L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 19 juillet dernier, à la mise en service du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville de Boufekrane, relevant de la préfecture de Meknès, à partir du champ captant de Haj Kaddour et Saiss, pour un débit de 35 l/s.

Ce projet, dont le coût global s’élève à 10,2 millions DH, est financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), indique un communiqué de l’ONEE, précisant que le projet consiste en la pose d’un linéaire de conduite de 13,5 km de diamètre de 250 mm, la construction d’une bâche de 200 m3 et l’équipement d’une station de pompage.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville de Boufekrane, contribuera, selon l’ONEE, à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la région.

De même, l’ONEE a procédé à la mise en service du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville d’Azrou, relevant de la province d’Ifrane, à partir du forage N°1548/22 pour un débit de 40 l/s.

Ce projet, dont le coût global s’élève à 10,9 millions de dirhams et financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), consiste en la pose d’un linéaire de conduites de 10 km, avec des diamètres variant de 250 à 315 mm, la construction, l’équipement et l’alimentation en énergie électrique d’une station de pompage, ainsi que la réalisation de 3 brises charges.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville d’Azrou, ‘’contribuera à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la région’’.

L’ONEE a également procédé à la mise en service d’un nouveau forage d’un débit de 20 l/s destiné à l’alimentation en eau potable du centre Ouled Berhil, relevant de la province de Taroudant.

Cette nouvelle infrastructure a permis d’augmenter la capacité de production à 45 l/s, suffisante pour répondre aux besoins en eau potable du centre qui atteignent 34 l/s actuellement.

Parallèlement au renforcement de la production d’eau potable, l’Office réalisera un réservoir semi-enterré d’une capacité de 2000 m3 avec une station de pompage pour renforcer la capacité de stockage, pour un coût de 8 millions de DH et dont la mise en service est prévue début 2022

La société anglaise Europa Oil & Gas détient le permis de recherche Inezgane, en offshore d’Agadir, en partenariat avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

Les travaux géologiques et d’interprétation des données disponibles (géologie, sismique 2D et 3D et anciens puits) ont permis d’identifier plusieurs prospects dont les ressources potentielles sont estimées par la compagnie à 2 milliards de barils, indique un communiqué de l’ONHYM, précisant qu'”il s’agit là de ressources potentielles et non de réserves prouvées”.

Le processus d’exploration doit se poursuivre avec des travaux spécifiques complémentaires pour mieux comprendre le système pétrolier et mieux cibler les structures à forer.

Europa Oil & Gas a lancé le processus de recherche de partenaire qui partagerait les frais liés aux investissements des prochaines périodes d’exploration, souligne l’Office, notant que cette procédure utilisée par les compagnies de toute taille, est très commune dans le domaine de l’exploration pétrolière.

L’Office précise également que les compagnies pétrolières cotées en bourse sont obligées de faire des annonces pour informer les investisseurs et les régulateurs boursiers de leurs activités.

 

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est enquis le 9 août de l’état d’avancement du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville de Laâyoune à travers la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’eau de mer.

Au cours de cette visite de terrain, M. El Hafidi s’est informé de l’état d’avancement des préparatifs relatifs aux essais de mise en service de la première tranche, qui consiste en la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’une capacité de production de 26.000 m3/j à partir des forages côtiers.

La mise en service de la station, dont le coût est de 370 millions de dirhams (MDH), est prévue avant fin 2021, a déclaré le directeur général de l’ONEE, ajoutant qu’il s’agit d’un “projet structurant et stratégique” pour les provinces du Sud du Royaume et qui aura des impacts “très positifs” sur la dynamique économique et de développement que connaît actuellement la région.

M. El Hafidi a précisé que ce chantier phare permettra de rehausser la capacité de production de l’eau potable à 60.000m3/j et de satisfaire ainsi les besoins en eau potable des habitants de Laâyoune et El Marsa ainsi que les centres Foum El Oued et Tarouma au-delà de l’horizon 2035.

L’ONEE a programmé également la réalisation de la deuxième tranche dudit projet qui consiste en une prise directe d’eau de mer sur un linéaire de 2 Km et une adaptation du système de prétraitement pour renforcer l’alimentation en eau brute de la station de dessalement.

D’un coût global de 300 MDH, la réalisation des travaux relatifs à cette tranche est prévue avant fin 2023.

Le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi a effectué, le 11 août à Dakhla, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état des installations de l’Office et de grands projets programmés et en cours de réalisation liés à l’alimentation en énergie électrique et à l’assainissement liquide dans la région Dakhla-Oued Eddahab.

Les projets liés à l’activité électricité qui ont mobilisé un montant global de 276 millions de dirhams (MDH), viennent en réponse à la demande croissante en énergie électrique vu la dynamique socio-économique que connaît la région et son rayonnement aux niveaux national et continental.

Ainsi, M. El Hafidi s’est enquis du projet structurant relatif à la création d’un poste source 60/22 kV au PK 40, d’un coût global de 148 MDH, cofinancés par l’ONEE, le Conseil régional, l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume (APDS) et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime -Secteur de la pêche-.

Ce projet permettra de raccorder au réseau national de l’électricité les centres émergents de la province d’Oued Eddahab, à savoir les sites de pêche N’Tireft, Labouirda et Imoutlane, ainsi que la commune d’El Argoub.

Il s’agit également des projets d’agriculture dans les communes d’El Argoub et de Bir Inzarane (Zone de Glib Jadiane), ainsi que la zone touristique située à la baie de Dakhla (PK25).

Ce projet, dont la convention spécifique est en cours d’approbation, permettra également l’alimentation en énergie électrique du port Dakhla Atlantique et du nouveau pôle urbain au PK 40.

De même, deux projets structurants au niveau de la province d’Aousserd ont été présentés au DG de l’ONEE: le premier porte sur l’électrification du poste-frontière El Guerguarat via son raccordement au réseau électrique du centre de Bir Gandouz, nécessitant une enveloppe budgétaire qui s’élève à 77 MDH, cofinancés par l’ONEE, le Conseil régional, la Direction générale des collectivités territoriales et l’APDS.

Le marché afférent à ce projet est en cours de jugement et les travaux démarreront en novembre 2021.

Le second projet, dont la mise en service est prévue en décembre 2022, a pour objectif d’assurer une alimentation en énergie électrique en continu 24h/24h, au lieu de 12h/24h du Centre d’Aousserd.

Il consiste en l’hybridation de la centrale Diesel existante par une centrale solaire avec un système de stockage. D’un coût global de 51,25 MDH, ce projet est cofinancé par l’ONEE, la Direction générale des collectivités territoriales et le Conseil régional.

A noter que les études techniques pour le raccordement des centres de Bir Gandouz et El Guerguarat au réseau national de l’électricité sont en cours de réalisation par l’Office.

El Hafidi a souligné qu’après le grand projet stratégique relatif au raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de l’électricité, l’Office entame une “étape importante” axée sur le raccordement en électricité des Centres et communes de la région, ainsi que le port atlantique et le pôle urbain qui va être réalisé au PK 40.

“Nous avons aussi mis au point les derniers réglages pour le projet de raccordement en électricité du poste-frontière El Guerguarat, qui va être relié à la centrale de production à Bir Gandouz, en vue d’augmenter la capacité de production”, a-t-il poursuivi, notant que l’Office se penchera également sur la réalisation d’une ligne de raccordement avec ce poste frontalier d’environ 83 KM.

Par ailleurs, le DG de l’ONEE a visité le chantier du projet de l’unité de séchage solaire des boues à la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Dakhla pour suivre l’état d’avancement des travaux.

D’un coût de 26 MDH, cette unité de séchage dispose d’une capacité de traitement de 20 T/J. Toutes les dispositions sont prises par l’Office pour démarrer les essais en octobre 2021 pour une mise en exploitation de l’unité de séchage solaire avant la fin de l’année 2021.

El Hafidi a également visité les autres unités de la STEP, qui est du type boues activées, avec une capacité de 10.000 m3/j et équipée d’un système de traitement tertiaire pour la réutilisation des eaux épurées.

Il a aussi mis l’accent avec les équipes techniques de l’Office sur l’importance de la valorisation des eaux usées épurées et leur réutilisation pour l’arrosage des espaces verts au niveau de la ville de Dakhla, surtout dans le contexte de la rareté des ressources conventionnelles dans la région, et pour la rationalisation de l’utilisation de l’eau potable.

L’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable (AMCDD) et le Centre de compétences Changement climatique (4C Maroc) ont publié récemment un Livre blanc sur l’intégration systémique du changement climatique dans les politiques publiques du Maroc.

Ce livre blanc se veut un document de plaidoyer pour l’intégration du changement climatique dans les politiques publiques de développement du Maroc, que la société civile environnementale mettra à la disposition des décideurs politiques au niveau central et territorial.

Il se présente également comme un plaidoyer de la société civile environnementale pour l’alignement des politiques publiques et du plan de relance post Covid-19 du Maroc avec “les enjeux de l’Accord de Paris et les exigences de durabilité et de résilience” à l’aune du lancement de la mise en œuvre des orientations du nouveau modèle de développement (NMD) durant le mandat politique de 2021-2026.

Cette contribution a pour objectifs de mettre les questions de lutte contre les changements climatiques, la perte de la biodiversité, et de préservation du capital naturel, et d’atteinte des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 au cœur des politiques publiques et du futur programme gouvernemental et d’inscrire la durabilité, la résilience et l’inclusion au cœur du plan de relance économique et sociale post-crise de Covid-19.

Il s’agit également d’alerter les acteurs concernés sur la nécessité de repenser le processus de conception, de convergence et de mise en œuvre des politiques publiques en mettant la transition écologique, numérique, et énergétique au cœur des politiques et programmes nationaux et territoriaux, outre de consolider le leadership climatique international du Maroc en accélérant la mise en œuvre des agendas mondiaux par les différents acteurs : Gouvernement, parlement, conseils régionaux et communaux, et secteur privé.

Le livre Blanc a été réalisé à travers plusieurs étapes, notamment l’analyse des acquis et avancées des politiques climatiques du Maroc durant les dix dernières années, l’analyse des nouveaux engagements climatiques du Maroc à l’international, le diagnostic stratégique de la gouvernance climatique, du degré d’intégration du risque climatique dans les politiques publiques et des contraintes de mise en œuvre.

L’ouvrage aborde une panoplie de points essentiels, dont l’appréciation de la politique climatique du Maroc et des défis de sa mise en œuvre, la nouvelle décennie caractérisée par des transitions et mutations mondiales profondes, simultanées et accélérées par les plans de relance Post Covid, les principaux axes stratégiques de transformation à horizon 2035, les paris d’avenir audacieux qui feraient du Maroc un pôle économique et de savoirs à l’horizon 2035.

Il met, par ailleurs, le point sur les déterminants de l’alignement du NMD du Maroc avec les exigences de l’Accord de Paris et les objectifs et les cibles de développement durable de l’Agenda 2030, la nécessité que la “charte Nationale pour le développement” du Maroc doit être le socle d’un “Pacte national productif, social, résilient, neutre en carbone, et démocratique” et les choix majeurs pour l’alignement des politiques publiques et du plan de relance post Covid-19 du Maroc avec les enjeux de l’Accord de Paris et les exigences de durabilité et de résilience durant le mandat 2021-2026.

Le live blanc émet enfin des propositions d’actions sectorielles prioritaires pour le mandat du gouvernement de 2021-2026, en matière de l’eau, de l’énergie, de l’industrie, des bâtiments, des déchets, du transport, de l’agriculture et des forêts.

 

 

Le Green Energy Park (GEP), une plateforme de recherche et de formation en énergie solaire basée dans la ville verte de BenGuerir, a signé un accord de transfert de technologie avec un réseau de chercheurs brésiliens en matière de chargeurs de batteries de voitures, indique la Chambre de commerce arabo-brésilienne.

L’accord a été signé entre l’Inesc P&D Brasil, une institution scientifique et technologique non gouvernementale, et GEP, qui est le fruit d’un partenariat entre le Groupe OCP et l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (l’Iresen).

Le président d’Inesc P&D Brésil, Vladimiro Miranda, cité par ANBA, l’agence de presse de la Chambre de commerce, a expliqué qu’il ne s’agit pas du premier partenariat entre l’institution brésilienne et le Maroc.

Dans un autre projet initié pendant la pandémie, des chercheurs brésiliens, portugais et marocains ont travaillé ensemble sur le “vita pneuma”, un appareil utilisé en cas d’urgences liées au covid-19. La coopération tripartite consistait à échanger des informations et à développer des produits locaux, répondant aux spécificités de chaque pays.

“Cette fois, le partenariat est maroco-brésilien et concerne le secteur de la mobilité électrique. Le projet précédent était réussi et, par conséquent, on nous a demandé de coopérer sur d’autres projets”, a expliqué M. Miranda, ajoutant que “le défi maintenant est d’accompagner le Maroc dans la fabrication des chargeurs rapides pour les véhicules électriques à l’échelle industrielle”.

Le Maroc est connu pour ses investissements dans les domaines des énergies renouvelables, en l’occurrence dans le domaine des véhicules propulsés à l’électricité, a-t-il souligné, notant que “Le Maroc est un pays qui a une politique énergétique très avancée, notamment éolienne et solaire. Le Royaume dispose d’un plan de mobilité électrique et veut s’y conformer afin de contribuer à la décarbonation”, a noté le président d’Inesc P&D Brésil.

“Le moyen pour encourager l’utilisation de véhicules de ce type est, principalement, de préparer des bornes de recharge. L’idée est qu’avec une structure répartie dans tout le pays et prête à charger des voitures, les marques et les consommateurs se sentiront plus en confiance pour investir” dans les véhicules électriques, a-t-il détaillé.

Au Brésil, les efforts autour du projet se concentreront sur l’équipe de l’Institut d’électronique de puissance (Inep) de l’Université fédérale de Santa Catarina (UFSC, sud), l’un des partenaires d’Inesc Brasil. “Avec l’expérience que ce groupe a déjà accumulée, nous pouvons offrir un savoir-faire pour le développement industriel”, a expliqué Miranda.

La coopération devrait durer neuf mois et l’objectif est de développer des chargeurs pouvant être utilisés pour différents véhicules.

Les contacts entre Marocains et Brésiliens se feront principalement à distance, mais on s’attend à ce qu’une fois les restrictions liées à la pandémie de covid-19 levées, il sera possible de mener des échanges en présentiel.

Le prototype sera développé au Brésil, et un “jumeau” sera créé au Maroc, les équipements étant développés au Brésil.

En plus de la signature de cet accord, par visioconférence, une autre convention a été signée et porte sur un projet conjoint de recherche et développement, qui couvrira un plan plus large de coopération entre le Brésil et le Maroc.

INESC P&D Brésil est une association privée à but non lucratif, visant avec les universités publiques brésiliennes et l’Institut d’ingénierie des systèmes et de technologie et science informatique du Portugal (INESC TEC), à coordonner un réseau de coopération en matière de recherche, de développement et de transfert de technologie au Brésil.

INESC P&D Brésil a un modèle d’innovation similaire à celui utilisé en Europe, en particulier par INESC TEC, mais conforme à la réalité brésilienne.