Les investissements de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) devraient avoisiner 2,6 milliards DH en 2024, selon le rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances de l’année prochaine (PLF-2024).

Ces investissements devraient atteindre plus de 3,57 MMDH en 2025, avant de se situer à 2,08 MMDH en 2026, indique ce rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des finances.

Pour l’année 2023, l’ONHYM prévoit réaliser des projets d’investissement de 957 millions de dirhams (MDH) qui concernent principalement, la quote-part de l’Office dans le projet de développement de la concession d’exploitation de Tendrara, la maintenance du Gazoduc Maghreb Europe (GME), la quote-part de l’Office dans le Gazoduc Nigeria-Maroc et le développement du puits gazier MKL-110 (Meskala).

S’agissant du chiffre d’affaires, il devrait clôturer cette année à 463 MDH, en hausse de 42% comparativement aux réalisation de 2022. Le rapport rappelle aussi que l’économie mondiale a connu, en 2023, une reprise favorable du secteur énergétique et minier, notamment, à travers une forte demande sur les produits énergétiques, ce qui a encouragé les investissements dans le secteur et a généré une évolution positive de l’activité des hydrocarbures et des mines.

Dans ce cadre, l’ONHYM continue de déployer des efforts considérables pour accompagner ses partenaires stratégiques dans la réalisation de leurs programmes d’investissement, tout en poursuivant sa stratégie de recherche et de promotion pour attirer de nouvelles sociétés pétrolières pour investir au Maroc, et dynamiser l’exploration dans les bassins sédimentaires marocains.

Les réalisations importantes accumulées par le Maroc dans le secteur d’électricité au cours des dernières années ont été sous les projecteurs lors d’une rencontre organisée, le 5 octobre à Marrakech, par la Fédération Nationale de l’Electricité, l’Electronique et les Énergies Renouvelable (FENELEC).

S’exprimant à cette occasion, le président de la FENELEC, Ali El Harti, a souligné que le Royaume a franchi des pas importants dans le domaine de l’électricité, relevant que les domaines des énergies renouvelables, des batteries et de l’informatique connaissent également un développement soutenu.

Le Maroc assure l’approvisionnement en électricité de tous à 100%, a relevé M. El Harti, expliquant que l’une des exigences fondamentales de la transformation économique dans tout pays demeure la garantie d’un approvisionnement régulier en électricité.

Il a également fait savoir que le Royaume continue d’exporter l’électricité vers l’Afrique qui manifeste une forte demande dans ce secteur, ajoutant que les entreprises marocaines sont très sollicitées en Afrique eu égard à leur expertise et expérience, ce qui renforce le leadership marocain dans le domaine de la production et de l’exportation d’électricité.

De son côté, le président du conseil d’administration des instituts de formation en énergies renouvelables et en efficacité énergétique, Fouad El Kouhen a indiqué que la stratégie du Maroc en matière d’énergies renouvelables figure parmi les plus ambitieuses à l’échelle mondiale, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Et de poursuivre que le Royaume dispose de toutes les spécialités et ressources humaines (ingénieurs, cadres et des instituts de formation), ce qui traduit la volonté du Maroc de devenir l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la transition vers les énergies propres.

Les énergies renouvelables qui ont un avenir prometteur, sont devenues désormais obligatoires et apporteront un soutien précieux au secteur industriel marocain pour qu’il soit plus compétitif.

Cette rencontre, qui s’est déroulée en présence des professionnels et experts, a été également l’occasion pour les participants d’évoquer les préparatifs des Salons Elec expo, EneR Event & Tronica Expo, prévus du 08 au 11 novembre à l’Office des Foires et des Expositions de Casablanca.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement phare de l’industrie énergétique revient cette année avec pour thème “Smart Grid et intelligence artificielle, piliers d’accélération de la transition énergétique et de la décarbonisation”.

Ces Salons qui représentent les rencontres annuelles incontournables des intervenants et experts dans les secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et des composants électroniques, couvrent un large éventail de secteurs, notamment l’électricité, l’électronique, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le bâtiment, la construction, la domotique, l’éclairage et l’eau.

Plus de 160 entreprises de différents pays tels que l’Egypte, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Chine, la Turquie, la Slovénie, l’Inde, la Pologne, la France et le Portugal seront présentes lors de cette édition 2023.

En accord avec la nouvelle stratégie africaine du Maroc, Elec expo, EneR Event & Tronica Expo accueilleront la Confédération Africaine de l’Électricité (CAFELEC) représentant 12 pays : le Niger, le Sénégal, le Togo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée et la Mauritanie, le Maroc et la République du Mali, pays à l’honneur.

L’événement comprendra des rencontres B2B, des conférences, des tables rondes et un espace d’exposition. L’objectif est de créer une plate-forme de dialogue et d’information pour l’ensemble des participants et visiteurs.

Le Centre de Compétences en Changement Climatique (4C Maroc) lance en collaboration avec le projet « Appui Opérationnel du 4C Maroc » du Programme des Nations Unies pour le Développement (AO4C-PNUD), un appel à candidatures au profit de jeunes diplômés africains pour suivre une formation intensive dans le domaine du changement climatique.

Les éditions précédentes des « Masterclass du 4C Maroc » ont permis de former près d’un millier de jeunes professionnels, issus du secteur privé, public et académique, et ce dans 30 pays africains. 

Cette année, le Centre transforme sa Masterclass en « African Climate Academy » pour améliorer son offre au profit des jeunes africains, l’adapter davantage à leurs besoins et consolider ses efforts pour mettre en place une pépinière de jeunes experts africains capables d’appuyer les politiques de lutte contre le changement climatique et les processus de prise de décision au niveau national et continental.

L’African Climate Academy comportera une phase de formation en virtuel, et serait suivie par un voyage d’étude au Maroc au profit d’un groupe réduit de participants parmi les plus méritants et sur la base des résultats de l’évaluation finale. Ce voyage d’étude permettra aux participants de compléter leur formation et d’assister à des visites de terrain.

Le Maroc est, à bien des égards, un modèle pour ce qui est des ambitions environnementales et climatiques, a indiqué Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) chargé du partenariat avec le Maroc et les pays d’Afrique du Nord.

Le Royaume est également un exemple “en matière de partenariats comme ceux que nous avons mis en place sur le continent africain“, a affirmé ce responsable de la banque européenne à l’occasion de sa participation aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) tenues à Marrakech.

La BEI soutient le partenariat vert innovant UE-Maroc visant à protéger l’environnement, à faciliter la transition vers une économie plus verte, à préserver la biodiversité et à lutter contre les changements climatiques“.

“Nous nous réunissons cette semaine dans une région où les changements climatiques constituent une menace évidente et actuelle”, a-t-il noté, précisant que les responsables de la BEI, à leur tête son président, se joindront à leurs homologues du Groupe de la BM, du FMI et d’autres banques de développement pour formuler des réponses communes aux défis que représentent notamment la mobilisation du secteur privé pour l’action en faveur du climat et l’accélération du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable continue de déployer de gros moyens logistiques, matériels et humains pour maintenir l’approvisionnement en électricité à haute, moyenne et basse tension au niveau de la province d’Al Haouz.

Dès les premiers instants ayant suivi le séisme du 08 septembre, les équipes techniques de l’ONEE se sont rapidement mises en action en vue de garantir un approvisionnement en électricité saine, sécurisée et ininterrompue.

Dans la province d’Al Haouz, où le taux d’électrification rurale a atteint 99,75%, pas moins de 1.071 villages comptant 113.000 habitants (23.000 maisons démolies totalement ou partiellement) ont été touchés, précise la Direction Régionale de Distribution de l’ONEE à Marrakech, rappelant que le réseau électrique touché comprend 900 Km de ligne Moyenne Tension, 600 Postes de Distribution et 4.800 Km Basse Tension.
Le Centre de Contrôle Régional de l’ONEE permet la surveillance de toutes les installations électriques du réseau de distribution et veille à un contrôle à distance, continu et simultané, afin d’assurer la sécurité et la continuité de l’approvisionnement électrique au niveau de la région.
A proximité du barrage de Ouirgane, les équipes d’intervention de l’ONEE travaillent d’arrache-pied pour assurer le remplacement de pylônes métalliques endommagés et de ceux menacés d’effondrement dans le cadre d’une approche proactive visant à installer de nouveaux pylônes de nature à mieux maintenir le réseau électrique.

Les équipes de l’ONEE ont également fait recours à des unités spécialisées menant des travaux sous tension (TST) pour assurer l’entretien des installations électriques sans coupure de courant avec l’utilisation de technologies très avancées.

A Douar Tikhfisst (commune de Ouirgane), comme dans d’autres zones à Al Haouz, d’importants travaux sont continuellement consentis pour la réparation des dégâts ayant impacté le réseau à moyenne tension (HTA) notamment, les câbles et les bretelles en sus du remplacement de parafoudres des postes de distribution.

Dans ce sens, le Chef du Service Exploitation Distribution à la Direction Régionale Marrakech- Safi, Achary Mohamed Mehdi, a relevé qu’une cellule d’urgence a été créée, immédiatement après le séisme, au niveau de la province d’Al Haouz, dans le but de coordonner les interventions des équipes qui a permis dès les premières heures ayant suivi le drame de rétablir l’électricité à la majorité de la population.

Pour ce faire, tous les moyens matériels et logistiques de la Direction Régionale de Distribution à Marrakech, en coordination avec la Direction Centrale, ont été mobilisés soit 24 équipes de renfort provenant de toutes les provinces du Royaume en plus de 9 entreprises qualifiées pour les travaux a-t-il dit, notant que malgré les contraintes de terrain et l’ampleur des dégâts au niveau du réseau de transport et de distribution de l’électricité, notamment dans les zones à proximité de l’épicentre du séisme, les équipes techniques ont réalisé plus de 1.000 interventions sur les réseaux à moyenne et à basse tensions, ce qui a permis de rétablir l’électricité au niveau de l’ensemble des communes touchées en toute célérité et sécurité.

Quant à Fatima Zahrae Akhdar El Idrissi, Chef du Service Sécurité, elle a souligné que des équipes mixtes ont été constituées, chacune dirigée par un chef d’équipe doté d’une grande expérience et fin connaisseur des zones d’intervention pour assurer l’efficience des opérations, notant que les techniciens et électriciens bénéficient de formations communes, ce qui a permis de faciliter la communication inter-équipes et mener des travaux d’équipe harmonieux et efficients.

En effet, l’ONEE ne ménage aucun effort en vue d’assurer l’approvisionnement de l’électricité saine et sécurisée. C’est le cas à la commune d’Asni où les travaux portent sur l’isolement des branchements et réseaux de basse tension des maisons sinistrées ainsi que sur le maintien de l’électrification du camp aménagé pour l’hébergement des sinistrés.

Dans ce sens, le Chef d’Agence de Services Provinciale d’Al Haouz, Ahmed Farrak, a rappelé que l’ONEE a assuré le raccordement au réseau électrique au profit de plusieurs camps aménagés au niveau d’Al Haouz.

Il convient de noter que dans le cadre de l’accompagnement technique des différents intervenants et pour éviter les dangers potentiels, l’ONEE a assuré l’électrification de deux grands camps à Asni et à Amizmiz qui serviront de modèle en termes des normes techniques et de sécurité.

Le Directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a effectué récemment, une visite au Centre des sciences et techniques de l’électricité de l’ONEE (CSTE) pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement en cours de réalisation dans le cadre de l’amélioration des capacités techniques et pédagogiques du CSTE.

Les projets phares lancés par l’ONEE dans ce cadre concernent, notamment, l’intégration de la formation à distance et la réalité virtuelle, les laboratoires de monitoring des transformateurs et des redresseurs, la plateforme innovante Smart Grid, ainsi qu’un poste école numérisé HTB, outre le programme de formation pour les nouvelles recrues.

Ces projets reflètent la vision et les orientations du Directeur Général de l’ONEE pour renforcer le positionnement du CSTE, labélisé Centre d’Excellence panafricain, en matière de formation, d’expertise et de recherche appliquée, aussi bien à l’échelle nationale que régionale.
Dans ce même registre, le Centre des sciences et techniques de l’électricité de l’ONEE a modernisé durant les 5 dernières années ses dispositifs d’apprentissage par l’introduction de nouveaux équipements de formation en réalité virtuelle, le E-Learning et la rénovation des ateliers de formation.

Conformément à la politique Formation de l’ONEE, l’Office œuvre à mettre à profit son expérience dans les métiers clés au bénéfice des acteurs de l’électricité au niveau national et continental. Disposant de formateurs hautement qualifiés, de plateformes pédagogiques et de laboratoires d’expertise novateurs, le CSTE aspire à se positionner comme centre autonome.

Lors de cette visite, M. El Hafidi a passé en revue le fonctionnement de la plateforme Smart Grid, financée par un don de la Banque Africaine de Développement dans le cadre du projet Réseau Africain des Centres d’Excellence en Électricité (RACEE). Il s’agit d’une plateforme constituée d’une centrale solaire photovoltaïque, d’une station météorologique, d’un réseau HTA et d’un système de monitoring SCADA, ayant pour finalité l’accompagnement, par la formation, dans la technologie des Smart Grid au profit des collaborateurs de l’ONEE et des tiers à l’échelle nationale et continentale.

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) a conclu deux accords de coopération en sciences et technologies nucléaires lors de la 67e session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’est tenue du 25 au 29 septembre à Vienne, en Autriche.

Le premier accord, signé avec la Compagnie nationale nucléaire chinoise Outre-Mer (CNOS), vise à promouvoir la réalisation de projets communs dans divers domaines des sciences et des technologies nucléaires. Il prévoit également des échanges d’experts, l’organisation de sessions de formation et d’événements scientifiques et techniques.

Le deuxième mémorandum d’entente a été signé avec l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique (KAERI) avec pour objectif de collaborer sur des projets de sciences et technologies nucléaires, dans le but de contribuer au développement socio-économique du pays.

Il convient de rappeler que lors de cette 67e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA, le CNESTEN a été désigné «Centre international basé sur les réacteurs de recherche» (ICERR). Cette désignation, valable pour la période 2023-2027, permettra au CNESTEN, en tant que premier centre de recherche en Afrique à la recevoir, de dispenser deux types de formation : l’éducation et la formation, ainsi que la formation pratique.

Vivo Energy Maroc a annoncé la nomination de Matthias de Larminat, son nouveau Directeur Général, depuis le 1er octobre 2023. Il succède à Peyami Oven qui a été promu Vice-Président Exécutif Maghreb & Océan Indien.

Matthias de Larminat a été Directeur Général de Vivo Energy Maurice depuis 2019. Avant cela, il a exercé plusieurs fonctions au sein de CMA CGM, entreprise majeure du transport et de l’expédition de conteneurs. II y a débuté en qualité de Directeur Général de la société DELMAS au Gabon, puis Directeur Général Adjoint pour le Vietnam et le Cambodge avant de prendre la direction de la fonction immobilière du groupe. Il a terminé son passage à la CMA CGM avec la création d’un bureau régional couvrant le Proche -Orient depuis Beyrouth. 

Matthias de Larminat est titulaire du Global MBA de l’ESSEC, d’École de guerre française et d’une maîtrise en économie de la défense de l’École militaire de Saint Cyr.

« Je suis enthousiaste à l’idée de prendre mes fonctions à la tête de Vivo Energy Maroc », a déclaré Matthias de Larminat. Et d’ajouter, « Fort de plus d’un siècle d’expérience et avec l’appui des talentueuses équipes de Vivo Energy Maroc, nous poursuivrons avec détermination l’engagement de notre entreprise à accompagner l’essor économique du Royaume. 

« Notre ambition est de prendre une part active sur les sujets liés à l’Energie et à la mobilité en particulier, enjeux clefs de nos sociétés actuelles.  Nous allons poursuivre la concrétisation de nos plans d’investissement dans les infrastructures, les carburants, les lubrifiants, le réseau mais aussi dans le GPL à travers la marque Butagaz et la restauration sous nos différentes franchises. Notre engagement envers l’excellence, l’innovation et la satisfaction de nos clients restera au cœur de nos actions. » 

Sous la direction de son nouveau Directeur Général, Vivo Energy Maroc poursuivra sa trajectoire de développement dynamique en investissant dans son réseau avec des ouvertures régulières soutenue par un renforcement continu dans la qualité de ses produits et l’expérience client. L’entreprise continuera, également, son engagement citoyen et responsable envers le développement économique et social du Maroc et envers ses différentes communautés.

La Banque mondiale a annoncé, le 9  octobre, l’émission de deux obligations de développement durable acquises par Bank Al-Maghrib dans le cadre de la gestion de ses réserves de change.

Les émissions d’obligations de développement durable de 100 millions d’euros à 3 ans et 100 millions d’euros à 5 ans soutiendront le financement des activités de développement durable de la Banque mondiale, indique la même source dans un communiqué, précisant que les obligations arrivent à échéance le 6 octobre 2026 et le 6 octobre 2028.

Cette annonce coïncide avec le début des Assemblées annuelles du Groupe Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech qui visent à stimuler l’action en faveur de résultats plus durables pour les populations et la planète.

Selon la Banque mondiale, cette opération constitue une opportunité pour le Maroc, en tant que premier hôte des Assemblées annuelles sur le continent africain depuis 50 ans, pour sensibiliser à l’urgence d’intégrer l’action climatique dans la région et dans l’ensemble du continent.

La Banque mondiale intègre l’action climatique dans ses efforts de financement du développement, notamment des systèmes alimentaires résilients, des énergies propres et renouvelables et la sécurité environnementale et hydrique dans l’ensemble du portefeuille mondial, y compris dans les pays africains.

L’institution internationale finance également des projets visant à aider de manière proactive les pays à gérer les chocs climatiques tout en mettant en œuvre les mesures d’adaptation nécessaires de toute urgence

La Banque mondiale adopte une approche globale pour intégrer le changement- climatique dans ses opérations dans plus de 75 pays, avec plus de 90% des nouveaux projets intégrant des composantes climatiques.

“En Afrique du Nord, où le changement climatique aggrave la pénurie d’eau, la Banque mondiale accélère ses investissements pour accroître la résilience de l’approvisionnement en eau potable et de l’irrigation, ce qui sert de modèle à d’autres pays aux ressources limitées en eau”. 

La Banque mondiale émet des obligations de développement durable sur les marchés de capitaux internationaux pour soutenir le financement d’activités de développement durable conçues pour avoir des impacts sociaux et environnementaux positifs dans les pays en développement, tout en sensibilisant à des thèmes de développement spécifiques dans une gamme de secteurs

Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable a conclu le 9 octobre un accord avec la Société Financière Internationale (IFC), à Rabat.

Cet accord a pour objectif de mettre à jour la feuille de route nationale du gaz naturel et de structurer un partenariat public-privé (PPP) en vue du développement d’une infrastructure gazière durable. 

Cette initiative accompagnera le Maroc dans sa transition énergétique en lui permettant d’atteindre son objectif de produire 52 % de sa capacité électrique à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, expliquent les deux partenaires dans un communiqué.

En raison de sa faible empreinte carbone et de sa polyvalence, le gaz naturel joue un rôle essentiel dans la stratégie de décarbonation et de transition énergétique du Maroc. En favorisant l’intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le réseau, il apportera une plus grande stabilité et efficacité au système électrique national explique la même source, notant que le gaz naturel est essentiel pour décarboner l’industrie en remplaçant le fioul et d’autres combustibles encore utilisés dans la production d’électricité et les industries énergivores.

En 2022, le Maroc a réussi à optimiser ses infrastructures régionales existantes pour accéder pour la première fois au marché international du gaz naturel liquéfié (GNL). La deuxième phase de cette stratégie vise à renforcer les infrastructures gazières domestiques afin de sécuriser l’approvisionnement en gaz et de relier les sources d’approvisionnement aux centres de consommation.

En tant que membre du Groupe de la Banque Mondiale, l’IFC affirme soutenir le ministère dans les études de faisabilité, la structuration et la gestion d’un processus d’appel d’offres transparent et concurrentiel, conformément aux lois nationales. L’objectif est de sélectionner un ou plusieurs partenaires privés pour développer, financer et exploiter cette infrastructure gazière, souligne la même source.

Dans ce sens, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, cité par le communiqué, a déclaré que « ce projet s’inscrit parfaitement dans nos stratégies de développement durable et de transition énergétique, et il est essentiel pour renforcer notre sécurité énergétique. Nous souhaitons bénéficier des capitaux et de l’expertise du secteur privé afin de construire un marché du gaz intégrant les meilleures pratiques internationales. À long terme, cette infrastructure gazière moderne et durable constituera également la base de l’économie future de l’hydrogène ».

En 2005, l’IFC a accompagné le ministère marocain de l’Agriculture dans la conception et la mise en œuvre du premier projet de partenariat public-privé dans le domaine de l’irrigation, dans la région agrumicole de Guerdane, dans la province de Taroudant. Avec cette nouvelle initiative, l’IFC aidera le gouvernement à mettre à jour les infrastructures gazières nécessaires à court et moyen terme pour tenir compte des derniers développements nationaux et internationaux. Ce travail intégrera également les perspectives d’accès du Maroc à l’hydrogène, au biogaz et au gaz de synthèse à plus long terme, dans le but de favoriser une croissance inclusive et durable.