La Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de Marrakech (RADEEMA) a annoncé avoir obtenu, en juillet dernier, le Label “TAHCEINE”, attribué par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), devenant ainsi le premier établissement à décrocher ce Label au niveau national.
Ce certificat a été remis, jeudi au siège de la Régie, au directeur général par intérim de la RADEEMA, Salaheddine Mountassir, relève l’établissement dans un communiqué.
Préparé sur la base notamment du protocole établi par le gouvernement pour la gestion du risque de contamination à la Covid-19 dans les lieux de travail, le référentiel “TAHCEINE” fixe les exigences devant être satisfaites par un organisme pour assurer la continuité des activités dans des conditions sanitaires maîtrisées, et présente des lignes directrices et des recommandations permettant de satisfaire ces exigences.
Il s’adresse aux organismes opérant dans tous les secteurs de l’industrie et des services et souhaitant établir et mettre en œuvre des mesures préventives sanitaires pour la continuité d’activité, et démontrer leur aptitude à rassurer leurs personnel, clients et partenaires sur leur capacité à fonctionner dans des conditions sanitaires satisfaisantes.
La pandémie de la Covid-19 a déstabilisé le cours des activités dans les entreprises et contraint tous les organismes (petits, moyens et grands) dans les différents secteurs à travailler différemment pour la mise en œuvre d’une batterie de mesures préventives et de dispositifs de précaution appropriés, tout en érigeant en priorité essentielle la sécurité sanitaire des collaborateurs, des partenaires, des clients, des sous-traitants et des fournisseurs, note la même source.
C’est dans cette optique que la RADEEMA a adapté sa politique en matière de santé et de sécurité au travail afin de maîtriser les risques sanitaires liés au nouveau coronavirus, ce qui a permis à la Régie d’assurer la continuité de ses activités dans des conditions sanitaires soumises au contrôle et ce, à travers la mise en place des mesures préventives préconisées, dans le cadre d’une approche structurée et susceptible d’évoluer, explique le communiqué. Et d’ajouter que cela a permis à la RADEEMA de renforcer sa capacité de garantir la continuité du travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes et rassurantes pour les employés et toutes les parties concernées.
Tous ces efforts, qui ont été jugés et évalués avec succès conformément aux conditions fixées, ont permis à la Régie de jouir du droit d’utilisation du Label “TAHCEINE” de l’IMANOR.
A noter que durant la même période, la RADEEMA a également obtenu, grâce aux efforts de l’ensemble de ses composantes (cadres, usagers, et partenaires sociaux), la triple certification de son Système de Management Intégré (ISO 9001 version 2015 pour la qualité, ISO 14001/2015 pour l’environnement et ISO 45001/2018 pour la santé et la sécurité au travail), consolidant ainsi sa position parmi les rares établissements publics marocains à avoir un Système de Management Intégré par la Qualité, la Sécurité et l’Environnement.
Dans ce cadre, la RADEEMA a intensifié les efforts pour tester son Système de Management Intégré dans une dynamique proactive, visant à poursuivre le développement durable conformément aux fondamentaux de la bonne gouvernance, de la cohésion sociale et de l’amélioration continue de la performance, conclut le communiqué.
Dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI se rapportant au secteur énergétique national et en ligne avec la stratégie énergétique nationale, l’Autorité nationale de régulation de l’électricité a été instituée en vertu de la loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité, promulguée par le Dahir n °1-16-60 du 17 chaabane 1437 (24 mai 2016).
Afin d’acter la loi n°48-15 précitée, les membres du conseil de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) ont été désignés et le premier conseil de l’autorité se tiendra en septembre 2020 pour valider un ensemble de documents et de décisions dont notamment sa feuille de route stratégique 2021-2025.
Pour son fonctionnement, l’ANRE est composée de trois organes en l’occurrence le Conseil, le Président et le Comité de règlement des différends. Ainsi et à l’occasion du Conseil des ministres, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI,  M. Abdellatif BARDACH a été nommé Président de l’ANRE en date du 20 août 2018.
S’agissant du conseil de l’ANRE, il se compose, outre son président, de:
– Trois membres sont nommés par décret, le premier en raison de ses compétences en matière juridique, le second en raison de ses compétences en matière financière, le troisième en raison de ses compétences dans le domaine de l’énergie;
– Trois membres sont désignés par le président de la Chambre des représentants et choisis en raison de leur compétence en matière juridique, économique ou dans le domaine de l’énergie;
– Trois membres sont désignés par le président de la Chambre des conseillers et choisis en raison de leur compétence en matière juridique, économique ou dans le domaine de l’énergie.
Dans ce cadre, il a été publié dans le Bulletin officiel n°6907 du 10 août 2020, le décret n°2- 20-564 du 23 rejeb 1441 (18 mars 2020) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE, les décisions du président de la Chambre des représentants n°19/0453, n°19/0454 et n°19/0455 du 28 rabii II 1441 (25 décembre 2019) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE et la décision du président de la Chambre des conseillers n°19/200 du 22 rabii II 1441 (25 décembre 2019) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE.
Ainsi, le conseil de l’ANRE se compose, outre son président Monsieur Abdellatif BARDACH, des membres ci-après:
1. Membres nommés par décret:
– M. Driss CHATER;
– M. Mohamed MAHROUG;
– M. Mohamed BERNANNOU.
2. Membres nommés par décisions du président de la Chambre des représentants:
– M. Mustapha AJJAB;
– M. Ahmed El Mehdi MEZOUARI;
– M. Srhir BAALI.
3. Membres nommés par décision du président de la Chambre des conseillers:
– M. Ahmed TOUHAMI;
– M. Mohammed BADDIR;
– M. Khalid HENNIOUI.
Concernant le Comité de règlement des différends, M. Essaid SAADAOUI, président de chambre à la cour de cassation, a désigné par le Conseil supérieur du pouvoir judicaire en date du 5 décembre 2018, président de ce comité et ce, conformément aux dispositions de la loi 48-15 précitée.
A la fin, il conviendrait de souligner que les travaux de l’ANRE reposeront principalement sur l’application des dispositions de la loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité pour accompagner les transformations qu’a connues le secteur des énergies renouvelables, afin d’accroître son attractivité, de conforter la confiance des bailleurs de fonds, des investisseurs et des acteurs industriels, d’assurer la concurrence et la transparence du secteur de l’électricité et de faciliter l’intégration du Maroc dans le marché méditerranéen de l’électricité.
L’ANRE travaillera également à la fixation du tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport et des tarifs d’utilisation des réseaux de distribution électrique de moyenne tension.
Par ailleurs, l’ANRE approuve le programme pluriannuel des investissements du gestionnaire du réseau électrique national de transport. Elle approuve également le code du réseau électrique national de transport fixant de manière non-discriminatoire les prescriptions techniques concernant les conditions de raccordement et d’accès au réseau électrique national de transport, y compris les interconnexions ainsi que les règles relatives à l’utilisation dudit réseau.
En outre, l’ANRE dispose d’un pouvoir de sanction et de règlement des différends. Les sanctions sont prononcées par décision du Président de l’ANRE, selon l’avis conforme du Comité de règlement des différends.
Le Centre de compétences changement climatique (4C Maroc) prépare le lancement, dans les prochaines semaines, de l’étude de préfiguration du Fonds Climat du Sahel pour le financement du “Plan d’investissement Climat du Sahel”, a-t-on indiqué auprès du centre.
La préparation de cette étude intervient après que le centre eut appuyé les 17 pays membres de la Commission Climat du Sahel dans la finalisation du “Plan d’investissement climat du Sahel”, a-t-il précisé dans un communiqué publié à l’issue de la tenue, mercredi, de son 9ème conseil d’administration et de son assemblée générale ordinaire par vidéoconférence.
Au niveau africain, le Centre 4C Maroc vient de finaliser l’étude de préfiguration du Fonds Bleu de Bassin du Congo qui a permis de préparer un pipeline de plus de 200 projets d’atténuation et d’adaptation dans les 16 pays membres de cette commission, a-t-il rappelé.
Au cours de la réunion du conseil, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a souligné la nécessité de se mobiliser pour contrecarrer les conséquences de la crise économique et sociale engendrée par la pandémie de Covid-19, et dont les répercussions se feront sentir pendant longtemps.
“Si l’attention du monde est portée actuellement sur les implications économiques, sociales et politiques de la pandémie, il ne faut pas oublier l’autre crise qui pointe à l’horizon depuis plusieurs années, à savoir la crise climatique”, a fait remarquer M.Rabbah.
Le ministre a souligné à cet égard que le centre 4C, de par les missions qui lui sont dévolues, devra jouer un rôle important dans le futur, notamment en termes de renforcement des capacités, d’échange d’expériences et d’aide à la prise de décision politique en matière de changement climatique au Maroc et en Afrique.
Pour sa part, la directrice du Centre 4C Maroc, Rajae Chafil, a précisé que cette année a vu le développement des activités de renforcement des capacités à grande échelle, avec une attention particulière envers les acteurs des territoires, notamment les élus, les administrations régionales et les ONG.
“L’objectif est de renforcer la prise en compte des changements climatiques dans les politiques de développement et de promouvoir une budgétisation “climato-sensible”, a-t-elle ajouté.
Cette année a été également l’occasion de démarrer un programme de renforcement de capacités au profit de jeunes experts issus des secteurs publics et privés, répartis en deux “Master Class” afin de former une pépinière de jeunes experts dans ce domaine et de promouvoir la création d’emplois dans le domaine des “services climatiques”.
Depuis la COP22 de Marrakech, le Centre 4C Maroc est devenu un acteur incontournable au niveau africain en s’affirmant comme premier centre à apporter son appui à près de 35 pays africains, rassemblés au sein de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel, créées à l’initiative de SM le Roi lors du Sommet Africain de l’Action organisé en marge de la COP22.
Ce conseil d’administration a été l’occasion de passer en revue les réalisations accomplies par ce centre d’excellence au cours de l’année écoulée ainsi que la planification prévisionnelle pour la période 2020-2021.
Le Conseil ministériel arabe de l’électricité a décidé de créer le premier marché commun arabe de l’électricité, lors de sa session extraordinaire tenue dernièrement par visioconférence avec la participation du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Cette session, à laquelle ont pris part des ministres arabes de l’énergie et le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, s’est focalisée essentiellement sur la gouvernance du marché commun arabe de l’électricité, a indiqué le Ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement dans un communiqué.
Le conseil a à cette occasion approuvé la version finale amendée des deux conventions : la convention générale et la convention du marché commun arabe de l’électricité. Il a également appelé les États membres à une coordination interne entre les autorités compétentes nationales afin de ratifier les documents relatifs à la gouvernance au niveau de chaque pays avant la fin de 2020, dans la perspective de les présenter par le secrétariat général aux autres conseils ministériels spécialisés au début de 2021, en vue d’entamer les procédures d’activation du marché commun arabe de l’électricité.
La mise en œuvre de la convention du marché arabe commun a pour objectif de réaliser une intégration énergétique au niveau des pays arabes et à mettre en place les bases de l’échange et du commerce de l’énergie électrique, ce qui aura l’impact significatif au niveau économique, social et environnemental. Il s’agit notamment du développement du secteur de l’électricité d’origine renouvelable et la création de nouveaux emplois dans les pays arabes.