Les enjeux, défis et opportunités liés aux transitions durables en Afrique dans les domaines socioéconomique et environnemental, ainsi que les actions à entreprendre, ont été le 24 octobre, au centre des travaux de l’Africa Transition Forum (ATF 2024).

Ce forum, qui lance officiellement les activités de l’Institut international pour la transition durable en Afrique, créé en août dernier à Marrakech, vise à formuler des recommandations concrètes pour renforcer l’accompagnement des transitions en Afrique, guider les actions futures et soutenir les processus de transition vers un développement durable.
Cette rencontre de deux jours se veut aussi une plateforme stratégique pour stimuler l’innovation, mettre en lumière des solutions novatrices qui peuvent être adoptées à travers le continent, renforcer les capacités et former les acteurs clés pour qu’ils puissent mener à bien des projets de transition durable.

Initié sous le thème “accompagner les transitions en Afrique : L’ère des actions durables et innovantes”, ce forum vise aussi à mobiliser les ressources, attirer l’attention des investisseurs, des décideurs et des partenaires potentiels pour soutenir les initiatives de développement durable, partager et promouvoir des exemples d’initiatives réussies et des bonnes pratiques en matière de développement durable qui peuvent être adaptées et mises en œuvre à plus grande échelle.

Intervenant à cette rencontre, la présidente-fondatrice de l’Institut international pour la transition durable en Afrique, Fatima Arib, a souligné que “la transition durable en Afrique n’est pas un objectif lointain mais une réalité que nous pouvons construire ensemble, et ce, en transformant les défis d’aujourd’hui en solutions durables adaptées aux contextes africains”.
Et de relever que le continent africain, de par ses ressources naturelles, son savoir-faire, sa vitalité et son potentiel d’innovation est en mesure de réussir sa transition vers la durabilité”.
De son côté, le secrétaire général de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique), Jean Pierre Elong Mbassi, a estimé que tout développement en Afrique passe par les territoires, qui doivent être le lieu d’implémentation des transitions, relevant que la transition vers la justice et la dignité humaine doit être inscrite comme étant la priorité dans ce continent.

Elong Mbassi a, dans ce cadre, indiqué que la réussite de la transition en Afrique passe par une association des différents niveaux de gouvernance et les différents acteurs.

Dans un enregistrement vidéo, le recteur de l’Université africaine de développement coopératif (UADC-Bénin), Biao Barthélémy, a noté que le thème de la transition incite à réfléchir sur la nécessité de développer des stratégies et des actions concrètes de nature à promouvoir la durabilité, estimant que la transition écologique est essentielle pour la sécurité alimentaire et le développement économique au niveau du continent africain.

“Nous apportons notre soutien à l’initiative de la création de l’Institut international pour la transition durable en Afrique, dont les missions sont en droite ligne de l’UADC”.

“ATF 2024” connaît la participation de plusieurs intervenants de renommée internationale dans le domaine de la durabilité, des représentants gouvernementaux, des organisations non gouvernementales, des entreprises, chercheurs et communautés locales.

Au programme de ce forum figuraient 3 panels axés sur “la transition durable, entre solutions et paradoxes”, “défis et opportunités des transitions durables en Afrique” et “agissons ensemble pour une transition durable en Afrique”.

Créé en août dernier à Marrakech, l’Institut international pour la transition durable en Afrique a pour missions l’accompagnement des évolutions sociétales, la promotion de solutions innovantes adaptées aux contextes locaux ainsi que le renforcement de la coopération et la diplomatie scientifiques Sud-Sud.

Cet institut se veut une plateforme collaborative et dynamique pour renforcer les capacités et accompagner les collectivités territoriales et acteurs locaux ainsi que les institutions nationales et internationales, dans leurs projets de transformation durable, promouvoir la recherche, l’innovation industrielle et les solutions durables adaptées aux contextes locaux, éclairer le débat national et continental, et soumettre aux décideurs publics et privés des solutions basées sur les dernières connaissances scientifiques.





La part des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique national devrait atteindre 56% en 2027, ressort-il du rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances de l’année prochaine.

Cette part dépasserait ainsi l’objectif de 52% fixé pour l’année 2030, indique ce rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances.

Et de préciser qu’en termes de réalisation du programme de développement des EnR, la capacité installée en ces énergies à fin 2023 a été de 4.607 mégawatts (MW), soit plus de 41% du mix électrique national, contre un objectif initial de 42% en 2020. Cette capacité se compose de projets solaires (827 MW), éoliens (2.010 MW) et hydroélectriques (1.770 MW), fait savoir le rapport, ajoutant que deux projets ont été mis en exploitation en 2023, totalisant 500 MW, à savoir Nassim Boujdour (300 MW) et Aftissat 2 (200 MW), réalisés par le secteur privé.

S’agissant des prévisions de clôture de 2024, elles prévoient une capacité additionnelle de 370 MW en éolien, comprenant les projets de Repowering de Koudia Al Baida (100 MW) et de Jbel Lahdid (200 MW). Par conséquent, la capacité totale en EnR devrait atteindre 4.977 MW à fin 2024, représentant 45% du mix électrique national.

Ledit rapport indique aussi que le portefeuille de projets EnR que MASEN (Moroccan Agency for Sustainable Energy) prévoit de réaliser entre 2023 et 2027 porte sur une capacité additionnelle de 4.028 MW, outre une capacité de 333 MW à réaliser par le secteur privé dans le cadre de la loi n°13-09 relative aux EnR.

Cette nouvelle capacité de 4.028 MW nécessitera un investissement de plus de 47 milliards DH.
Sur le plan financier, MASEN prévoit de clôturer l’année 2024 avec un chiffre d’affaires de près de 2,8 MMDH (+74%), un résultat net déficitaire de 1,03 MMDH et un endettement de 20,8 MMDH (+23%).



Le Maroc, qui a réussi à développer un solide écosystème d’énergie verte, peut jouer un rôle important dans la transition énergétique de l’Europe, souligne l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed). 

Dans une étude sur “les énergies renouvelables et les mégaprojets d’interconnexion électrique en Afrique du Nord”, réalisée avec l’appui de l’Union européenne, le think tank relève que dans toute la région, le Maroc a particulièrement réussi à développer un solide écosystème d’énergie verte, intégrant la production d’énergie renouvelable, l’ammoniac vert et bientôt la fabrication de batteries pour véhicules électriques.

“Des projets comme les centrales solaires de Noor jouent un rôle central dans cet écosystème”, indique l’Institut, notant que les futures exportations du Maroc en énergies renouvelables, en particulier l’hydrogène vert et l’ammoniac vert, devraient jouer un rôle important dans la transition énergétique de l’Europe actuelle et future. Alors que des gouvernements nord-africains peinent à “cultiver des relations avec les investisseurs privés (en énergies renouvelables, NDLR) et créer un cadre juridique et réglementaire favorable, le Royaume engrange les succès, font observer les auteurs de l’étude.

D’après eux, la réussite du Maroc peut être attribuée à “sa capacité à aligner les projets d’énergies renouvelables sur les besoins de l’industrie locale et les demandes du marché international, créant ainsi un écosystème d’énergie verte”. Le Maroc fait également office d’exception en Afrique du Nord, région qui souffre d’une pénurie d’infrastructures en énergies renouvelables, relève le think tank, rappelant qu’en 2022, le Royaume a été classé par le prestigieux cabinet EY (Ernst & Young) comme le marché le plus attractif pour l’investissement dans le secteur des énergies renouvelables.

Après avoir ancré la production des énergies renouvelables dans les secteurs agroalimentaire et des engrais, le Maroc envisage désormais d’utiliser l’énergie renouvelable dans la fabrication industrielle et l’exploitation minière, avec un accent sur la production de véhicules électriques et de métaux pour les batteries, poursuit-on. Selon l’Institut européen de la Méditerranée, la participation du secteur privé est aussi un facteur ”essentiel” dans l’équation du succès du Maroc, qui maitrise “la culture et la gestion soigneuse” de l’investissement privé.

“Le Maroc a démontré de solides succès à cet égard et sert de ce fait de modèle”.



Les autorisations d’importation des déchets non dangereux sont régies par des procédures administratives strictes et rigoureuses, a affirmé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, faisant état de 416 autorisations délivrées depuis 2016.
Répondant le 21 octobre à une question sur “l’impact de l’importation des déchets sur l’environnement et la santé”, posée par le groupe Haraki lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Mme Benali a indiqué que son département accorde trois autorisations d’importation de ce type de déchets, tandis que les autres autorisations sont octroyées par le ministère de l’Industrie et du Commerce. “Les demandes d’obtention de ces autorisations proviennent des sociétés industrielles nationales pour répondre à leurs besoins en matières premières et énergétiques”, a-t-elle expliqué, précisant qu’il est question “de pneus usagés, de plastique et de textile”.

Rappelant que le processus d’importation des déchets est encadré par la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, telle que ratifiée par le Maroc, la ministre a évoqué le débat sur l’économie circulaire, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux.

Mme Benali a, à cet égard, précisé que l’économie circulaire est un pilier de la stratégie nationale de développement durable issue d’une série de consultations menées aux niveaux régional et territorial. En outre, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux est au centre des intérêts de la nouvelle génération d’acteurs économiques, a relevé Mme Benali, ajoutant que le ministère exhorte les sociétés marocaines qui importent ce type de déchets à respecter les normes d’efficacité énergétique et de préservation de l’environnement.



Les provinces du Sud du Royaume ont bénéficié d’importants projets d’énergie renouvelable, qui sont actuellement en phase d’exploitation et dont la capacité totale dépasse 1,3 Giga Watt (GW) pour un investissement de près de 22 milliards DH, a affirmé Le 21 octobre à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur “l’investissement dans les énergies renouvelables”, la ministre a indiqué que les provinces du sud du Royaume bénéficient également de nombreux autres projets d’une capacité de 1,4 GW avec un investissement d’environ 21 MMDH.

Ces projets s’inscrivent en droite ligne des Hautes Orientations Royales et traduisent l’intérêt porté par le ministère aux provinces du sud en vue de contribuer au développement local, à la dynamique économique et à la création d’emplois dans ces régions, a-t-il relevé. 

La ministre a, par ailleurs, rappelé qu’en exécution des Hautes Orientations Royales, le Maroc a adopté un modèle visant essentiellement à assurer une diversification des sources d’énergie renouvelable et à porter à 52 % sa part dans le mix électrique à l’horizon 2030.

Mme Benali a, par ailleurs, fait observer que la capacité électrique installée des énergies renouvelables a atteint 5,3 GW, soit environ 44,3% de la capacité globale installée, notant que les investissements dans les énergies renouvelables ont quadruplé, passant d’environ 3,5 MMDH par an entre 2009 et 2022 à un investissement annuel de 15 MMDH entre 2023 et 2027.

Elle a, à cette occasion, passé en revue les mesures stratégiques mises en place par le ministère pour faire face aux défis relatifs à l’encouragement de la compétitivité dans le domaine des énergies renouvelables, qui consistent essentiellement en “l’amélioration de la gouvernance du secteur d’énergie, à travers la mise en place d’un cadre institutionnel”, “l’accélération du rythme des investissements dans les énergies renouvelables” et “le développement du contrôle et de la flexibilité du système électrique afin d’accompagner l’intégration intense des énergies renouvelables”.

Ces mesures portent aussi sur “l’intégration industrielle locale à travers le renforcement de la recherche, du développement et de l’innovation pour augmenter l’impact social et économique de la transition énergétique”, “l’amélioration continue du cadre législatif et réglementaire en prenant en compte les transformations rapides de ce secteur”, outre “la mobilisation harmonieuse et transparente de l’assiette foncière qui joue un rôle majeur dans le développement des projets énergétiques”. 



Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé le 24 octobre  à Rabat une réunion du comité de pilotage chargé de “l’Offre Maroc” en matière d’hydrogène vert, au cours de laquelle il a été procédé à la présélection d’une série de projets couvrant essentiellement les trois régions des provinces du sud du Royaume.

Il s’agit des régions de Guelmin-Oued Noun, de Laayoune Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab, indique un communiqué du département du Chef de gouvernement, précisant que l’examen de ces projets sera approfondi avec leurs porteurs.

En application des Hautes Instructions Royales visant à accélérer la mise en œuvre de “l’offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert avec la qualité requise et à répondre aux porteurs de projets nationaux et étrangers dans ce secteur prometteur, le comité de pilotage a examiné lors de cette réunion, sous la présidence du Chef du gouvernement, le cadre contractuel relatif à l’assiette foncière publique dédiée à la réalisation de ces projets et les mécanismes à même d’optimiser son usage. 

Cette étape intervient après la discussion par le comité de pilotage, au cours de sa précédente réunion, de la méthodologie adoptée pour évaluer et sélectionner les offres de projets déposées auprès de l’Agence marocaine pour l’Énergie durable (MASEN), qui sont au nombre de 40 offres présentées par des porteurs de projets marocains et étrangers désireux de produire de l’hydrogène vert et dérivés, destiné au marché intérieur, à l’exportation ou aux deux.

En vue d’assurer le succès de la mise en œuvre de “l’offre Maroc”, en application des Hautes Orientations Royales, les conventions-cadres d’investissement entre l’État et les investisseurs comprennent des clauses relatives à l’échéancier des réunions dans le souci de garantir une évaluation régulière des avancées réalisées dans la mise en œuvre de ces projets.



La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, sous la Présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Marraine de l’Alliance de la Décennie des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du Développement durable, a participé activement à Tanger à la “Consultation africaine en préparation à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan” et au “Blue Africa Summit”.

Cette Consultation a été organisée le 9 octobre par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et l’Institut national de recherche halieutique avec le support des Nations Unies, tandis que le “Blue Africa Summit” a été organisé par l’Académie du Royaume le 10 octobre. 

En marge de ces conférences, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et le Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement ont organisé le 7 octobre, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, l’Institut National de Recherche Halieutique ainsi que l’Académie du Royaume, une consultation en ligne de la jeunesse africaine en faveur de l’océan. 

L’objectif de cette consultation était d’écouter les jeunes africains, en particulier leurs recommandations et points de vue concernant l’océan, et de multiplier et capitaliser sur le potentiel de l’océan pour le développement durable en Afrique.

Cette consultation a connu la participation de plus de 500 jeunes africains qui ont traité de quatre thèmes majeurs, à savoir la gouvernance des océans et les cadres politiques, la prise de décision et la recherche fondées sur la science, la coopération et la mobilisation des financements ainsi que le développement des capacités et l’engagement des parties prenantes.
Les messages transmis par la jeunesse africaine lors de cette consultation ont rayonné le 9 octobre à Tanger lors de la Consultation africaine en préparation à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, présentés conjointement par Lewis Kimau Kimaru, jeune innovateur kényan, lauréat du programme d’incubation du African Youth Climate Hub (AYCH) et fondateur de “Seamore”, et Sophia Larissa, coordinatrice du Centre africain de sensibilisation à l’océan et doctorante spécialisée en droit de la mer et en droit international des investissements.

Le 10 octobre, les cadres de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement ont apporté leurs perspectives constructives à la “Blue Africa Summit” sur l’économie et la finance bleue.

De plus, Victor Amusa, innovateur nigérien et lauréat du programme d’incubation AYCH a présenté “WasteBazaar”, une technologie propre qui propose un service de collecte des déchets à la demande et un service de recyclage incitatif aux résidents urbains confrontés à la crise émergente de la gestion des déchets afin de préserver notre océan des déchets plastiques en amont par le biais de l’économie circulaire.

Le Maroc a entrepris une transformation “radicale” de son paysage énergétique, misant résolument sur les énergies renouvelables, ont affirmé les participants lors d’un panel organisé, le 29 octobre à Rabat, dans le cadre de la rencontre entrepreneuriale Maroc-France dédiée aux secteurs stratégiques d’avenir.

“Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a entrepris une transformation radicale de son paysage énergétique, misant résolument sur la diversification des sources d’énergie et le renforcement de l’indépendance énergétique du Royaume”, ont souligné les experts lors de ce panel organisé sous le thème “Défis communs en matière d’énergie, de développement durable et de décarbonisation”.

Le Royaume a, ainsi, mis en place plusieurs stratégies afin d’établir des bases solides en matière des énergies renouvelables et faciliter la transition vers des projets alignés au développement durable, ont-ils ajouté, notant que les énergies renouvelables constituent aujourd’hui 45% du mix énergétique national.

Rappelant que la production électrique a atteint près de 29% du mix énergétique du Maroc, les panélistes ont appelé à développer davantage de partenariats visant à encourager la décarbonisation des moyens de production sur la base des énergies renouvelables.

Et de relever que le développement des infrastructures, la multiplication des activités, des projets et des plans d’investissement alignés aux Objectifs de développement durable (ODD) sont également nécessaires pour réussir la transition énergétique.

Ainsi, ils ont insisté sur l’importance de renforcer les partenariats public-privé et d’améliorer les collaborations en Europe, notamment avec la France, en matière d’énergies renouvelables et de décarbonisation afin d’optimiser les infrastructures existantes et développer les techniques de dessalement de l’eau.

Mettant en lumière les atouts du tissu industriel marocain, particulièrement le secteur de l’automobile et l’aéronautique, les experts ont également appelé à élargir les champs de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie dans un cadre gagnant-gagnant.

Co-organisée par la CGEM)et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), via le Club des Chefs d’Entreprises France-Maroc, cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte de la visite d’État du Président de la République Française, S.E.M. Emmanuel Macron, sur invitation de SM le Roi Mohammed VI, qui incarne pour les deux Pays, le renforcement de liens historiques et la projection résolue vers un futur commun, ambitieux et audacieux.



Les accords conclus lundi entre le Maroc et la France dans le domaine de l’énergie incarnent une nouvelle phase prometteuse du partenariat bilatéral, a affirmé le 29 octobre à Rabat le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Karim Zidane.

S’exprimant à l’issue d’entretiens avec la ministre française déléguée en charge de l’Énergie, Olga Givernet, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, M. Zidane a indiqué que “les relations de partenariat entre Rabat et Paris sont très solides”, soulignant que “la France est un partenaire très important pour le Maroc”.

Il a noté, à ce propos, que la France a représenté en 2023 près du tiers des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc.

Selon le ministre, les entretiens avec Mme Givernet ont constitué une occasion de passer en revue les potentialités énormes du Royaume en tant que partenaire stratégique du continent africain en général et de la France en particulier, notamment dans les domaines de la transition énergétique, la décarbonation et la reconfiguration des chaines de valeur mondiales.

Il a également souligné que grâce à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est doté d’atouts très importants, notamment dans le domaine économique, des infrastructures de haut niveau et des ressources humaines qualifiées, outre ses capacités énergétiques indéniables, y compris l’énergie verte.



Le Maroc et la France sont appelés à concevoir une nouvelle génération de partenariats en matière de transition énergétique pour relever les défis posés par le changement climatique, a souligné, le 29 octobre à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

“Il va falloir que le Maroc et la France travaillent ensemble d’une manière intelligente et concertée pour aboutir à une nouvelle génération de partenariats pour relever les défis du changement climatique et permettre aux populations des deux rives de la Méditerranée de le faire d’une manière durable”, a indiqué la ministre, à l’issue d’une entrevue avec la ministre déléguée auprès de la ministre française de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Energie, Olga Givernet, et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Karim Zidane.

Les accords conclus entre les deux pays dans les domaines de l’hydrogène vert et de la transition énergétique permettent de concrétiser la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M. Emmanuel Macron, pour que le Maroc et la France jouent le rôle qui leur revient pour décloisonner l’Afrique, a relevé Mme Benali lors d’un point de presse.

La ministre s’est félicitée, également, de la tenue régulière du dialogue stratégique entre les deux pays pour appréhender les risques technologiques, la volatilité des prix et les risques inflationnistes, appelant à promouvoir un partenariat bilatéral gagnant gagnant digne du 21ème siècle et de ces deux grandes civilisations.