Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a appelé, le 25 octobre à Riyad, au renforcement de la coopération régionale pour faire face aux questions liées au changement climatique.

Intervenant au Sommet de l’Initiative Verte du Moyen-Orient (MGI), M. Akhannouch a souligné la nécessité d’adopter une approche plus coordonnée, efficace et intégrée entre les différentes composantes de la communauté internationale pour unifier les visions et surmonter les obstacles à l’accès au financement climatique, et d’augmenter le niveau d’interaction et d’intégration entre le financement multipartite et le financement national relatifs au climat.

Le Royaume du Maroc, conformément aux Hautes Orientations Royales, a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative en matière climatique, en harmonie avec les enjeux et objectifs de la Stratégie Nationale de Développement Durable qui vise la transition vers une économie verte, avec les efforts internationaux dans ce domaine et avec les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et les Objectifs de développement durable (ODD).

M. Akhannouch a rappelé, à cet égard, les défis et l’impact du changement climatique sur le processus de développement durable, sur la vitalité des écosystèmes, la sécurité des milieux et des ressources naturelles et sur la santé publique, notant que le Maroc, conscient de la nécessité de promouvoir un processus de développement à faible empreinte carbone, a pris l’initiative d’élaborer le Plan Climat National 2020-2030 qui vise le renforcement de la capacité d’adaptation et d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, la mise en œuvre des politiques nationales relatives au climat sur le plan local et l’encouragement de l’innovation et la sensibilisation pour mieux répondre aux défis du changement climatique.

Ce Plan, qui prévoit également le recours aux solutions basées sur la nature, la production d’une énergie propre et le développement de l’industrie verte, est basé sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement climatique.

Le chef du gouvernement a en outre souligné que le Royaume du Maroc, conformément à la Vision stratégique et inclusive de SM le Roi Mohammed VI, a mis en place le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation pour la période 2020-2027, d’un coût global d’environ 11 milliards de dollars, soulignant que ce programme vise à préserver les ressources hydriques, notamment dans le domaine agricole, à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.

Par ailleurs, M. Akhannouch a salué l’Initiative Verte du Moyen-Orient, qui reflète la vision du Royaume d’Arabie Saoudite pour faire face aux défis liés à l’environnement et au changement climatique, ainsi que sa volonté de développer une feuille de route ambitieuse qui permet de renforcer les efforts de protection de la nature dans la région et contribuer de manière efficace aux efforts internationaux déployés pour établir les bases d’un développement durable qui préserve l’environnement et assure un avenir radieux aux générations futures.

L’Accord de Paris sur le climat et l’Agenda 2030 pour le développement durable, a-t-il affirmé, sont des éléments pivots dans la promotion de l’action climatique mondiale et la transition vers un développement neutre en carbone, d’une part, et le renforcement de la sensibilisation à l’environnement ainsi que la consécration de la culture de l’intégration de la durabilité dans tous les secteurs économiques vitaux, de l’autre. Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a participé aux travaux du Sommet de l’Initiative verte du Moyen-Orient (MGI), tenus lundi à Riyad, où il a représenté le Souverain, et conduit la délégation marocaine composée notamment de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri.

Ce sommet a vu la participation de nombreux Chefs d’Etat, de responsables gouvernementaux, de présidents exécutifs de grandes multinationales, de présidents d’ONG internationales, d’universitaires et d’activistes de la société civile, qui se sont penchés sur plusieurs axes reflétant les efforts engagés pour participer à la préservation de l’environnement, notamment dans le sillage des changements climatiques impactant le monde et les défis posés à différents niveaux.

La chaîne émiratie «Sky News Arabia» a mis en avant, sur son site Internet, la stratégie marocaine dans le domaine de la transition vers les énergies propres, et les progrès réalisés par le Royaume dans la production d’énergies renouvelables, dans la perspective d’atteindre la souveraineté énergétique à travers des projets de grande envergure ayant nécessité des investissements colossaux.

A l’occasion de l’organisation de la Semaine économique marocaine à l’Exposition internationale «Expo 2020 Dubaï», le site a écrit que le Maroc se classe premier dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice “Avenir Vert” publié par le “MIT Technology Review”, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès sur la voie d’un avenir vert et ce, en réduisant les émissions de carbone, en développant une énergie propre et en innovant dans les filières vertes.

Il a rappelé que le Maroc a lancé, depuis 2009, une stratégie énergétique basée principalement sur le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et qui vise à assurer son indépendance énergétique et à contribuer à la réduction des émissions de gaz, ajoutant qu’en dix ans, les projets développés de le cadre de cette stratégie ont permis d’augmenter la part de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables à 37%.

Il a expliqué que le Maroc produit actuellement plus de 4000 mégawatts d’énergies éolienne et solaire, ce qui en fait l’un des pays avancés dans ce domaine aux niveaux continental et international, notant que le Royaume s’appuie sur ses atouts naturels, de par sa situation géographique, dans la production d’énergies propres.

Le site a ajouté que dans l’une des villes les plus ensoleillées du sud, la plus grande centrale solaire à concentration au monde a été installée, et elle s’agit de la centrale Noor Ouarzazate qui produit 580 mégawatts et fournit de l’électricité propre à plus d’un million de foyers, faisant remarquer que cette station est la fierté des projets énergétiques marocains, d’autant plus qu’elle constitue un facteur d’attraction des investissements internationaux et une expérience à suivre dans la région et dans le monde.

Le site d’information émirati a noté que le Maroc parie sur la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles importées, qui représentent 85 % de ses besoins, sachant que le pétrole vient en premier, suivi du charbon puis du gaz.

Il a également rappelé le contenu du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, dans lequel le Souverain a souligné la nécessité d’atteindre la souveraineté énergétique d’une manière qui renforce la sécurité stratégique du pays.

Le site Web a conclu que le Maroc s’est fixé des objectifs clairs, principalement pour porter la contribution des énergies renouvelables au mix énergétique à 52% d’ici 2030.

Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiendront une réunion du 1er au 3 décembre, à Niamey, dans le cadre du 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021).

Le 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021) se concentrera sur le contenu local, l’énergie et les opportunités d’investissement au Niger.

L’attractivité du climat d’investissement dans les industries extractives dépend de plusieurs conditions qui régissent l’exploration et le développement des substances minérales, et c’est dans ce sens que les principales parties prenantes discuteront de l’élaboration de cadres politiques et réglementaires, de politiques fiscales et de cadres institutionnels qui encouragent les investissements pour la croissance continue des ressources naturelles et des infrastructures connexes.

ECOMOF 2021 abordera la politique de contenu local, le cas des Etats membres de la CEDEAO, avec un accent particulier sur la façon dont le développement du contenu local est vital pour atteindre les objectifs socio-économiques et renforcer les capacités des entreprises résidentes.

Cependant, pour répondre à la demande de contenu local et de compétences techniques, il est nécessaire de réfléchir à la manière dont les gouvernements et les secteurs privés peuvent travailler ensemble pour renforcer la main-d’œuvre locale en termes d’investissement et de formation.

Ainsi, les discussions sur le contenu local porteront sur l’identification des liens d’approvisionnement locaux, le développement d’un ensemble de compétences spécialisées pour les opérations axées sur la technologie, les projets en cours sur la coopération avec les universités et les écoles professionnelles internationales, les études de cas sur le transfert des compétences des entreprises internationales, et la mobilisation de capitaux pour le développement du contenu local.

L’événement traitera également de la demande croissante d’énergie, notamment de l’énergie renouvelable pour l’exploitation minière, de l’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie, du rôle futur des combustibles fossiles, de l’énergie nucléaire, qui s’avère une option énergétique à faible émission de carbone, et des projets d’interconnexion.

La 3ème édition d’ECOMOF a été officiellement lancée le 15 Septembre, au Niger, avec la participation de Sédiko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, de Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables du Niger, de Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines du Niger et de Babacar Diallo, Chargé des Programmes d’AMETRADE Sénégal.

Le Maroc est au rendez-vous à l’Expo Dubaï 2020, qui se déroulera sur 6 mois du 1er octobre courant au 31 mars 2022, pour partager sa vision stratégique d’un avenir mondial plus durable.

Avec 192 pays représentés, tous unis pour penser le monde de demain, c’est un nouveau chapitre de l’Histoire qui s’écrira à Expo 2020 Dubaï, la première organisée dans un pays de la région Moyen-Orient, Afrique, Asie du Sud (MEASA).

Situé au cœur du District Opportunité, près du pavillon des Émirats Arabes Unis et non loin d’Al Wasl Plaza, monument central du site d’Expo 2020 Dubaï, le Pavillon Maroc proposera en plus d’une Exposition permanente, une programmation artistique, culturelle, économique et scientifique variée, riche et inspirante.

Sous le thème “Héritages pour l’avenir, depuis des origines inspirantes vers un progrès durable”, la participation du Maroc à Expo 2020 Dubaï est pensée pour inviter les visiteurs à (re)découvrir le Royaume, son histoire, son identité, ses talents, mais aussi ses réalisations tangibles dans divers domaines.

A travers trois grandes thématiques, le Pavillon Maroc donnera à voir au monde l’engagement du Royaume pour le futur de la planète, la richesse d’un pays fort de ses talents, d’ici et d’ailleurs, ainsi que la dynamique de progrès dans laquelle s’inscrit le Maroc.

Avec l’objectif de faire bénéficier le visiteur d’une expérience singulière, l’Exposition permanente du Maroc au sein de son Pavillon est pensée comme une promenade, avec des portes donnant sur 13 salles.

Chacune d’entre elles constitue un espace original, jouant sur l’effet de surprise produit par les éléments présentés qui offrent autant d’occasions de (re)découvrir le Maroc et la forte continuité liant son passé, son présent et l’avenir qu’il se construit.

Chaque porte qui s’ouvre donnera ainsi à voir et à vivre au visiteur une (nouvelle) facette du Maroc, de sa mobilité et sa dynamique de progrès (à travers les salles Meet your Eldest, Moroccan Explorers, Movement, Visit Morocco, Connections & Development, Reveal Africa, Moroccan Artists) à son engagement pour le futur de la Planète (salles Bubble of Life, Argan Stories, Plants Power, Release the Energies).

Ce parcours, qui se distingue d’un parcours muséal classique, plonge le visiteur dans une expérience immersive forte, tantôt interactive, parfois ludique, impliquant le corps et pas seulement l’esprit, de sorte à toucher tous les publics.

Pour les plus jeunes, le Pavillon Maroc offre une expérience de jeu innovante, en réalité augmentée, qui les invite à rechercher un certain nombre d’indices et à résoudre des énigmes inédites.

Se présentant également comme un acteur du renouveau mondial, le Maroc déploie un programme d’événements scientifiques et économiques autour des thèmes principaux retenus par Expo 2020 Dubaï, à l’intérieur de son Pavillon mais aussi au sein de différents espaces mis à disposition au sein du site d’Expo 2020 Dubaï.

Climat, développement durable, logistique, infrastructures, accélération industrielle, stratégie agricole, tourisme, finance, coopération africaine… seront les thèmes abordés lors de conférences, d’ateliers et de rencontres professionnelles dédiées, en présence des principaux acteurs de l’économie marocaine (institutionnels, entreprises publiques et privées).

Au-delà des 10 semaines thématiques développées par les Organisateurs, le Maroc a entrepris de créer au sein de sa programmation une semaine dédiée au Royaume, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), pour présenter ses potentialités et mettre en avant son attractivité internationale en tant que hub mondial pour investir.

Cette semaine, qui s’est déroulée du 10 au 16 octobre 2021, a porté sur un programme d’événements scientifiques, business qui a permis de mettre en lumière un Maroc moderne et connecté, et de valoriser les opportunités d’investissement du Royaume ainsi que sa dynamique de développement économique et humain, durable et inclusive pour les générations futures.

Une délégation d’opérateurs privés et publics marocains a pris part à cet événement dans le cadre de cette semaine dédiée au Royaume. Des panels dynamiques traiteront de sujets précis et couvriront l’ensemble des secteurs, leur évolution, afin de refléter au mieux la sphère économique du pays.

Parmi les événements phares durant la semaine Maroc figurent, notamment, le lancement de la marque “Morocco Now” à l’international par l’AMDIE, le dimanche 10 octobre, qui marquera également le lancement de la semaine placée sous le signe de l’investissement au Maroc.

Il s’agit, également, de plusieurs conférences thématiques qui seront proposées et portées par des institutions telles que l’AMDIE pour le secteur de l’industrie et du digital, la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) pour les investissements touristiques, Masen pour le secteur des énergies renouvelables, l’Agence pour le développement agricole (ADA) pour le secteur agricole, Casablanca Finance City (CFC) pour le secteur financier, outre la commission Afrique de la CGEM pour la coopération africaine. Ces séances impliquent un ensemble d’acteurs et d’intervenants marocains de premier plan.

La semaine Maroc s’est coïncidée avec la tenue du Global Business Forum Africa du 13 au 14 octobre 2021, dont le Royaume, en tant que deuxième investisseur africain sur le continent, est un partenaire clé, relevant que ce forum, organisé par Expo 2020 Dubaï en collaboration avec la Chambre de commerce de Dubaï, a été une plateforme de rencontres et d’échanges autour des opportunités d’investissement qu’offre le continent africain.

Vivo Energy Maroc a décerné le prix de l’écocitoyenneté à la junior entreprise Futur Solar Energy du lycée Abou Abbas Sebti de Tanger pour son projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. Ce prix s’inscrit dans le cadre du « Company Program » d’Injaz Al Maghrib.  Ce programme mobilise des collaborateurs bénévoles de Vivo Energy Maroc en vue d’accompagner de jeunes étudiants et de préparer leur immersion dans le marché du travail.

« Chaque année, nous observons et mesurons le succès grandissant de notre partenariat avec Injaz AL Maghrib. Cette rencontre avec une nouvelle génération de talents est pour nous une opportunité inestimable. Celle de réfléchir ensemble aux défis de l’écocitoyenneté. Nous avons été ravis par la richesse et la pertinence des actions proposées, totalement en prise avec nos enjeux d’efficacité énergétique. Pour la première fois, nous remettons le Prix de l’éco-citoyenneté à une initiative de lycéens qui témoigne de leur maturité et de leur capacité d’innovation », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.

Après délibération, c’est l’équipe Futur Solar Energy du Lycée Abou Abbas Sebti de Tanger qui a remporté le prix de l’écocitoyenneté. La Junior Entreprise a su valoriser le concept de l’efficacité énergétique à travers leur projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. De petite taille et ne pesant que quelques grammes, cette batterie, facile à transporter et à recharger à partir d’un cartable scolaire permet d’alimenter efficacement les appareils électroniques.

Depuis 2009, le partenariat entre Vivo Energy Maroc et Injaz Al Maghrib a permis la formation entrepreneuriale de plus de 10 000 étudiants et la création de 160 Junior Entreprises.« Le prix de l’écocitoyenneté, ainsi que le Company Program, constituent aujourd’hui un socle de notre action concertée avec Vivo Energy Maroc. Le mécénat des compétences de la part des collaborateurs de Vivo Energy Maroc représente une précieuse valeur ajoutée dans notre partenariat stratégique. Cette implication directe et soutenue explique le succès des programmes majeurs d’encouragement à l’entrepreneuriat depuis toutes ces années. » témoigne Laila Mamou, Présidente d’INJAZ Al Maghrib. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation et de l’environnement, axes majeurs de son action citoyenne. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat, l’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ceux-ci sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de préserver l’environnement, de lutter contre l’abandon scolaire, l’exclusion sociale, et de sensibiliser à la sécurité routière.

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et la Commission nigériane de la régulation de l’électricité (NERC) ont établi, le 6 octobre à Rabat, les bases d’un accord de coopération dans le cadre de leurs missions de régulation du secteur électrique.

Une délégation nigériane, emmenée par le sénateur Gabriel Torwua Suswam, président de la Commission de l’Énergie au sein du Parlement de la République Fédérale du Nigéria, s’est ainsi entretenue avec le Conseil de l’ANRE, présidé par Abdellatif Bardach, sur les modalités de cet accord de coopération visant à promouvoir l’échange et le transfert d’expériences entre les deux régulateurs.

Cet échange s’est déroulé en présence du vice-président de la NERC, Musiliu O. Oseni et des membres commissaires de l’organe nigérian de régulation.

En marge de cet événement, le président de l’ANRT a indiqué que le Maroc et le Nigeria partagent une vision commune pour la consolidation d’une coopération stratégique sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président de la République Fédérale du Nigeria, M. Muhammadu Buhari.

Dans le cadre de cette dynamique, l’ANRE et la NERC ont une ferme volonté de renforcer les liens de coopération et de travailler ensemble, a-t-il souligné, précisant que la “réussite de cette démarche se fera à travers l’échange mutuel de nos expériences respectives et des bonnes pratiques en matière de régulation de l’électricité”.

L’accord va définir un cadre très clair et concret à tous ces efforts, a relevé M. Bardach, notant que ce cadre s’articule autour des mécanismes de régulations et du cadre institutionnel et réglementaire du secteur de l’électricité en vue d’atteindre les objectifs respectifs des stratégies énergétiques des deux pays.

Pour sa part, le vice-président de la NERC, M. Oseni a relevé que le but de ces échanges est d’apprendre l’un de l’autre à travers un mémorandum d’entente qui va établir le cadre de coopération entre les deux institutions pour améliorer les processus de régulation.

“Nous avons beaucoup de choses à partager et à échanger pour le développement du secteur de l’électricité en Afrique”, a-t-il ajouté, notant qu’en travaillant de concert, il sera plus facile d’établir les textes de régulations de l’électricité dans le continent.

Le Maroc est le fer de lance de la lutte contre les changements climatiques en Afrique, a affirmé l’expert en technologie environnementale Angelo Bruscino.

Le Royaume a entamé, depuis des années, des projets audacieux et innovants en faveur de l’environnement, notamment la conversion de l’énergie des combustibles fossiles en sources renouvelables, a déclaré l’expert italien, en marge du sommet climatique “Youht4Climate: Driving Ambition”.

M Bruscino a relevé que le Maroc a réalisé de grands progrès en matière de modernisation du réseau électrique et de traitement de l’eau.

Des efforts considérables ont été déployés par le Royaume pour répondre aux enjeux climatiques, a souligné l’expert, notant que l’Europe doit en tenir compte afin de renforcer les relations bilatérales à ce niveau pour parvenir à une transition écologique en commun.

Le Maroc et l’Italie ont mis en place une synergie dynamique à travers plusieurs projets en matière d’action climatique, notamment la conversion des systèmes de production de textile et de cuir vers des modèles plus durables, a fait savoir cet expert également auteur de plusieurs publications sur le développement durable.

Un total de 400 jeunes issus de 197 pays et sélectionnés par l’ONU parmi près de 9.000 candidats, se sont réunis pendant trois jours à Milan pour élaborer leur vision commune de l’urgence climatique et des actions prioritaires à mener.

Leur déclaration sera soumise à une cinquantaine de ministres réunis pour préparer la conférence sur le climat “COP26”, prévue en novembre à Glasgow.

Le Maroc est un pays “pionnier” et “un modèle à suivre” dans le domaine de la transition énergétique, à la faveur de la forte impulsion royale à cette orientation, a souligné, le 12 octobre à Salé, l’ambassadeur de Hongrie dans le Royaume, Miklós Tromler.

Les propos du diplomate ont été tenus au cours d’une journée de sensibilisation organisée au Centre d’insertion et d’aide pour le travail (CIAT) par l’ambassade de son pays, en vue de mettre la lumière sur le rôle du recyclage et de la valorisation des déchets ménagers dans la préservation de l’environnement et la réalisation d’un développement durable.

Cette rencontre visait à sensibiliser les générations montantes et les personnes à besoins spécifiques à l’importance de tirer profit des opportunités offertes par ces activités, ainsi qu’à présenter les méthodes et les techniques développées en la matière.

L’ambassade, en partenariat avec la Wilaya de Rabat-Salé-Kénitra, de la coopérative Attawafouk et du CIAT, dispose d’autres programmes qui seront déployés à Marrakech et Témara, a indiqué M. Tromler dans dans une déclaration à la MAP, en marge de cette rencontre en préparation du Forum mondial pour le développement durable “Planète Budapest 2021”, prévu fin novembre dans la capitale hongroise.

Abordant les relations bilatérales, le diplomate s’est dit “fier” de la qualité des liens entre les deux pays, qui connaissent un grand dynamisme ces dernières années, notant que les initiatives et projets menés par son ambassade sont une consécration de ce partenariat.

La Hongrie a signé plusieurs accords avec les ministères de l’Energie et de l’Agriculture, afin d’échanger les expériences en matière de transition énergétique, d’agronomie, de préservation de l’environnement et d’économie verte.

De son côté, le directeur du CIAT, Saïd Bekkal, a expliqué que cette manifestation scientifique et de sensibilisation a pour but d’exposer les bienfaits de la valorisation et de la transformation des déchets en engrais organiques naturels.

“Nous avons une agriculture biologique, faite par des personnes à besoins spécifiques et, donc, la question du recyclage des déchets et de leur transformation en matières organiques nous préoccupe au sein du Centre”, a-t-il fait remarquer, notant que l’expérience hongroise est édifiante dans ce domaine.

Pour sa part, Rachid Abou El Tayeb, ingénieur en environnement agricole, a rappelé que le Maroc est engagé dans un ensemble de politiques qui concernent le changement climatique et la préservation des ressources environnementales.

“Transformer les déchets ménagers, qui sont une source de pollution, en une matière d’enrichissement des sols grâce à certains nutriments minéraux nous permet d’obtenir de meilleures récoltes, d’autant que certaines régions arides et semi-arides souffrent d’un manque de matière organique”.

Ces matières organiques doivent être restituées au sol de manière à bonifier l’économie circulaire, a-t-il insisté, notant que tout un chacun doit s’impliquer dans le recyclage et la valorisation des déchets au vu de leurs dimensions économique, sociale et environnementale.

De son côté, le responsable de la coopérative “Attawafouk” de tri et de valorisation des déchets à Rabat, Yassin Mazout, a salué cette initiative qui vise à mettre les jeunes et les personnes en situation de handicap au cœur de la problématique de la valorisation du recyclage des déchets.

La coopérative est devenue un opérateur économique employant plus de 151 personnes dans des conditions légales et reconnues à la décharge d’Akrach à Rabat, en bénéficiant d’un appui dans le cadre des projets de l’Initiative nationale pour le développement humain.

Le Maroc et le Kenya sont appelés à mettre en place une stratégie environnementale commune pour servir de modèle à tous les pays africains, a indiqué, le 12 octobre à Nairobi, le ministre kényan de l’Environnement et de la Foresterie, Keriako Tobiko.

Les deux pays sont dotés d’outils et de moyens innovants permettant de faire face aux effets du changement climatique et à l’impact de l’évolution démographique sur les ressources naturelles en Afrique, a souligné M. Keriako lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Maroc au Kenya, M. El Mokhtar Ghambou.

Il a, à cet égard, appelé à une réflexion commune en vue d’établir des partenariats académiques entre les universités des deux pays, afin d’apporter des réponses aux défis liés au changement climatique.

Le Maroc et le Kenya doivent travailler ensemble afin de trouver des alternatives énergétiques innovantes en vue de compenser leur manque en ressources naturelles classiques comme le gaz et le pétrole, a insisté le responsable gouvernemental, se disant prêt à visiter le Royaume pour conclure une convention avec son homologue marocain dans des domaines où le Maroc a développé une solide expertise et une bonne réputation en Afrique, tels que l’environnement, le développement durable, la gestion des déchets et la dépollution des océans.

M Keriako a insisté sur la nécessité d’impliquer les autres départements ministériels liés à la problématique du développement durable, tels que les ministères de l’Énergie, de l’Économie, et de l’Agriculture et du Transport des deux pays.

De son côté, M. Ghambou a souligné la nécessité de partager les expériences des pays africains dans tous les domaines, y compris l’environnement, qui pose des défis sérieux à travers tout le continent et ce, dans l’esprit de la coopération sud-sud, prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le Maroc, qui a une forte présence en Afrique de l’Ouest, est disposé à partager avec les pays d’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, ses réalisations et ses acquis dans les domaines liés à l’environnement et au développement durable, a affirmé le diplomate marocain, relevant que le nouveau gouvernement marocain s’est engagé à atteindre la souveraineté énergétique en Afrique en mobilisant les gouvernements et les acteurs privés.

Il a en outre souligné la nécessité d’un Benchmarking entre le Kenya et le Maroc dans des domaines comme la gestion des déchets, la politique de l’eau, l’énergie solaire et le dessalement de l’eau de mer, citant à ce titre, les villes de Laâyoune et Agadir qui sont devenues des références en la matière à l’échelle africaine.

M Ghambou a, de même, passé en revue quelques atouts et réalisations du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, rappelant que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter à 52% la part des énergies propres dans le mix énergétique.

“Le Maroc a également décidé d’explorer de nouvelles sources, à travers notamment un programme de valorisation énergétique de la biomasse et ambitionne de devenir un acteur clé dans le développement rentable du +Power-to-X+, l’énergie de demain”

Vivo Energy Maroc a confirmé les résultats positifs de son initiative en faveur de la réinsertion scolaire. Lancée en partenariat avec l’Heure Joyeuse, l’École parallèle permet à des jeunes en situation de décrochage scolaire de favoriser leur retour à une scolarisation classique. Les résultats deux ans après la création du premier établissement sont probants avec une réintégration de 97% des élèves au système éducatif national.

« L’éducation fait partie des piliers de notre action citoyenne. Il s’agit du premier vecteur d’égalité des chances et d’ascension sociale au sein de notre société. En contribuant à la lutte contre l’abandon scolaire, l’École Parallèle s’inscrit parfaitement dans cette vision solidaire. Nous sommes heureux de voir après deux promotions que l’École Parallèle est un modèle qui marche et que l’abandon scolaire n’est pas une fatalité. Nous poursuivons nos efforts pour amplifier la portée et l’efficacité de ce projet » déclare Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.

L’École Parallèle offre à des enfants, âgés entre 8 et 16 ans, en abandon scolaire et en situation de précarité et vulnérabilité familiale, un environnement propice à leur épanouissement et à leur réintégration dans le système scolaire national. Encadrés par une équipe pédagogique et pluridisciplinaire qualifiée, les élèves bénéficient d’un accompagnement complet à travers des ateliers ludiques et des séances de soutien scolaire. Un suivi médical de proximité est assuré pour tous les élèves ainsi qu’un service de restauration complet. Des enquêtes sociales et médiations familiales sont menées régulièrement pour agir également au niveau de la cellule familiale. L’objectif est de faciliter la réinsertion des élèves au bout d’un an, dans une scolarisation classique ou une formation professionnelle.

« Le projet de l’École Parallèle est ambitieux et réfléchi. L’exclusion scolaire trouve généralement son origine bien avant l’école. D’où notre vision globale et un accompagnement transverse en vue d’identifier les facteurs d’abandon propre à chaque élève. La diversité des activités organisées s’avère nécessaire en vue de répondre aux besoins de chacun. Nous remercions Vivo Energy Maroc pour son implication permanente et indispensable à nos côtés, avec une recherche de résultats, d’impact et de réalisations », témoigne Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Avec pour ambition d’être la société d’énergie du Maroc, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation, un des trois axes majeurs de son action citoyenne avec la sensibilisation à la sécurité routière et la protection de l’environnement. Au-delà du développement d’un large choix de programmes éducatifs destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de lutter contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale, Vivo Energy Maroc soutient également des programmes d’initiation à l’entreprenariat et d’éducation environnementale.