Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, accompagné du ministre de l’Équipement et de l’Eau Nizar Baraka, a procédé, le 29 mai à Bali (Indonésie), à la remise du 8e Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, décerné cette année à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Retenue parmi 84 candidatures reçues par le secrétariat du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau, la FAO a reçu un chèque d’une valeur de 500.000 dollars américains lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau, qui se tient jusqu’au 25 mai au Centre de conventions Nusa Dua à Bali, pour son engagement en faveur de “la sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité “.

Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch a indiqué que le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau rend hommage à Feu SM Hassan II pour les actions du défunt Souverain en matière de politique et de développement durable de l’eau, notamment à travers la construction de barrages et de réseaux d’irrigation.

Ce prix rend également hommage à SM le Roi Mohammed VI, qui a engagé un programme ambitieux de l’ordre de 14 milliards de dollars dédié à la durabilité de l’eau, visant le maintien de la construction des barrages d’eau, le transfert d’eau de bassin à bassin et la construction de plusieurs unités de dessalements de l’eau de mer dans de grandes villes marocaines comme Casablanca, Agadir et Tanger, a ajouté le Chef du gouvernement.

Créé en mars 2002, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative conjointe du Conseil mondial de l’Eau et du Royaume du Maroc, en mémoire de Feu Sa Majesté Hassan II et en hommage aux efforts que le défunt Souverain a déployés en faveur du développement de la coopération internationale et de la solidarité pour la gestion durable des ressources en eau et leur préservation.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est attribué tous les trois ans à l’occasion de chaque édition du Forum en récompense aux initiateurs de projets ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.

La FAO, une organisation intergouvernementale des Nations unies, créée en 1945 à Québec et dont le siège se trouve à Rome depuis 1951, a reçu la 8ème édition de ce prestigieux prix en reconnaissance de son engagement envers l’agenda mondial de l’eau et de la sécurité alimentaire.

La FAO a également été primée pour ses efforts visant à améliorer la disponibilité de l’eau pour la production agricole et à atteindre la sécurité alimentaire et améliorer les revenus, et en hommage à toutes les initiatives et projets qu’elle a mis en œuvre sur le terrain.

En outre, cette organisation a été sacrée pour son rôle important dans le soutien technique, politique et stratégique qu’elle apporte à de nombreux pays à travers le monde, face aux défis liés à la sécurité hydrique et alimentaire.

La cérémonie d’ouverture du 10e Forum Mondial de l’Eau a été marquée par la projection d’un film institutionnel sur la politique du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques, grâce à la politique sage de Feu SM Hassan II et de SM le Roi Mohammed VI.

Akhannouch, accompagné de M. Baraka, préside la délégation officielle marocaine qui participe à la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau qui se tient sous le thème “L’eau pour une prospérité partagée”.

La délégation marocaine prenant part à ce Forum est composée de hauts responsables relevant des secteurs ministériels concernés, ainsi que des partenaires institutionnels et des acteurs et experts du secteur de l’eau.





Plus de 18.000 jeunes africains ont bénéficié de l’initiative “African Youth Climate Hub” (AYCH), depuis son lancement en 2019 par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a indiqué, le 21 mai, Kenza Khallafi, chargée de l’Entité Partenariats à la Fondation.

“Plus de 18.000 membres sont inscrits jusqu’à l’année 2023 à AYCH, cette plateforme de la jeunesse africaine pour le climat avec 20 projets incubés dans 12 pays africains”, a précisé Mme Khallafi dans une déclaration à la MAP, en marge du Conseil d’administration de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, tenu à Fès sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa.

Mme Khallafi a relevé, dans ce sens, que ce Conseil a été l’occasion pour SAR la Princesse Lalla Hasnaa de mettre en lumière les principales réalisations de 2023, une année particulièrement “riche” pour la Fondation.

Son Altesse Royale a réaffirmé Son engagement pour la jeunesse africaine, à travers les initiatives “African Youth Climate Hub” (AYCH) et “African Green Universities and Youth Education Network” (AGUYEN).

“En ce qui concerne AGUYEN, nous sommes à 31 universités membres du réseau sur 10 pays africains”.

S’agissant des programmes phares d’éducation et de développement durable, elle a noté que plus de 3 millions d’élèves sont inscrits au programme éco-école et 40.000 à celui de Jeunes Reporters pour l’Environnement (JRE) depuis leur lancement.

“Ce succès illustre vraiment une importante évolution pour les programmes éco-écoles et JRE qui célèbrent respectivement, en 2023, leurs 17ème et 22e éditions”.

Le programme “Plages propres” a bénéficié jusqu’à présent à 109 plages avec 27 pavillons bleus, un label international et 4 marinas également pavillon bleu.

Quant à l’opération “Bharblaplastique” (plages sans plastiques), elle a reçu une distinction spéciale de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.

Ce programme onusien ambitionne de soutenir les efforts visant à inverser le cycle de déclin de la santé de l’océan et de rassembler les parties prenantes du monde entier derrière un cadre commun qui garantira que les sciences océaniques peuvent pleinement aider les pays à créer de meilleures conditions pour le développement durable de l’océan.

Pour ce qui est du pôle “Air Climat”, la Fondation a dispensé plusieurs formations au niveau national sur la décarbonisation et l’utilisation de l’outil bilan carbone de la Fondation au profit des entreprises partenaires.

La responsable a précisé qu’en termes de finance climat, la Fondation a dispensé des formations au bénéfice des collectivités territoriales qui ont pu créer 12 projets climatiques au niveau des 12 régions du Royaume.

“Ces réalisations et ces initiatives démontrent l’engagement de la Fondation depuis deux décennies sous les directives de SAR la Princesse Lalla Hasnaa avec un partenariat collaboratif, co-construit avec nos partenaires, que ce soit au niveau du secteur public que privé, au niveau national ou international”.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a été créée en 2001 à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de contribuer à la sensibilisation des citoyens aux questions cruciales de l’environnement.

La mission centrale de la Fondation est d’éduquer et de sensibiliser tous les publics à la protection de l’environnement. Elle cible en priorité la jeunesse, depuis le premier âge jusqu’aux étudiants, puis les citoyens, la société civile, les entreprises, l’administration, les collectivités territoriales, l’université et la recherche.





Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a inauguré, le 21 mai, le parc historique Lahboul de Meknès, ayant fait l’objet de travaux de rénovation.

A cette occasion, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a dévoilé la plaque commémorative avant de suivre des explications sur le patrimoine du parc principal de Meknès qui a retrouvé toute sa splendeur après une rénovation complète coordonnée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans le cadre d’un partenariat avec la Commune urbaine de Meknès, la Direction générale des Collectivités Territoriales, la Préfecture de Meknès, le Conseil régional de Fès-Meknès et l’Agence Nationale des Eaux et Forêts.

Son Altesse Royale a également suivi des explications sur la fontaine et la séguia, la fontainerie, système d’irrigation ancestrale de la ville de Meknès et du bassin des nénuphars, et les espèces d’oiseaux de la volière, l’espace sportif et l’espace réservé aux jeux d’échecs, ainsi que les modules “Fontaine-Eau”, “l’histoire des colonnes”, “Enigme des écosystèmes”, “Ecosystèmes/Plantes aromatiques”, “Biodiversité végétale”, et l’application mobile Lahboul consultable via le lien https://jardinlahboul.ma/ Fondé en 1906, le parc Lahboul, dans lequel les habitants de Meknès retrouveront le plaisir de se promener et de se reposer, est un large espace de cinq hectares au cœur de la ville, ombragé par des arbres et des palmiers centenaires, avec de magnifiques terrasses créées sur les pentes de l’oued Boufekrane, qui lui donnent un air de parc suspendu.

La dernière terrasse, en son point le plus bas, offre sur 400 mètres de long une vue plongeante sur le vallon au fond duquel s’échappent les eaux de l’oued.

La réhabilitation de ce parc, qui se veut un espace inclusif offrant également une plateforme pour les activités sportives, s’est faite dans le respect de l’un des principes essentiels de la Fondation dans ses rénovations : respecter l’histoire du lieu et les intentions de ses créateurs. Aussi, l’ordonnancement soigné des terrasses a-t-il été respecté et renforcé. Leur alignement cohérent s’étage parallèlement au cours de l’oued et rappelle de manière étonnante l’implantation de la terrasse de Meudon, de longueur similaire, édifiée en 1690 par André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV.

Cette disposition permet d’apprécier la pleine longueur du vallon tout en offrant en diagonale vers le Nord une vue sur un grand paysage et la plaine du Saïs.

Pour cet ensemble remarquable de la ville dont le Sultan Moulay Ismaïl fit sa capitale, les travaux de réhabilitation concernent le réaménagement des allées du parc, l’installation des fontaines et des bassins, la réhabilitation des gradins en plein air, l’aménagement des volières, la réhabilitation des plantations, les murs et grilles d’enceintes.

Les parcs et jardins sont toujours, dans l’esprit de la Fondation, des lieux de sensibilisation à la protection de l’environnement. Un chemin pédagogique a été mis en place à cet effet. Il est constitué de points d’information et de sensibilisation dont la conception a fait l’objet d’un concours d’idées, lancé par la Fondation dans le cadre de sa mission de sensibilisation et d’éducation au développement durable, auprès des étudiants de l’École Nationale d’Architecture (ENA) de Fès.

Cette initiative fédératrice de la Fondation, s’inscrit dans un processus d’expérimentation et d’évaluation du potentiel créatif des jeunes étudiants de l’ENA, tout en concrétisant leur engagement en faveur de l’environnement et du développement durable.

C’est ainsi que plus de trente architectes en herbe ont proposé des projets de modules innovants et interactifs pour enrichir cette démarche éducative.

Les modules du chemin pédagogique concernent plusieurs thématiques en l’occurrence “Histoire du jardin”, “Histoire des colonnes romaines”, “Fontaine-Eau”, “Enigme des écosystèmes” et “Ecosystèmes/plantes aromatiques”, ainsi que “Biodiversité végétale”, “Ombrière” et “Hôtel à insectes”.

Dans l’objectif de sauvegarder ce site à haute valeur patrimoniale, culturelle et historique, la Fondation a initié, avec ses partenaires, l’inscription du parc Lahboul en tant que site classé au patrimoine national.

A titre de rappel, le parc Lahboul est le 6e à être réhabilité par la Fondation dans le cadre de son programme de restauration des parcs et jardins historiques.

La Fondation a entamé ce programme par la réhabilitation en 2005 à Marrakech de l’Arsat Moulay Abdeslam, un magnifique jardin princier de huit hectares à proximité de la Koutoubia, puis, l’année suivante, les Jardins exotiques de Bouknadel (2005) et ses quatre hectares de luxuriants jardines, Jnane Sbil à Fès (2010), jardin pluriséculaire, L’Hermitage à Casablanca (2011) et ses douze hectares, Ghabat Chabab à Marrakech en 2022, un espace de 140 hectares au cœur de la ville.

La Fondation mène également depuis 2007 le programme de sauvegarde et de développement de la Palmeraie de Marrakech.






Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a présidé, le 21 mai à Fès, le Conseil d’Administration de la Fondation en présence de ses membres.

Dans Son allocution, Son Altesse Royale a mis en lumière les principales réalisations et les initiatives phares de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement au titre de l’année 2023.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a rappelé dans ce cadre Son engagement soutenu envers la jeunesse africaine à travers l’initiative African Youth Climate Hub (AYCH) lors de Son discours en ouverture de la première réunion annuelle de Haut Niveau du “Partenariat pour une éducation verte”, organisée par l’UNESCO et le ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis, en marge de la COP28.

Dans ce discours, Son Altesse Royale avait mis l’accent sur l’importance d’un partage équitable des données avec les pays du Sud, tout en appelant à des actions concrètes pour réduire la fracture numérique sur le continent africain.

Réaffirmant son rôle de Marraine de l’alliance de la Décennie des Nations unies pour les Sciences océaniques au service du développement durable, initiative chapeautée par la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI- UNESCO), Son Altesse Royale avait annoncé dans ce discours plusieurs projets lancés par Sa Fondation, notamment lors du troisième dialogue des Fondations, tenu à Monaco en juin 2023.

Ces projets, complémentaires aux programmes déjà en place depuis de nombreuses années tels que le programme “Plages Propres” auquel se sont adossés “les Trophées Lalla Hasnaa Littoral Durable” et l’opération “Bharblaplastic”, ont pour objectif de soutenir la communauté des étudiants universitaires africains dans la promotion de la connaissance des océans.

En collaboration avec le Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement, ces projets se traduisent par la création de ressources de formation, principalement en ligne, destinées à être utilisées dans le cadre de la Décennie de l’Océan.

L’engagement de la Fondation dans le domaine de la décarbonation de l’économie nationale a aussi été un point clé du discours de Son Altesse Royale qui a évoqué les formations dispensées aux entreprises partenaires sur l’utilisation de l’outil de calcul du bilan carbone pour mesurer leurs émissions et les formations à la finance climatique destinées aux collectivités territoriales.

Le moment fort de l’allocution de Son Altesse Royale fut l’annonce aux membres du Conseil de l’inauguration du parc historique Lahboul à Meknès, un projet de restauration mené en collaboration avec divers partenaires de la Fondation.

Son Altesse Royale a conclu son allocution en remerciant chaleureusement tous les partenaires pour leur soutien continu et leur engagement indéfectible envers les initiatives environnementales portées par la Fondation, contribuant ainsi à un futur plus durable et équilibré.

Le Conseil d’Administration a arrêté les comptes, après l’avis du commissaire aux comptes qui certifie que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations des exercices 2022 et 2023.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a été créée en 2001 à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de contribuer à la sensibilisation des citoyens aux questions cruciales de l’environnement.

La mission centrale de la Fondation est d’éduquer et de sensibiliser tous les publics à la protection de l’environnement. Elle cible en priorité la jeunesse, depuis le premier âge jusqu’aux étudiants, puis les citoyens, la société civile, les entreprises, l’administration, les collectivités territoriales, l’université et la recherche.

La Fondation dispose d’équipes dédiées à ses nombreux programmes, et du Centre international Hassan II pour la Formation à l’Environnement, son bras académique qui se positionne stratégiquement en accord avec l’approche éducative de la Fondation pour, par et autour de l’environnement, plaçant ainsi l’Education au développement durable au cœur de ses préoccupations.

Elle mène des programmes choisis de protection de l’Environnement pour lesquels elle fédère de nombreux partenaires locaux et internationaux.

Son action se déploie selon cinq axes à savoir “L’éducation au développement durable”, “La protection du littoral et l’océan”, “La qualité de l’air, le climat, et la sauvegarde et le développement de la palmeraie de Marrakech”, “Le tourisme durable” et “La restauration des parcs et jardins historiques”.



Suite à la signature du protocole d’accord stratégique coordonnant les autorités publiques pour la mise en œuvre d’un programme d’infrastructures gazières durables, le Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable organise le 31 mai à 8h30 à l’hôtel Fairmont La Marina Rabat, une présentation aux acteurs privés internationaux et nationaux actifs dans le secteur de l’énergie.

Le programme d’infrastructures gazières vise à renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, des projets d’hydrogène vert et de ses dérivés au Maroc, ainsi que l’intégration dans les marchés énergétiques de l’Atlantique et de l’Afrique/Europe.
Le programme prévoit de doter le Royaume de plusieurs points d’entrée pour le gaz naturel liquéfié, ainsi que d’infrastructures de stockage et de transport du gaz naturel.

La présentation sera organisée en format hybride et sera délivrée en anglais et en français.
Le Ministère invite les parties intéressées à s’inscrire en envoyant un courriel à contactmtedd@mem.gov.ma
avec la liste des délégués et leurs adresses électroniques (en indiquant le mode de participation, en présentiel ou virtuel) afin de recevoir les détails de connexion virtuelle.

Les participants à la première édition du “Deep Tech Summit”, ont souligné le 9 mai, à Benguérir, l’importance des innovations de la Deep Tech pour relever les défis liés au développement durable.

Les intervenants à cet événement organisé durant deux jours par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), ont relevé que la Deep Tech représente un levier important de nature à stimuler des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la santé, l’énergie, l’infrastructure des technologies de l’information et la biotechnologie entre autres.

Dans ce contexte, la directrice générale adjointe et chef du département des sciences et applications nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Najat Mokhtar, a relevé le rôle des innovations de la Deep Tech dans le développement des pays et la promotion du bien-être des individus et des sociétés, soulignant l’importance de cet événement, qui rassemble des scientifiques et des jeunes du monde entier et des startups industrielles pour réfléchir et discuter de la manière d’utiliser la science et les ressources humaines pour résoudre les problèmes liés au changement climatique, à la sécurité alimentaire, à la santé, à l’eau et d’autres défis.

Dans la foulée, elle a mis l’accent sur le rôle du Maroc dans le cadre de la fédération des efforts des penseurs et universitaires autour de la question du développement de l’Afrique et d’accélérer ce processus en répondant aux différentes problématiques dont souffrent encore ce continent.

Pour sa part, Fouad Laroui, professeur à l’UM6P, a mis l’accent sur l’importance d’utiliser correctement la technologie dans de nombreux domaines, étant donné que la technologie a un impact bénéfique sur la société et l’environnement, en fournissant des connaissances et en augmentant la prise de conscience.

Le bon usage de la technologie, a-t-il poursuivi, contribue à améliorer la qualité de vie, à renforcer le bien-être social et à parvenir au développement communautaire durable, faisant remarquer que le monde est appelé aujourd’hui à réfléchir à de nouvelles solutions pour résoudre les problèmes liés à l’eau et sauver la planète en orientant les efforts vers une plus grande durabilité basée sur des solutions favorisées par l’intelligence artificielle.

De son côté, Trixie LohMirmand, le président-directeur général de l’entreprise “KAOUN International”, organisatrice du salon “GITEX Africa”, a souligné l’importance de la construction du capital humain et de la formation dans le domaine de la Deep Tech et de l’innovation, pour faire face aux différents défis au niveau du continent.

Dans ce cadre, Mme LohMirmand a mis l’accent sur les efforts déployés par le Maroc et les réalisations majeures obtenues dans ce domaine en accueillant les acteurs du système technologique et d’innovation en Afrique, pour asseoir sa position de destination incontournable des grandes rencontres et manifestations mondiales.

Cette entrepreneure et experte a évoqué dans ce contexte, le salon “GITEX Africa Maroc”, considéré comme le plus grand événement technologique du continent, qui rassemble les géants de la technologie, les gouvernements, les petites et moyennes entreprises, les startups, les programmeurs, les investisseurs et les universitaires afin de faire progresser l’innovation technologique multisectorielle et la transition numérique du continent.

L’entrepreneur Finian Tan a souligné pour sa part, que la Deep Tech est basée sur la recherche et le développement, qui constituent les fondements les plus importants d’une croissance économique durable, de l’excellence mondiale et du leadership mondial.

Et de relever l’utilité des innovations technologiques dans tous les domaines de la vie, en particulier dans les sciences, mettant l’accent sur l’importance de la recherche et des innovations dans les sciences médicales pour traiter les maladies, dont souffrent encore l’humanité.

La première édition du “Deep Tech Summit”, qui connait la participation de chercheurs, d’étudiants, d’industriels, d’investisseurs et de représentants d’organisations gouvernementales, est axée sur une conférence principale ayant pour thème “La Deep Tech : Prochain jalon de la transformation en Afrique”.

Cette rencontre a permis aux acteurs de la Deep Tech de joindre leur force et partager une vision commune pour se projeter dans une Afrique qui fait de la Deep Tech un levier additionnel pour exploiter pleinement son potentiel d’innovation et de création de valeur à travers la science et la technologie.

Au menu de cet événement figuraient également des panels de discussion, des conférences et des ateliers devant aborder des thèmes en rapport avec l’attractivité des écosystèmes technologiques, notamment pour les femmes et les membres des diasporas cherchant à se lancer dans l’entrepreneuriat.

La Deep Tech désigne l’ensemble des entreprises et projets développant des produits ou des services disruptifs basés fortement sur la R&D, les technologies avancées, et souvent issus de laboratoires de recherche.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et l’Alliance de la durabilité de l’hydroélectricité (HSA – Hydropower Sustainability Alliance) ont signé, le 7 mai à Casablanca, un protocole d’accord visant à renforcer la durabilité des ouvrages hydroélectriques au Maroc, particulièrement les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP).

Signé par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et le directeur général de HSA, Joao Costa, ce partenariat a pour objectif de mettre en œuvre un programme de renforcement des compétences marocaines en particulier, et africaines en général, dans le domaine de la durabilité des ouvrages hydroélectriques, y compris les STEP, ainsi que l’accompagnement de l’ONEE dans la certification à la norme de durabilité de l’hydroélectricité de projets STEP.

Ce protocole d’accord, qui comprend également la réalisation d’une étude d’impact climatique des sites hydroélectriques, permettra le déploiement d’un programme d’environ 14 mois à partir de juin 2024, précise la même source. En vertu des termes de ce protocole d’accord, HSA contribue au financement de ce programme à travers un fonds dédié au projet par le Secrétariat d’État à l’Economie Suisse (SECO) afin de soutenir des initiatives de promotion de l’hydroélectricité durable au Maroc, dans le Maghreb et en Afrique francophone.

De son côté, l’ONEE apportera l’appui local nécessaire à la réalisation du projet à travers, notamment, la mise à disposition des ressources humaines et l’appui logistique nécessaire.

L’Alliance de la durabilité de l’hydroélectricité est un organisme de normalisation indépendant et multipartite, basé au Portugal, qui supervise le système de certification HS (Hydroélectricité Durable) et qui gère la mise en œuvre de la norme HS. 

Son objectif est de soutenir les projets hydroélectriques dans des écosystèmes sains, des communautés prospères, des infrastructures résilientes et une bonne gouvernance.

Ce partenariat illustre l’engagement profond de l’ONEE envers un avenir énergétique plus durable et résilient visant à relever les défis de la transition énergétique. En collaborant étroitement avec des partenaires stratégiques, l’Office aspire non seulement à optimiser ses propres pratiques énergétiques, mais également à influencer positivement l’ensemble du secteur énergétique sur l’échelle régionale et continentale.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et l’Union arabe de l’électricité (UAE) ont tenu, le 7 mai à Casablanca, une conférence sous le thème “Développement des ressources humaines et durabilité”, présidée par Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE et président de l’UAE.

Organisée les 07 et 08 mai en partenariat avec Namae Group, Holding en charge de la gestion des opérations et de la fourniture des services de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement au Sultanat d’Oman et de l’Académie de gestion des études et du développement administratif au Royaume Hachémite de Jordanie, cette conférence vise à promouvoir le développement durable tout en mettant l’accent sur l’innovation dans la formation et le développement des ressources humaines dans le secteur électrique.

Cette rencontre connait la participation de plusieurs membres de l’UAE, intervenants et experts de différents pays du monde arabe.

Dans son discours d’ouverture, M. El Hafidi a souligné que l’investissement dans des programmes de formation continue et de développement des ressources humaines contribue de manière directe à accroître l’efficacité, améliorer la productivité et renforcer l’adaptation des institutions et entreprises aux défis environnementaux et sociaux ainsi qu’aux changements économiques rapides.

Il a également mis en lumière les stratégies et projets structurants de l’Office visant à améliorer et développer son capital humain et son investissement efficace dans le développement personnel et professionnel des collaborateurs.

Par ailleurs, M. El Hafidi a félicité l’UAE pour son engagement à développer des outils de gestion des ressources humaines pour relever les défis de la durabilité imposés par le secteur électrique dans le monde arabe.

Plusieurs axes sont abordés lors de la conférence tels que le rôle de la formation continue dans la réalisation des objectifs du développement durable et la productivité, l’usage de l’intelligence artificielle dans l’évaluation des programmes de formation, la digitalisation et les impacts de la transformation numérique sur les performances professionnelles, les stratégies de conception et de développement et l’importance de la recherche scientifique dans la promotion de la culture de l’innovation.

Au cours de leurs interventions, les participants ont souligné l’importance du développement des ressources humaines et leur rôle dans la durabilité au sein de toute organisation, élément clé qui stimule l’innovation et le progrès technologique, environnemental, social et économique.

En se concentrant sur le développement des compétences et des capacités, et en améliorant la sensibilisation et la connaissance des pratiques de travail durables, les institutions et entreprises peuvent préparer les futurs dirigeants et collaborateurs à être plus efficaces dans la mise en œuvre des stratégies de durabilité.

Pour rappel, l’UAE est composée d’institutions énergétiques arabes dont l’objectif est de promouvoir la coopération dans le domaine de l’énergie.

Depuis son accession à sa présidence, M. El Hafidi a guidé l’Union vers la réalisation de ses objectifs stratégiques de restructuration et de promotion de la durabilité dans le secteur électrique dans les pays arabes. Sous sa présidence, l’UAE aspire au développement et au partage des expertises, à la promotion des investissements dans les énergies renouvelables afin de répondre aux aspirations de croissance et de développement du monde arabe.

L’ONHYM a reçu, le 25 avril, une importante délégation du MEDEF International, conduite par M. Loïc HUBER-JAEGERT, Directeur régional Afrique du Nord, ENGIE et Co-président du groupe de travail Infrastructures et Energies vertes du Club de Chefs d’entreprise Maroc-France et par M. Gérard WOLF, Président de BRICS Access et Président de la Task force Ville durable de MEDEF international, en visite officielle au Maroc à l’occasion du Forum économique Maroc-France du 26 avril 2024.

Les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement dans le domaine des mines, de l’hydrogène, du stockage ainsi que dans le Projet Stratégique du Gazoduc Africain Atlantique Nigéria Maroc.

Le Cluster ENR a lancé, lundi, l’appel à projets pour le programme d’accompagnement du “Green Business Incubator” 2024 qui est dédié aux startups innovantes opérant dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), CleanTech et GreenTech.

Lancé en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce et Tamwilcom, cet appel à projets, dont la date limite est fixée au 03 juin prochain, vise à sélectionner 20 startups innovantes afin de bénéficier d’un programme d’accompagnement d’une durée de 12 mois renouvelable comprenant plusieurs services (hébergement, renforcement des compétences, financement et mise en relation & networking), indique le Cluster ENR dans le règlement de cet appel à projets.

En outre, un maximum de 12 startups pourra éventuellement bénéficier du financement “Tech Start” au titre du “Fonds Innov Invest” (FII), ajoute la même source, précisant qu’un minimum de 20% du programme d’investissement à financer devra être engagé par la startup comme autofinancement préalable au décaissement du financement au titre du FII.

Pour être éligible, la startup doit être basée au Maroc, avoir moins de 5 ans d’ancienneté, et présenter un projet innovant, fait savoir le Cluster ENR, notant que l’accès éventuel au financement “Tech Start” prend la forme d’une contribution financière pouvant atteindre 400.000 DH pour les startups disposant de brevets d’invention et pouvant couvrir jusqu’à 80% des dépenses liées à la réalisation du projet innovant.

Et de rappeler que le processus de sélection pour l’intégration du “Green Business Incubator” se déroule en 5 étapes clés, à savoir “la réception des dossiers de candidatures”, “la pré-sélection”, “le Bootcamp” (programme de formation de 48 heures animé par des experts et coachs pour accompagner les candidats présélectionnés à compléter et détailler leurs projets, accélérer leurs processus de développement et préparer leurs pitch), “le Pitch” (passage des candidats devant le comité de sélection pour défendre leur projet) et “la sélection et l’intégration du programme d’incubation”.

Lancé en 2014 par le Cluster ENR et le Centre Marocain d’Innovation Climatique (MCIC – Moroccan Climate Innovation Center), le “Green Business Incubator” a pour mission de soutenir et d’accompagner le développement des startups opérant dans le secteur des énergies renouvelables, des Green Technologies et de l’environnement pour un impact positif et durable sur le développement socio-économique du Maroc.

Le Cluster ENR est une association à but non lucratif qui vise à diffuser la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat à tous les niveaux de la chaine de valeur des technologies vertes. A cet effet, le Cluster fournit une panoplie de services d’accompagnement aux entreprises innovantes, aux startups et aux porteurs de projets de création d’entreprises dans le secteur des énergies renouvelables.

Pour ce qui est du MCIC, il a pour ambition de devenir un hub d’affaires pour les entreprises marocaines et régionales dans les technologies propres, et cela, en soutenant les entrepreneurs dans les filières vertes et en favorisant le transfert des technologies modernes. Ce centre a pour but de contribuer au développement de solutions d’affaires novatrices adaptées aux défis liés au changement climatique.