Le modèle énergétique marocain basé sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, a été au centre du symposium régional virtuel relatif à la transition énergétique propre en Afrique du Nord, organisé par l’Agence internationale de l’énergie, avec le soutien du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement.
Le secrétaire général du département de l’Energie et des Mines, Mohamed Ghazali, qui coprésidait ce symposium avec M. Dave Turk, directeur exécutif Adjoint de l’Agence internationale de l’énergie, a, ainsi, présenté le modèle énergétique marocain basé sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, mettant en avant le plan de financement innovant adopté par le Maroc pour la mise en œuvre des projets assurant une transition énergétique durable et ce au regard du rôle pionnier du Maroc dans le domaine de la transition énergétique aux niveaux régional et international.
Ce symposium, tenue le 21 septembre, a été consacré à la discussion des principales conclusions du nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie sur les transitions des énergies propres en Afrique du Nord, lancé à l’occasion de cet événement, ainsi qu’à l’échange des points de vues sur les opportunités et les défis auxquels est confrontée l’accélération de la transition énergétique propre dans cette région.
Parmi les objectifs de ce symposium, figurent le renforcement de la volonté politique pour assurer la transition énergétique propre et renforcer le dialogue régional entre les leaders énergétiques de cette région, permettant ainsi d’orienter les décideurs nationaux à mettre en œuvre des politiques à fort impact sur l’attraction des investissements dans ce domaine et à réaliser les objectifs de développement durable.
Cet événement a, également, été l’occasion de soulever les défis de Covid-19 et ses implications économiques pour le secteur de l’énergie en Afrique du Nord et de discuter des moyens susceptibles d’accélérer les transitions d’énergie propre dans cette région permettant d’offrir des opportunités pour une reprise forte et durable en termes de croissance économique, de création d’emplois, de production d’énergie durable et de sécurité énergétique.
La gestion appropriée des déchets joue un rôle essentiel pour aider les villes à opérer un changement vers une économie circulaire et inclusive, a souligné le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
Lors d’un webinaire organisé par la Chambre de commerce Suisse au Maroc, le 14 septembre, sous le thème “Valorisation des déchets au Maroc : Quelles solutions durables pour nos villes ?”, M. Rabbah a mis en exergue les efforts du Maroc pour faire de ses villes des “Green cities” notamment à travers un modèle de gestion approprié des déchets, selon une démarche intégrée, pouvant jouer un rôle essentiel pour aider les villes à opérer un changement vers une économie circulaire et inclusive, améliorer leur efficacité énergétique et devenir plus durables à long terme.
Le ministre a, dans ce sens, précisé que le changement vers une économie circulaire et inclusive repose notamment sur la valorisation des déchets, qui se veut un axe fondamental de la politique nationale en matière d’environnement et de développement durable, ajoutant que le Maroc a réalisé des investissements importants en matière de développement durable notamment dans le domaine de l’énergie propre et de ses infrastructures.
Lors de cette rencontre marquée par la présentation d’expériences et d’investissements réussis à l’échelle nationale et internationale, et en se félicitant des compétences nationales émergentes notamment dans les domaines des technologies, du développement durable et de l’énergie boostés par les programmes nationaux à l’instar du programme Cleantech et par les mécanismes du partenariat public-privé, M. Rabbah a appelé à investir davantage dans les nouvelles technologies et de soutenir ces compétences nationales.
Il a estimé, dans ce contexte, que les opportunités réelles de partenariat dans le cadre de joint-venture entre entreprises suisses et marocaines existent et pourraient offrir des perspectives prometteuses de coopération verte aussi bien avec l’Europe que l’Afrique.
Le ministre a, en outre, appelé à plus de mobilisation en faveur des questions liées à l’environnement et au développement durable au niveau territorial notamment auprès des élus, des parlementaires, des ONG et des médias, ainsi que toutes les parties prenantes, pour débattre, voire sensibiliser, autour de cette transition vers l’économie circulaire et de ses avantages sur les plans économique, social et environnemental.
Ont pris part à cet événement, des représentants de l’ambassade Suisse au Maroc, de l’Office fédéral de l’environnement suisse, de la Fondation KLIK, de la COVAD et des acteurs du secteur privé (Geocycle et Philip Morris International).
L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a exposé le choix du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, pour les énergies nouvelles et renouvelables, dans un article publié par la Fondation Dag Hammarskjöld et le Bureau des Nations-Unies du Fonds d’affectation spéciale multipartite.
Dans cette analyse intitulée “Le financement de l’action climat et la transition énergétique durant la crise COVID-19”, M. Hilale met en exergue l’expérience du Maroc en matière de transition énergétique et la politique du Royaume de s’orienter vers la finance verte et les énergies renouvelables. “Il s’agit d’un choix stratégique pertinent qui trouve toute sa place dans la conjoncture difficile que traverse le monde aujourd’hui”, soutient-il.
L’ambassadeur ajoute que le Maroc donne l’exemple d’un pays soucieux d’assurer sa propre sécurité énergétique, tout en respectant ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Le Royaume a porté, en effet, à 42% la part des énergies propres dans le mix électrique d’ici à 2021, une part qui devra s’élever à 52% d’ici l’horizon 2030.
L’article met en outre la lumière sur les enjeux de la finance verte dans le contexte de la crise sanitaire et les opportunités qui s’offrent aux pays en développement, particulièrement en Afrique en matière de transition énergétique.
Il avertit qu’en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, il faudra préserver la biodiversité et s’engager dans une décroissance énergétique mondiale. Tels sont les engagements pris par la communauté internationale dans l’Accord de Paris en 2015 et en perspective du Sommet des Chef d’États et de gouvernement sur la biodiversité en 2020.
Dans le contexte de l’actuelle conjoncture économique difficile, “plusieurs pays en développement demandent l’appui des institutions financières internationales. Le redressement de leurs économies dépendra en grande partie de leur capacité, avec l’appui des pays partenaires, à valoriser le capital humain local et à trouver des moyens de puiser dans les ressources renouvelables, consacrant ainsi le principe de la résilience, la durabilité et la proximité géographique. L’aide au développement sera cruciale pour les pays en Afrique, et l’acheminement des flux financiers vers des secteurs vitaux et spécifiques pour le développement local sera plus que jamais indispensable”, soutient M. Hilale.
Il conclut que le monde de demain sera différent de celui qu’on a connu avant sur tellement d’aspects. La crise du COVID-19 est à la fois éprouvante et utile pour que la communauté internationale puisse dégager les bonnes leçons: promouvoir davantage la finance verte, investir dans une transition industrielle et dans des modes de production et de consommation durables et relancer la machine économique en créant des emplois à l’épreuve du climat qui constitue à terme, la plus grande menace planétaire du 21e siècle.
Cette importante publication sera présentée à l’ONU, le 17 septembre, lors d’une cérémonie organisée par la Fondation Dag Hammarskjöld avec l’appui de la Mission du Maroc auprès de l’ONU et sera marquée par la présence de plusieurs représentants permanents et personnalités onusiennes. Elle coïncide notamment avec le lancement des travaux de la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, les préparatifs du Sommet sur la biodiversité et le dialogue de Haut niveau sur le financement pour le développement à l’ère post COVID-19.
Le rapport intégral de la Fondation Dag Hammarskjöld, publié sous le thème “The United Nations development System: Time to Walk the Talk’’, comprend une sélection d’articles de plusieurs éminentes personnalités internationales, disponible sur le site de la Fondation : www.daghammarskjold.se

Total Maroc vient de mettre en service de la station-service autoroutière Atlantis, située sur l’axe Tanger-Rabat, à proximité de Larache, la première station-service du Royaume au concept Mobility.
D’une superficie de 3000 m2 et représentant un investissement de 20 millions de dirhams, Atlantis est la 338ème station et la 10ème autoroutière du réseau Total au Maroc, avec 40 emplois créés.
Pour l’occasion, Tarik Ameziane Moufaddal, Directeur Général de Total Maroc y a accueilli officiellement Mohamed Ghazali, Secrétaire Général du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, et Anouar Benazzouz, Directeur Général des Autoroutes du Maroc.

La station Atlantis propose une offre multi-services pour les automobilistes avec trois îlots de distribution de carburants nouvelle génération Total Advanced et Total Excellium, ainsi qu’une baie d’entretien Total Quartz Auto Service.
La station Atlantis est une station éco-responsable, avec notamment 60 panneaux solaires, d’une surface totale de 320 m2, couvrant 30 % de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la station (50e station solarisée du réseau Total au Maroc).
Elle comprend aussi 3 cuves de carburant à double paroi, équipées de détecteurs de fuites, à la pointe de la technologie, un mécanisme de recyclage des eaux et des huiles usées au niveau de la baie d’entretien et une borne de recharge pour les véhicules électriques (17e station du réseau Total au Maroc à être équipée de bornes de recharge électrique pour véhicules).

La nouvelle station arbore par ailleurs le nouveau concept Mobility que Total déploie progressivement dans son réseau de distribution à travers le monde. Grâce à ce concept innovant, ouvert à toutes les mobilités, le Groupe répond aux tendances du marché et aux besoins qu’expriment ses clients.
Depuis l’extérieur, sur la piste, jusqu’à l’intérieur de la boutique, les clients sont accueillis au sein d’univers qui privilégient la fluidité de circulation aussi bien pour un achat rapide en libre-service ou en caisse que pour une véritable pause au sein d’un espace détente et bien-être accueillant.

De nouveaux produits et services sont proposés dans les corners dédiés, « Énergie », « Mobilité » et « Café Bonjour », qui permettent de répondre aux nouvelles attentes de bien-être, de détente et de « mieux se restaurer ».
Une boutique Bonjour offrant de nombreux produits et un large rayon jouets pour le plaisir des plus jeunes, un restaurant Burger King – premier du genre dans le réseau Total au Maroc – ainsi qu’un corner Starbucks viennent compléter l’offre diversifiée que propose cette station nouvelle génération.

Dar Dyafa, un nouveau concept de restauration marocaine authentique, alliant hospitalité, convivialité et savoir-faire artisanal, est un nouvel espace de restauration marocaine. Ce concept propose aux clients une carte complète de plats marocains raffinés, avec un service à table, dans un cadre chaleureux et décoré de pièces artisanales marocaines. En phase avec les attentes des familles marocaines, Dar Dyafa offre une expérience culinaire inédite en station, “comme à la maison”, dans un cadre d’exception.
Enfin, dans le souci de protéger l’ensemble de ses parties prenantes, Total Maroc continue à mettre en œuvre, dans l’ensemble de ses sites et stations, les mesures sanitaires et gestes barrière nécessaires pour éviter la propagation du virus Covid-19.

Présent au Maroc depuis plus de 90 ans, Total Maroc est un acteur majeur sur l’ensemble du marché des produits pétroliers : réseau de stations-service, clients industriels, lubrifiants, aviation, GPL et logistique.

Le secrétaire d’État britannique aux affaires, à l’énergie et à la stratégie industrielle, Alok Sharma, a salué le leadership du Maroc dans l’action climatique, exprimant le souhait de bénéficier de son expérience réussie lors de l’organisation de la 22e conférence mondiale sur le climat (COP22).

Au cours d’un entretien virtuel tenu récemment avec le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah, le responsable britannique et président de la COP26 a félicité le Royaume pour ses accomplissements lors de l’organisation et la présidence de la COP22 en 2016.

Mr Rabbah a de son côté insisté sur la nécessité de se concentrer sur le suivi et l’évaluation des initiatives prometteuses lancées depuis la COP22, y compris celles du Bassin du Congo, du Sahel, d’accès à l’énergie et bien d’autres, et d’intensifier les efforts pour faire avancer les négociations multilatérales afin d’avoir une vision claire et globale avant la COP26.

Mettant en avant l’importance de la coordination avec l’Union-africaine en tant qu’organisation régionale, le ministre a relevé que la 26ème session de la Conférence sur le climat doit être un tournant vers des progrès réels et tangibles, notamment en matière de financement, selon un communiqué du ministère.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement a en outre souligné le besoin de considérer davantage les pays en récession suite à la crise pandémique et les liens entre la pandémie de Covid-19 et le changement climatique qui doit être au centre des plans de développement nationaux.

Au cours de cet entretien, la question de l’engagement des pays développés à un montant de 100 milliards de dollars par an a été soulevée, en référence au rôle du Royaume-Uni et des organisations internationales dans l’appui aux pays africains en matière de financement et d’expertise technique.

A l’issue de la réunion, les deux responsables ont exprimé conjointement l’espoir que le partenariat stratégique entre le Maroc et le Royaume-Uni constitue une opportunité pour développer des actions concrètes en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Taqa Morocco, filiale du groupe Taqa, a procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant total de 2,7 milliards de dirhams auprès d’investisseurs qualifiés.

Taqa Morocco se donne les moyens de diversifier ses sources de financement et d’institutionnaliser davantage ses partenaires financiers. L’opérateur a, en effet, annoncé avoir procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 2,7 milliards DH auprès d’investisseurs qualifiés.

En plus des deux objectifs sus-cités, cette opération a pour finalité de soutenir la création de valeur existante.

Structurée en une seule tranche négociable de gré à gré et remboursable par amortissements semestriels linéaires en 36 échéances, cette opération s’étend jusqu’à mars 2038. Notons que pour la concrétisation de cette émission obligataire, Taqa Morocco a été accompagnée dans cette opération par Upline Corporate et URG Partners en tant que conseillers financiers.

La partie juridique a, d’autre part, été assurée par Naciri & Associés Allen & Overy.

L’agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable(ONEE), EDF Renouvelables et Mitsui & Co ont annoncé, le 9 septembre, que les conditions sont ‘’toutes réunies’’ pour le lancement de la construction de la première phase du parc éolien de Taza, situé à environ 15 km au nord-ouest de la ville.

Cette première phase, composée de 27 éoliennes, totalise une capacité de 87 MW, sur les 150 MW que comptera ce parc éolien.

Le démarrage des travaux fait suite à la finalisation des différents accords et contrats avec les entités publiques marocaines, parties prenantes -l’ONEE et MASEN- et à la mise en place des financements apportés par les banques internationales (Japan Bank for International Cooperation –JBIC), (Nippon Export and Investment Insurance -NEXI), (Sumitomo Mitsui Banking Corporation -SMBC), MUFG Bank, ainsi que la banque marocaine Bank of Africa.

Le montant d’investissement relatif à cette première phase s’élève à environ 1,5 milliard de dirhams, relève la même source, précisant que les partenaires EDF Renouvelables et Mitsui & Co représentent respectivement 60% et 40% des intérêts privés dans le projet et détiendront ensemble 65% du capital de la société de projet. La partie publique marocaine, représentée par l’ONEE, MASEN et le Fonds Hassan II, détiendra 35%.

‘’Pendant la période de construction, qui mobilisera environ 500 personnes, et tout au long de son exploitation, le parc éolien de Taza contribuera au développement économique et social de la région’’, se félicite MASEN.

À sa mise en exploitation, début 2022, la production du parc sera équivalente à la consommation électrique annuelle de 350.000 personnes, soit environ 70% de la population d’une province telle que Taza.

Le futur parc éolien de Taza s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Royaume du Maroc, qui vise à porter de manière progressive et continue la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à 52% d’ici 2030.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient d’achever, avec son homologue espagnol Red Eléctrica d’España (REE), le colmatage du câble de réserve n°4 de l’interconnexion Maroc-Espagne suite à la légère fuite d’huile diélectrique biodégradable détectée au niveau de ce câble le 30 juillet dernier.

Dès la survenue de l’incident, l’ONEE et REE ont mobilisé tous les moyens techniques et humains nécessaires pour effectuer la réparation en tenant compte de la profondeur du point de la fuite (environ 200 m) qui a rendu l’opération de colmatage relativement complexe, indique l’Office dans un communiqué.

Les deux liaisons qui constituent l’interconnexion entre le Maroc et l’Espagne ont été remises en service après une courte indisponibilité de quelques heures, nécessaire pour des raisons de sécurité pendant les travaux de colmatage, fait savoir la même source, soulignant que cette indisponibilité n’avait pas d’impact négatif sur la gestion des systèmes électriques marocain et espagnol.

L’interconnexion électrique entre le Maroc et l’Espagne, qui est un ouvrage commun de l’ONEE et REE avec une capacité de transit de 2 x 700 MW, est constituée de deux liaisons 400 kV, mises en service respectivement en 1997 et 2006. Ces liaisons sont elles-mêmes composées de sept câbles (trois pour chaque liaison, plus un de réserve) reliant la station terminale de Fardioua, côté Maroc à la station terminale de Tarifa côté Espagne.

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et président de l’Union Arabe de l’Electricité (UAE), Abderrahim El Hafidi, a présidé le 9 septembre, lors d’une réunion par vidéoconférence, la 53e réunion du Conseil d’administration de l’Union, avec la participation des directeurs généraux des compagnies d’électricité arabes, membres de l’UAE.

Cette réunion a eu lieu après la dernière tenue à Tanger le 29 janvier, où il a été décidé de tenir la prochaine réunion du Conseil d’administration en avril dernier, mais les circonstances résultant du COVID-19 ont empêché son organisation.

Après avoir été porté président de l’UAE, l’ONEE a proposé la modernisation des structures et des mécanismes et l’organisation de l’Union afin d’accompagner les profondes mutations que connaît le secteur de l’électricité aux niveaux mondial, régional et national.

Ainsi, un groupe de travail présidé par l’ONEE a été chargé de préparer une étude qui a permis de restructurer l’Union et définir un nouveau modèle pour son développement.

Un plan d’action a été élaboré, lors de la dernière réunion, pour déterminer les futures actions de l’UAE. Le statut de l’Union a été également amendé et approuvé, conformément aux mises à jour approuvées. En outre, il a été procédé à la modification des règlements intérieurs et à la restructuration organisationnelle de l’Union, ainsi qu’à la préparation des descriptions des postes du secrétaire général, des experts et des employés.

En outre, une charte détaillée a été élaborée pour déterminer les missions et les travaux des comités de l’Union, ce qui lui permettra d’adopter le nouveau modèle.

Au cours de la réunion du Conseil d’administration, les résultats du processus de sélection d’un nouveau secrétaire général de l’UAE ont été approuvés, après étude des dossiers des candidats parmi les membres.

Grâce à ces réalisations accomplies sous la présidence du Maroc, l’UAE a réussi à atteindre ses objectifs pour développer un nouveau modèle afin de faire face aux défis imposés par les profondes mutations du secteur électrique au niveau mondial.

Créée en 1987, l’UAE compte parmi ses membres la majorité des entreprises électriques des pays arabes.

Basée à Amman en Jordanie, l’UAE a pour mission principale le renforcement et le développement du secteur électrique dans les domaines de la production, du transport et de la distribution. Elle coordonne également les centres d’intérêt des pays membres et joue un rôle de facilitateur des échanges et actions de coopération entre eux.

L’Union compte 19 pays membres, à savoir l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, la Palestine, le Qatar, le Soudan, le Sultanat d’Oman, la Syrie, la Tunisie et le Yémen.

Les travaux de l’UAE sont menés par 6 commissions chargées de la planification, de la coordination d’exploitation des interconnexions arabes, des énergies renouvelables, de l’ingénierie et production, des ressources humaines et de la distribution.

Le Maroc est déterminé à faire face aux changements climatiques et aux impacts du Covid-19, en repensant l’ensemble du modèle de développement et en redéfinissant les plans et programmes sectoriels, notamment en matière d’énergie propre, y compris l’hydrogène vert, d’industrie, de santé, d’éducation, d’agriculture et de développement des territoires, a souligné le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.

Lors de sa participation à la réunion internationale ministérielle virtuelle pour la “Relance durable et résiliente dans le contexte du Covid-19”, co-organisée par le gouvernement japonais et le secrétariat exécutif de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, M. Rabbah a réaffirmé que le Maroc est engagé, dans le cadre de la consolidation de l’esprit de solidarité régionale et internationale, à apporter un soutien aux initiatives internationales, régionales et africaines pour le développement durable, la conservation et la valorisation de la biodiversité, l’accès à l’énergie, le développement social et l’agriculture durable.

M. Rabbah a indiqué que “le processus du plan de relance doit être entrepris à trois niveaux : régional, national et international, tout en veillant à leur interconnexion en se basant sur un nouveau système de coopération et de partenariat international”.

Il a, en outre, mis en avant la nécessité de maintenir le dynamisme actuel pour soutenir la gestion de l’impact immédiat de la double crise climatique et sanitaire, et qui aidera à construire un système résilient à même de permettre de lutter contre les chocs futurs.
Cette réunion a connu la participation de MM. António Guterres, secrétaire général des Nations Unies et Abe Shinzo, premier ministre du Japon et de Mme Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, ainsi que d’une trentaine de ministres et représentants d’acteurs non étatiques internationaux.

L’objectif était de lancer une plate-forme en ligne pour une relance durable et résiliente du Covid-19, qui se veut un hub rassemblant les bonnes pratiques en termes de politiques et actions climatiques et environnementales à la suite du Covid-19.

A l’issue de la réunion ministérielle, l’ensemble des pays participants ont soutenu l’initiative japonaise et ont mis l’accent sur l’impératif d’inscrire l’urgence climatique, l’harmonie dans la relation de l’homme avec la nature, l’investissement dans les infrastructures vertes, la décentralisation et la décarbonisation des économies, dans les futurs plans de relance.