Le Maroc est l’invité d’honneur des 2èmes journées promotionnelles de l’économie d’énergie, de l’énergie solaire, des PME et du développement durable de Côte d’Ivoire qui se sont tenues, les 28 et 29 mai dernier à Abidjan.

Cet événement est organisé par l’Association ivoirienne des Énergies renouvelables (AIENR) et de l’Efficacité énergétique avec le soutien de la Fédération nationale de l’Electricité, l’Electronique et les Energies renouvelables du Maroc (FENELEC).

Partenaire de ces 2èmes journées, la FENELEC s’est fortement mobilisée avec la participation de 24 entreprises marocaines aux côtés de l’Institut de Recherche sur les Énergies renouvelables et les Énergies nouvelles (IRESEN), représenté par son directeur général, Badr Ikken.

Selon le directeur général de la FENELEC, Khalil El Guermai, la participation massive des entreprises marocaines, qui viennent faire étalage de leurs industries tant en fabrication qu’en ingénierie d’installation électrique et énergies renouvelables, représente la première sortie groupée de la Fédération depuis l’apparition de la pandémie de la covid-19.

En plus des entreprises marocaines, 50 sociétés et startups, provenant de 11 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo) et membres de la Confédération Africaine de l’Electricité (CAFELEC), exposent leur savoir-faire en la matière.

Intervenant à l’ouverture de cet événement, M. Ikken a passé en revue plusieurs facettes et maillons forts de l’historique de la coopération maroco-ivoirienne en matière de promotion des énergies renouvelables et de l’économie verte.

Il s’est notamment arrêté sur l’emblématique projet “Green Energy Park Maroc-Côte d’Ivoire”, en cours de réalisation en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique et qui se veut une plateforme de test, de caractérisation et de formation dans le domaine de l’énergie solaire dans les conditions climatiques semi-tropicales.

Basée à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, cette plateforme test sera équipée de laboratoires de pointe pour la recherche et la formation dans les domaines solaires, notamment des laboratoires pour la caractérisation des composants solaires, les modules de photovoltaïque, les onduleurs et tous les composants de l’énergie solaire, entre autres.

La production d’électricité, le traitement des eaux, la formation des étudiants,le développement de technologies adaptées aux besoins propres en lien avec le changement climatique sont autant de domaines que cette plateforme prend en compte.

A cette occasion, l’AIENR a rendu un vibrant hommage à Feu Azelarab El Harti, ex-président de la FENELEC décédé en plein mandat, en reconnaissance des actions de coopération et de rapprochement économique qu’il a initiées dans les secteurs électrique et des énergies renouvelables entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.

En marge de ces 2èmes Journées promotionnelles, la CAFELEC, présidée par le Maroc, tiendra une session extraordinaire de son Conseil d’Administration.

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est entretenu, le 3 juin à Rabat, avec l’ambassadeur du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka.

Cette visite de courtoisie a été l’occasion d’échanger avec la délégation japonaise autour des perspectives de coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part le Premier secrétaire en charge de la coopération pour le développement Takashi Sakoda et le Représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc Takashi Ito, M. El Hafidi a mis en exergue l’importance accordée par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI au développement du secteur de l’eau.

A ce titre, il a présenté les engagements de l’Office dans le cadre du Programme National pour l’Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027, dont la convention a été signée devant Sa Majesté le Roi le 13 janvier 2020.

L’ONEE est en cours de réalisation de projets et de programmes pour un coût qui s’élève à 38,7 milliards DH sur une enveloppe globale de 115,4 MMDH. Ces investissements permettront de sécuriser l’approvisionnement en eau potable dans le Royaume et d’améliorer les conditions de vie de la population.

M. El Hafidi a également présenté la stratégie énergétique du Royaume axée sur le développement de la capacité de production électrique à partir des énergies renouvelables et a partagé avec l’Ambassadeur japonais les projets phares et structurants de la nouvelle feuille de route de l’Office.

Le DG de l’ONEE a, en outre, rappelé que l’Office a réalisé, en collaboration avec la JICA, des programmes réussis de coopération triangulaire pour le développement des compétences destinés aux pays Africains à travers lesquels plusieurs centaines de techniciens ont été formés.

Dans ce cadre, M. El Hafidi a exprimé la volonté de l’ONEE de partager davantage son expérience et son savoir-faire en matière d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide avec les pays du continent africain à travers la mise en place de nouveaux programmes de coopération tripartite et le financement des nouveaux outils de formation à l’ONEE par la JICA.

Saluant l’expérience marocaine dans le domaine de la gestion des ressources en eau et de l’énergie, l’ambassadeur du Japon au Maroc a exprimé le souhait de son pays de développer davantage la coopération avec l’ONEE.

A cet effet, il a été convenu de poursuivre les échanges avec l’Ambassade du Japon au Maroc et avec la JICA pour la mise en place de nouveaux financements aux projets et programmes de l’ONEE, promouvoir la coopération dans le domaine de l’innovation technologique et renforcer la coopération triangulaire au profit des pays d’Afrique subsaharienne.

A signaler que la coopération entre le Maroc et le Japon dans les domaines de l’énergie électrique et de l’eau remonte au milieu des années quatre-vingt-dix. Elle a concerné plusieurs domaines notamment, l’électrification rurale, l’alimentation en eau potable en milieu urbain et rural, le contrôle et le suivi de la qualité de l’eau, l’assainissement liquide ainsi que la formation au profit des représentants des opérateurs d’Afrique subsaharienne.

Le rôle primordial de l’engagement du secteur privé dans l’action climatique a été mis en relief, le 28 mai, à New York, à l’occasion d’une réunion du Groupe des amis sur le changement climatique, qui a été co-présidée par l’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, et son homologue français, Nicolas de Rivière.

Cette réunion a vu la participation de la Directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies, Sanda Ojiambo, du PDG du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (Groupe OCP), Mostafa Terrab, et du PDG de la banque BNP Paribas America, Jean-Yves Fillion, ainsi qu’un parterre d’ambassadeurs de plusieurs Etats membres de l’ONU.

Intervenant à cette occasion, M. Hilale a souligné qu’une “planète saine est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable”, relevant dans ce sens combien “il est fondamental pour le secteur privé de prospérer et d’être un véritable acteur de l’action climatique et de la création d’emplois.”

“Nous savons que les gouvernements ne peuvent à eux seuls faire face à la situation et éviter les pires impacts du dérèglement climatique“. Le diplomate s’est réjoui que “le secteur privé est en train de devenir un acteur clé de l’équation climatique internationale, et avec les acteurs étatiques et les autres parties prenantes, y compris la société civile, il peut transformer la reprise post-pandémie en une voie plus propre et plus verte”.

Sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc, a indiqué M. Hilale, continue d’investir dans le climat en augmentant considérablement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, en réalisant une grande centrale solaire et de nombreuses centrales éoliennes, et en consolidant l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine, et en assurant une meilleure gestion par le secteur agricole des risques liés au changement climatique et à la gestion de l’eau.

Dans cette optique, le Partenariat de Marrakech pour l’action climatique mondiale continue de soutenir la mise en œuvre de l’Accord de Paris en encourageant la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, les villes, les régions, et le secteur privé qui doivent agir pour le climat.

Dans son intervention, le PDG du Groupe OCP a prévenu contre les conséquences néfastes pour la planète si le système alimentaire mondiale maintient sa trajectoire actuelle, notant que 1,4 trillion de tonnes métriques de gaz à effet de serre seront émises uniquement par la production alimentaire d’ici 2100 si rien n’est fait.

“Ce n’est clairement pas viable. La décarbonisation du système alimentaire mondial est essentielle”.

En ce sens, M. Terrab a plaidé en faveur de l’amélioration des pratiques agricoles, notamment en Afrique, faisant observer que la fertilisation a “un rôle important à jouer à cet égard” pour “promouvoir une agriculture optimisée et intensive“. “En s’assurant que l’agriculteur obtienne une meilleure récolte par hectare, nous ralentissons, de facto, la déforestation“.

  1. Terrab a ainsi indiqué que le Groupe OCP s’est engagé à atteindre zéro émissions nettes de carbone avant 2040, notant que l’entreprise marocaine a déjà réussi à tripler sa capacité industrielle en maintenant son empreinte carbone au même niveau à travers des investissements dans la logistique et les énergies renouvelables.

De même, il a plaidé en faveur de la promotion d’une “révolution verte “en Afrique, à l’instar de ce qui a été fait en Inde et au Brésil, “afin de garantir que nous puissions nourrir la planète tout en utilisant pleinement la capacité massive de séquestration du carbone de l’Afrique“.

“Nous devons développer des partenariats pour promouvoir cette révolution verte de manière concrète, en brisant les silos des institutions traditionnelles qui ont tendance à gérer les défis trop souvent à partir d’une perspective sectorielle“, a-t-il dit, expliquant qu’une révolution verte nécessite l’adoption d’une “approche holistique”.

Pour sa part, la Secrétaire exécutive du Pacte mondial des Nations-Unies, Sanda Ojiambo, a affirmé qu’il “ne peut y avoir de solution à la crise climatique tant que les entreprises n’assument pas leur responsabilité pour la situation actuelle”, soulignant également l’importance pour le secteur privé de saisir l’opportunité et le potentiel de contribuer à la transformation nécessaire pour “ramener l’économie mondiale vers le net zéro“.

“Les stratégies de mitigation des entreprises doivent adhérer à des principes sociaux et environnementaux robustes“, a-t-elle plaidé, soulignant qu’un avenir d’énergie propre “ne doit jamais se faire au dépend des droits humains et de la protection de la biodiversité, d’où l’impératif d’une transition énergétique juste“.

Le PDG de BNP Paribas America, a indiqué, quant à lui, qu’il est essentiel de fixer des objectifs clairs en matière d’adaptation et de trouver le moyen de concilier la quête des profits et la réduction des émissions de GES.

Nous devons trouver un équilibre entre les pertes possibles à court terme et les gains à long terme” pour le climat et la planète, a déclaré M. Fillion, notant qu’en tant qu’investisseur institutionnel, BNP Paribas a entrepris des actions visant à faire progresser la transparence dans les grandes compagnies pétrolières.

La première édition du Forum arabo-indien de l’énergie (AIEF) s’est tenue en visioconférence les 8 et 9 juin, sous la coprésidence du Royaume du Maroc et de l’Inde.

L’événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme exécutif du Forum de coopération arabo-indien et de la troisième réunion des hauts fonctionnaires de l’Inde et de la Ligue arabe, tenue virtuellement le 12 janvier 2021.

La session inaugurale du Forum, ajoute la même source, a été marquée par les allocutions du ministre indien de l’électricité et des Énergies nouvelles et renouvelables, Raj Kumar Singh, du ministre marocain de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah et du Secrétaire général adjoint aux affaires économiques à la Ligue arabe, Kamal Hassan Ali.

Par ailleurs, les séances plénières ont passé en revue le potentiel et les défis de la coopération dans les domaines de la transition énergétique, des échanges intra-régionaux d’électricité, des hydrocarbures et de la production d’électricité nucléaire. Les panélistes représentaient un large éventail d’institutions des secteurs public et privé de l’Inde et des États membres de la Ligue arabe, ainsi que d’organisations régionales, dont l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC) et l’Agence arabe de l’énergie atomique (AAEA).

Cette première édition a été l’occasion d’échanger les connaissances, les expertise et les meilleures pratiques dans les domaines des programmes d’efficacité énergétique, du développement accéléré des énergies nouvelles et renouvelables, de la promotion des accords régionaux de partage de l’énergie, de l’extraction du gaz et du pétrole, de la sécurité nucléaire et de production d’électricité.

Le Forum a également mis l’accent sur les politiques nationales respectives régissant les secteurs de l’énergie, les opportunités d’investissement ainsi que les moyens de collaboration en matière de R&D et de formation.

La deuxième édition de l’AIEF se tiendra en Inde au cours de l’année 2023.

La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) préconise de réduire les coûts de l’énergie par la réforme du secteur et le recours aux énergies renouvelables et à bas carbone.

Dans son rapport général, dont copie a été remise à SM le Roi Mohammed VI, la CSMD constate que bien que le Maroc dispose de nombreux atouts compétitifs, les facteurs de production sont “relativement chers au regard de leur qualité“, ce qui limite la compétitivité des entreprises marocaines et pénalise l’attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers.

A cet égard, le Nouveau Modèle de Développement (NMD) préconise des actions pour que le Maroc devienne le pays le plus compétitif de la région en investissant dans la qualité des facteurs de production et en réalisant les réformes structurelles nécessaires pour optimiser leurs coûts, souligne le rapport.

Ainsi, la Commission précise que la réduction des coûts de l’énergie nécessite une réforme profonde du secteur de l’électricité à travers notamment la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle autour d’un régulateur fort, indépendant et transparent pour l’ensemble du secteur, couvrant également le gaz naturel.

Cette réforme profonde du secteur de l’électricité passe également par la séparation du rôle des acteurs (producteurs, transporteurs, distributeurs) et la libéralisation responsable du secteur, notamment à travers l’ouverture effective de la production d’énergie verte à la concurrence, ainsi que la restructuration des entreprises publiques du secteur, en particulier l’ONEE pour lui permettre d’assurer sa fonction stratégique de modernisation du réseau de transport d’électricité et d’accompagnement de la réforme du secteur.

Elle requiert également l’encouragement de la production décentralisée pour donner un accès à une électricité compétitive dans les territoires ainsi que la mise en place d’un cadre propice pour le développement de la mobilité électrique.

Et de souligner que cette réforme structurante doit s’accompagner d’un effort à court terme pour améliorer la compétitivité de l’industrie nationale, en impactant la baisse des coûts de production déjà engagée sur les industries énergivores et en leur donnant accès à des solutions pour les approvisionner en gaz naturel afin de produire de l’énergie calorifique à bas coût.

Le rapport recommande, par ailleurs, de réduire les coûts logistiques et d’améliorer la qualité des services par la restructuration du secteur, notant à cet effet que l’ambition économique du Nouveau Modèle de Développement est de faire de l’économie marocaine un hub multisectoriel ancré dans les chaînes de valeur internationales.

La réalisation de cet objectif est largement tributaire de la capacité à moderniser et à structurer le secteur de la logistique pour améliorer sa performance et réduire ses coûts, note la même source.

Les propositions du rapport général de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), présenté à SM le Roi Mohammed VI, vont contribuer à l’ancrage du développement durable au Maroc, a affirmé le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah. S’exprimant lors d’une réunion à distance du Comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), M. Rabbah a relevé que ce rapport comprend plusieurs volets qui convergent avec les exigences du développement durable pour un Maroc inclusif. Il a également souligné que le développement durable est un choix stratégique qui va permettre de consolider les acquis réalisés lors de la mise en œuvre de plusieurs stratégies et plans sectoriels, ajoute la même source. Au cours de cette importante réunion, l’accent a été mis sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la SNDD, aussi bien, au niveau des pactes de l’exemplarité de l’administration (PEA) que des plans sectoriels de développement durable (PADD). La réunion a connu également la présentation de la méthodologie proposée par le bureau d’études chargé d’évaluer la SNDD en tenant compte des nouveautés nationales et des engagements internationaux en application de la décision de la Commission nationale de développement durable, réunie le 3 juin 2021 sous la présidence du Chef du gouvernement.

Au terme de cette réunion, plusieurs recommandations ont été formulées et seront soumises à la Commission nationale de développement durable, et qui ont trait à la nécessité de la mise en œuvre du PEA aux niveaux central et territorial, du suivi de l’évaluation de la SNDD et de l’accélération du processus de sa réalisation. Le bilan de la mise en œuvre de la SNDD a été également adopté et sera soumis à l’avis de la Commission, note le communiqué, ajoutant que M. Rabbah a félicité tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la Stratégie pour les efforts consentis et leur engagement en faveur de l’action qui vise à concrétiser les objectifs fixés par ladite stratégie. Il est à signaler que la SNDD qui a été adoptée par le conseil des ministres, tenu le 25 juin 2017, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue le cadre de référence pour tous les programmes sectoriels dans l’objectif d’accélérer la transition vers une économie verte et inclusive au Maroc d’ici 2030. La SNDD est opérationnalisée actuellement à travers le suivi de la mise en œuvre de 28 plans d’Actions du développement Durable (PADD) et à travers le PEA. Au niveau territorial, des conventions ont été signées avec les régions pour intégrer des objectifs de développement durable dans les plans régionaux de développement.

Face à la problématique environnementale planétaire, la réponse du Maroc a été à la hauteur d’un enjeu étroitement lié à tous les aspects de la société: globale, ambitieuse et résolue. Un engagement qui s’était traduit, encore une fois, par l’adhésion au nouveau cadre mondial sur “l’éducation en vue du développement durable : vers la réalisation des ODD” ou “l’EDD pour 2030”, adopté en novembre 2019 par la 40ème session de la Conférence générale de l’UNESCO et reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Ce nouveau cadre, qui a pour but d’intensifier l’action de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014) et du Programme d’action global (GAP) pour l’EDD (2015–2019), rejoint en effet l’action de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, qui a fait de l’Éducation au Développement Durable la mission principale de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement. Tous les programmes que la Fondation développe se comprennent, en effet, au travers de cet objectif prioritaire.
L’EDD pour 2030 met l’accent sur la contribution de l’éducation à la réalisation de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD). Elle vise à réorienter l’éducation et l’apprentissage afin de contribuer au développement durable et de renforcer l’éducation et l’apprentissage pour tous. Le cadre part d’un constat : les défis environnementaux sont étroitement liés à tous les aspects de nos sociétés, y compris nos systèmes sociaux, économiques et culturels. Par conséquent, la refonte de nos sociétés dans les limites écologiques de “la vie sur une seule planète” exigera une approche globale de la société a la transformation, qui commence par l’éducation et l’apprentissage.
Afin de répondre à ces défis, l’Éducation au développement durable (EDD) propose de soutenir les efforts qui visent à doter les apprenants des connaissances, des compétences, des valeurs et des attitudes nécessaires pour contribuer à un monde plus inclusif, juste, pacifique et durable.
Le nouveau cadre a été officiellement lancé lors de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation au service du développement durable, qui s’est tenue du 17 au 19 mai courant. Initialement prévue pour juin 2020, la Conférence a été reportée en raison de la pandémie de COVID-19.
La feuille de route a été lancée lors de cinq réunions régionales en ligne, organisées en novembre 2020 et suivies par 8.000 personnes dans le monde. Ces manifestations ont permis à des représentants de gouvernements et d’institutions nationales et régionales d’échanger sur leur expérience, les activités en cours, les principales difficultés et les engagements futurs en faveur de la mise en œuvre de l’Éducation au développement durable. Elle définit cinq domaines d’action prioritaires : promotion de politiques, transformation des environnements d’apprentissage, renforcement des capacités des éducateurs, mobilisation des jeunes et accélération de solutions durables au niveau local.
En ciblant les décideurs, les dirigeants institutionnels, les apprenants, les parents, les éducateurs, les jeunes et les communautés, l’UNESCO cherche à sensibiliser l’opinion mondiale aux défis du développement durable, en particulier la crise climatique, la dégradation de la biodiversité et d’autres défis environnementaux, et au rôle crucial de l’éducation en tant que facteur clé pour la réalisation des ODD.
Un enjeu d’autant plus crucial dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, qui a contraint tout le monde à réfléchir aux modes de vie actuels, au vivre-ensemble, aux moyens de subsistance et de partage de la planète. Une occasion particulière aussi pour changer de cap, repenser nos sociétés et éduquer les femmes et les hommes de demain à la protection de l’environnement.
Une mission qui n’est guère étrangère à l’action de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, qui s’est naturellement inscrite dès le départ à cette Décennie, notamment à travers des programmes complètement dédiés à l’éducation. L’on peut notamment citer les Éco-Écoles pour les écoles préscolaires et primaires, les jeunes reporters pour l’environnement pour les collèges et les lycées, les Global Schools et l’exercice de cartographie des thématiques de durabilité dans le curriculum scolaire, la formation des jeunes journalistes à travers une plate-forme d’enseignement à distance e-learning ou encore le développement d’outils pédagogiques en ligne.
L’une des belles réalisations de la Fondation est la création du Centre international Hassan II de formation à l’environnement, nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et porté par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa. Une structure entièrement dédiée à la sensibilisation et l’éducation à l’environnement de toutes les cibles qu’elle vise : enfants, société civile, entreprises, administrations, collectivités territoriales. Il est aussi l’aboutissement de 20 années d’engagement de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, de ses partenaires et de sa Fondation depuis sa création en 2001. Le Centre a été inauguré par Son Altesse Royale en juin 2019, en tant que bras académique et pièce maîtresse de son cadre d’intervention.
Aujourd’hui, avec le nouveau cadre de l’EDD, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et l’UNESCO ont l’opportunité de renforcer leur partenariat logique, pérenne et fructueux.
L’engagement et la vocation principale de la Fondation en termes de sensibilisation et d’éducation à la protection de l’environnement l’érigent en effet en partenaire clé de réussite d’un projet de l’envergure de l’EDD-2030.
Vivo Energy Maroc a récompensé le projet « borne interactive et écoresponsable » dans le cadre de l’Innovation Camp. Ce projet bénéficiera du soutien de Vivo Energy Maroc pour être mis en œuvre dans les stations de son réseau Shell.
L’Innovation Camp d’Injaz Al-Maghrib est un programme de soutien à l’entreprenariat à vocation éducative, dont Vivo Energy Maroc est partenaire depuis 2007. Cette année, la compétition s’est déroulée sur une plateforme en ligne ayant permis à près de 40 étudiants issus d’universités marocaines de travailler en équipes et de proposer des solutions pertinentes et pratiques en s’appuyant sur la méthodologie innovante du Design Thinking. Ils ont été invités à réfléchir à la problématique portant sur: « Quelles solutions peut-on proposer en stations-service afin d’optimiser l’expérience client en capitalisant sur l’innovation et le développement durable ? ».
C’est le projet « borne interactive et écoresponsable » qui a remporté l’adhésion du jury cette année. Ce dispositif permettra à la clientèle du réseau Vivo Energy Maroc dans un objectif de gain de temps et de praticité d’effectuer leurs transactions, de bénéficier du programme de fidélité et d’autres avantages sur une plateforme intelligente et digitale.
Par ailleurs, cette borne écoresponsable fonctionnera à l’énergie solaire et utilisera une technologie sans papier. L’équipe ayant conçu ce projet bénéficiera du soutien actif de Vivo Energy en vue de permettre l’implémentation de ce projet. Au-delà de l’aspect ludique de la compétition, Vivo Energy Maroc accompagne ainsi l’émulation d’un vivier de compétences en vue de faire évoluer les pratiques au service de sa clientèle et du développement durable.

« L’Innovation Camp et le prix de l’écocitoyenneté, s’inscrivent en droite ligne de notre engagement à agir en faveur d’un ancrage local, responsable et durable. Nous sommes heureux d’associer la jeunesse universitaire marocaine, en vue de favoriser les impacts environnementaux et socio-économiques positifs dans nos stations-services. Nous avons été ravis par la richesse et la qualité des actions proposées, totalement en prise avec les enjeux d’une consommation plus responsable. », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications de Vivo Energy Maroc.

« La mobilisation de Vivo Energy Maroc à nos côtés matérialise l’excellence d’un partenariat vertueux, utile et durable. Davantage qu’une simple contribution financière, nous constatons chaque année une véritable mise en œuvre de mécénat des compétences de la part des collaborateurs. Cette implication directe est sans doute ce qui explique que nous avons pu mener à bien des programmes majeurs d’encouragement à l’entrepreneuriat depuis toutes ces années. », témoigne Laila Mamou, Présidente d’INJAZ Al-Maghrib. Avec pour ambition de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée du Maroc, Vivo Energy Maroc fait de l’éducation un axe majeur de son action citoyenne.

Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat, l’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ceux-ci sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de préserver l’environnement, de lutter contre l’abandon scolaire, l’exclusion sociale, et de soutenir l’éducation à travers la pratique du sport en milieu scolaire.

Une convention de partenariat a été signée, le 21 mai à Casablanca, par le le Cluster solaire et le Centre régional d’investissement (CRI) Drâa-Tafilalet, visant à soutenir les projets respectueux de l’environnement au niveau de cette région. Cette convention a été signée par la directrice générale de Cluster solaire, Fatima Zahra El Khalifa, et le directeur général du CRI Drâa-Tafilalet, Allal El Baz, en présence de responsables des deux institutions.
En vertu de cette convention, le CRI Drâa-Tafilalet et le cluster solaire s’engagent, à travers cette collaboration stratégique, à mobiliser leurs intelligences, converger les efforts et mutualiser leurs moyens pour mettre en œuvre des actions majeures, à savoir une stratégie de développement régional de l’écosystème tout en se basant sur les partenaires locaux du Cluster Solaire et du CRI Drâa -Tafilalet, un programme entièrement personnalisé selon les besoins et le niveau de maturité des porteurs de projets qui vont bénéficier de diverses prestations, allant d’un cursus de pré-incubation à l’accélération en passant par l’incubation, leur permettant de bâtir et de développer leurs business.
Parmi les actions majeures, figurent également un accompagnement à toute personne intéressée (étudiants, porteurs de projets, diplômés chercheurs d’emploi, enseignants, doctorants, et entrepreneurs) par le secteur énergie et green technologie, des actions de sensibilisation au profit des jeunes de la région Drâa-Tafilalet, un fonds d’amorçage des projets, un appui aux actions visant la promotion du territoire de Drâa-Tafilalet, un échange de données, d’informations et de documentations en relation avec l’objet de la convention.
La directrice générale de Cluster solaire a souligné, à cette occasion, l’importance de cette convention de partenariat à forte valeur ajoutée et à fort impact économique pour la région. Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un projet d’insertion socio-économique des jeunes dans des entreprises vertes, mais aussi de l’accompagnement et de la création d’emplois, à travers la création d’activités génératrices de revenus au niveau de cette région.
C’est un modèle que “nous avons développé avec l’appui de plusieurs partenaires” qui ont contribué à la concrétisation de ce projet qui a commencé à donner de bons résultats en termes de création d’emplois au profit des jeunes de cette région.
L’objectif escompté consiste, selon elle, à intégrer et accompagner plus de 200 jeunes par an dans les filières vertes, pour un développement durable et pour une jeunesse à la recherche de nouveaux challenges.
Pour sa part, le directeur général du CRI Drâa-Tafilalet a indiqué que la signature de cette convention s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de ce Centre sur son environnement, en parfait alignement avec sa politique visant la convergence des efforts de l’ensemble des acteurs en vue de booster la dynamique économique de la région, à travers l’encouragement des TPE et PME actives dans le domaine des énergies renouvelables et des entreprises qui investissent dans l’économie verte, outre l’assistance et l’accompagnement de tout porteur de projet. Le domaine des énergies renouvelables, a-t-il dit, est capable de générer de la valeur ajoutée et de l’emploi au niveau de cette région qui regorge d’importantes opportunités en matière de ressources naturelles et humaines.
A l’issue de la signature de la convention, une visite a été effectuée dans les différentes dépendances du Cluster solaire qui s’intéresse aux projets verts et encourage le recours aux énergies renouvelables.
L’Université internationale de Rabat (UIR) et le Cluster Solaire ont signé récemment une convention de partenariat, visant à apporter un soutien aux porteurs de projets innovants et startups vertes.
Ce partenariat traduit la volonté des deux acteurs à œuvrer conjointement en faveur des startups vertes accompagnées par le Cluster Solaire, notamment à travers un soutien dans la phase de preuve du concept et de prototypage préindustriel.
En vertu de ce partenariat, l’UIR et le Cluster Solaire œuvreront à mutualiser leurs efforts afin de dynamiser davantage l’entrepreneuriat vert et le développement d’entreprises opérant dans le domaine des énergies renouvelables et technologies vertes sur l’ensemble du territoire national et ce, en offrant une plateforme de prototypage hébergée au niveau des laboratoires de l’Université internationale de Rabat et équipés des moyens logistiques et humaines nécessaires pour la réussite des projets à faisabilité préindustrielle. L’objectif est de proposer aux startups un appui technique au cours de la phase de preuve de concept, “une étape clé et un passage obligatoire permettant aux porteurs de projets de valider leur concept et produit avant la mise sur le marché”.
“L’UIR, en tant que membre fondateur du Cluster Solaire souhaite via ce partenariat renforcer la complémentarité avec le Cluster et les entreprises de l’écosystème et travailler sur une orientation entrepreneuriale de la recherche scientifique et technologique”, a dit Abdelaziz Benjouad, vice-président de l’UIR à la recherche, innovation et partenariat.
Pour sa part, Rachid Bayed, Secrétaire Générale du Cluster Solaire, a déclaré que “l’innovation en lien avec le développement durable constitue un réel levier d’amélioration de la compétitivité du secteur industriel”, soulignant l’importance de la mise en synergie entre le milieu de la recherche et développement et l’industrie.
“Aujourd’hui, le Cluster Solaire agit dans ce cadre en faisant des startups des acteurs de l’économie verte, favorisant le recours à des solutions innovantes prônant l’utilisation des énergies propres”.
Le Cluster solaire est une association à but non lucratif, regroupant l’ensemble des acteurs du secteur des énergies renouvelables pour le soutien de l’entreprenariat vert. Il accompagne plus de 150 TPME et 50 startups par an opérant dans les cleantech.