OLA Energy Maroc, une entreprise énergétique de premier plan au Maroc et un acteur énergétique majeur en Afrique, a annoncé, le 6 mai, un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, pour mélanger des lubrifiants de la marque Mobil au Maroc.

Cette initiative s’appuie sur un accord existant avec Ola Energy Maroc et apporte de nouveaux outils du mélange de lubrifiants dans la région.

Située au cœur industriel de la zone “les Roches Noires” de Casablanca, l’installation à la pointe des nouvelles technologies d’OLA Energy Maroc est sur le point de devenir le centre névralgique du mélange des lubrifiants Mobil au Maroc, positionnant le Royaume comme un centre de production pour le Nord, l’Est et l’Ouest de l’Afrique, fait savoir la même source. Profitant de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte d’entrée vers les marchés africains, OLA Energy Maroc est bien positionnée pour capitaliser sur le riche potentiel du paysage industriel marocain.

“Cette opportunité de mélanger des lubrifiants de marque Mobil est un témoignage de la confiance et de la satisfaction envers OLA Energy. Ensemble, notre engagement est de stimuler l’innovation, l’excellence et la croissance durable dans l’industrie des lubrifiants”, a déclaré Fayed Altwair, PDG d’OLA Energy.

La décision de mélanger localement des lubrifiants de marque Mobil s’inscrit naturellement dans l’extension d’un accord existant avec OLA Energy Maroc et témoigne des capacités d’OLA Energy Maroc, ainsi que des avantages stratégiques de la situation géographique du pays.
L’accord synergique entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV ouvre la voie à de nouveaux segments et marchés inexplorés, débloquant des opportunités inexploitées et renforçant leur présence collective à travers l’Afrique. Avec le savoir-faire et la compétence locale d’OLA Energy Maroc et l’expertise d’ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, ce partenariat offre des perspectives significatives.

“Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités infinies qui se profilent à l’horizon”, a dit M. Altwair. “En collaboration avec ExxonMobil, nous sommes prêts à stimuler la croissance, à offrir de la valeur à nos clients et à avoir un impact durable sur l’industrie des lubrifiants en Afrique et au-delà”.

Ce nouvel accord nouvellement conclu entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV établit une étape importante dans le paysage énergétique marocain et africain.
Au-delà de renforcer le leadership régional d’OLA Energy Maroc, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons prometteurs et garantit aux consommateurs de toute la région un approvisionnement fiable en lubrifiants de haute qualité de la marque Mobil.

Le président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), M. Abdellatif Bardach, a plaidé, le 2 mai à Fès, en faveur de la mise en place d’un réseau “robuste” d’interconnexion électrique transfrontalier en Afrique au service du développement durable du continent.

Intervenant lors d’un atelier régional de haut niveau organisé par l’ANRE sous le thème “La régulation et l’intégration énergétique régionale pour un avenir durable et prospère”, M. Bardach a affirmé que les efforts conjugués des régulateurs africains permettraient d’exploiter les complémentarités des pays, en mariant notamment les atouts du Maroc et de la République Démocratique du Congo (RDC) en énergie renouvelable avec les potentiels gaziers mauritaniens et sénégalais et les besoins croissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Une telle synergie, a souligné le président de l’ANRE, permettra de répondre à la demande énergétique tout en promouvant un mixte sobre en carbone.

  1. Bardach a ainsi invité les pays africains à explorer ces pistes prometteuses de coopération régionale en bâtissant un “réseau robuste d’interconnexion électrique transfrontalier et en harmonisant nos cadres de régulation énergétique”.

“Ensemble, nous attirerons les investissements indispensables pour financer notre transition commune vers un avenir durable, prospère et accessible à tous”.

Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’ANRE pour promouvoir la coopération Sud-Sud, a rassemblé les présidents des régulateurs de l’énergie de plusieurs pays d’Afrique, y compris la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, et la Mauritanie.

Les discussions de l’atelier ont porté sur des thèmes essentiels tels que les interconnexions électriques régionales. Ces échanges ont mis en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures régionales pour répondre à la demande croissante en énergie tout en intégrant des solutions renouvelables et innovantes pour assurer une transition énergétique durable.

En marge de cet atelier, l’ANRE et l’Autorité Nationale de Régulation du Secteur de l’Électricité de la Côte d’Ivoire (ANARE-CI) ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de la régulation énergétique.

Signé par M. Bardach et le Directeur Général de l’ANARE-CI, M. Amidou Traoré, ce mémorandum d’entente symbolise un engagement renforcé, véritable exemple de partenariat fructueux entre deux nations africaines, incarnant la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI, pour une Afrique prospère qui s’entraide et se développe.

“Nous considérons cet accord comme un élément très fort du renforcement de la coopération qui existe déjà depuis plusieurs années entre le Royaume du Maroc et l’État de Côte d’Ivoire”, a indiqué, dans une déclaration à cette occasion, M. Traoré.

Enracinée dans des relations historiques, culturelles et économiques de plus de six décennies, cette collaboration bilatérale vise à promouvoir la régulation énergétique des deux pays.

Cet événement marque une étape significative dans la mise en œuvre de politiques énergétiques harmonisées, favorisant le développement durable et la prospérité économique à travers l’Afrique. En développant une compréhension mutuelle et en renforçant les capacités régulatrices, l’ANRE s’engage à soutenir cette dynamique régionale en promouvant une transition énergétique inclusive.

Le potentiel de la région Dakhla Oued Eddahab en matière d’énergies propres et le rôle de premier plan qu’elle est en mesure de jouer dans la stratégie de décarbonisation mondiale ont été mis en lumière, le 30 avril à Londres, lors du Forum “Innovation Zero”.

La région de Dakhla Oued Eddahab occupe une place de choix au sein de ce Forum, à travers un stand de plus de 80m2 qui met en avant les solutions proposées par les provinces du Sud du Royaume, ainsi que les opportunités d’investissement dont elles disposent.

“Notre présence à ce grand rendez-vous témoigne de l’importance dévolue à Dakhla au niveau mondial dans les domaines des énergies renouvelables et de la neutralité carbone’’, a indiqué le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, précisant que le rôle de la région est appelé à croître, notamment après l’achèvement du port atlantique.

Dakhla, qui sera également un acteur central en matière d’hydrogène vert, est prédisposée à être une destination privilégiée pour les investisseurs, a assuré M. Yanja.

De plus, la région est dotée d’atouts naturels qui en font déjà une plaque tournante de l’énergie éolienne et solaire, a-t-il souligné, notant que grâce au modèle de développement pour les Provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Dakhla Oued Eddahab ne peut que s’ériger en producteur et en exportateur d’énergies propres.

“À travers notre stand, nous aidons les investisseurs étrangers à découvrir tout le potentiel de la région et sa capacité à relever les défis de la décarbonisation”, a ajouté M. Yanja, qui a notamment échangé au stand de la région avec le président du Forum, le député conservateur Liam Fox.

Innovation Zero est le plus grand forum britannique consacré à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet événement de deux jours met en relation les innovateurs, investisseurs, décideurs politiques et entreprises de multiples secteurs afin d’accélérer la mise en place d’une économie à faibles émissions de carbone, dans le but d’atteindre la neutralité carbone.

Les participants à une conférence régionale arabe organisée, le 3 mai à Rabat, ont mis en exergue le rôle des médias dans la promotion d’une sensibilisation efficace aux questions environnementales et aux enjeux du développement durable.

Intervenant lors de cette conférence régionale, organisée par l’Unesco à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sous le thème “La presse au service de la planète”, des responsables gouvernementaux et journalistes ont souligné l’importance de renforcer le rôle des médias et leur contribution à un avenir meilleur pour la planète terre, adossé aux valeurs de liberté d’expression et d’accès à l’information.

Lors de cette rencontre, initiée en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le ministère de la Transition énergétique et du développement durable, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture, l’Institut supérieur de l’information et de la communication, le Syndicat national de la presse marocaine et le Forum marocain des jeunes journalistes, les participants ont également mis l’accent sur le rôle des médias dans la gestion des défis spécifiques auxquels est confrontée la région arabe.

Dans ce sens, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a fait part de la disposition du Maroc à coopérer et à adhérer, aux niveaux régional et international, à tous les efforts visant à donner aux médias environnementaux la place qui leur échoit, à travers notamment la formation et l’organisation d’ateliers pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de médias capables de relever les défis environnementaux.
Le ministre a, en outre, relevé que les médias environnementaux revêtent aujourd’hui une grande importance au regard des défis qui s’imposent dans le domaine environnemental, ajoutant que la presse marocaine s’intéresse davantage aux médias environnementaux et aborde les questions d’environnement et de climat dans ses divers genres journalistiques, notamment après l’organisation au Maroc de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 2016, outre les efforts considérables menés par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa. 

À cet égard, M. Bensaid a rappelé que ces dernières années avaient été marquées par l’adoption d’une charte nationale sur l’information et l’environnement durable, qui constitue un accord multilatéral signé par 30 institutions, dont des établissements médiatiques nationaux, sous la supervision de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), en vue de renforcer la sensibilisation aux questions environnementales.
Pour sa part, la présidente de la HACA, Latifa Akharbach, a affirmé que le soutien au droit d’accès à l’information disponible et crédible inhérente aux questions environnementales les plus pressantes figure parmi les leviers piliers de l’amélioration du traitement médiatique, dans la mesure où ce droit constitue un pilier de la pratique, responsable et équilibrée, de la liberté d’expression, un moyen pour bâtir une citoyenneté engagée en faveur des questions environnementales et une voie pour le changement et l’amélioration de la gouvernance publique, de ses contraintes et enjeux.

Elle a également souligné que la mobilisation en faveur des questions environnementales “ne peut être réalisée sans médias disposant de compétences professionnelles lui permettant d’assurer un traitement plus équilibré et équitable”, notant qu'”il est important que la mobilisation des médias au sujet des questions environnementales ne se limite pas à la seule diffusion occasionnelle d’informations fondées sur la description et la mise en garde”.
Et de poursuivre qu'”il est serait utile de développer des pratiques médiatiques fondées sur l’analyse, l’investigation et le recours aux experts, ce qui renforcerait non seulement la confiance dans le journalisme, mais également dans les institutions”.

Elle s’est attardée aussi sur le rôle des réseaux sociaux, devenus une source d’information, qui impliquent néanmoins des risques et menaces, notant que la montée des réseaux sociaux en tant que source d’information sans qualification scientifique dans les différents domaines, y compris le domaine environnemental, peut contribuer à propager les fake news. De son côté, le directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt, a fait savoir que cette conférence régionale offre une plateforme unique pour renforcer la collaboration et l’échange d’expertise entre les acteurs du secteur médiatique dans la région arabe, contribuant ainsi à façonner un avenir médiatique plus inclusif, durable et résilient.
Il a également relevé que dans la lignée des précédentes Journées mondiales de la liberté de la presse, l’UNESCO vise à travers cette manifestation à favoriser le dialogue et l’échange d’expériences entre les acteurs du domaine médiatique, tout en mettant l’accent sur les défis spécifiques auxquels sont confrontés les journalistes dans la région arabe. Et de souligner l’importance de fournir au public des informations fiables et précises dans le contexte de la crise environnementale, outre le rôle des médias dans la diffusion de connaissances exactes et vérifiées.

Le président du Syndicat national de la presse marocaine, Abdelkebir Khchichen, a, quant à lui, indiqué que la Journée mondiale de la liberté de la presse se veut l’occasion de repenser le rôle des médias au service des questions humanitaires et les défis rencontrés, estimant que les changements climatiques requièrent aujourd’hui le changement des politiques publiques vis-à-vis des questions environnementales. Cette conférence a réuni des experts, des diplomates et des journalistes de 11 pays arabes, à savoir l’Irak, la Jordanie, le Liban, le Libye, la Mauritanie, la Palestine, le Soudan, la Tunisie, le Qatar, le Yémen, outre le Maroc.

Bank Al-Maghrib (BAM) et la Banque Mondiale (BM) ont présenté, le 9 mai à Casablanca, les résultats de leur rapport conjoint sur l’évaluation des risques climatiques dans le secteur bancaire marocain.

Ce rapport, dont les résultats ont été présentés lors d’un atelier de haut-niveau tenu en présence du directeur général de BAM, Abderrahim Bouazza, et du directeur pays de la BM pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel, révèle que le secteur bancaire marocain est exposé à des risques climatiques physiques, tels que les inondations et les sécheresses.

Dans son allocution d’ouverture, M. Bouazza a affirmé que ce rapport, dont l’élaboration a pris deux ans, constitue une autre étape majeure dans le processus de mise en place progressive d’un cadre de régulation des risques liés au climat.

Cette étude a permis d’aider à mieux comprendre les enjeux climatiques, à identifier les sources potentielles de risques liés au climat, et d’établir et tester des méthodologies et des outils de mesure de risques financiers liés au climat.

Elle a pu fournir en effet les premières estimations de l’impact des chocs climatiques, selon plusieurs scénarios, sur les bilans, la solvabilité et la rentabilité des banques.

L’étude a également permis de tirer les leçons des difficultés rencontrées en termes de data sur les risques liés au climat et au plan de la modélisation, compte tenu de la complexité des liens entre les impacts macroéconomiques, financiers et climatiques, a-t-il ajouté.

Et de soutenir : “Le travail en cours sur le développement de la taxonomie climatique au niveau du gouvernement avec les parties concernées dont Bank Al-Maghrib et avec le soutien de la Banque Mondiale devrait contribuer à réduire le gap en données”.

Cet exercice va permettre de continuer à faire évoluer le cadre réglementaire et à améliorer l’évaluation des risques climatiques tout en remédiant aux défis conceptuels et techniques rencontrés.

Pour sa part, M. Hentschel a souligné l’augmentation de la fréquence des inondations, “un phénomène qui engendre des coûts annuels considérables estimés à 4,5 milliards de dirhams pour le Royaume”.

Ce rapport a utilisé des modèles macroéconomiques pour évaluer l’impact financier des inondations, a-t-il détaillé, précisant que ces modèles ont également examiné la relation entre le secteur financier et la macroéconomie, ainsi que les risques associés à la transition vers une croissance verte.

Dans ce sens, M. Hentschel a estimé que cette transition représente pour le Maroc une opportunité, d’autant plus que le Royaume est géographiquement proche de l’Europe et qu’il a déjà entrepris des changements significatifs dans sa matrice énergétique et son modèle de croissance.

Lors de cet atelier de dissémination de ce rapport, des panélistes ont discuté de plusieurs questions stratégiques, notamment les prochaines phases des travaux envisagés par BAM, ainsi que du soutien de la Banque Mondiale à ce programme.

La dimension territoriale est une composante essentielle des politiques publiques de développement durable qui visent la consécration de la justice sociale et la réduction des disparités spatiales, a affirmé, le 9 mai à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Invitée à s’exprimer à l’occasion d’une conférence sous le thème “Transition énergétique et développement durable : les nouvelles générations de politiques publiques en action” tenue à l’initiative de l’École Nationale Supérieure de l’Administration (ENSA), Mme Benali a fait savoir que la promotion d’un développement territorial adapté aux spécificités locales passe par des politiques publiques conçues selon une approche participative et concertée avec l’ensemble des parties prenantes aux niveaux central et régional.

C’est dans cet esprit que s’inscrit la Stratégie nationale de développement durable 2035 qui a été élaborée sur la base de concertations sectorielles (ateliers thématiques) et territoriales (Assises Régionales) et une Consultation Citoyenne (Plateforme électronique: nousahimo.gov.ma).

Citant l’exemple du secteur des mines, du transport et de la gestion des déchets, la ministre a fait observer qu’une politique publique dédiée à une métropole n’est pas impérativement adaptée pour une petite commune, d’où la nécessité de prendre en considération les particularités de chaque territoire en vue de pouvoir apporter des réponses appropriées et efficientes.

De son côté, la directrice générale de l’ENSA, Nada Biaz a indiqué que le changement climatique et la dégradation de la biodiversité et des écosystèmes constituent actuellement des défis de taille qui exigent une réponse collective et coordonnée, fondée sur des politiques publiques innovantes et efficaces.

Dans cette perspective, cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du 6ème cycle de conférences ministérielles célébrant les 75 ans de l’ENSA sous le signe “Raviver la Mémoire, Construire l’Avenir”, constitue une occasion propice pour confronter les idées, partager les meilleures pratiques et mettre en relief des perspectives concrètes pour le pays.

Ce rendez-vous scientifique a vu la participation d’un parterre d’étudiants, de membres du corps professoral, ainsi que de nombreux experts et invités de marque marocains et étrangers.

Le Conseil des ministres saoudien, réuni mardi à Jeddah, sous la présidence du Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, a approuvé un mémorandum d’entente et de coopération entre le ministère de l’Industrie et des Ressources minérales du Royaume d’Arabie Saoudite et le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable du Royaume du Maroc, dans le domaine minier.

Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar bin Ibrahim Al-Khorayef, ce MoU a été conclu en marge du 3e Forum des minéraux du futur, qui s’est tenu à Riyad, du 9 au 11 janvier 2024.

Ce mémorandum ambitionne de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie et des mines, ainsi que l’échange d’expériences et d’expertises.

Le Forum avait porté sur plusieurs thématiques, notamment les moyens d’attirer les investissements dans les industries de l’exploitation minière, de déployer les technologies numériques les plus avancées dans ce secteur et d’appliquer les meilleures normes de durabilité, outre l’examen des mutations et des évolutions de la réalité mondiale et leurs effets sur l’approvisionnement en minéraux et en énergie.

 

La Fédération de l’Énergie a tenu le 30 avril à Casablanca, son Assemblée Générale Ordinaire. Lors de cette réunion annuelle, M. Rachid Idrissi Kaitouni, président de la Fédération de l’Energie a présenté à l’Assemblée les principales activités entreprises par la Fédération durant l’exercice précédent et tenu à partager avec les membres de la Fédération les prochaines actions à entreprendre dans le cadre du Plan d’actions 2024 de la Fédération de l’Energie.

Par la suite, l’Assemblée générale ordinaire a approuvé les différents points inscrits à l’ordre du jour dont notamment les rapports moral et financier de l’exercice précédent ainsi que plan d’action et le budget 2024.

Avec l’accentuation des répercussions du changement climatique ces dernières années, l’innovation est plus que jamais un maître-mot pour l’écosystème agricole marocain afin de pouvoir développer et mettre en place des systèmes de production durables et résilients, capables de s’adapter avec le contexte actuel marqué notamment par le stress hydrique.

Cette pression croissante pousse les agriculteurs à explorer de nouvelles techniques, telles que l’irrigation efficace, la sélection de cultures résistantes à la sécheresse et l’utilisation de technologies agricoles avancées. Face à ces défis, l’innovation est incontestablement une opportunité pour transformer le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire du Royaume.
Et c’est dans cette optique que la 16e édition du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) s’articulera autour du thème “Climat et Agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients“. Ce choix reflète la volonté de mettre en lumière l’importance cruciale de l’adaptation de l’agriculture aux défis climatiques actuels et futurs.

Le SIAM 2024 offre ainsi une plateforme essentielle pour échanger, présenter des solutions innovantes et encourager la collaboration entre les acteurs du secteur agricole, dans le but de promouvoir des pratiques agricoles durables et résilientes qui répondent efficacement aux enjeux climatiques, tout en assurant la sécurité alimentaire et le développement économique.

Quelles ripostes face à la diminution des réserves ?

Durant ces dernières années, le Maroc a connu des périodes prolongées de sécheresse, affectant directement les réserves d’eau disponibles pour l’irrigation. Les nappes phréatiques diminuent, les précipitations sont moins fréquentes et les réservoirs d’eau s’épuisent, mettant en péril certaines cultures.

L’utilisation de techniques d’irrigation efficaces comme le goutte-à-goutte, la gestion de l’eau de manière intégrée en réhabilitant les infrastructures existantes, l’exploration des sources alternatives d’eau, comme les eaux de pluie collectées, sont entre autres les moyens susceptibles de permettre aux agriculteurs marocains de renforcer leur résilience et de maintenir la durabilité de leur production agricole.

D’ailleurs, des efforts significatifs sont déployés pour développer les infrastructures nécessaires, telles que les installations de dessalement de l’eau de mer et l’exploitation des énergies renouvelables. Des projets structurants qui visent à sécuriser l’approvisionnement en eau et à réduire la dépendance aux ressources hydriques vulnérables aux fluctuations climatiques.

Aussi, un intérêt particulier est accordé à la promotion de la culture de variétés résilientes à la sécheresse, à l’adoption des pratiques de conservation des sols pour retenir l’humidité et à la mise en œuvre des plans de gestion des risques agricoles. Ces mesures permettent d’atténuer les effets néfastes des conditions climatiques imprévisibles sur les cultures et les infrastructures agricoles.

 

SIAM 2024 : un pôle “Nature et Environnement” pour sensibiliser sur les défis environnementaux d’aujourd’hui

En plus d’axer la thématique générale du SIAM sur la relation Agriculture-Climat, les organisateurs prévoient un pôle “Nature et Environnement” qui s’intéresse aux défis environnementaux d’aujourd’hui.

En alignement avec les défis de l’agriculture marocaine et ses opportunités, ce pôle se concentre principalement sur les activités de l’Agence nationale des Eaux et Forêts. Il explore des thématiques comme l’écologie, les nouvelles énergies et le développement durable, et permet d’avoir une perspective différente sur l’agriculture. Par ailleurs, il est à noter que le thème retenu cette année pour le SIAM permet aussi de jeter la lumière sur les opportunités d’adaptation qui se présentent dans plusieurs domaines clés. Il s’agit tout d’abord de l’amélioration des systèmes d’irrigation, comme l’adoption de techniques goutte à goutte et la modernisation des infrastructures hydrauliques, dans l’objectif d’optimiser l’utilisation de l’eau et de réduire le gaspillage.

Ensuite, une agriculture intelligente face au climat, incluant la diversification des cultures et l’utilisation de variétés résistantes à la sécheresse, renforce la résilience des systèmes agricole, outre l’intégration de technologies avancées telles que la télédétection et les drones agricoles pour disposer d’une gestion précise des terres, augmentant la productivité et atténuant les risques liés au climat.

Parallèlement, le volet du financement et un investissement continu dans la recherche agricole s’avèrent des facteurs clés pour développer des solutions adaptées, notamment des cultures résilientes et des pratiques durables.

Une session de formation dans le domaine de la mobilité électrique a débuté, le 22 avril à l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) à Benguérir, au profit des jeunes marocains et étrangers résidant dans le Royaume.

Cette formation professionnelle, dont la première partie s’est déroulée la semaine dernière à l’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique de Tanger, est encadrée par des experts et des spécialistes dans les domaines de l’industrie éolienne, de l’énergie solaire et des énergies nouvelles.

Organisée dans le cadre du projet “Move Green”, piloté par le Fonds Andalou des Municipalités pour la Solidarité Internationale (FAMSI), en partenariat avec l’association CLANER et la Fédération des Collectivités Locales du Nord du Maroc et de l’Andalousie (ANMAR), et financée par l’Union européenne, cette session s’inscrit dans le cadre d’un programme de formation scientifique visant à doter les bénéficiaires des compétences nécessaires pour travailler de manière sûre et efficace dans le domaine de l’énergie éolienne.
Cette initiative leur offre aussi des cours théoriques et pratiques en secourisme, travail en hauteur et manutention manuelle, outre la sensibilisation aux incendies.

L’initiative “Move Green” est un projet pilote ayant pour objectif de créer de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes en les dotant des aptitudes, des capacités et des compétences nécessaires pour la gestion de projets, à travers la formation professionnelle et le renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé dans les différentes industries et domaines de l’économie verte.

Et de poursuivre que ce projet ambitionne de contribuer à l’installation des jeunes talents dans leur pays d’origine, tout en créant des opportunités d’emploi pour ceux dotés de compétences dans ce domaine.

Les bénéficiaires de cette initiative ont tiré profit d’une série de formations de plus de 490 heures, dispensées depuis le 6 juin 2023, au Maroc et en Espagne.