Le Maroc, un “pôle d’exportation” des énergies renouvelables en devenir
Le Maroc est en passe de devenir un “pôle d’exportation” des énergies renouvelables à la faveur d’une capacité de production d’énergies solaire, éolienne et hydroélectrique en plein essor, rapporte, le 15 mai, le journal espagnol “The objective”.
Pour illustrer la montée en puissance du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, le quotidien cite notamment le “super projet Xlinks” de liaison électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni via des câbles sous-marins HVDC de 3.800 kilomètres, avec un budget estimé à environ 20 milliards d’euros.
Cette nouvelle installation électrique est entièrement alimentée par de l’énergie solaire et éolienne, combinée à un système de stockage par batteries, précise la publication.
Situé dans la région de Guelmim-Oued Noun, riche en ressources énergétiques renouvelables, le projet est considéré comme “unique en son genre” et produira 11,5 gigawatts d’électricité décarbonée à partir du soleil et du vent, afin de fournir 3,6 gigawatts d’énergie fiable, en moyenne plus de 19 heures par jour, relève la même source.
Le quotidien espagnol fait observer que d’autres mégaprojets seront réalisés par le Maroc à coups de milliards d’euros pour s’imposer comme un pôle majeur d’exportation d’énergie, dont le Gazoduc Afrique Atlantique qui reliera le Royaume au Nigéria en passant par 13 pays avant d’atteindre l’Europe.
Ce projet, qui nécessitera un financement de 25 milliards de dollars, est essentiel pour le Maroc qui mise aussi grandement sur l’hydrogène vert pour mener à bien sa transition énergétique, ajoute “The objective”.
Le Maroc avait signé un mémorandum avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), franchissant ainsi une nouvelle étape dans la concrétisation de ce mégaprojet, rappelle le journal.