Une délégation parlementaire marocaine prenant part à Genève à la troisième conférence du Réseau parlementaire des pays non-alignés a mis en exergue l’engagement du Maroc en faveur de l’action internationale de lutte contre les changements climatiques.

La délégation, qui a participé à cette conférence tenue en parallèle à la 148e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) sur le thème “Renforcer l’action parlementaire dans la lutte contre le changement climatique”, a souligné l’attachement du Royaume à l’action internationale pour la lutte contre les changements climatiques et la réalisation du développement durable.

La délégation a rappelé les efforts continus déployés par le Royaume depuis 1992 en la matière, notamment la signature de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la prise de plusieurs mesures et politiques environnementales et énergétiques.

Dans ce contexte, la délégation a souligné les efforts déployés par le Parlement marocain à travers l’élaboration des législations liées à l’environnement et le renforcement du contrôle parlementaire des politiques gouvernementales liées au climat.

Les parlementaires marocains ont également mis en exergue l’importance de la coopération internationale et l’échange des expertises, afin de faire face aux défis du changement climatique d’une manière efficace, et ce, pour créer un monde plus durable et prospère pour les générations futures.

Au cours du débat général de l’Assemblée sous le thème “la diplomatie parlementaire : jeter des ponts pour la paix et la compréhension“, la délégation parlementaire a appelé à la promotion de la paix et de la compréhension entre les peuples pour faire face aux conflits aigus qui sévissent dans le monde.

A cet égard, elle a souligné l’impératif de respecter la souveraineté des États et de consolider la stabilité régionale à travers le dialogue politique et la coopération internationale.

La délégation a également rappelé le rôle du Royaume du Maroc dans le renforcement du dialogue interconfessionnel et la lutte contre le changement climatique à travers sa participation à des initiatives internationales pionnières.

La délégation parlementaire participe aux travaux de tous les organes de l’UIP, à savoir le Conseil d’administration, les Commissions permanentes, le Comité des droits de l’homme des parlementaires, le Comité des questions du Moyen-Orient, le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires, qui examinent un certain nombre de sujets importants liés à la paix et au dialogue interreligieux, l’égalité des chances, la santé, la protection de l’environnement, le changement climatique et l’intelligence artificielle.

Grâce à son offre dans le secteur des énergies renouvelables, le Maroc se positionne en ”partenaire privilégié” de l’Allemagne, a indiqué, le 13 mars à Berlin, le président du Conseil d’affaires maroco-allemand de la CGEM, Badr Ikken.

“L’Allemagne, en tant que première puissance économique de l’Europe, a besoin de partenaires, et le Royaume, qui offre de grandes potentialités de coopération, peut répondre aux besoins en énergies de l’Allemagne, avec l’utilisation notamment de l’électricité propre ou de l’hydrogène vert“, a déclaré M. Ikken, en marge de la ‘’journée de l’avenir de la PME’’, organisée à l’initiative de l’Association fédérale des Petites et moyennes entreprises “Der Mittelstand BVMW”.

Notant que les PME ont besoin de l’énergie à bas coût et décarbonée afin d’optimiser leur compétitivité, l’expert a relevé que le Maroc ‘’regorge d’énormes opportunités et d’importants d’atouts dans le secteur des énergies renouvelables en mesure de répondre aux différents besoins énergétiques’’.

M.Ikken a mis notamment l’accent sur ‘’l’offre Maroc’’ pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, notant que la circulaire émise cette semaine par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en application des Hautes Directives Royales, constitue une offre opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert.

Selon lui, “l’Offre Maroc“, qui est “claire et transparente“, permettra notamment de mettre en place des projets et attirer des investissements dans le domaine de l’énergie.

Plusieurs thématiques ont été au menu de cette rencontre, dont l’énergie, l’hydrogène vert, la mobilité électrique, les sciences de l’information et l’intelligence artificielle.

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) a annoncé, le 7 mars, la parution de son dernier rapport annuel “Bulletin Thématique” n° 58 discutant de la possibilité de la croissance face aux contraintes de l’eau et de l’énergie au Maroc en 2030.

Ce bulletin s’articule autour de plusieurs axes, dont “Demande nationale d’Eau : gap entre des besoins croissants et des disponibilités peu élastiques”, “Stratégie nationale de l’eau à moyen-long terme : entre développement de l’offre et rationalisation de la demande”, “Dessalement de l’eau de mer : voie incontournable dans le renforcement des ressources en eaux” et “Autoroutes de l’eau au Maroc : une redistribution spatiale des ressources hydriques disponibles”, indique le CMC dans un communiqué.

Il s’agit aussi d’axes sur la demande nationale d’énergie, l’évolution des énergies renouvelables au Maroc, l’autoroute électrique Dakhla-Casablanca qui est considérée comme un pilier important dans la stratégie énergétique du Maroc, ainsi que sur l’hydrogène vert et l’électronucléaire.

Dans ce numéro, le CMC souligne que le contexte marocain est caractérisé par une croissante rareté hydrique, des paris environnementaux sans précédent et une nécessité impérieuse d’innovation dans la gestion des ressources en eau, notant que le dessalement de l’eau de mer émerge comme une voie prometteuse et offre un potentiel de sécurisation, tout en posant des problèmes techniques, économiques et environnementaux.

Sur le sujet de l’autoroute électrique Dakhla-Casablanca, le Centre estime que cette initiative, qui s’inscrit dans une démarche de développement durable et de transition énergétique, est le symbole d’une transformation profonde touchant divers aspects de la société marocaine. Piloté par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), ce projet s’intègre dans une stratégie nationale visant à diversifier et décarboniser les sources d’énergie du pays.

Au volet de l’hydrogène vert, le CMC relève que ce terme, désormais omniprésent dans les discussions sur la transition énergétique mondiale, représente une opportunité exceptionnelle pour le Maroc, un pays à la croisée des chemins énergétiques et environnementaux. Cette molécule, produite par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables, est envisagée comme un vecteur clé pour parvenir à la neutralité carbone, un objectif mondial visant à équilibrer les émissions de gaz à effet de serre par leur réduction et absorption.

Concernant l’axe de l’électronucléaire, le Centre considère que pour un pays comme le Maroc, le développement de l’énergie nucléaire se présente comme une voie prometteuse

“Il semble au vu des données actuelles que l’option la plus adaptée pour répondre aux besoins pressants du Maroc, compte tenu des transformations en cours mais aussi des contraintes actuelles du paysage énergétique, est celle des nouvelles technologies des petits réacteurs modulaires (SMR)”, fait remarquer la même source. Les SMR, dont la capacité varie de 300 à 600 MW, présentent en effet de nombreux avantages compte tenu de leur taille, de leur flexibilité, de la simplicité de leur mode de gestion et de leur compétitivité-coût.

 

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) a annoncé sa participation à la 9e édition du Powering Africa Summit, qui s’est tenue les 5 et 6 mars à Washington DC, aux États-Unis. Réunissant les plus éminents acteurs, décideurs politiques et leaders de l’industrie nord-américaine et africaine, cet événement a mis en lumière les avancées et opportunités dans le secteur énergétique africain.

Le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, a participé, le 6 mars à une table ronde exclusive regroupant les présidents et représentants des régulateurs de l’énergie des États-Unis, du Kenya, de la République Démocratique du Congo, et du Cap-Vert etc.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur des sujets cruciaux tels que l’instauration de tarifs reflétant les coûts réels et la création d’environnements réglementaires favorables aux énergies renouvelables. Dans son allocution, M. Bardach a mis en avant les initiatives récentes de l’ANRE, démontrant l’engagement du Maroc en faveur de la transition énergétique. Il a notamment souligné la publication novatrice de la capacité d’accueil sous forme d’une carte interactive sur le site web de l’ANRE, facilitant l’accès aux informations cruciales pour les investisseurs intéressés par le secteur énergétique marocain.

De plus, il a évoqué la récente publication du tarif d’utilisation du réseau de transport, une mesure stratégique qui a apporté clarté, transparence et équité aux investisseurs, attestant l’engagement de l’ANRE à créer un environnement propice à l’investissement et à la croissance économique.

En outre, grâce à ses fonctions de président de l’Association des Régulateurs de l’Énergie Méditerranéenne (MEDREG) et de président du réseau des régulateurs francophones de l’énergie RegulaE.Fr, M. Bardach a également partagé son expérience de collaboration étroite avec les régulateurs de la Méditerranée et de l’Afrique pour promouvoir le développement d’un marché énergétique régional.

Cette collaboration vise à favoriser l’investissement dans les infrastructures et à encourager un plus grand commerce transfrontalier de l’électricité, conformément aux efforts inlassables du Royaume du Maroc sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

La participation de l’ANRE au Powering Africa Summit a mis en lumière le leadership du Maroc dans le domaine de l’énergie, tant sur le plan régional que mondial. Cet événement a été l’occasion de présenter les réalisations du Royaume en matière d’énergies renouvelables, d’innovation réglementaire et de vision stratégique pour l’avenir du secteur énergétique.

En marge de cet important évent, le président de l’ANRE a eu des entretiens avec des représentants du Département de l’Énergie américain et des rencontres avec SE l’Ambassadeur du Maroc aux États-Unis, en vue de renforcer les liens de coopération et explorer de nouvelles opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie et de la régulation en particulier.

Le projet “Transition Juste” visant à soutenir les efforts du Maroc pour la mise en œuvre de sa politique climatique a été lancé, le 6 mars à Rabat, pour un montant total de plus de 10 millions d’euros (environ 109 millions de dirhams).

Bénéficiant du cofinancement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et de l’Union européenne (UE), ce projet a été inauguré par le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable.

Intitulé “Transition Juste : Incitations économiques pour une politique climatique et mise en œuvre de la CDN réussies“, ledit projet vient appuyer le Maroc dans l’utilisation d’instruments économiques pour l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) au Royaume.

S’exprimant à cette occasion, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a salué la “détermination constante” du Maroc à avancer vers un développement économique plus vert et plus résilient, intégrant la réalité climatique actuelle.

Mme Llombart a, dans ce sens, souligné l’importance de cet événement dans la coopération entre le Maroc et l’UE sur le plan climatique, mettant l’accent sur l’ambition partagée entre les deux partenaires de “décarboner” leurs économies et de s’engager fermement dans une transition verte face aux menaces d’un réchauffement climatique qui s’accélère davantage.

La contribution prévue de l’UE à ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large intitulé “Énergie Verte“, d’une valeur de 50 millions d’euros, qui inclut un appui au gouvernement marocain sur la mise en œuvre de ses ambitions et politiques climatiques, a-t-elle fait remarquer, précisant que ce programme sera complété par un jumelage entre l’Autorité Nationale de Régulation de l’Énergie (ANRE) et un ou plusieurs de ses homologues européens.

Et de poursuivre que le chemin de transition, malgré sa difficulté, “doit nous permettre de créer de nouvelles opportunités pour la coopération industrielle, la croissance économique et la création d’emplois, comme il peut contribuer à renforcer notre autonomie et notre compétitivité“.
Pour sa part, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Robert Dölger, a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui marque une transition socialement et économiquement équitable et qui vise à faire face aux défis climatiques.

“A travers ce projet, nous allons veiller à ce que les politiques climatiques soient équitables, inclusives et offrent des opportunités à tout le monde”, a-t-il relevé, saluant, par la même occasion, le caractère exemplaire du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique.
De son côté, le directeur des Changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte, au ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Bouzekri Razi, a mis en exergue la pertinence de ce projet qui vise notamment l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la CDN au Maroc.

Le projet permettra, en outre, de mettre en place tous les instruments nécessaires pour accompagner les secteurs privés, en vue de faire face au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (MACF – CBAM), a-t-il relevé, tout en appelant les différentes parties prenantes à s’engager davantage dans l’exécution de ce chantier.

A son tour, le directeur-adjoint à la direction du Budget et président de l’unité Climat au ministère de l’Économie et des Finances, Youssef Farhat, a mis en avant l’importance du programme CDN en tant qu’initiative très ambitieuse nécessitant d’être concrétisée, notamment à travers les politiques publiques et les mesures budgétaires et fiscales.

Il a également mis en exergue la pertinence de mettre en place un cadre concerté pour intégrer la dimension climatique dans tous les programmes budgétisés.

Le projet a été développé avec une approche inclusive impliquant plusieurs départements ministériels et en étroite collaboration avec plusieurs partenaires de développement, particulièrement la Banque Mondiale, l’Agence française de développement et l’UE pour assurer la complémentarité avec les autres initiatives comme le Programme Climat – Appui à la CDN.

Cette cérémonie de lancement a mis en lumière deux thèmes majeurs qui conditionnent l’avenir de la transition écologique. Le premier axe de discussion, centré sur “La Transition Juste” comme pilier crucial dans la lutte contre les changements climatiques a permis aux experts de partager des idées visant à intégrer l’équité sociale dans les initiatives climatiques.

Le deuxième thème, exploré par des experts du Maroc et de l’UE, a abordé les “défis et opportunités de la décarbonation dans le contexte de la crise actuelle“. Les discussions ont mis en avant la nécessité d’ajuster les stratégies de décarbonation face aux défis pressants imposés par la crise climatique actuelle, tout en identifiant les opportunités propices à accélérer la transition vers une économie plus durable, notamment dans le cadre du Partenariat Vert entre le Maroc et l’UE.

L’événement a ainsi souligné l’impératif d’une action concertée, impliquant les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile, avec une collaboration internationale et une diversité de perspectives essentielles pour relever les défis complexes liés au changement climatique.

Vivo Energy Maroc a signé d’une convention stratégique avec la Fondation Marocaine de la Promotion de l’Enseignement Préscolaire (FMPS) qui porte sur le renforcement des contenus pédagogiques notamment à travers un programme de lecture et un plan de formation des éducateurs dans les provinces d’Agadir, de Mohammedia et d’El Jadida. 

Ce partenariat comprend également la mise en place de panneaux photovoltaïques sur ces mêmes sites pour contribuer à leur efficacité énergétique. 

« En unissant nos forces avec Vivo Energy Maroc, nous renforçons notre capacité à offrir une éducation de qualité et à promouvoir le bien-être des enfants marocains. Cette collaboration représente une étape importante pour la FMPS et un pas de plus vers un avenir éducatif plus prometteur. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de notre initiative de la banque de projets, visant à dynamiser l’éducation préscolaire au Maroc. Vivo Energy Maroc, en tant qu’acteur clé, appuiera notre vision dans les provinces ciblées, renforçant ainsi notre capacité à offrir une éducation de qualité. Nous aspirons à mobiliser d’autres partenaires pour étendre ces initiatives et promouvoir la qualité du préscolaire dans tout le pays », a déclaré Nourreddine Boutayeb, Président de la FMPS. 

Le préscolaire joue un rôle primordial dans le parcours éducatif des enfants, offrant une occasion précieuse de développer leurs compétences cognitives, sociales, émotionnelles et physiques. Il ne se limite pas à une simple préparation à l’école primaire, mais constitue une période fondamentale où les enfants établissent des bases solides pour leur apprentissage futur. La FMPS n’a cessé d’œuvrer afin de garantir un accès à une offre préscolaire de qualité aux enfants marocain dans tous les milieux. La contribution de Vivo Energy Maroc à la FMPS vise l’épanouissement individuel des jeunes apprenants, tout en participant au développement social et territorial.

« Notre démarche vise à soutenir la Fondation à établir des bases solides pour une éducation de qualité, à contribuer à l’éveil de l’enfance marocaine, et les préparer ainsi à devenir des citoyens épanouis, prêts à contribuer positivement au développement du Royaume. Nous sommes fiers de collaborer avec la FMPS pour concrétiser cet objectif. Elle s’inscrit dans la mission de notre entreprise de contribuer à la croissance et au développement du pays. », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Le partenariat entre Vivo Energy Maroc et la FMPS se traduit d’un point de vue pédagogique par l’amélioration des capacités de lecture des enfants à travers l’enrichissement des bibliothèques des salles du réseau FMPS. Parallèlement, la formation des éducateurs sera intensifiée pour garantir une expérience éducative stimulante et de haute qualité. En termes d’infrastructures, le partenariat s’engage à l’installation de panneaux photovoltaïques visant à fournir une source d’énergie renouvelable dans les établissements de la FMPS. Cette mesure a pour objectif de créer les conditions d’apprentissage optimales pour les enfants et les enseignants, tout en contribuant à la protection de l’environnement. » a souligné Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.  

« Avec pour vision de promouvoir la qualité de l’éducation préscolaire à travers le pays, nous sommes enthousiastes quant à la contribution de Vivo Energy Maroc dans les provinces d’Agadir, Mohammedia et El Jadida. Leur engagement à améliorer les conditions d’accueil, renforcer les contenus pédagogiques et promouvoir l’efficacité énergétique dans nos classes témoigne de leur soutien à notre mission d’excellence éducative. » a souligné Nisrine Ibn Abdeljalil, Directrice Générale de la FMPS.

Vivo Energy Maroc est engagée dans le développement social à travers des actions citoyennes structurées autour de trois axes prioritaires : l’éducation, les énergies renouvelables et la santé. Cette convention s’inscrit dans cette lignée, soulignant l’engagement continu de l’entreprise envers la responsabilité sociétale. 

Le renforcement de la coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide a été au centre d’une rencontre le 8 mars à Rabat entre le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, et l’ambassadeur des États-Unis auprès du Maroc, Puneet Talwar.

Cette rencontre, a laquelle ont pris part la conseillère économique, Carol Volk, la chargée de projets économiques, Stephanie Barnett, et le spécialiste économique, Mustapha El Gamra, a été l’occasion d’échanger autour des perspectives de renforcement de la coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide entre les deux pays. 

Lors de cette réunion, M. El Hafidi a présenté les indicateurs de réussite des projets menés par l’ONEE dans le domaine de l’électricité, faisant de l’Office un acteur clé pour la concrétisation de la stratégie énergétique nationale en vue de consolider l’indépendance énergétique du Royaume et de valoriser ses ressources naturelles. Le directeur général de l’ONEE a, ainsi, exposé les projets renouvelables, en cours et futurs, visant à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, les projets de gaz naturel, source d’énergie indispensable dans le processus de transition énergétique nationale, ainsi que les grands chantiers de développement des infrastructures de transport d’électricité.

S’agissant du développement du Système de Transmission Électrique, de nouvelles opportunités de coopération sont envisagées afin de développer un réseau électrique robuste, résilient et aux performances inégalées. M. El Hafidi a également présenté la stratégie de l’ONEE en matière d’eau potable et d’assainissement liquide ainsi que l’ambitieux programme de l’Office pour assurer la desserte en eau potable du pays dans le contexte de stress hydrique actuel.

À ce sujet, il a souligné que l’ONEE s’est fortement engagé dans le développement des ressources en eau non conventionnelles à travers la promotion des technologies innovantes dans le domaine de l’eau, notamment le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées, afin de réduire la forte dépendance actuelle vis-à-vis des ressources en eau conventionnelles qui sont vulnérables aux changements climatiques.
Pour sa part, M. Talwara a souligné que le Maroc est un modèle en matière de transition vers les sources d’énergie renouvelables et de lutte contre le changement climatique, ajoutant que les échanges au sujet des programmes de l’ONEE visant à intégrer davantage d’énergies renouvelables dans le réseau électrique marocain constituent une excellente occasion de coopération future.

Ainsi, les deux parties ont convenu d’explorer les opportunités de partage de l’expertise américaine dans le domaine des technologies innovantes et de la R&D, pour accompagner la réalisation des grands projets de l’Office dans le cadre du programme d’investissement ambitieux de l’ONEE dans les secteurs de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide, affirmant leur volonté de promouvoir les relations de coopération dans ces domaines vitaux. 

Le Conseil suprême de l’énergie de Dubaï a organisé, le 6 mars à Amman, une conférence consacrée à la présentation de la 5è édition du Prix des Emirats pour l’Énergie (Emirates Energy Award), au titre des années 2023-2025.

Cette édition, qui se tient sous le thème “Promouvoir la neutralité carbone”, vise à accroître la sensibilisation à l’économie des énergies et à partager les meilleures pratiques en la matière, à encourager l’innovation au service de l’énergie propre et à attirer les investissements dans le secteur, a indiqué le secrétaire général du Conseil, Ahmed Butti Al Muhairbi.

Ce prix s’assigne pour missions de soutenir les efforts des pays pour développer des solutions innovantes en vue de faire face aux défis urgents liés au changement climatique.

Al-Muhairbi s’est félicité des multiples initiatives lancées en Jordanie pour la préservation de l’environnement, notant que le Royaume, grâce à ses projets pionniers qui reflètent son engagement en faveur de la durabilité et de l’efficacité énergétique, est un modèle en matière d’exploitation des ressources renouvelables et des technologies respectueuses de l’environnement.

Ces efforts sont conformes aux objectifs de l’Emirates Energy Award de promotion des meilleures pratiques pour la protection de l’environnement, de préservation des ressources naturelles et de promotion du développement durable.

Pour sa part, la secrétaire générale du ministère jordanien de l’Énergie et des ressources minérales, Amani Al-Azzam, a exprimé sa gratitude aux organisateurs de ce prix pour avoir choisi son pays comme première étape pour le lancement de l’Emirates Energy Award dans la région.

La Jordanie est à l’avant-garde des pays ayant initié des projets pionniers en matière d’efficacité énergétique et de préservation de l’environnement, à travers l’élaboration d’un cadre réglementaire et législatif adéquat et la mise en place de mécanismes de financement pour attirer les investissements destinés à la transition vers des sources d’énergie durables.

Mme Al-Azzam a fait savoir, en ce sens, que le Royaume produit actuellement 27% de sa consommation d’énergie électrique à partir de sources d’énergie renouvelables, ajoutant que l’objectif est d’atteindre 31% d’ici six ans, conformément à la stratégie nationale du secteur énergétique (2020-20230).

L’Emirates Energy Award, qui se tient sous le patronage de SA Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, met en valeur les meilleures pratiques et initiatives innovantes dans les domaines de l’énergie et de l’économie circulaire, avec un accent particulier sur les technologies d’énergie renouvelable et solaire, la mobilité verte et les techniques d’amélioration du fonctionnement et de réduction des émissions de carbone.

Le Prix se veut une plateforme internationale d’innovation dans le secteur des énergies propres et renouvelables en favorisant un développement durable global à travers le soutien aux projets, programmes, pratiques et solutions innovants qui soutiennent la durabilité, améliorent l’efficacité énergétique et contribuent à accélérer la transition vers une économie verte et durable.

L’Emirates Energy Award sera décerné dans dix catégories, notamment “Efficacité énergétique”, “Projets énergétiques”, “Production solaire”, “Éducation et renforcement des capacités”, “Recherche appliquée et développement” et “Energies alternatives”.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Présidente de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6), Leila Benali, a présidé, le 5 mars à Nairobi, la cérémonie de lancement de l’initiative “Al-Mizan, une alliance pour la Terre”.
Lancée en marge de l’ANUE-6 (26 février – 1er mars), cette initiative présente une vision islamique de l’environnement dans le but de renforcer les actions locales, régionales et internationales visant la lutte contre le changement climatique et les autres menaces qui pèsent sur la planète.

Rédigé par d’éminents érudits islamiques du monde entier, “Al-Mizan” offre des lignes directrices concrètes pour la protection de l’environnement tirées des principes de l’Islam. Qualifié d’historique par le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), il suggère des politiques spécifiques basées sur la charia et des pratiques de conservation qui s’alignent sur les enseignements islamiques.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Leila Benali a indiqué que le soutien du Royaume du Maroc à “Al-Mizan” est enraciné dans son engagement de longue date en faveur de la promotion des valeurs islamiques, de la conservation de l’environnement et du dialogue interreligieux sous la Conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

Le paysage religieux diversifié de la nation, englobant l’islam, le christianisme et le judaïsme, souligne son attachement à la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses, a ajouté la ministre, notant que des initiatives telles que la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains oeuvrent pour la promotion de la modération et du dialogue interreligieux aux niveaux national et international.

Selon elle, “Al-Mizan” aborde de manière critique les questions sociales telles que la justice et l’équité et préconise un modèle économique plus durable qui respecte la santé environnementale et garantit une répartition équitable des ressources, par opposition aux paradigmes économiques dominants qui donnent la priorité à la croissance et le consumérisme.

Le document appelle à une action collective et à une collaboration internationale, exhortant les nations et les communautés à travailler ensemble dans un esprit de citoyenneté mondiale et de responsabilité partagée.

Dans la même lignée, “Al-Mizan” souligne l’importance des pratiques spirituelles et de l’éducation pour favoriser une profonde appréciation de la Terre. Il met en avant l’influence des enseignements islamiques sur les attitudes et les comportements envers l’environnement, plaidant pour l’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes d’études islamiques.

La deuxième journée de l’assemblée a été marquée par une réception offerte par la Présidente de l’ANUE-6, durant laquelle l’accent a été mis sur la richesse et la diversité de l’histoire et de la culture marocaines, ainsi que sur l’engagement du Royaume envers la gestion de l’environnement.

Dans un décor riche en couleurs et en saveurs, les personnalités conviées ont pu admirer une multitude de spécialités culinaire marocaines, ainsi que des éléments phares de l’art artisanal marocain.

Plus tôt dans la journée, Mme Benali a procédé à une opération de plantation d’arbre dans une forêt à Nairobi aux côtés de la Première dame du Kenya, Rachel Ruto, qui mène une initiative visant à planter 500 millions d’arbres dans le cadre du Programme kényan de restauration des paysages et des écosystèmes.

Chaque dollar investi dans la restauration génère jusqu’à 30 dollars de bénéfices économiques, a-t-elle fait remarquer, expliquant que la restauration des écosystèmes peut sauver des espèces de l’extinction, contribuer à absorber les gaz à effet de serre et autonomiser les femmes, les populations autochtones et les communautés locales, les plus touchées par la dégradation des écosystèmes.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a tenu mercredi à Nairobi une série d’entretiens bilatéraux, en marge des travaux de la 6e Assemblée des Nations unies pour l’Environnement (ANUE-6).

Présidente de cette ANUE-6, Mme Benali a tenu des réunions notamment avec le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, ainsi qu’avec le Président de l’Autorité environnementale du Sultanat d’Oman, Abdullah Ali Al Amr.

La ministre s’est également réunie avec la ministre belge du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi, le ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, Huang Runqiu, qui est également Président de la 15ème Session de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, ainsi que le ministre zambien de l’Economie verte et de l’Environnement, Collins Nzovu.

Ces réunions, qui se sont tenues en marge de la Journée des accords multilatéraux sur l’environnement, qui a eu lieu pour la première fois dans le cadre de l’Assemblée de l’ONU-Environnement, ont été l’occasion pour Mme Benali et ses homologues d’aborder les intérêts communs en matière de transition énergétique.

Les discussions ont également porté sur des thématiques tels que l’environnement et le développement durable, les moyens de renforcer le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), l’ANUE, ainsi que la restauration de la confiance dans le multilatéralisme.

Les travaux de la 6e Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6), qui se sont ouverts le 4 mars au siège du PNUE à Nairobi, sous la présidence du Royaume du Maroc.
Présidée par Mme Benali, cette session est consacrée à l’examen et l’adoption de plusieurs résolutions et décisions portant sur le rôle du multilatéralisme et l’importance des actions durables, inclusives et efficaces.