Le Chef de gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a présidé, le 16 février, les travaux de la 6ème session du Conseil d’Administration de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Les travaux de ce Conseil ont été consacrés à la présentation du budget et plan d’actions de l’ONEE au titre de l’année 2022 pour son approbation, l’approbation des contrats et accords conclus par l’Office ainsi que l’approbation des projets de résolutions soumis au CA. M. Akhannouch a salué les efforts investis par l’Office dans l’exercice de ses missions de service public, en tant que garant de la continuité de l’alimentation du pays en électricité et en eau potable ainsi que le service d’assainissement liquide dans les villes et centres où il intervient. Il a également remercié l’ensemble du personnel de l’ONEE pour les services rendus aux citoyens dans ces deux domaines vitaux et les a encouragés à persévérer pour la réalisation de la souveraineté énergétique et pour le développement de notre pays sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
Le Chef de gouvernement a aussi souligné que l’Office joue un rôle primordial pour garantir la sécurisation de l’alimentation en eau potable du pays et l’accompagnement de la demande nationale croissante pour cette source précieuse, aux meilleures conditions de coût et de qualité, surtout que ces dernières années ont été marquées par le stress hydrique et un faible niveau de pluviométrie, sachant que notre pays a été impacté par les effets négatifs des changements climatiques et leurs répercussions sur les ressources en eau et le niveau des nappes phréatiques.
M. Akhannouch a indiqué que ce conseil est également l’occasion pour mettre en exergue les avancées de l’Office en matière de bonne gouvernance, et de concrétisation de la Haute Vision Royale en matière de promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la politique de l’eau et de l’environnement, permettant au Maroc d’occuper une place importante dans ce domaine aussi bien au niveau continental qu’international.
De son côté, le Directeur Général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, après avoir remercié les membres du Conseil pour leur appui permanent pour permettre à l’Office d’accomplir ses missions dans les meilleures conditions de durabilité, de coût et de pérennité du service, a mis l’accent sur le contexte particulier de la tenue de cette session du Conseil, marqué par les mutations profondes que connaissent les secteurs de l’Electricité, de l’Eau potable et de l’Assainissement liquide au Maroc.
M. El Hafidi a signalé que l’Office est appelé à relever des défis majeurs afin de pouvoir atteindre les objectifs stratégiques qui lui sont assignés afin d’accompagner la dynamique de développement globale intégrant plusieurs projets et réformes stratégiques lancés par le Royaume, notamment le projet de réforme du secteur public, et la mise en œuvre des recommandations du Nouveau Modèle de Développement dans les secteurs de l’électricité et de l’eau.
Il a précisé dans son allocution que l’Office est également appelé à relever les défis relatifs au retour du trend haussier et à la flambée des prix des matières premières et des combustibles au niveau international, impactant négativement ses équilibres financiers.
Le DG de l’ONEE a en outre indiqué que ces signaux témoignent de l’amélioration continue et progressive de la performance de l’Office, qui interpellent l’ensemble des responsables gouvernementaux pour continuer à apporter toute l’aide et l’appui nécessaires à cet établissement stratégique, afin de lui permettre de continuer son développement sur la même lancée de performance et de réaliser les objectifs tracés dans sa feuille de route.
L’examen du dossier du CA de l’Office et des rapports présentés lors de cette réunion, démontrent que l’ONEE s’investit pleinement dans sa mission de service public, notamment pour la satisfaction de la demande croissante en électricité et en eau potable en milieux urbain et rural, ainsi qu’en ce qui concerne l’assainissement liquide.
Il est prévu que l’Office réalise durant l’année 2022 plusieurs projets d’investissement, d’une enveloppe globale de 10,5 milliards de dirhams (MMDH), dont 5,2 MMDH pour l’activité électricité et 5,3 MMDH pour l’activité eau potable et assainissement liquide. Ces investissements vont permettre de garantir la continuité du service public et la poursuite de l’alimentation du pays en électricité et en eau potable. En ce qui concerne l’électricité, il est prévu de réaliser une capacité de production additionnelle de 387 MW (parcs éoliens de Taza et Boujdour). Ainsi, la puissance installée électrique devrait atteindre 11.130 MW à fin 2022, avec une part de 40% en énergies renouvelables. S’agissant des infrastructures de transport de l’électricité, 16 nouveaux postes de transformation seront mis en service en 2022.
En matière d’eau potable, il est prévu en 2022 la production de 1.342,8 millions de m3 et l’équipement d’un débit supplémentaire de 561.600 m3/jour qui portera la capacité globale de production de l’Office à 7,35 millions de m3/jour et ce en vue de faire face à la croissance soutenue des besoins en approvisionnement en eau potable du pays.
S’agissant de l’activité assainissement liquide, il est prévu en 2022 la mise en service de 14 nouvelles stations d’épuration des eaux usées avec une capacité additionnelle de 41.382 m3/jour.
L’ordre du jour a porté, également, sur la présentation des principaux contrats conclus par l’Office ainsi que du rapport du Comité d’Audit.
Enfin, le Conseil a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises et qui sont en phase avec les objectifs de l’Office, tant en matière de développement de ses secteurs d’activités qu’en matière d’amélioration de ses performances techniques et managériales.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est renforcée de 6,5% au terme de l’année 2021, après une baisse de 3,9% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières.
Cette progression tient compte de l’amélioration de la production privée de 5,3%, de celle de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 11,9% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 5,2%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2022.
Par rapport à fin 2019, la production de l’énergie électrique s’est accrue de 2,3%, fait observer la note, ajoutant que les échanges du secteur avec l’extérieur ont été marqués, à fin 2021, par une hausse du volume de l’énergie exporté de 36,5% et une baisse du volume importé de 19,6% (après +62,8%), dans un contexte de croissance de l’énergie nette appelée de 5,6%.
Le solde des échanges extérieurs d’énergie électrique est excédentaire, pour la seconde année. En effet, à fin 2021, le volume de l’énergie exportée a dépassé celui de l’énergie importée de près de 24%, alors qu’en 2019, le volume exporté a représenté près de 3 fois le volume importé.
Ainsi, la part de l’énergie importée dans le volume de l’énergie nette appelée a été réduite à 1,7% à fin 2021, après avoir représenté en moyenne 15,7% du volume de l’énergie nette appelée entre 2009 et 2018, précise la DEPF.
Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique a augmenté de 5,5%, soutenue par la performance de l’ensemble des segments du secteur, notamment, les ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension, hors distributeurs” (+9,7%), celles destinées aux distributeurs (+4,8%) et celles de basse tension (+2%).
Par rapport à fin 2019, la consommation de l’énergie électrique s’est accrue de 3,6%, reflétant une hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension, hors distributeurs” de 6,8%, des ventes destinées aux distributeurs de 0,6% et des ventes adressées aux ménages de 4,9%.

Le Maroc a fait montre d’un engagement sans faille en matière de lutte contre le changement climatique à travers une politique “volontariste et proactive” qui consacre le choix du développement durable, a souligné, le 18 février, la délégation marocaine participant à l’Audition parlementaire 2022 aux Nations Unies tenue à New York.
“Conscient de l’urgence d’agir face au réchauffement climatique, le Maroc a aussitôt affiché son engagement en adoptant des politiques volontaristes dans différents secteurs”, lesquelles s’inscrivent dans le droit fil des Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, a souligné le député Mustapha Reddam, au nom de la délégation marocaine à ce conclave tenu sous le thème “Mobiliser les appuis politiques et élaborer des mesures inclusives pour une reprise durable“.
M. Reddad, qui intervenait lors d’un panel sur “le respect des engagements relatifs aux changements climatiques : l’intérêt général face aux intérêts privés”, a relevé que le Royaume s’est notamment engagé à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet d’ici 2030, notant que la stratégie climatique du Maroc vise également la réduction de la vulnérabilité, l’anticipation des risques, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de son impact.
A l’horizon 2030, le Maroc entend couvrir 52% de ses besoins en électricité grâce à des sources d’énergie renouvelable, a-t-il indiqué, ajoutant que le Royaume est également engagé dans la transition vers une croissance décarbonée.
M. Reddad, qui est membre du Groupe du Rassemblement national des Indépendants (RNI), a en outre fait observer que la stratégie marocaine en matière climatique s’appuie sur une approche “intégrée, participative et responsable” qui consacre le choix du développement durable.
Initiée par l’Union interparlementaire (UIP) et le Bureau du président de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Audition parlementaire 2022 a pour objectif de faire progresser le débat mondial aux Nations Unies et dans les capitales du monde autour du développement durable dans un contexte marqué par une crise sanitaire sans précédent née de la pandémie de Covid-19.
Elle se propose de sensibiliser les gouvernements, les parlements et la communauté des Nations Unies à une perspective critique sur les mesures clés à prendre pour mettre en place des économies qui bénéficient à tout le monde, des sociétés qui rassemblent les gens et des environnements durables pour les générations à venir. La promotion de l’égalité des sexes sera aussi au cœur des discussions des parlementaires.
Plus de 200 parlementaires représentant 65 États membres participent à cette Audition dont la prochaine édition est prévue en Indonésie.

La Fédération de l’Energie organise, le lundi 14 mars 2022 au Sofitel Jardin des Roses à Rabat, la 15ème édition de la conférence de l’Energie sous la thématique « Transition énergétique : Bilan d’étape et Perspectives 2035 ». Cette conférence sera organisée avec l’appui du Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable et aura l’Etat des Emirats Arabes Unis comme pays invité d’honneur. Elle réunira des intervenants et des participants de l’ensemble du secteur de l’énergie à l’échelle nationale et internationale.

Des décideurs de 197 pays sont attendus, du 09 au 20 mai prochain à Abidjan, pour la 15ème Conférence des parties sur la lutte contre la désertification (COP15) autour du thème ’’Restauration des sols arides et des forêts dégradées pour une agriculture du future”, a annoncé, mercredi, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La participation des communautés locales, des organisations rurales, des gouvernements des différents pays, des organisations non gouvernementales et des organisations internationales et régionales, est indispensable pour faire barrage à la désertification et à la sécheresse, a estimé M. Adjoumani, représentant le Premier ministre, Patrick Achi lors du lancement des activités de cet événement.
«L’organisation par notre pays de la COP15, constitue, en réalité, le prolongement d’un engagement constant de la Côte d’Ivoire dans la recherche de solutions contre la dégradation de nos sols».
Il a souligné que la lutte contre la désertification et la sécheresse constitue une priorité nationale dans le choix des politiques de développement socio-économiques, appelant les Etats partie à prendre la résolution pour «garantir à la descendance, un monde bien meilleur».
De son côté, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean Luc Assi, a noté que les engagements de la Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la perspective de l’atteinte de l’ODD qui vise à préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité .
Il a indiqué que la COP15 sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays de sensibiliser aux solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées.
Selon le président du comité d’organisation de la Cop15, Abou Bamba, 60% des terres cultivables sont dégradées en Côte d’Ivoire, ce qui entraine la baisse de la productivité agricole et de la croissance économique, ainsi que la vulnérabilité de la femme rurale.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, dernièrement, à la mise en service d’un nouveau poste de transformation électrique 225/22 kV au niveau de la commune d’Imouzzer Kandar, relevant de la province de Sefrou.
“Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique, dont l’objectif est de renforcer, sécuriser et améliorer la qualité de l’alimentation en énergie électrique ainsi que la satisfaction de la demande croissante de la ville d’Imouzzer Kander et des régions de Bhalil, d’Ait Sebaa, de Laqsir et d’Ain Cheggag qui connaît le lancement de plusieurs projets de développement, notamment le nouveau Parc Industriel Ain Cheggag”.
Les équipements, d’un coût global de 92 millions de dirhams TTC, comprennent la construction d’un nouveau Poste 225 KV d’une puissance de 2×70 MVA, d’un poste 22KV abritant des cellules MT types ouvertes avec deux travées arrivées, de huit travées départs et d’une travée couplage ainsi que la construction des lignes 225 KV de longueur de 2 km.
Avec cette mise en service, a fait savoir l’ONE, la puissance installée totale dans la région de Fès est passée de 740 à 880 MVA.
Depuis le 1er janvier 2022, l’ONEE a mis en service 5 postes de transformation d’une puissance totale cumulée de 820 MVA et d’un investissement global de 646 millions de DH et ce, dans les régions d’Agdz, Nouaceur, Essaouira, Taroudant et Imouzzer.

La Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont signé, le 4 février à Casablanca, une convention spécifique pour la conception et réalisation d’une plateforme d’inspection automatisée des lignes de transport de l’électricité, basée sur l’utilisation de drones et le traitement d’imagerie.
Signée par le président de la FRDISI, André Azoulay, et le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, cette convention s’inscrit dans le cadre d’un partenariat global entre la FRDISI et l’ONEE qui prône le renforcement de l’expertise, de la recherche appliquée et de l’innovation ainsi que du développement de la formation.
D’ambitieuses actions sont en cours de réalisation et concernent la conception et réalisation d’une plateforme de l’imagerie mobile des drones, d’un système de traitement d’images collectées à partir d’un drone ainsi que d’une plateforme distribuée intelligente automatisée d’inspection des lignes de transmission par l’exploitation des vecteurs aériens.
De même, des améliorations importantes des performances d’exploitation sont attendues de ce projet dont, l’amélioration de la sécurité du personnel, la diminution du temps d’indisponibilité des lignes, l’automatisation des opérations de diagnostic et l’optimisation des coûts et délais. Compte tenu du caractère innovant de ce projet à l’échelle nationale, des publications scientifiques ainsi que le dépôt d’un brevet auprès de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale, sont prévus par les deux partenaires. Dans ce cadre, l’ONEE et FRDISI saisissent l’opportunité du développement de l’écosystème de l’encouragement de l’innovation à l’échelle nationale pour entamer les démarches requises pour l’industrialisation de ce projet.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la Région de Casablanca-Settat, en présence de Mohamed Abdeljalil, Ministre du Transport et de la Logistique, Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce, Khalid Safir, Wali Directeur Général des Collectivités Locales et Abdellatif Maazouz Président de la Région de Casablanca-Settat.
En marge de cette cérémonie, un hommage pour l’Innovation a été rendu à M. El Hafidi, en récompense aux efforts déployés pour encourager la Recherche et le Développement, ainsi qu’au Directeur du Pôle Ressources et au Directeur de la Formation et Développement des Compétences de l’ONEE.
L’ONEE est engagé depuis plusieurs années dans le développement et la mise à niveau de son Centre de Formation et d’Expertise et œuvre sans cesse à le positionner comme référence aussi bien à l’échelle nationale que continentale. Ce centre, qui connaît le développement de diverses plateformes d’expertise ainsi que la digitalisation de ses activités, a obtenu plusieurs distinctions, dont la certification ISO 9001 version 2015, la certification ISO 29993 ainsi que l’obtention du label Centre d’Excellence Africain.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé le 31 janvier, à la mise en service d’un poste de transformation électrique 225/60 kV à Ouled Rahou dans la province de Taroudant.
D’un coût global de plus de 168 millions de dirhams TTC, les ouvrages comprennent la construction d’un nouveau Poste 225 KV à Ouled Rahou d’une puissance de 2×100 MVA, une extension 225 KV au niveau du Poste 250/60/22 KV de Glalcha, une autre de 60 KV au niveau du poste 60/22 Kv Ouled Taima, ainsi que la construction des lignes 225 KV de longueur de 26 km et des lignes 60 KV de longueur de 33 Km, indique l’ONEE dans un communiqué.
Cette nouvelle réalisation s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique visant notamment, le renforcement, la sécurisation et l’amélioration de la qualité de l’alimentation en énergie électrique de la ville de Taroudant et des régions limitrophes qui connaissent le lancement de plusieurs projets de développement agricole.
Avec cette mise en service, la puissance installée totale est passée de 776 à 976 MVA dans la région de Taroudant.
A rappeler que, depuis le 1er janvier 2022, l’ONEE a mis en service 4 nouveaux postes de transformation d’une puissance totale cumulée de 680 MVA d’un investissement global de 554 millions de DH et ce, dans les Provinces de Zagora, Nouaceur, Essaouira et Taroudant.

Vivo Energy Maroc a signé un partenariat avec la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) pour accompagner la Caravane de l’entrepreneuriat. Cette caravane soutient la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à travers une démarche innovante d’orientation et d’appui à projets dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
« Le soutien à l’entrepreneuriat est une priorité nationale inscrite dans le Nouveau Modèle de Développement. Son encouragement constitue un levier fort pour dynamiser l’économie et favoriser la création d’emplois. A travers cette initiative, nous accompagnons pleinement cette dynamique chez Vivo Energy Maroc afin de soutenir l’essor de notre jeunesse », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.
La caravane de l’entrepreneuriat a aidé plus de 270 jeunes à créer leurs entreprises en 2020 et a comptabilisé 420 créations d’entreprise en 2021. Des jeunes, issus de 17 provinces et préfectures à savoir Casablanca, Mohammedia, Sidi Bennour et plusieurs autres régions du pays, seront accompagnés lors de l’édition de cette année. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc entend atteindre 400 entreprises créées et élargir ainsi la structure entrepreneuriale. La caravane s’installe une dizaine de jours dans chaque région ; 40 000 personnes sont attendues cette année et bénéficieront d’un total de 20 000 heures de formations. Ceci dans le but d’apporter les informations nécessaires sur les programmes et les initiatives d’accompagnement d’aide à la création d’entreprises.
“L’esprit d’entreprendre consiste en une volonté d’agir pour créer du changement, de la nouveauté et réaliser des projets. Il met en évidence le développement des attitudes entrepreneuriales qui permettent aux jeunes de se construire une personnalité entreprenante au fil de leur vie. Grâce au partenariat avec Vivo Energy Maroc, la caravane de l’entrepreneuriat gagne en pertinence et compte atteindre encore plus de jeunes. ”, a déclaré Hicham Medromi, Délégué du président de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie.
A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur des jeunes porteurs de projets. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat à travers divers programmes, l’entreprise contribue au développement personnel de ces jeunes en mettant en œuvre des mesures qui ont pour but d’inspirer, de soutenir et de dynamiser l’entrepreneuriat. L’objectif, faire d’eux les futurs acteurs économiques du pays.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a procédé le 2 février à la livraison à la Régie Autonome Multi-Services d’Agadir (RAMSA) de l’eau potable produite à partir du dessalement d’eau de mer.
Cette réalisation majeure qui va permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, fait suite aux essais finaux démarrés le 29 janvier 2022 avant la mise en exploitation progressive par l’ONEE et le gestionnaire délégué SEDA (Société d’Eau Dessalée d’Agadir) composé d’Abengoa et InfraMaroc (filiale de la CDG).
Cette solution innovante entend satisfaire les besoins immédiats en eau potable du Grand Agadir et de ses localités voisines, et ce, dans l’attente de la mise en service définitive et totale du projet conformément aux dispositions contractuelles qui le régissent.
Ce grand projet structurant de dessalement d’eau de mer mutualisé dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé est le fruit d’un partenariat entre l’ONEE et le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour pallier le manque en cette matière vitale au niveau du Grand Agadir et en eau d’irrigation de la plaine de Chtouka.
Les travaux de ce projet ambitieux ont démarré en 2018, avec une capacité au démarrage de 275.000 m3/jour (150.000 m3/jour pour l’eau potable et 125.000 m3/jour pour l’irrigation) et à terme de 400.000 m3/jour à parts égales entre les besoins en eau potable et en eau d’irrigation.
Dans ce cadre, face au stress hydrique qui frappe la région, et afin de réduire la pression sur les ressources en eau souterraines et d’optimiser la gestion des ressources en eau superficielles, des efforts considérables ont été déployés par toutes les parties au projet pour permettre le lancement de l’exploitation progressive de l’unité de dessalement pour les besoins en eau potable.
Ainsi, ce projet permettra d’accompagner le développement socio-économique des populations par le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Agadir et des localités voisines au profit d’une population d’environ 1,6 million d’habitants à travers le recours au dessalement de l’eau de mer.
D’un coût global de 2,7 milliards de dirhams pour sa composante eau potable, l’unité de dessalement mutualisée emploie des technologies de dernière génération, notamment un système de captage d’eau de mer complexe à travers deux émissaires sous le fond marin de diamètre 2400 mm et de longueur 1100 m chacun et la technologie d’osmose inverse avec un système d’économie d’énergie , garantissant ainsi une haute performance et un coût de production d’eau optimisé.
Ce projet inclut des équipements connexes pour un coût de près de 600 millions de dirhams, réalisés par l’ONEE via un financement contracté auprès de la Banque Islamique de Développement (BID), constitués d’une alimentation en électricité par un réseau de 3 lignes Haute Tension sur un linéaire de 55 km à partir du poste source de Tiznit d’une puissance de 68 MVA à terme, ainsi qu’une conduite de transport de l’eau potable à la sortie de la station de dessalement sur un linéaire de 44 km jusqu’à l’entrée de la ville d’Agadir.