Masen vient d’obtenir l’accréditation du Fonds vert pour le climat (FVC). L’accréditation, décernée à l’occasion du 29e Conseil d’Administration du FVC, organisé du 28 juin au 1er juillet virtuellement depuis Songdo en Corée du Sud, permettra à Masen d’accéder à une palette de nouveaux financements.
L’agence bénéficie ainsi de conditions avantageuses et adaptées à différents types et tailles de projets verts. Ce qui représente un levier important pour accélérer le déploiement des projets EnR et élargir le spectre des instruments financiers mobilisables.
“Cette accréditation vient asseoir le positionnement du Maroc en tant que leader dans le domaine des énergies renouvelables à l’échelle internationale, et renforcer le rôle de Masen en tant qu’acteur central en la matière aux niveaux national et continental”, indique l’agence dans un communiqué.
Pour rappel, le FVC est un mécanisme financier des Nations Unies, basé en Corée du Sud, qui représente le plus large fonds multilatéral œuvrant à promouvoir les actions climatiques dans les pays en développement.
Le site web de l’initiative GREEN MDM, destiné aux experts marocains en technologies vertes, a été mis en ligne, offrant ainsi de multiples informations sur le programme et ses différents volets d’interventions.
Faisant suite à la cérémonie de présentation du programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes organisée en mars dernier, l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), lance le site du programme avec le soutien du Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger.
Dans un communiqué conjoint, l’IRESEN, le Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger soulignent qu’ils ont décidé de joindre leurs forces afin de faciliter et de catalyser la dynamique de transfert de savoir et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables et en optimiser l’impact sur l’économie nationale, en lançant le programme GREEN MDM.
Cette coopération vise à créer des synergies entre les Marocains du monde (MDM), dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes pour contribuer au développement durable du pays et à l’atteinte des objectifs de transition énergétique et aussi pour renforcer la contribution des Marocains du monde au chantier de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement.
Élément central du programme, le site permet d’accéder à la base de données GreenCONNECT qui répertorie l’expertise des Marocains du monde opérant dans les énergies propres, avec plus de 200 experts identifiés, a fait savoir le communiqué, ajoutant que cette base de données permet de mettre en avant l’expertise des Marocains du monde notamment grâce à des capsules vidéo dans lesquelles les experts présentent leur parcours et leur expertise.
Elle contribuera au développement d’un espace international de partage et de création entre les experts marocains du monde, en faveur d’un Maroc plus innovant, plus vert et plus prospère.
Le site web offre également un éclairage sur différentes activités du programme dont le Green AWARD qui vise à identifier et récompenser les marocains du monde porteurs de projets en lien avec les technologies vertes et ayant un impact au Maroc et le Green MDM SUMMIT, rencontre phare du programme, qui réunira les Marocains du monde opérant dans l’écosystème de l’innovation et des technologies vertes.
Il s’agit aussi du Green MENTOR où les activités de mentorat visent la mise en relation des experts MDM et des communautés scientifiques et académiques Marocaines et du GreenBOOKS, l’une des composantes du programme GreenMDM qui vise à accompagner et financer les experts MDM pour la publication et l’édition de livres scientifiques dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes.
Le site est actuellement en ligne est disponible sur www.greenmdm.ma.
La taxe carbone constitue une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco” et faire du Royaume une destination de production industrielle neutre en carbone, a affirmé, le 9 juillet, le président de la CGEM, Chakib Alj.
“Au-delà des contraintes que cette taxe engendrerait pour l’industrie et pour l’export, cela pourrait être aussi une opportunité pour renforcer la compétitivité du +Made in Morocco+”, a relevé M. Alj qui s’exprimant lors d’une rencontre sur “Le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique”, initiée par la CGEM et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec l’Ambassade du Royaume-Uni à Rabat.
Et d’ajouter que cela pourrait aussi contribuer à l’accélération de l’émergence d’une industrie nationale verte et décarbonée. Le Maroc est engagé pour continuer à montrer la voie de l’ambition climatique dans le cadre de l’Accord de Paris, tout en contribuant pleinement à hauteur de ses capacités socio-économiques, actuelles et projetées. Cette dynamique s’aligne parfaitement avec les orientations stratégiques à moyen terme du Nouveau modèle de développement du Maroc, qui ambitionne d’atteindre, d’ici 2030, une part de 40% des énergies renouvelables dans la consommation totale et de faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement.
M. Alj a rappelé dans ce sens que la CGEM avait entamé cette démarche depuis plusieurs années à travers le lancement de l’Initiative Entreprises Climat Maroc (IECM) à la veille de la COP22. Elle vise à renforcer les capacités des entreprises nationales à travers la sensibilisation, la formation, l’accompagnement et le développement.
Durant les années de déploiement, elle a permis d’accompagner plus d’une cinquantaine d’entreprises sur les enjeux liés aux changements climatiques, a fait savoir le président du Patronat, ajoutant que “nous sommes signataires d’une convention avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, afin que nos entreprises puissent s’orienter vers une décarbonation de leurs activités”.
Organisée en mode hybride, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série de webinaires visant à accompagner les acteurs non étatiques marocains, en particulier le secteur privé, dans la transition vers une économie bas carbone et résiliente au changement climatique.
La série de webinaires s’inscrit ainsi dans le cadre des actions de sensibilisation et de mobilisation des différentes parties prenantes en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Elle a pour objectif de mobiliser de nouvelles entreprises à la cause climatique en les informant de l’état d’avancement de l’agenda international climatique et des projections pour la Cop26, qui aura lieu à Glasgow au mois de novembre.
Elle vise également à présenter aux opérateurs économiques marocains les différentes solutions pour lutter contre les changements climatiques, notamment à travers le Pacte Qualt’air initié par la Fondation et la CGEM depuis 2016, et à les encourager à rejoindre les compagnes des Nations Unies “Race to Zero” et “Race to Résilience”.
La coalition “Race to Zero” est en effet la plus grande alliance des acteurs non-étatiques, et qui a pour vocation de poursuivre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Cette coalition comprend plus de 3.067 entreprises de par le monde et couvre près de 25% des émissions mondiales de CO2 et plus de 50% du PIB.
Dans la continuité de ces actions, un sommet d’affaires de haut niveau se tiendra au mois de d’octobre au Centre International Hassan II de formation à l’environnement, bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, permettant ainsi à de nouveaux acteurs non étatiques d’annoncer leur engagement dans le cadre du pacte Qualit’air et dans les campagnes “Race to Zero” et “Race to Resilience”.
Ces rencontres sont l’occasion pour que les communautés nationale et internationale partagent les meilleures pratiques en faveur du climat et des retours d’expériences d’acteurs engagés sur ce créneau pour encourager davantage l’adhésion à cette démarche cruciale pour le futur de notre planète.
Ont pris part à cette rencontre, M. Rachid IDRISSI, président de la Fédération de l’Energie, Simon Martin, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, pays hôte de la conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), Janet Rogan, ambassadeur régional de la COP26 pour le Moyen-Orient et l’Afrique et Aymen Cherkaoui, senior manager développement stratégique à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Le prix Hassan II pour l’environnement, au titre de la 13ème édition, a été remis le 5 juillet à Rabat lors d’une cérémonie organisée par le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement- département de l’Environnement. Le Prix Hassan II pour l’Environnement fait partie des instruments d’incitation déployés par ce ministère pour renforcer la mobilisation en faveur des questions d’environnement et de développement durable.

Il vise à encourager toutes les initiatives qui contribuent à la préservation des ressources naturelles et du patrimoine culturel et à l’amélioration du cadre de vie des populations. Ainsi, le prix de la “recherche scientifique et technique” a été remis à part égale à Rachida Lamrabet pour son travail autour du “traitement des eaux usées hospitalières” et à Mohamed Arhal pour son invention “four solaire écologique innovant”. Dans la même catégorie, un certificat d’honneur a été attribué à Abderrazak El Alami pour son travail sur “les mammifères sauvages du Haut Atlas Central du Maroc : impact de l’Homme et conservation des espèces menacées d’extinction”.

Concernant la catégorie “prix des médias”, il a été décerné à Houda Messahel pour son magazine hebdomadaire de sensibilisation autour de l’environnement “Aaynone âla Albaya”, diffusé sur la chaîne Al Aoula de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision.

Il a été également attribué à Fatima Yassine pour un ensemble de reportages publiés dans le journal arabophone “Assahra Almaghribia”, dont le reportage “les changements climatiques accélèrent la migration des agriculteurs de Zagora vers les villes”, et à Abdelmajid Bouchnafa pour le site électronique “albayapresse.ma” pour un ensemble d’articles et analyses liés à l’environnement, au développement durable et à la crise de Covid-19.

Dans cette catégorie, un certificat d’honneur a été remis à Yassine Aouni du groupe Medi1 TV, en reconnaissance de ses efforts de suivi et de couverture des événements environnementaux aux niveaux national, régional et international, à Mohamed Amiri pour son émission “Phénomènes environnementaux” sur la huitième chaîne (Tamazight), qui s’intéresse à la protection de l’environnement et sensibilise à l’importance de sa préservation, et à Mohamed Al Raji du média digital “Hespress pour une enquête sur les déchets électroniques. Pour le prix “de l’action associative”, il a été remis à part égale à l'”association Bahri” pour le bilan de ses activités de sensibilisation et ses initiatives de nettoyage de plages et valorisation des éboueurs et à l’association “Paysages” pour le bilan de son activité durant la période 2017-2020 et quelques une de ses initiatives “les mains vertes” et “je pense globalement et agir localement”. Dans cette catégorie, le certificat d’honneur a été octroyé au club marocain pour l’environnement et développement- section d’Ahfir, pour ses programmes de plantation de la caroube sur des parcelles nues et inexploitées en montagne.

Dans la catégorie “initiatives des entreprises”, le groupe “Al Omrane” a été sacré pour l’ensemble de ses travaux dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Par ailleurs, un certificat d’honneur a été remis à la Fondation Crédit agricole pour le développement durable, la société “Bontaz” pour son travail lié à l’intégration de la composante environnement (EIE, ISO 14.001, filtration/récupération/réutilisation des huiles usagées, traitement des déchets dangereux, diminution de la consommation d’énergie et eau,…). Pour le prix “des collectivités territoriales”, il a été attribué au conseil provincial de Zagora pour le “projet de la ceinture verte de la ville de Zagora, un partenariat pour le développement et l’environnement”. Dans la même catégorie, un certificat d’honneur a été remis au Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra et à celui de la région Béni Mellal-Khénifra pour les mesures prises dans la gestion durable des ressources à l’intérieur de leurs locaux administratifs. Dans la catégorie de “l’exemplarité de l’administration”, le prix a été décerné au département de l’Économie et des Finances et au département de la Réforme de l’administration pour l’ensemble de leurs travaux de mise en œuvre du pacte de l’exemplarité de l’administration.

Dans la même catégorie, un certificat d’honneur a été remis au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger pour leurs travaux au niveau du siège central ou des représentations diplomatiques pour mettre en place un pacte de l’exemplarité de l’administration. Dans le cadre de la 13è session du Prix Hassan II pour l’environnement, 129 candidatures ont été reçues et réparties comme suit : 45 dans le domaine de la recherche scientifique et technique, 25 dans le domaine des médias, 39 dans le domaine de l’action associative, 7 dans le domaine des initiatives d’entreprises, 4 dans le domaine des initiatives des collectivités territoriales et 9 dans le domaine de l’exemplarité de l’Administration.

Le Prix Hassan II pour l’Environnement a été créé par décret en 1980 (décret n° 2-79-152 du 16 octobre 1980). Ce décret a été mis en application à travers plusieurs arrêtés qui ont permis de porter plusieurs amendements au Prix que ce soit sur sa valeur ou la nature des catégories à primer. Le dernier arrêté qui a été publié en 2020, suite à une recommandation de la Commission nationale du développement durable, a permis d’ajouter un nouveau domaine lié à l’Exemplarité de l’Administration, dans le but de créer une compétition entre les administrations publiques aux niveaux national et territorial et donner un grand dynamisme à l’opérationnalisation de la Stratégie nationale du développement durable et de son Pacte sur l’Exemplarité de l’Administration. A ce jour, 12 éditions ont été organisées, auxquelles plus de 1.000 candidats ont participé, dont 82 lauréats ont été primés.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, se mobilise pour les océans en organisant un cycle de conférences en ligne dans le cadre de la Décennie des sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).
Organisées en partenariat avec la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, ces conférences “dynamiques et accessibles” ont pour objectif de faire connaître les objectifs de cette décennie dont l’alliance est parrainée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. Ces conférences, dont la première a eu lieu fin juin, visent à partager les objectifs de la décennie, lancée en février 2021 par la COI, avec les citoyens, notamment les plus jeunes, les associations, les entreprises, les organisations et les administrations. Dans ce sens, des journalistes animent les discussions avec des experts nationaux et internationaux et “veillent à ce que leurs propos restent toujours compréhensibles à tous”.
Sur le terrain, la Fondation se mobilise dans le cadre de son programme Plages Propres et #bharblaplastic, a fait savoir la même source, ajoutant que cette opération de sensibilisation, récompensée en 2020 par l’écolabel Pavillon Bleu comme meilleure pratique de sensibilisation dans le monde, a été intégrée dans la Décennie des sciences océaniques au service du développement durable. L’opération #bharblaplastic, qui consiste à collecter des déchets plastiques dans les 105 plages du programme Plages Propres, “permet de se rendre compte de la réalité de cette menace grandissante”, a expliqué la Fondation. Elle propose également des solutions en apprenant aux participants à réduire leur utilisation de plastique et en recyclant les déchets plastiques collectés, selon les principes d’une économie circulaire, a poursuivi la même source. La Décennie des sciences océaniques au service du développement durable a pour objectifs de créer des océans propres où les sources de pollution sont recensées et réduites ou éliminées, des océans sains et résilients où les écosystèmes marins sont bien connus, protégés, restaurés et gérés.
Cette décennie aspire à des océans productifs qui permettent un approvisionnement alimentaire et une économie océanique durable, des océans prévisibles dont l’évolution est comprise par une société capable de s’y adapter, des océans sûrs où la vie et les moyens de subsistance sont protégés des aléas liés à ces milieux.
La communauté internationale s’attend aussi à des océans à portée de tous grâce à un accès libre et équitable aux données, à l’information ainsi qu’à la technologie et l’innovation, et à des océans inspirants et attrayants dont le fonctionnement et la valeur au regard du bien-être et du développement durable sont compris par la société.
“La connaissance, la compréhension et le partage de ces sept objectifs sont indispensables à la sauvegarde des océans menacés, alors qu’ils jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat”.
L’ambassadeur du Maroc en Italie, Youssef Balla, a mis en exergue les atouts du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, l’évolution dynamique de ce secteur et les perspectives de son développement, lors d’une réunion organisée par la Confédération des entreprises italiennes de la région Frioul-Vénétie Julienne ” Confindustria Alto Adriatico” à Pordenone, au nord-est de l’Italie.
Dans son intervention lors de cette rencontre organisée lundi soir sur le thème « Relance économique et transition écologique : le cas du Maroc », M. Balla a souligné les efforts déployés par le Royaume pour développer les énergies renouvelables, et les réalisations accomplies par le Maroc dans le domaine de l’efficacité énergétique, faisant remarquer que le Royaume a un objectif ambitieux, qui est de porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% de son mixe énergétique à l’horizon 2030.
Il a indiqué qu’à la faveur de sa stratégie énergétique, le Maroc a lancé une dynamique de développement intégré pour de nombreux secteurs, rappelant que le nouveau plan électrique 2021-2030 repose entièrement sur les énergies propres et renouvelables.
Par ailleurs, l’ambassadeur a indiqué que le Royaume n’a pas été épargné par les répercussions de la crise sanitaire, notant en revanche que certains secteurs tels que l’agroalimentaire et l’automobile ont fait preuve de résilience et ont connu une croissance positive en 2020.
Il a ajouté que cette croissance positive est la preuve de la force économique du Maroc, grâce à l’adoption de nombreux plans et à la mise en œuvre de réformes profondes, en plus de la stabilité politique dont jouit le Royaume, ainsi que les grands chantiers de développement qui y ont été lancés.
M. Balla a rappelé, de même, que la nouvelle stratégie «Green Génération» pour la période 2020-2030, accorde une grande importance au développement de l’agriculture solidaire visant à consolider les acquis cumulés au cours des dix dernières années, en donnant la priorité à l’élément humain, afin de faire émerger une classe moyenne agricole.
D’autre part, M. Bella a souligné le rôle que joue le Maroc en tant que locomotive de développement économique sur le continent africain, mettant en avant les relations distinguées du Royaume avec ses partenaires africains.
Il a souligné, de même, que les relations entre le Maroc et l’Italie sont historiques, solides et multidimensionnelles, notant qu’elles sont renforcées au fil du temps et ont connu un nouvel élan après la signature du partenariat stratégique multidimensionnel en 2019 à Rabat.
L’ambassadeur a mis l’accent sur le rôle crucial qui incombe aux hommes d’affaires dans le renforcement des relations entre les deux pays et dans la réalisation d’un développement durable et global dans la région méditerranéenne, qui connaît actuellement des transformations majeures.
La rencontre, qui a connu la participation d’hommes d’affaires, d’opérateurs économiques et de responsables, a été l’occasion de discuter des défis, des modèles, des opportunités et des perspectives dans le domaine de la transition écologique aussi bien au Maroc qu’en Italie.
La startup “Light’in Maroc” pour l’éclairage intelligent et performant 100% marocain a vu le jour, a annoncé l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
Le projet, retenu dans le cadre de la première édition de l’appel à projets “Green Inno Boost” lancé par l’IRESEN, donnera lieu à la mise en place d’une unité de fabrication des luminaires LED intelligents, a indiqué l’institut dans un communiqué. “Projet innovant et fruit d’un partenariat public-privé inédit, ‘Light’in Maroc’ permettra d’optimiser la consommation énergétique liée à l’éclairage public grâce à une nouvelle solution technologique.
Dans le cadre de sa dynamique de soutien à la valorisation des projets de recherche et d’innovation dans le domaine des technologies vertes, IRESEN accompagne la création de la startup “Light’in Maroc”, portée par le consortium Université internationale de Rabat (UIR), Green energy park (GEP) et Lamalif, en accordant un financement et de l’appui technologique aux porteurs de projets.
C’est dans ce cadre que le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, le directeur du GEP, Zakaria Naimi, le Président Directeur Général de Lamalif GROUP, Moulay Lakbir Ismaili Alaoui et le vice-président de l’UIR, Abdelaziz Benjouad, se sont réunis au siège de l’UIR pour formaliser l’intégration de la société Lamalif Group dans le consortium du projet “Light’in Maroc”, à travers la signature de la convention attributive de financement de l’IRESEN à la startup.
“Avec l’intégration de Lamalif Group au consortium, le projet renforce ses chances de succès industriel et s’inscrit pleinement dans la dynamique de rapprochement entre le monde industriel et le monde de la recherche scientifique appliquée”. L’IRESEN soutient le transfert des technologies vers l’industrie et l’émergence de startups industrielles dans le domaine des technologies vertes.
L’Université internationale de Rabat offre des formations d’excellence dans différents domaines, notamment l’architecture et les énergies renouvelables, et se veut une université citoyenne en s’intégrant dans la politique nationale menée dans le cadre du développement durable.
Green Energy Park est une plateforme de recherche et de formation en technologies solaires et leurs applications, située dans la ville verte de Benguerir.
Lamalif Group est un leader national dans l’aménagement urbain et l’éclairage public qui compte à son actif 50.000 points lumineux installés dans l’ensemble du Maroc et 90.000 points gérés en maintenance.
En marge de la tenue, le 24 juin 2021,  de la 3ème session du Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité, M. Abdellatif BARDACH, président de l’ANRE, s’est réjoui des recommandations de la Commission spéciale du Nouveau Modèle de Développement (NMD) et s’est félicité de l’importance accordée à l’ANRE dans le paysage énergétique national.
L’ANRE, à travers ses instances Président, Conseil, Comités et équipe opérationnelle a saisi cette occasion pour affirmer sa mobilisation totale en faveur de la réussite du Nouveau Modèle de Développement Sous la Haute Conduite de Sa Majesté le Roi et du déploiement de ses préconisations notamment sur le volet énergétique.
Le Conseil de l’ANRE s’est ensuite penché sur les implications du Nouveau Modèle de développement sur le Plan d’Action Stratégique de l’ANRE et surtout les modalités d’alignement de ce dernier avec les recommandations du Nouveau Modèle de Développement. A cet égard, il a été décidé de mettre en place un comité interne, présidé par le Président du Conseil, dédié spécialement au suivi de ce chantier national.
De même, le Conseil a fait le point sur l’état d’avancement des travaux des Comités de travail juridique, technique et financier actifs depuis novembre 2020, pour faire aboutir des chantiers importants à l’écosystème énergétique entre autres, la séparation comptable de l’activité de transport de l’ONEE par rapport à ses autres activités et l’élaboration des tarifs d’utilisation des réseaux électriques.
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) effectue les derniers tests techniques et analytiques pour l’exploitation de la nouvelle station mobile dédiée à la déminéralisation de l’eau à M’hamid El Ghizlane dans la province de Zagora.
L’opération de déminéralisation se fera au niveau du trou d’eau “Boulahma” avec un débit de 15 litres par seconde, a annoncé le directeur régional de l’ONEE à Drâa-Tafilalet- branche Eau, notant que cette action s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour l’amélioration de la qualité de l’eau potable dans la région.
Compte tenu de la nature complexe de cette station et de la technologie de pointe utilisée, ces tests réalisés sous la supervision d’une commission technique ad hoc se poursuivront jusqu’à ce que la qualité des eaux produites par la station soit en conformité avec les normes de qualité en vigueur.
L’exploitation effective de cette station et son raccordement au réseau de distribution du centre sont prévus pour le 27 juin courant, permettant ainsi de répondre aux besoins de la population de M’hamid El Ghizlane en eau potable de qualité.
Un nouvel accord de financement de 37,5 millions d’euros a été signé, le 23 juin, entre l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) .
L’accord, paraphé par le Directeur Général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et la Représentante Résidente de la BEI au Maroc, Anna Barone, porte sur le financement de projets d’alimentation en eau potable.
Ce concours financier contribuera à la mise à niveau, la réhabilitation et l’optimisation des infrastructures de production et de distribution d’eau potable de plusieurs localités à travers le Royaume.
Ce Projet accompagnera le renforcement de la résilience des petites et moyennes agglomérations marocaines dans un contexte marqué par le changement climatique et permettra d’améliorer la qualité des services d’approvisionnement en eau potable et l’optimisation de l’utilisation des ressources en eau dans les localités concernées.