Le président français Emmanuel Macron a salué, mardi à Riyad, les efforts du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques. “Ce que le Maroc a réalisé dans le domaine du projet des autoroutes de l’eau a été un succès retentissant, car il a réussi à mobiliser toutes les technologies et à relever les défis dans les zones rurales et dans les villes”, a dit le président Macron dans son allocution lors du Sommet “One Water”, réaffirmant le besoin d’une telle alliance. 

Dans son intervention, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente Sa Majesté le Roi au Sommet, avait indiqué, dans ce sens, que le Royaume a consacré plus de 14 milliards de dollars pour la mise en œuvre d’un programme national ambitieux visant à garantir l’accès à l’eau potable et à l’eau d’irrigation, et ce à travers une approche globale et innovante permettant au Royaume de garantir une réserve stratégique en eau.

Ainsi, plusieurs axes principaux ont été déployés, le premier étant la réalisation de projets structurants reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d’une autoroute de l’eau assurant la connexion hydraulique entre le Nord et le Centre du Royaume, a-t-il affirmé, précisant que le Maroc a réussi à achever la première phase de ce projet en reliant les bassins de Sebou et du Bouregreg, avec une capacité d’acheminement d’eau d’une moyenne d’un million de mètres cubes par jour.



Le Maroc a réalisé des pas de géant en matière énergétique, au cours des quinze dernières années, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI en matière d’énergies renouvelables, matérialisée par le lancement d’une panoplie de chantiers et de politiques publiques dans le domaine.

La Fédération de l’Energie considère que la nomination par le Souverain de M. Zouhair Chorfi, à la tête de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité, intervenue lors de Conseil des ministres du 4 décembre, constitue un nouveau tournant majeur pour le secteur énergétique national.

D’autant que cette nomination est accompagnée de Hautes instructions royales visant à faire de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité un régulateur coiffant l’ensemble des segments du secteur énergétique (électricité, gaz naturel, hydrogène et dérivés) ainsi que toute la chaine de valeur : production, stockage, transport, distribution…

Rachid Idrissi Kaitouni, président de la Fédération de l’Energie, estime que « le secteur est effectivement arrivé à une phase de maturité qui nous impose de nous doter d’une institution de régulation transversale pour le secteur à même de lui assurer un cadre réglementaire propice à son développement et favorisant son attractivité auprès des investisseurs ».

La Fédération de l’Energie estime par ailleurs que ces Orientations Royales posent les jalons d’une gouvernance exemplaire, en phase avec les transformations que connait ce secteur stratégique dans lequel le Royaume nourrit de grandes ambitions. Elle se dit disposée et mobilisée pour accompagner et soutenir ce processus de transformation de cette institution stratégique qu’est l’ANRE.

La cérémonie d’installation de M. Zouhair Chorfi, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé président de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), s’est déroulée le 5 décembre au siège de l’Autorité à Rabat.

À cette occasion, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, qui a présidé cette cérémonie, a félicité M. Chorfi pour la confiance Royale placée en lui, soulignant que la refonte de l’ANRE “marque une étape majeure dans le renforcement de la gouvernance énergétique du Maroc”.

“Conformément aux Hautes Orientations Royales, l’ANRE, avec des compétences élargies et une indépendance accrue, jouera un rôle central dans la régulation de toute la chaîne de valeur énergétique, y compris l’électricité, le gaz naturel et l’hydrogène”, a affirmé la ministre.
Cette réforme “ambitionne de faire de l’ANRE un véritable pilier de régulation, au service de l’investissement et des réformes engagées pour positionner le Maroc comme une référence internationale en matière de gouvernance énergétique durable”.

De son côté, M. Chorfi, qui succède dans ce poste à M. Abdellatif Bardach, s’est dit honoré de la confiance Royale placée en lui, assurant être pleinement engagé à œuvrer avec les cadres de l’Autorité pour accomplir les missions qui sont attribuées à cette institution.

Avec la refonte de l’ANRE, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a ouvert de nouveaux horizons à l’Autorité pour qu’elle puisse contribuer au développement du Maroc, a soutenu M. Chorfi, appelant à la mobilisation de l’ensemble des parties concernées pour atteindre les objectifs escomptés.

Chorfi a intégré le secteur des finances en 1985 où il a occupé plusieurs postes de responsabilité. En novembre 2017, il a été nommé Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, avant d’occuper le poste de directeur du cabinet du ministre des Finances (mai 2020-octobre 2021), puis celui de membre du Conseil de Surveillance du Crédit du Maroc (depuis décembre 2022).



Le coup d’envoi des salons Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2024, rendez-vous incontournable de l’industrie énergétique, a été donné, le 27 novembre à Casablanca, sous le thème “Énergies renouvelables et hydrogène vert : vers la mise en place d’un écosystème attractif, compétitif et durable”.

Organisés par la Fédération Nationale de l’Électricité, de l’Électronique et des Énergies Renouvelables (FENELEC), sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ces salons sont respectivement en leur 17e, 12e et 11e édition, et réunissent les acteurs majeurs des secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’électronique.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture des salons, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a mis l’accent sur l’importance stratégique de l’électrification et de l’électronification dans le développement mondial.

Il a, en outre, mis en exergue le rôle central du Maroc dans cette transition, grâce à une vision claire et des investissements conséquents dans les énergies renouvelables, ce qui positionne le Royaume comme un “corridor énergétique reliant l’Europe et l’Afrique”.

De son côté, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a souligné, dans un message vidéo, que le Maroc fait partie des cinq pays connecteurs à l’échelle mondiale, jouant ainsi un rôle central dans la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales.

Elle a également lie en avant la nécessité de développer de nouvelles industries et services, tout en intégrant massivement les énergies renouvelables dans le réseau électrique national.
Pour sa part, le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a mis en relief les opportunités économiques offertes par la transition énergétique, notamment en matière de création d’emplois et de développement industriel.
Et de préciser que le Maroc, grâce à ses atouts naturels et sa position géographique stratégique, est bien placé pour devenir un hub énergétique régional.

A son tour, le président de la FENELEC, Ali El Harti, a rappelé l’importance stratégique de ces salons, qui illustrent l’engagement du Royaume en faveur de la transition énergétique et du développement durable.

Il a, par la même occasion, salué la participation de la Mauritanie en tant que pays d’honneur, renforçant ainsi les liens de coopération régionale dans le domaine de l’énergie. Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2024, qui en sont respectivement à leur 17ème, 12ème et 11ème édition, couvrent un large éventail de secteurs d’activité, incluant l’électricité, l’électronique, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le bâtiment, la construction, la domotique, l’éclairage et la gestion de l’eau.

L’édition 2024, qui s’est tenue jusqu’au 30 novembre, a accueillé plus de 160 entreprises internationales en provenance de divers pays, tels que l’Égypte, l’Italie, l’Espagne, la Chine, la Turquie, la Belgique, les États-Unis, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, la Pologne et la France.

Dans le cadre de la stratégie africaine du Maroc, ces salons se positionnent également comme un carrefour de coopération intra-africaine, avec la participation de la Confédération africaine de l’électricité (CAFELEC).

Cette organisation regroupe 12 pays africains, dont le Niger, le Sénégal, le Togo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée, le Mali, le Maroc et la Mauritanie, qui est le pays d’honneur de cette édition.

L’événement propose un programme riche, comprenant des rencontres B2B, des conférences, des tables rondes et des expositions, offrant ainsi une plateforme privilégiée de dialogue et de collaboration pour les participants et visiteurs. Environ 10.000 professionnels sont attendus, incluant des architectes, des promoteurs immobiliers, des ingénieurs, des techniciens, des investisseurs, des directeurs, des universitaires et des consultants.




La ville de Larache a abrité, le 26 novembre, la 5è édition des rencontres sur la décarbonation, sous le thème “Vers une meilleure gestion de l’eau et de l’énergie pour une agro-industrie pérenne”.

Organisé par la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima, cet évènement réunissant des spécialistes de l’agro-industrie, des responsables ministériels et représentants d’entreprises spécialisées dans l’énergie, a été une occasion pour échanger sur les défis et opportunités liés à la gestion durable de l’eau et de l’énergie, ainsi que pour explorer les initiatives de décarbonation et de transition énergétique mises en place par les institutions nationales et locales.

Ces rencontres, qui se sont déroulées en présence du secrétaire général de la province de Larache, du vice-président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, et du président par intérim du Centre régional d’investissement (CRI-TTA), s’assignent pour objectif de réunir les acteurs du secteur de l’agro-industrie, afin d’établir une stratégie pratique pour une gestion plus durable et plus résiliente de l’eau, ainsi que de proposer des solutions durables et concrètes pour renforcer l’utilisation des énergies renouvelables dans l’agriculture et l’industrie agricole.

S’exprimant à cette occasion, le président de la CGEM-TTA, Adil Rais, a souligné l’importance d’assurer une gestion durable de l’eau et de l’énergie, des ressources cruciales pour le Royaume qui souffre aujourd’hui d’un déficit en la matière, notant que face au changement climatique, il est urgent de décarboner l’industrie et d’optimiser l’usage de ces ressources, notamment dans le secteur agro-industriel, fortement consommateur.

Les PMI et PME représentent 95% des entreprises marocaines et font face à des défis majeurs liés à l’adoption des énergies renouvelables, notamment en raison des contraintes techniques et juridiques liées à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, relevant que concernant les ressources hydriques, des initiatives importantes comme les stations de dessalement de l’eau de mer et les audits d’optimisation de la consommation d’eau, ont été mises en place pour aider les entreprises à assurer une gestion plus rationnelle de l’eau et leur permettre de fonctionner de manière optimale.

De son côté, le directeur des réseaux de transport, de stockage et de distribution de l’énergie au sein du ministère de la transition énergétique et du développement durable, Abdelaâli Lefdaoui, a mis en avant les efforts déployés par les différents acteurs impliqués pour promouvoir les énergies vertes et jeter les bases d’un développement durable, soulignant la nécessité de poursuivre ces efforts pour faire face aux différents défis liés au changement climatique et à la pénurie des ressources hydriques.

Lefdaoui a également relevé que le Maroc, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, s’est résolument engagé dans le développement durable, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et la gestion efficace des ressources en eau, à travers des mécanismes robustes de gouvernance et de financement visant à encourager les investissements privés et renforcer la sécurité énergétique et hydrique.

Il a, à cet égard, noté que des programmes collaboratifs impliquant des partenaires institutionnels et privés, tant nationaux qu’internationaux, soutiennent ces efforts, visant à garantir une énergie compétitive, accessible et durable tout en renforçant la résilience et l’efficacité des infrastructures.

Des industriels ont, pour leur part, présenté les différents problèmes auxquels ils font face, tant au niveau des ressources qu’en termes de législation, notant que la province de Larache, jouit d’un potentiel agricole extraordinaire, qu’il est nécessaire de préserver, à travers une gestion durable des énergies et de l’eau, pour assurer un développement pérenne et durable.

En marge de ces rencontres, M. Rais et la Directrice générale du Cluster ENR, Fatima Zahra El Khalifa, ont procédé à la signature d’une convention de partenariat relative au partage de l’expertise du Cluster ENR en matière de décarbonation des entreprises, et ce afin d’aider les entreprises nationales à réussir leur transition énergétique.

Au programme de ces rencontres figuraient des tables rondes sur la transition hydrique dans l’industrie agroalimentaire, qui couvrent notamment le plan de développement régional TTA, basé sur le nexus eau, énergie, alimentation et économie, ainsi que des présentations sur la gestion des ressources en eau dans la région et la province de Larache en particulier.

Ce événement a également abordé les différents projets solaires dans l’agroalimentaire et les mesures concrètes pour améliorer la performance énergétique, en plus de la présentation des différents dispositifs mis en place pour financer la transition énergétique dans la région.



La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est accrue de 2,4% à fin septembre, après une augmentation de 1% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette progression fait suite essentiellement au renforcement de la production des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+35,8%, après +8% un an auparavant), explique la DEPF dans sa récente note de conjoncture.

La production privée d’électricité et celle de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) ont, quant à elles, quasiment stagné (respectivement +0,1% et -0,3%, après +4,3% et -9,9% l’année précédente), fait savoir la même source.

Ainsi, dans un contexte d’accroissement de l’énergie appelée nette de 3,6% à fin septembre 2024, après une hausse de 3,3% un an passé, le volume importé de l’énergie électrique a augmenté de 30,7%, après une hausse de 28,6% à fin septembre 2023.

S’agissant du volume exporté, il s’est replié de 27,2%, après un recul de 26,5% un an auparavant, ajoute la DEPF.

Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle a quasiment stagné (-0,3%) à fin septembre 2024, après une hausse de 3,6% l’année précédente.

Cette évolution recouvre une baisse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de 4,2%, quasiment compensée par la hausse de celles destinées aux distributeurs de 2,8%.

Par ailleurs, la note souligne que les ventes de l’énergie destinées aux ménages ont quasiment stagné (-0,2%).



L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 22 novembre, à l’ouverture des dossiers de candidature relatifs au schéma EPC (Engineering, Procurement and Construction) pour la réalisation du projet stratégique de ligne électrique très haute tension de 3 GW, qui reliera le Sud au Centre du Royaume.

Dans un communiqué, l’ONEE indique que dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt et de pré-qualification afférent à ce projet d’autoroute électrique reliant Dakhla à Casablanca, cinq (5) des plus grands constructeurs mondiaux de lignes et de postes électrique à courant continu ont déposé leurs candidatures, à savoir : GE VERNOVA (USA), SIEMENS ENERGY (Allemagne), POWER CHINA SEPCO1 (Chine), TBEA (Chine) et LARSEN & TOURBO (Inde).

Le constructeur EPC à retenir devrait prendre en charge la conception, la construction et la mise en service du projet dans le cadre d’un contrat de construction clé en main, ainsi que certains aspects de la maintenance dans le cadre d’un contrat de maintenance long terme (LTSA).



Les travaux de la 5e édition de la Semaine arabe du développement durable se sont ouverts, le 17 novembree au siège du Secrétariat général de la Ligue arabe au Caire, avec la participation du Maroc.

Le Royaume est représenté par Mohamed Nouri, de l’ambassade du Maroc au Caire, lors de cette édition organisée quatre jours durant, en collaboration avec des partenaires de Nations Unies, de l’Union européenne et de la Banque mondiale.

Tenu sous le thème “Des solutions durables pour un avenir meilleur : résilience et capacité d’adaptation dans un monde arabe en évolution”, cet évènement comprend des sessions visant le renforcement de partenariats efficaces en vue de donner une forte impulsion au développement durable dans la région et d’influencer de manière tangible la vie des citoyens arabes.

Cette rencontre, qui aspire à contribuer à la construction d’un avenir résilient, équitable, stable et prospère pour les pays arabes, intervient sur fond de multiples défis liés notamment au changement climatique, aux défis économiques mondiaux et aux enjeux géostratégiques, des facteurs qui accentuent la pauvreté et appellent à des réponses rapides et efficaces. 

L’objectif est de créer une plateforme de dialogue entre les gouvernements, les investisseurs, les banques et les agences de développement pour promouvoir l’investissement durable. 

Cette cinquième Semaine arabe du développement durable a été marquée par la participation des représentants de gouvernements, du secteur privé, des organisations de la société civile, des milieux académiques et des jeunes engagés dans le domaine du développement.




La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjàrtó, ont procédé, le 27 novembre à Rabat, à la signature d’un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération entre les deux pays en matière d’environnement et de développement durable. 

Ce mémorandum, paraphé par les deux parties à l’issue d’entretiens tenus dans le cadre de la visite officielle de M. Szijjàrtó, marque une nouvelle étape dans le renforcement du partenariat bilatéral et constitue une opportunité pour les deux pays de partager les expertises, de lancer des projets conjoints et de promouvoir une transition écologique et inclusive. 

Par ailleurs, cet accord a pour objectif d’établir un cadre ambitieux pour une collaboration renforcée à même de répondre efficacement aux défis environnementaux à travers plusieurs axes prioritaires, dont la lutte contre le changement climatique, la gouvernance du développement durable, la gestion durable des déchets, l’économie circulaire, la conservation de la biodiversité, la transition énergétique et la valorisation des ressources naturelles. 

Le document prévoit également le développement de projets collaboratifs en matière de formation, de renforcement des capacités et d’échange d’expertises dans les domaines de la conservation de la biodiversité et de la transition énergétique, ainsi que la mise en œuvre de stratégies innovantes pour la gouvernance environnementale et l’économie circulaire. Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une coopération exemplaire entre le Maroc et la Hongrie, notamment illustrées à travers la Commission économique mixte, dont la dernière session s’est tenue en octobre dernier à Rabat. 

Dans une déclaration à la presse, Mme Benali a souligné que les entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et du Commerce hongrois ont été une occasion idoine pour discuter du renforcement du partenariat dans les domaines de l’énergie et des mines, ainsi que plusieurs autres thématiques liées aux changements stratégiques géoéconomiques et géopolitiques mondiaux. 

La ministre a ajouté que ce mémorandum d’entente s’articule autour des domaines de l’économie circulaire et du développement durable, rappelant l’excellence des relations bilatérales, notamment depuis la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Budapest en 2016. 

“Nous sommes toujours heureux de travailler avec des partenaires européens qui veulent renforcer la confiance dans ces relations bilatérales, grâce à laquelle nous pouvons investir dans des projets qui lient l’Europe, l’Afrique et l’Atlantique”, a soutenu Mme Benali, notant que ces entretiens ont été couronnés par l’engagement des deux parties à présenter un nouveau modèle de partenariat. 

De son côté, M. Szijjàrtó a salué la stratégie marocaine d’investissement dans les énergies vertes, rappelant que le Maroc et la Hongrie partagent les mêmes perspectives quant aux enjeux énergétiques.

Les deux pays sont conscients que ces enjeux n’ont “aucun lien avec la politique et que la priorité est de garantir la sûreté et sécurité de l’approvisionnement énergétique”, a-t-il dit. Le ministre hongrois a, de même, affirmé la nécessité de garder un équilibre entre le renforcement de la compétitivité économique et la protection de l’environnement, signalant qu’il est impossible de réaliser une croissance économique sans approvisionnement sécurisé et stable d’énergie. 

Dans ce sens, il a fait savoir que “la Hongrie garantit sa sécurité énergétique ainsi que la sûreté et la stabilité de son approvisionnement depuis 40 ans grâce à l’énergie nucléaire”. 

En outre, M. Szijjàrtó a affirmé que l’Union européenne (UE), dont la Hongrie assure la présidence tournante, salue l’orientation prise par le Maroc en faveur de l’investissement dans l’hydrogène vert et les énergies propres, considérant que le Maroc est un exemple à suivre en termes d’engagement à fournir des approvisionnements énergétiques sûrs, afin de répondre aux besoins des citoyens et de préserver la planète pour les générations futures. 

Le Maroc est le troisième partenaire économique de la Hongrie en Afrique, avec des échanges reflétant une dynamique en constante progression. Ce partenariat s’étend également à des domaines stratégiques tels que l’éducation, la recherche scientifique, les énergies renouvelables et l’industrie nucléaire.





Le Maroc et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont signé, le 22 novembre à Bakou, en marge de la COP29, un programme d’action pour la période 2024-2026, visant à renforcer la coopération entre les deux parties en matière de transition énergétique.

Signé lors d’une réunion bilatérale au Pavillon Maroc entre la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, et le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, ce programme a pour but de renforcer la collaboration entre les deux parties dans les domaines des statistiques et de la gestion des données énergétiques.

Ledit programme, qui marque une nouvelle étape dans le partenariat liant le Maroc et l’AIE, a aussi pour objectif de renforcer la coopération en matière de régulation des marchés de l’électricité et du gaz, de soutien aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, de transitions énergétiques régionales, de dialogue sur la sécurité énergétique, de résilience climatique et d’intégration des marchés du carbone, ainsi que d’appui technique et institutionnel.
Selon le ministère de la Transition énergétique, ce partenariat renouvelé témoigne de l’engagement du Maroc à promouvoir des politiques énergétiques durables et à renforcer sa coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique. Pionnier régional dans le développement des technologies énergétiques propres, le Maroc met en œuvre une politique ”ambitieuse” visant à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et à accroître la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

Dans une déclaration à la presse, à l’issue de cette signature, M. Birol a salué les efforts déployés par le Maroc en matière énergétique, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, jugeant que le Royaume, ”un pays très important en Afrique du Nord”, est ”une source d’inspiration” pour les pays de la région et d’ailleurs.

”Je suis très heureux que le Maroc appartienne à la famille de l’AEI, et aujourd’hui nous avons signé ce programme d’action pour renforcer notre coopération dans divers volets du secteur énergétique”.

Le Maroc, membre associé de l’AIE depuis 2016, poursuit ainsi sa transition vers une économie à bas carbone. La collaboration entre le Maroc et l’AIE, initiée en 2007, a déjà permis des avancées ”significatives” dans les domaines de la politique énergétique, des statistiques et de la recherche et développement.

Le nouveau programme de travail soutiendra la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale du Maroc, en fournissant une assistance technique sur les meilleures pratiques et technologies pour atteindre les objectifs énergétiques du Royaume.