L’ONHYM vient de remporter le prestigieux prix de la Compagnie Pétrolière Nationale de l’Année lors du Sub-Saharan Africa International Petroleum Exhibition and Conference (SAIPEC 2025) à Lagos, au Nigeria.

Cette distinction reflète non seulement les efforts constants de l’ONHYM pour promouvoir une gestion durable et innovante des ressources énergétiques, mais aussi son engagement à renforcer les partenariats régionaux et à contribuer à l’avenir énergétique de l’Afrique.

Depuis sa création, l’ONHYM s’est imposé comme un acteur incontournable dans le domaine des hydrocarbures et des mines au Maroc. 

En tant qu’institution publique, il joue un rôle clé dans l’exploration, la recherche et le développement des ressources naturelles du Royaume. Grâce à ses initiatives, le Maroc est devenu un acteur stratégique dans le secteur énergétique en Afrique, en mettant en avant des solutions durables et des projets collaboratifs.

Le prix décerné au SAIPEC 2025 souligne également la capacité de l’ONHYM à nouer des partenariats régionaux solides. Ces collaborations permettent non seulement de sécuriser l’approvisionnement énergétique, mais aussi de favoriser l’échange de technologies et de savoir-faire entre les pays africains.



La sixième édition de la Semaine Nationale de l’Eau s’est ouverte, le 22 mars à Mohammedia, par un colloque national axé sur les innovations en gestion hydrique, réunissant chercheurs, experts et acteurs du secteur de l’eau.

Organisée au Centre d’Éducation à l’Environnement et Développement Durable, par l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre au Maroc (AESVT), en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que plusieurs agences de bassins hydrauliques et partenaires, cette rencontre visait à échanger des idées et solutions innovantes pour une gestion durable de cette ressource vitale.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC), Omar Chafki, a indiqué que grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a adopté une politique de l’eau proactive, participative et innovante qui a permis de surmonter de nombreux défis liés à la gestion de l’eau, notamment en atténuant les effets des années successives de sécheresse.

Cette approche repose sur des mesures concrètes et efficaces, garantissant une gestion durable des ressources en eau du Royaume, a-t-il relevé, notant que les principaux axes de la stratégie mise en œuvre par le ministère de l’Equipement et de de l’Eau se traduisent notamment par la valorisation des eaux non conventionnelles à travers le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, la gestion optimisée de la demande en eau, une planification à long terme, en plus de l’importance cruciale accordée à la sensibilisation des citoyens pour une utilisation rationnelle de l’eau.

Pour sa part, le président de l’AESVT-Section Mohammedia, Abdelmajid Sahraoui, a souligné que ce colloque, organisé à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, constitue une plateforme d’échange entre chercheurs, experts et acteurs institutionnels autour des innovations en matière de gestion hydrique.

Il a rappelé l’urgence d’agir face aux défis climatiques croissants, en prônant l’éducation et la recherche scientifique comme piliers fondamentaux pour préserver les ressources naturelles.

“Face à l’enjeu sociétal que représente aujourd’hui la gestion de l’eau, il est crucial de mobiliser tous les acteurs, au-delà des seules mesures techniques”, a souligné, de son côté, le Directeur général de l’organisation de la vie scolaire au ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Abdelmoumen Talib.

Dans une allocution lue en son nom, M. Talib a affirmé que la sensibilisation et l’éducation sont essentielles pour instaurer une culture de préservation de cette ressource, relevant que le ministère de l’Éducation nationale agit en ce sens à travers deux axes majeurs : l’intégration de la thématique de l’eau dans les programmes scolaires et la mise en place d’activités éducatives visant à sensibiliser et encourager les élèves à adopter des comportements responsables.

A noter que ce colloque a été marqué par la signature d’une convention de partenariat entre l’AESVT et l’ABHBC. Selon le président de l’AESVT, Abderrahim Ksiri, cet accord vise à renforcer les actions de sensibilisation et d’éducation environnementale en les inscrivant dans une démarche continue tout au long de l’année.

Cette convention permettra de déployer des programmes éducatifs et de sensibilisation sur la gestion des ressources en eau, en s’appuyant sur les modèles innovants développés à Mohammedia, a-t-il précisé, dans une déclaration à la presse, faisant savoir que ces initiatives seront étendues aux 40 branches de l’AESVT à travers le Maroc.

Outre le colloque national tenu à Mohammedia, des rencontres régionales sont prévues à Tétouan, Marrakech, Fès, Agadir et Guelmim, accompagnées d’activités de mobilisation locales et nationales.





Le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est un pionnier dans le domaine des énergies renouvelables, a indiqué, le 24 mars à Toulouse, Bertrand Piccard, président de “Climate Impulse” qui vise à faire un tour du monde sans escale en avion à hydrogène.

“Le Royaume, sous le leadership du Souverain, s’est fixé un objectif ambitieux d’atteindre 52% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030”, a souligné M. Piccard dans une déclaration à la MAP, en marge de la 3e édition du Sommet Airbus (24-25 mars), mettant en exergue les progrès notables du Maroc dans le développement des projets solaires et éoliens.

Le Maroc s’est fixé un nouvel objectif pour son écosystème énergétique, avec l’hydrogène vert, notant que l’OCP est bien positionné dans le secteur.

“L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Groupe OCP, leader mondial des engrais phosphatés et investisseur majeur dans le développement de l’hydrogène vert, ont rejoint les principaux partenaires du projet ‘Climate Impulse’, qui devrait aboutir en 2028 à un tour du monde sans escale et sans émissions, à bord d’un avion à hydrogène vert”, a rappelé M. Piccard, qualifiant cette collaboration d'”extraordinaire”.

Selon lui, l’UM6P sera la porte d’entrée vers l’Afrique pour l’éducation, la technologie et de nouvelles perspectives pour les générations futures.

“Je suis arrivé à Rabat avec mon avion solaire en juin 2012 et j’ai vraiment hâte de revenir avec Climate Impulse au Maroc”.

Le développement de l’avion a commencé en 2022, incluant des recherches, des études de faisabilité et de conception avec le soutien de grands noms de l’industrie.

Depuis 2024 et l’arrivée de Syensqo comme premier partenaire principal, le développement et la construction de l’avion se poursuivent, au sein de l’entreprise 49SUD qui est dirigée par Raphaël Dinelli, ingénieur et co-pilote de Climate Impulse aux côtés du M. Piccard.

La contribution de l’UM6P et du groupe OCP à ce projet, aux côtés de Syensqo, traduit leur engagement envers la décarbonation et reflète leur détermination à jouer un rôle actif dans l’avancement de l’objectif de développement durable de l’ONU n°13 relatif à la lutte contre les changements climatiques, ainsi que leur volonté de soutenir des initiatives globales pour un avenir durable.

Cette collaboration vise à mettre en avant le potentiel du Maroc en tant que leader émergent dans le domaine de l’hydrogène vert, et à démontrer son rôle majeur dans le développement de solutions durables et novatrices, à l’échelle internationale.



Le Maroc s’est imposé comme un “acteur incontournable’’ du secteur des énergies renouvelables et offre de nombreuses opportunités d’investissement dans ce domaine, souligne un rapport de l’association “SolarPower Europe”.

Le Maroc, qui vise à porter sa part de la capacité électrique installée issue des énergies renouvelables à au moins 52% d’ici 2030, poursuit sa transition énergétique, et le secteur solaire, en particulier, connaît une croissance constante, relève le document, notant que le Royaume “offre aux investisseurs la possibilité de contribuer à un avenir durable, tout en obtenant des rendements attractifs”.

Le rapport, qui relève que “le Maroc est l’un des pays africains où le prix de l’électricité est le plus bas”, met la lumière sur les stratégies adoptées par le Maroc en matière de développement durable et d’efficacité énergétique, qui fixent, entre autres, des “objectifs clés pour garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique”, en plus d’assurer “une énergie abordable pour tous, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement”.

Le Royaume s’est doté d’un plan “ambitieux” en matière d’énergies renouvelables, fixant l’objectif d’augmenter la part de la capacité de production d’électricité renouvelable à 52% d’ici 2030 (20% d’énergie solaire, 20% d’énergie éolienne et 12% d’énergie hydraulique) et 80% d’ici 2050, note l’association européenne, qui met en exergue également l’objectif de réduction des besoins et de la consommation d’énergie du pays, avec un objectif global de -20 % de consommation d’énergie d’ici 2030, sans oublier les engagements du Maroc pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris.

SolarPower Europe met aussi l’accent sur les partenariats public-privé (PPP), privilégiés pour les projets d’énergie renouvelable au Maroc, un modèle qui permet de “répartir les risques liés aux projets et d’attirer les investissements internationaux”, ajoutant que la législation marocaine a également ouvert le marché aux producteurs indépendants d’électricité et leur a accordé l’accès au réseau pour vendre de l’électricité, en sus de permettre aux producteurs d’énergies renouvelables de développer des lignes de transport directes et d’exporter de l’électricité.

“Grâce à ce contexte favorable, le rôle des producteurs indépendants d’électricité s’est considérablement accru au fil du temps, faisant du Maroc l’un des pays clés pour les énergies renouvelables en Afrique”, constate le rapport, passant en revue plusieurs programmes et incitations mis en œuvre par le gouvernement pour soutenir les nouveaux projets d’énergie renouvelable et encourager l’investissement dans ce secteur.

Par ailleurs, le Maroc a œuvré à la modernisation des installations de production d’électricité verte et des réseaux électriques, indique l’association, mettant en avant la station Noor Ouarzazate, “la plus grande centrale solaire à concentration (ESC) au monde”, ainsi que le “plan d’investissement ambitieux” visant à renforcer le réseau national, en particulier le projet de réseau très haute tension (THT) de 3 GW entre Oued Lekraâ, près de Dakhla, et Médiouna, dans la région de Casablanca.

Et d’ajouter que le “potentiel solaire significatif” du Maroc a récemment attiré “non seulement les développeurs européens, mais aussi les fournisseurs européens d’équipements de fabrication solaire”, citant à titre d’exemple l’extension récente d’une ligne d’assemblage de modules photovoltaïques, “considérée comme la plus grande usine de fabrication solaire de la région” et dont les modules sont “vendus sur les marchés africains et internationaux”.

“Des coûts de main-d’œuvre compétitifs et des mesures incitatives pour attirer les investissements étrangers encouragent l’implantation d’usines de fabrication, ce qui pourrait faire du Maroc un pôle régional de fabrication photovoltaïque”, relève le rapport.





La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a pris part, le 14 mars à Londres, à une table ronde ministérielle consacrée à la problématique de la sécurité de l’eau dans le contexte du changement climatique et des défis du développement durable. Prenant la parole lors de cette rencontre, présidée par la Baronne Chapman, ministre britannique du Développement internationale, Mme Benali a souligné que le Maroc a fait du développement durable un « choix stratégique » sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle a rappelé, dans ce contexte, le Nouveau Plan de Développement, qui a érigé la question du développement durable en priorité dans la feuille de route marocaine qui mise sur un équilibre entre développement économique et préservation de l’environnement. 

La question de l’eau et de la préservation de cette ressource vitale occupe une place centrale dans le cadre de la stratégie de développement du Maroc, a fait observer la ministre, rappelant les mesures prises par le Maroc pour une meilleure gestion de ses ressources en eau, citant notamment les autoroutes de l’eau. L’action du Maroc s’avère fondamentale d’autant plus que le pays est exposé aux risques de la sécheresse, qui impose une action constante et continue pour relever les défis des aléas climatiques, a poursuivi Mme Benali. 

La ministre n’a pas manqué de mettre en avant le rôle avant-gardiste que joue le Royaume sur les questions du développement durable et de lutte contre le changement climatique au niveau continental et international. 

Le Maroc demeure résolument engagé en faveur d’une coopération internationale agissante qui place le développement durable et la protection de l’environnement au cœur de son agenda. 

Le Maroc a été le seul pays nord-africain invité à prendre part à cette rencontre, réunie à l’initiative de WaterAid, une ONG placée sous le patronage du Roi Charles III et qui œuvre en faveur du développement durable et de la protection de l’environnement. 

La rencontre, marquée par la participation de représentants d’organisations internationales, a été l’occasion d’examiner plusieurs questions se rapportant notamment aux moyens d’assurer une meilleure gestion de l’eau dans le contexte du changement climatique. Le renforcement de la stabilité économique des pays et la protection des populations vulnérables au changement climatique ont également été au menu des débats.



La 16e édition du Dialogue de Petersberg sur le climat s’est tenue les 25 et 26 mars à Berlin, dans le cadre de la préparation de la COP30 prévue en novembre 2025 à Belém au Brésil, avec la participation du Maroc, représenté par Rachid Tahiri, responsable national des négociations auprès de la CCNUCC, de l’Accord de Paris et du Protocole de Kyoto.

Organisé chaque année dans la capitale allemande à l’initiative du ministère fédéral des Affaires étrangères, du ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du climat, ainsi que du pays hôte de la COP, ce dialogue a réuni les représentants d’une quarantaine de pays, en vue de définir les priorités climatiques et de poser les bases des futures négociations.
Les échanges ont porté sur les avancées et les défis liés à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, tout en renforçant le dialogue multilatéral autour de questions clés telles que le financement climatique, l’adaptation, les contributions déterminées au niveau national (CDN) et le Bilan mondial (GST).

Sélectionné parmi les 40 pays conviés par l’Allemagne à prendre part à cet événement de haut niveau, le Maroc a saisi cette opportunité pour mettre en avant ses priorités en matière de climat et de développement durable, a déclaré à la MAP M. Tahiri, chef de division du Changement climatique et de l’Économie verte au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Il a souligné que ce dialogue a permis de mettre en lumière les efforts du Royaume, à travers des stratégies interconnectées telles que la Stratégie nationale de développement durable, la Stratégie nationale bas carbone, la Stratégie de l’eau, ainsi que des initiatives comme Génération Green et la Feuille de route pour l’hydrogène vert.

Ces actions renforcent la résilience du Royaume et soutiennent sa transition énergétique, ajoutant que cette participation a également été l’occasion de partager l’expérience du Maroc en matière de protection du climat, de promouvoir ses priorités et de réaffirmer son engagement en faveur d’une transition verte, tout en renforçant la coopération internationale.

Cette 16e édition a été marquée, par ailleurs, par la tenue, mardi, d’un segment de haut niveau intitulé : “10 ans de l’Accord de Paris : un tournant pour l’avenir – Favoriser l’action collective et accélérer la mise en œuvre”, avec la participation du chancelier allemand Olaf Scholz et du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres (par visioconférence).

Un accent particulier a été mis sur les moyens d’accélérer la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), de l’Accord de Paris et des décisions pertinentes, notamment celles relatives au GST, ainsi que sur les étapes concrètes à franchir tout au long de l’année pour faire de la COP30 un tournant décisif.

La réunion ministérielle organisée dans ce cadre a porté sur les opportunités et les défis économiques et sociaux d’une action climatique alignée sur l’objectif de 1,5°C, afin d’identifier des leviers concrets pour renforcer l’ambition et l’action en vue d’atteindre les objectifs à long terme de l’Accord de Paris.

Il a été rappelé que la COP30 constituera une occasion stratégique pour renforcer les synergies entre les agendas climatiques, de biodiversité, de lutte contre la désertification et de développement durable, à travers une approche intégrée et centrée sur une transition juste.

Le Dialogue a également abordé la feuille de route de Bakou à Belém, visant à mobiliser 1.300 milliards de dollars de financement climatique pour les pays en développement d’ici 2035, ainsi que la vision, les leviers à activer pour accroître le financement et les éléments quantitatifs et qualitatifs liés au Processus du Nouvel Objectif Chiffré Collectif (NCQG).La première journée a été, par ailleurs, marquée par la présentation des résultats de l’analyse conjointe de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) concernant les CDN renforcées. La seconde journée a, quant à elle, vu la mise en place de trois groupes de travail chargés de discuter du processus de la COP et de l’avenir de la gouvernance climatique, de la mise en œuvre du GST, ainsi que du renforcement de l’adaptation et de la résilience.





La ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, a affirmé, le 26 mars, l’importance stratégique que revêt le secteur des hydrocarbures et des mines dans la réalisation de la souveraineté énergétique et minière du Royaume.

Présidant la 22e session du Conseil d’administration de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), en présence de la directrice générale de l’Office, Amina Benkhadra, du directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), Abdellatif Zaghnoun, ainsi que de représentants de plusieurs départements ministériels et établissements publics, Mme Benali a plaidé en faveur d’une mobilisation renforcée des efforts pour consolider l’attractivité du secteur auprès des investisseurs.

La ministre a souligné, à cet égard, l’importance d’une meilleure prise en compte des enjeux liés aux mutations énergétiques mondiales, ajoutant que l’exploration d’hydrocarbures demeure une activité complexe, onéreuse et à haut risque, nécessitant la mobilisation de l’ensemble des potentialités afin de favoriser les partenariats et de cibler les zones géologiques encore inexploitées. 

Mme Leila Benali a également souligné que le gaz naturel constitue l’un des principaux piliers de la transition vers les énergies renouvelables, eu égard à son faible impact carbone et à sa capacité à accompagner la décarbonation du tissu industriel national.

Sur un autre registre, Mme Benali a fait état des résultats encourageants enregistrés par l’ONHYM au cours de l’année écoulée, marqués par le forage de quatre puits d’exploration (trois onshore et un offshore) pour un investissement de 1,019 milliard de dirhams (MMDH), ainsi que par l’intensification de la recherche sur les minéraux stratégiques et critiques indispensables à la transition énergétique et numérique.

Elle s’est, en outre, félicitée des avancées majeures du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, qualifié de projet continental stratégique reflétant la vision du Royaume en matière de coopération Sud-Sud.



Alors que la transition mondiale vers les énergies renouvelables s’accélère, les connaissances sur la météo et le climat deviennent de plus en plus importantes pour garantir la fiabilité et la résilience des systèmes énergétiques et la planification de la demande et de l’offre d’électricité, selon un nouveau rapport rendu public le 4 mars à Genève.
Le rapport “Bilan de l’année 2023 : Potentiel mondial des ressources énergétiques renouvelables et demande énergétique axés sur le climat” révèle que des solutions énergétiques diversifiées tenant compte du climat sont essentielles si le monde veut atteindre ses objectifs de triplement de la capacité des énergies renouvelables et de doublement de l’efficacité énergétique d’ici 2030.
Le rapport a été produit conjointement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et le Copernicus Climate Change Service (C3S) , exploité par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

“Qu’il s’agisse de production d’énergie solaire dans des conditions plus sèches que la moyenne, de production d’énergie éolienne dans des régions qui connaissent des changements de régimes de précipitations, ou de production d’énergie hydroélectrique dans des conditions de précipitations fluctuantes, le climat a une incidence directe sur l’offre et la demande d’électricité”, écrivent dans un avant-propos conjoint la Secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, le Directeur général de l’IRENA, Francesco Camera, et le Directeur du C3S, Carlo Buontempo.

“Ces défis présentent également des opportunités sans précédent: l’intégration des connaissances climatiques dans la planification énergétique permet une production d’électricité plus fiable, aide à anticiper les pics saisonniers de la demande et renforce l’adaptabilité du développement futur des infrastructures”.

Le rapport porte sur 2023, une année qui a vu la transition d’un phénomène La Niña à un phénomène El Niño, affectant des variables climatiques clés pour le secteur de l’énergie telles que la vitesse du vent, le rayonnement solaire, les précipitations et la température. Ce fut également l’année la plus chaude jamais enregistrée, jusqu’à ce que ce record soit à nouveau battu en 2024.



Les travaux de l’atelier régional sur la décarbonation du secteur industriel et le renforcement de l’efficacité énergétique se sont tenus, le 26 février à Agadir.

Présidé par le wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, Said Amzazi, cet atelier vise à permettre aux acteurs économiques de la région de prendre connaissance des solutions existantes pour soutenir les projets de décarbonation et encourager l’adoption de mesures d’efficacité énergétique.

Il s’agit notamment des mécanismes de financement innovants et des dispositifs d’optimisation de la performance énergétique, en vue de contribuer à renforcer la compétitivité des industries exportatrices marocaines, en assurant l’atténuation de leur empreinte carbone et en tirant parti des instruments de compensation carbone.

S’exprimant à cette rencontre, le wali de la région a souligné l’importance pour les entreprises régionales d’investir dans des technologies plus propres et des processus de production plus durables, afin de réduire leurs émissions de carbone et renforcer leur compétitivité sur le marché mondial.

Pour sa part, le directeur général de la Société d’Ingénierie Energétique (SIE) relevant du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Ahmed Baroudi, a présenté un exposé sur les solutions proposées par la SIE pour accompagner la décarbonation de l’industrie et renforcer l’efficacité énergétique, mettant en lumière les différentes opportunités de financement spécifiquement conçues pour soutenir cette transition énergétique.

La deuxième partie de cette rencontre, a été consacrée à l’analyse des spécificités des secteurs industriels régionaux en matière de consommation énergétique et de leur impact sur la compétitivité.

La rencontre a été également marquée par des interventions des représentants des secteurs de l’agriculture, de la pêche maritime, des industries de transformation, du tourisme et du textile.



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, récemment, à la mise en service de la première tranche d’un projet structurant doté de 41 millions de DH pour renforcer le système de production d’eau potable de la commune Mkanssa, dans la province de Taounate ainsi que des communes avoisinantes à Sidi Kacem et Moulay Yaacoub, à partir des installations de production depuis le barrage Al Wahda.

Financé par l’ONEE à travers un prêt de la Banque Allemande pour le Développement (Kreditanstalt für Wiederaufbau/KFW), ce projet consiste dans sa première tranche, dont le coût s’élève à 24 MDH, en la pose de 28,5 Km de conduites de diamètres variant entre 300 et 400 mm.

La deuxième tranche de ce projet, dont la mise en service est prévue au mois de décembre 2025, concernera la construction d’un réservoir d’eau potable d’une capacité de 500 m3 et la construction et l’équipement d’une station de pompage d’un débit de 45 litres par seconde.
Cette première tranche de ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant SM le Roi Mohammed VI, permettra de garantir la continuité et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des communes Mkanssa , El Ghouazi et Beni Snous relevant de la province de Taounate.

Elle profitera également aux communes de Mrabih et Selfat relevant de la province de Sidi Kacem et de la commune de Sebt Loudaya relevant de la province de Moulay Yaâcoub, bénéficiant ainsi à une population globale de plus de 72.000 habitants.

Ce projet contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et à l’accompagnement du développement socio-économique de cette région.