compétences aux jeunes de la région.
MASEN a fait appel à des entreprises nationales pour la réalisation de ce projet, ce qui a permis de dépasser les objectifs d’intégration industrielle initialement fixés, d’autant plus qu’elle a mobilisé des entreprises locales à travers des contrats de sous-traitance, notamment dans le transport et la logistique.

Parallèlement, plus de 180 actions de développement au profit des populations locales ont été menées entre 2010 et 2025, bénéficiant directement ou indirectement à plus de 110.000 personnes. Ces projets ont couvert des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé, les infrastructures de base, l’accès à l’eau, et l’éclairage public ou encore le soutien au tissu associatif local.

Au-delà de sa contribution énergétique, le complexe solaire Noor Ouarzazate joue un rôle stratégique dans l’innovation en abritant une plateforme dédiée à la recherche et développement.
Faisant partie du grand chantier de la transition énergétique mis en œuvre conformément à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le complexe Noor Ouarzazate contribue à atteindre les objectifs stratégiques visant à promouvoir une croissance plus inclusive et plus verte au Maroc, à dynamiser la création d’emplois et à favoriser le partage et l’acquisition des technologie de pointe.




La 15 session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur les zones humides (Ramsar) a été marquée par l’élection du Maroc au Comité permanent de la Convention Ramsar pour la période 2025-2028, en tant que représentant de la sous-région Afrique du Nord. Cette nomination vient couronner les efforts continus du Royaume en matière de gouvernance environnementale, de coopération internationale et de diplomatie verte, selon l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF).

À travers ces engagements et cette posture responsable, le Maroc consolide son leadership régional et confirme que la protection des zones humides constitue un pilier stratégique de son modèle de développement durable.

La COP15 Ramsar s’est tenue à Victoria Falls, au Zimbabwe, du 23 au 31 juillet 2025, avec la participation de représentants de plus de 170 Parties contractantes en vue de renforcer la gouvernance et la protection des zones humides à l’échelle mondiale.

À l’issue de cet événement international majeur, le Maroc s’est distingué par une participation active et une contribution remarquée, confirmant son engagement constant en faveur de la conservation des zones humides et de la biodiversité, ajoute le communiqué de l’ANEF. 

L’ANEF note aussi que parmi les avancées majeures de cette COP figure l’adoption du Plan stratégique Ramsar 2025-2034, un cadre de référence aligné sur les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité. 

Ce nouveau plan propose une vision ambitieuse pour la préservation et l’utilisation durable des zones humides, confrontées à des pressions croissantes telles que le changement climatique, la pollution et l’urbanisation, conclut la même source.