L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a annoncé avoir procédé, dimanche 29 décembre à 15h, à la mise sous tension de la ligne 400 kilovolts (kV) à double terne Chemaia-Sidi Bennour.

D’une longueur de 97 kmx2, cette importante infrastructure s’inscrit dans le cadre des investissements opérés par l’ONEE visant à renforcer le réseau de transport électrique national, augmenter le transit de l’énergie électrique entre les différentes régions du Royaume et garantir une transmission électrique fiable et performante.

Cette mise sous tension constitue une nouvelle étape dans le développement et la modernisation du réseau national de transport d’électricité pour accompagner, dans les meilleures conditions, la transition énergétique du Royaume du Maroc. Et de conclure que ce projet illustre l’engagement de l’ONEE en faveur d’un service public d’électricité moderne, durable et adapté aux besoins futurs.



L’IRESEN, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande (GIZ), annonce le démarrage d’une étude inédite dans le cadre du projet PtX Pathways.

L’objectif est d’identifier et d’évaluer les sources locales de carbone afin de les valoriser dans les technologies Power-to-X.

Soutenue par des partenaires comme DECHEMA, le DLR et Gi2, cette initiative stratégique mobilisera les acteurs industriels et scientifiques marocains et internationaux jusqu’à fin décembre 2024.

Elle s’inscrit pleinement dans les ambitions nationales de décarbonation et de développement des énergies propres.



Le Comité de pilotage du Programme “Marrakech, Ville Durable” a tenu, le 10 janvier au siège de wilaya de la région Marrakech-Safi, une réunion consacrée à l’examen des projets programmés en 2024 et du plan d’action au titre de l’année 2025.

Présidée par le wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Farid Chourak, cette rencontre a été l’occasion d’insister sur la nécessité de parvenir à une harmonie entre le programme “Marrakech, Ville Durable” et les autres programmes en cours ou qui seront réalisés dans les prochaines années, au service d’une meilleure efficacité et de la bonne gouvernance.

L’accent a été aussi mis sur l’importance de l’intensification des efforts entre les différents intervenants dans le but d’enrichir le programme et de relever les défis liés à sa mise en oeuvre, tout en soulignant la nécessité d’une meilleure coordination entre l’ensemble des parties concernées, indique un communiqué de la wilaya de la région.

Dans une allocution à cette occasion, M. Chourak a réaffirmé l’engagement constant du Maroc et de la région Marrakech-Safi, en particulier, en faveur du développement durable, notamment de Marrakech en raison de la portée historique et civilisationnelle de cette ville impériale et de ses potentialités naturelles et environnementales (l’ancienne médina et les oasis de la Palmeraie entre autres), qui doivent être préservées pour les générations futures.
Au cours de cette réunion, marquée par la participation de la représentante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la vice-présidente du Conseil communal de Marrakech, des élus et des représentants des services extérieurs, l’accent a été, en outre, mis sur l’importance de la coopération entre les institutions nationales et internationales en vue de réaliser les Objectifs du développement durable (ODD).



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 31 décembre 2024, à la mise en service d’un projet structurant visant à renforcer le système de production et de distribution de l’eau potable de la ville de Taounate et des communes avoisinantes à partir de la station de traitement des eaux du barrage Sahla.

D’un coût global de 92 millions de dirhams (MDH), ce projet est financé par l’ONEE à travers un prêt conjoint de la Banque Kreditanstalt für Wiederaufbau (KFW), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Ce projet consiste en l’extension et l’équipement des stations de pompage des eaux brutes et traitées, l’extension et l’équipement de la station de traitement de l’eau potable par un débit supplémentaire de 8.640 m³ par jour, le renforcement des adductions des eaux brutes et traitées à travers la pose de conduites de diamètre de 400 mm sur une longueur de 9.800 mètres linéaires, la construction de deux réservoirs d’eau potable d’une capacité de 800 m³ et 500 m³, ainsi que le renforcement de la ligne électrique, précise-t-on. Ce projet permettra de porter la capacité de production de la station de traitement à 12.960 m³ par jour et la capacité globale de stockage d’eau potable à 3.350 m³ dans la ville de Taounate.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, permettra de satisfaire les besoins en eau potable de la ville de Taounate et des communes avoisinantes à l’horizon 2030, bénéficiant à une population globale de plus de 149.000 habitants. 

Il contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et à l’accompagnement du développement socio-économique de cette région ainsi qu’à la gestion efficace de ses ressources hydriques. 



La publication du tarif relatif au réseau électrique contribue à réduire la facture énergétique, notamment l’énergie solaire produite et distribuée au consommateur marocain, a indiqué, le 6 janvier à la Chambre des Représentants, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à une question orale du groupe Rassemblement national des indépendants sur “le Bilan des réalisations dans le domaine de l’énergie solaire”, Mme Benali a souligné que la publication de cette tarification en toute transparence et régularité s’inscrit dans le cadre de la promulgation de la loi n°19-40, complétant et modifiant la loi n°09-13 relative aux énergies renouvelables et la loi n°15-48 relative à la régulation du secteur de l’électricité et la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE).

Elle a ajouté que la publication de ce tarif, qui a débuté en janvier 2024, permettra également de réduire l’écart entre l’ANRE, l’Office national de l’électricité et les investisseurs dans le domaine de l’énergie solaire, mettant en avant les mesures prises par le ministère pour mobiliser les investissements nécessaires notamment dans le domaine de l’énergie solaire.

Dans ce contexte, la ministre a indiqué que “le réseau électrique à moyenne tension a été ouvert et que la décision conjointe avec le ministère de l’Intérieur concernant les enveloppes pour l’injection de l’énergie électrique issue de sources renouvelables dans le réseau électrique à moyenne tension a été publiée”, précisant que “cette décision sera publiée de manière régulière chaque année ou chaque deux ans, ce qui représente une étape importante dans ce domaine”.

Parmi les mesures prises, ajoute la ministre, figurent des incitations fiscales adoptées comme l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée conformément à la loi de finances 2022 pour les produits et matériaux utilisés dans la fabrication de panneaux solaires achetés par les fabricants de ces équipements.



L’adoption de la nouvelle approche en matière d’efficacité énergétique permettra de réaliser au moins 20% d’économie d’énergie d’ici 2030, a indiqué, le 8 janvier  à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

S’exprimant lors d’une réunion de la Commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, consacrée à la gouvernance financière de la gestion de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), Mme Benali a souligné que la nouvelle approche tient compte des objectifs de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) ainsi que des recommandations du Nouveau Modèle de développement, et cible les secteurs des transports, des bâtiments, de l’industrie, de l’agriculture et de l’éclairage public.

Cette approche repose principalement sur le respect des principes d’efficacité énergétique dans les nouveaux projets d’investissement, l’intégration de mesures d’efficacité énergétique dans les dépenses publiques et les programmes bénéficiant des subventions de l’Etat, et l’importance de placer cette efficacité au cœur des préoccupations des professionnels et des citoyens.

Mme Benali a relevé que l’efficacité énergétique constitue le second pilier de la stratégie énergétique nationale, lancée sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et représente également un domaine prometteur pour la création d’opportunités d’emploi dans le domaine de l’énergie, avec 100.000 postes d’emploi prévus d’ici 2030.

Elle a affirmé que le ministère accorde un intérêt particulier au développement de l’efficacité énergétique, en tant que levier essentiel de la transition énergétique, contribuant au renforcement de la compétitivité des entreprises marocaines et à la réduction de la facture énergétique des citoyens et des acteurs économiques.

La ministre a, à cet égard, fait savoir qu’une économie d’énergie de 6,58 % avait été enregistrée en 2020, selon les données de l’AMEE, qui s’attèle actuellement à actualiser cet indicateur.

Elle a également révélé que les études requises ont été menées pour l’élaboration de plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation dans toutes les régions du Royaume, ce qui permettra, selon la ministre, d’assurer la réhabilitation énergétique des collectivités territoriales en particulier, et de réaliser des économies significatives dans leur consommation énergétique.

La ministre a indiqué que l’application de mesures d’efficacité énergétique dans le secteur de l’éclairage public permettra de réduire la consommation d’éclairage de 40%, faisant observer que les dépenses d’éclairage public occupent la deuxième place dans le budget des collectivités territoriales après les dépenses de personnel, et constituent le premier poste des dépenses énergétiques dans les collectivités territoriales.

Mme Benali a rappelé que le gouvernement avait lancé en 2022 une expérience-pilote visant à récompenser les citoyens et les acteurs ayant réduit leur consommation d’électricité. Cette initiative a permis de réaliser une économie d’énergie de 3%.

Après avoir passé en revue le cadre réglementaire de l’efficacité énergétique, la ministre a annoncé que d’autres textes d’application sont en cours de finalisation, ayant trait notamment à la révision des seuils de consommation énergétique fixés par le décret relatif à l’audit énergétique obligatoire, ainsi qu’à l’élaboration d’un projet d’arrêté définissant les performances énergétiques minimales des systèmes d’éclairage.

S’agissant des compétences de l’AMEE, la ministre a indiqué qu’un projet de loi est en cours d’examen pour élargir les missions de l’Agence, de manière à devenir plus autonome et plus performante, soutenant que cette réforme institutionnelle vise à renforcer la gouvernance de l’Agence, en adoptant les meilleures pratiques en matière de gestion, de suivi et d’évaluation des programmes d’efficacité énergétique.

De son côté, le directeur général de l’AMEE, Mohamed Benyahya, a souligné que ce projet de loi a pour objectif de confier de nouvelles attributions à l’Agence, notamment dans le domaine de la décarbonation des divers secteurs de l’économie nationale et de la promotion de l’économie circulaire, en particulier par la valorisation des déchets issus des activités industrielles.

Dans sa présentation, M. Benyahya a précisé que cette réforme institutionnelle ambitionne de promouvoir la complémentarité entre efficacité énergétique, décarbonation et utilisation rationnelle des ressources dans le cadre de l’économie circulaire, tout en comblant certaines lacunes institutionnelles pour renforcer le rôle de l’Agence par le biais de mécanismes de suivi, de mesure et de vérification.





BONNE ET HEUREUSE 

ANNEE 2025

Le Président et les membres du bureau de la Fédération 

de l’Energie souhaitent à l’ensemble des membres 

et partenaires de la Fédération de l’Energie 

UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2025

 

 

 



La Cour des comptes a recommandé de placer la Commission nationale des changements climatiques et de la diversité biologique, directement sous la tutelle du Chef du gouvernement, eu égard à son caractère stratégique.

Dans son rapport annuel 2023-2024, la Cour préconise aussi de mettre en place des modalités de coordination, et de responsabilisation des parties prenantes clés, et d’actualiser les stratégies et les plans nationaux d’atténuation et d’adaptation en définissant, notamment, des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables et temporels ainsi que des modalités de suivi et d’évaluation de leur mise en œuvre.

Le rapport recommande également de mettre en place des plans d’adaptation territoriaux spécifiques à chaque territoire avec des objectifs clairement définis ainsi que les moyens mis à leur disposition pour les atteindre et les modalités de suivi et d’évaluation de leur mise en œuvre, en plus d’instaurer un système intégré de suivi et d’évaluation des actions d’atténuation et d’adaptation, en veillant à l’interconnexion des sources de données des principales parties prenantes, ainsi qu’à la définition de leurs responsabilités dans le processus de collecte des données.

De même, la Cour préconise de mettre en place des mécanismes permettant une meilleure identification, estimation des besoins et suivi des investissements climatiques, et de renforcer le rôle du secteur privé dans le financement climatique par la mise en place d’incitations adéquates, et l’amélioration du cadre du partenariat public-privé.

Pour ce qui est des actions nationales pour faire face au changement climatique, en dépit des efforts déployés, les initiatives et les mesures prises par le ministère chargé du développement durable, dans le cadre des stratégies et plans liés au changement climatique, se heurtent à de multiples difficultés, explique le rapport.

Ces dernières, souligne-t-on, affectent la mise en œuvre des actions climatiques prévues et ainsi l’atteinte des objectifs fixés en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et du renforcement des capacités du pays à s’adapter aux effets du changement climatique. À titre d’exemple, la part des énergies renouvelables n’a représenté que 9% de la consommation énergétique intérieure brute en 2022 et 22% de la production d’électricité en 2023.

Dans le même contexte, la mission de contrôle sur l’agriculture face aux changements climatiques a révélé qu’en dépit des efforts déployés au cours des dernières décennies, leur impact reste insuffisant en raison de la coordination et de la synergie limitées entre les stratégies agricoles et les orientations stratégiques liées aux changements climatiques. Cela s’applique aux mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, où le volume d’émissions enregistré en 2018 (20.729 gigagrammes) est équivalent au volume d’émissions prévu en 2020 (20.921 gigagrammes) selon le scénario de référence.

Dans ce cadre, la Cour recommande de veiller à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans d’action thématiques et des plans agricoles régionaux prévus par la stratégie “Génération Green”, tout en procédant aux ajustements nécessaires afin d’assurer leur convergence et leur synergie avec les stratégies nationales relatives aux changements climatiques, et d’adopter, au niveau du secteur agricole, une approche systémique permettant la cohérence et la complémentarité entre les objectifs du développement durable et les mesures d’atténuation des GES et d’adaptation aux effets des changements climatiques.
Il s’agit aussi d’accélérer la réalisation des projets d’irrigation par les eaux non conventionnelles, grâce notamment au dessalement de l’eau de mer, et encourager davantage l’utilisation des énergies renouvelables dans le domaine de l’irrigation, tout en veillant à un contrôle de proximité de l’usage de l’eau d’irrigation afin d’assurer sa rationalisation.
Au niveau du développement territorial et gestion des services publics locaux, la Cour relève, dans le cadre de la mission du contrôle sur l’approvisionnement en eau potable, que les ressources hydriques mobilisées restent insuffisantes pour répondre aux besoins nationaux. En effet, plus de 50% des ressources en eau de surface sont concentrées dans les deux bassins qui couvrent 7% de la superficie du Royaume. De plus, il est prévu que les besoins nationaux en eau augmentent de 44% à l’horizon 2050.

De même, les réseaux d’adduction et de distribution connaissent d’importantes pertes d’eau, estimées à 653 millions de m3 par an, dont 320 millions de m3 de l’eau potable. Le rapport souligne que l’élaboration de plusieurs conventions de partenariat soulève des lacunes tenant surtout au manque de convergence. S’y ajoutent le retard dans la réalisation des projets de raccordement des bassins versants, les travaux de construction de six barrages, ainsi que des difficultés dans l’exécution de 78 projets portant sur la production et la distribution de l’eau potable, dont le coût global s’élève à 3,9 MMDH.

Ainsi, la Cour recommande de veiller à donner la priorité à l’approvisionnement de la population en eau potable, et d’accélérer la cadence d’exécution des projets programmés dans ce sens, en particulier les grands projets structurants, tout en assurant la cohérence et la convergence des interventions des différents acteurs, et en activant les mécanismes d’évaluation et de suivi des projets. La Cour préconise également de réaliser des contrôles réguliers sur les réseaux de distribution de l’eau potable, et d’entreprendre les mesures nécessaires pour en améliorer le rendement, et ce en surveillant, de manière proactive, les fuites d’eau et les branchements illégaux auxdits réseaux.

En outre, la Cour préconise la promotion de la recherche scientifique et technologique dans le domaine de l’eau, à travers l’établissement de partenariats entre les différents départements gouvernementaux concernés d’une part, et les universités et les écoles supérieures d’autre part. Ces partenariats pourront cibler notamment le développement des techniques utilisées pour réduire le coût de production de l’eau non-conventionnelle, en particulier le dessalement, tout en tenant compte de la dimension environnementale.

S’agissant du parc de véhicules et d’engins des collectivités territoriales et de leurs groupements, dont les dépenses de fonctionnement se sont établies durant la période 2016-2022 à 6,2 MMDH, la Cour a relevé que sa gestion n’est pas encadrée par un dispositif juridique complet, et souffre d’un manque de coordination et de convergence de visions entre les différents intervenants quant aux moyens à même d’instaurer une approche intégrée et globale. 

De plus, les pratiques actuelles de la gestion de ce parc révèlent un manque d’efficacité et entravent son utilisation optimale pour l’exercice des attributions essentielles des collectivités territoriales. Ainsi, les acquisitions effectuées entre 2016 et 2023 ont concerné à hauteur 77% des véhicules légers classés CI (conduite intérieure) et des véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes. Ainsi, la Cour recommande de mettre en place un cadre juridique, institutionnel et organisationnel clair, intégré et actualisé, qui régit la gestion du parc de véhicules et d’engins des collectivités territoriales. Elle a également préconisé d’adopter une politique d’acquisition claire, en se basant sur des critères rigoureux permettant une identification rationnelle des besoins en véhicules et en engins, en fonction des priorités liées à l’exercice des compétences et à la continuité des services publics, tout en veillant à rationaliser l’exploitation des composantes du parc.

Pour ce qui est des prestations d’études techniques au niveau des collectivités territoriales, la Cour relève qu’un ensemble de textes juridiques encadrant ces prestations n’ont pas été mis à jour pour s’adapter aux évolutions continues de ce secteur. Elle enregistre également une concentration des commandes publiques y afférentes sur un nombre limité de bureaux d’études, En effet, 7% des bureaux d’études ayant obtenu des marchés publics relatifs à ces prestations, y compris les groupements, ont remporté 34% du nombre total de ces marchés, et 33% de leur montant. Concernant les bons de commande, 2% des bureaux d’études ont bénéficié de 24% du nombre total de ces prestations et de 24% de leur montant total.
De plus, la Cour note des déficiences dans la définition des besoins et dans l’exécution et le suivi des études, ce qui affecte la qualité de leurs résultats. Il a été, également, constaté une disparité entre les régions quant au taux des projets, réalisés ou en cours de réalisation, issus des études techniques. Ce taux varie, au niveau de huit (8) régions, entre 20% et 92%. En outre, des études, d’un montant dépassant 103,8 MDH ont été réalisées sans qu’aucun projet d’équipement n’en découle. En conséquence, la Cour recommande de mettre à jour les textes législatifs relatifs aux prestations d’études techniques, et de renforcer les capacités professionnelles des ressources humaines des collectivités territoriales pour une gestion efficace des différentes étapes de l’exécution des commandes publiques relatives aux études. De plus, elle préconise l’instauration de mécanismes de coordination efficaces et efficients entre les différents intervenants afin de concrétiser les études techniques réalisées en projets d’équipement.

Concernant la gestion des fourrières communales dans la région Casablanca-Settat, la Cour relève que ces services nécessitent davantage d’encadrement juridique et de modernisation des modes de leur gestion. Ainsi, 97% des fourrières ne disposent pas d’arrêtés de leur création et 76% sont de simples terrains non aménagés. De plus, 50% de la flotte des véhicules d’enlèvement et de remorquage dépassent 20 ans, ce qui pourrait compromettre la continuité de ce service.

Ainsi, la Cour recommande de mettre en place un cadre juridique qui régit ce genre de prestations, explicitant et précisant la relation entre l’ensemble des intervenants concernés, et de développer un système d’information de gestion des fourrières et des services offerts aux usagers susceptible d’être généralisé à l’ensemble des collectivités territoriales. La Cour préconise également de fixer des règles et des critères pratiques pour la création des fourrières eu égard aux exigences requises pour offrir des services de qualité aux usagers, et de réguler l’activité d’enlèvement et de remorquage des véhicules mis en fourrière via l’adoption d’un cadre contractuel régissant la relation entre les communes concernées et les professionnels chargés de cette activité. De même, elle recommande d’adopter le mode du guichet unique pour faciliter les opérations de retrait des objets mis en fourrière par leurs propriétaires, et d’accélérer les procédures d’assurance des fourrières contre les risques et incidents.

S’agissant de la gestion du contentieux par les communes de la région de Rabat-Salé-Kénitra, le nombre total de jugements et d’arrêts définitifs émis à l’encontre de ces communes durant la période 2017-2022 s’élève à 437, pour un montant total avoisinant 635 MDH.

A ce titre, la Cour a enregistré le faible taux d’exécution des jugements et arrêts définitifs prononcés à l’encontre des communes, ce qui a entraîné un cumul important. En effet, 179 jugements et arrêts définitifs d’un montant de 560 MDH n’ont pas été exécutés. Les lacunes enregistrées sont dues principalement à l’insuffisance des crédits alloués à l’exécution des jugements et arrêts définitifs, ajoute le rapport, précisant que ces crédits n’ont pas dépassé 25% du montant global. A ceci s’ajoutent les insuffisances liées aux ressources humaines communales chargées de la gestion du contentieux, au laxisme constaté dans la défense des droits et intérêts des communes, en plus de la non adoption d’une approche proactive et préventive dans la gestion des litiges.

Aussi, la Cour recommande de mettre en place une stratégie de gestion du contentieux des collectivités territoriales, reposant sur trois piliers, à savoir la prévention du contentieux, le recours aux solutions alternatives pour régler les différends, ainsi que la gestion efficace du contentieux en cas de survenance. Elle a incité également les communes à prendre les mesures nécessaires pour défendre leurs intérêts et à recourir aux services et au conseil de l’agent judiciaire des collectivités territoriales.

En outre, la Cour recommande de suivre l’exécution des jugements et des arrêts définitifs et d’éviter leur accumulation, et de renforcer les capacités professionnelles des ressources humaines chargées de la gestion du contentieux. Dans le cadre de l’assistance qu’elle prête au parlement dans les domaines de contrôle des finances publiques, et conformément au premier alinéa de l’article 148 de la Constitution et aux dispositions de l’article 92 de la loi n° 62.99 portant code des juridictions financières telle qu’elle a été modifiée et complétée par la loi n° 55.16, la Cour a communiqué à la Chambre des représentants des informations et des données concernant les questions et les consultations émanant de cette Chambre afin que la commission de contrôle des finances publiques, relevant de cette dernière puisse exercer sa fonction de contrôle. Il s’agit de quatre thèmes concernant le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, la Stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme 2011-2020, le Programme “Intelaka”, et le Plan gouvernemental pour l’égalité “Ikram”.








Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco réuni, le 29 novembre 2024, a pris acte de la démission de M. Omar Alaoui M’hamdi de son mandat de Membre du Directoire, pour poursuivre d’autres ambitions en dehors du Groupe TAQA Morocco. M. Omar Alaoui M’hamdi occupait également les fonctions de Directeur Général-Adjoint. 

Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco a également pris acte de la décision de Mme Fatima Bendahbia de faire valoir son droit à la retraite. Mme Fatima Bendahbia occupait également les fonctions de Chief Operating Officer. 

Réuni le jour même, le Conseil de Surveillance de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, filiale de TAQA Morocco, a pris acte de la démission de Monsieur Omar Alaoui M’hamdi et de Madame Fatima Bendahbia de leur mandat de Membres du Directoire de la filiale. 

TAQA Morocco et Jorf Lasfar Energy Company 5&6 remercient vivement Monsieur Omar Alaoui M’hamdi pour son engagement et sa contribution dans le développement de TAQA Morocco au cours de ces vingt dernières années durant lesquelles, il a participé aux principaux projets industriels et opérations financières qui ont façonné le succès de l’entreprise. Les Conseils de Surveillance ont également rendu hommage à l’apport de Madame Fatima Bendahbia dans les différentes phases de transformation de l’entreprise et souligné son expertise technique dans la consolidation des performances opérationnelles de la centrale thermique de Jorf Lasfar. 

Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco a décidé de nommer : 

  • M. Mehdi Belghiti, en qualité de Membre du Directoire ; 
  • M. Zakaria Fafouri, en qualité de Membre du Directoire. 

Le Conseil de Surveillance de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, a décidé de nommer également :

  • M. Zakaria Fafouri, en qualité de Membre du Directoire ; 
  • M. Hicham Chad, en qualité de Membre du Directoire.

Mehdi Belghiti a débuté sa carrière en 2002 au sein de la banque d’affaires CFG Group. En 2004, il intègre le Groupe COMANAV en qualité de Secrétaire Général avant d’être nommé, après la privatisation de la société par CMA CGM, Directeur Général Délégué. 

En 2008, il rejoint le Groupe ADDOHA en qualité de Directeur Général Adjoint en charge des Finances et des Ressources. En octobre 2012, il intègre TAQA Morocco en qualité de Directeur du Pôle Support puis devient Membre du Directoire de Jorf Lasfar Energy Company 5&6 en 2015 et Directeur du Pôle Business Support et Transformation en 2022. Monsieur Mehdi Belghiti est diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne.

Zakaria Fafouri dispose de plus de 28 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de l’audit, du conseil et de la finance. Il a débuté sa carrière en 1996 à PwC, où il a passé une quinzaine d’années dans la supervision de missions d’audit et de conseil au Maroc et à l’international en tant que Associate Partner.

Fafouri a intégré ensuite le Groupe TAQA Morocco en 2012 tant que Directeur Financier, où il a développé une expertise dans des opérations financières d’envergure sur le marché marocain.

Zakaria Fafouri est titulaire du Diplôme National Français d’Expertise Comptable.

Hicham Chad occupe le poste de Directeur du Business Development de TAQA Morocco. Il a débuté sa carrière en 2006 au sein du cabinet Ernst & Young où il a conduit plusieurs missions en audit et conseil. 

Il a rejoint le Groupe TAQA Morocco en 2012 au poste de Directeur Financier de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, puis de Directeur du Business Development et de la structuration financière, où il a développé une expertise dans la conduite de projets de croissance et de transformation. Il possède une expérience significative dans le secteur de l’énergie bas carbone, infrastructure et renouvelable.

Hicham Chad est diplômé du cycle normal de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE), il est titulaire du CFA (Chartered Financial Analyst) et il est également expert-comptable titulaire du Diplôme National Français d’Expertise Comptable.

Le Conseil de Surveillance a félicité les nouveaux membres nommés au sein des Directoires de TAQA Morocco et de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, et leur a souhaité plein succès dans la conduite des projets de développement de l’entreprise. 




Le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, et la directrice de la KfW (Kreditanstalt für Wiederaufbau) au Maroc, Janne Rajpar, ont signé un contrat de prêt octroyé par la coopération allemande à travers la KfW d’un montant global de 50 millions d’euros (M€) pour le financement d’un programme d’approvisionnement en eau potable résilient au climat.

Ce programme vise la sécurisation et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans plusieurs agglomérations (Ghafsai, El Hajeb, Ain Legdah, Bouderbala, Souk Lgour et M’Haya), ainsi que l’amélioration des performances des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans plusieurs régions du Royaume, indique un communiqué de l’ONEE.

Ce concours financier s’inscrit dans le cadre d’une coopération fructueuse et diversifiée entre l’ONEE et la coopération allemande dans le secteur de l’eau potable qui remonte au début des années 80, avec intégration de la composante résilience en matière de production d’eau potable, fait savoir la même source.