Le directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), Saïd Mouline, a accueilli, le 4 avril à Rabat, une délégation française conduite par le président de la région Normandie, Hervé Morin, dans le cadre d’une visite officielle au Maroc.

Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’examiner les perspectives de coopération dans le domaine de la formation, en particulier en matière de radioprotection, de développement des compétences et de renforcement des capacités des professionnels du secteur nucléaire et radiologique.

Après avoir salué l’excellence des relations liant les deux pays, M. Mouline, qui était accompagné du secrétaire général et des directeurs de départements métiers, a présenté à ses hôtes les principales missions de l’Agence, son rôle de régulateur national, ainsi que sa stratégie visant à consolider le système national de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques.

Il a également mis en lumière les efforts déployés en matière de formation, notamment à travers le lancement de l’École africaine des régulateurs, en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), destinée à former les nouveaux régulateurs africains.

De son côté, M. Hervé Morin, qui était accompagné de présidents d’université et d’école d’ingénieurs, a salué la spécificité et la solidité des relations maroco-françaises, soulignant que le Royaume est un partenaire historique qui connait une belle dynamique de développement.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 3 avril à Rabat, avec une délégation française de haut niveau de la région de Normandie, conduite par le président de la région, Hervé Morin, dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Maroc et la France dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable.

Dans un communiqué, le département de tutelle a indiqué que cette réunion avec la délégation française, composée par une pléiade de responsables et de représentants des institutions de recherche scientifique et de formation dans les domaines de l’énergie et de l’innovation technologique, a été l’occasion de renforcer les partenariats bilatéraux dans des domaines vitaux liés à la transition énergétique, notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, ainsi que la recherche et l’innovation dans les technologies de l’hydrogène vert.

Il s’agit également de développer les capacités dans les domaines de l’énergie nucléaire civile, outre l’échange d’expertises dans en matière de gestion des réseaux énergétiques intelligents.
La réunion a également examiné les possibilités de coopération en matière de formation supérieure d’ingénieurs et de recherche scientifique appliquée, domaines dans lesquels excelle la région de Normandie, qui constitue un pôle pionnier en France en matière d’industrie nucléaire, de formation supérieure d’ingénieurs et de partenariats entre les universités et les entreprises dans le secteur de l’énergie.

S’exprimant à cette occasion, Mme Benali a souligné l’importance de développer la coopération internationale pour relever les défis environnementaux et climatiques, notant que le Royaume, sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a fait de la transition énergétique un levier stratégique pour la réalisation de la souveraineté énergétique et du développement durable.

Elle a également rappelé le partenariat stratégique signé en présence du Souverain et du Président français Emmanuel Macron, qui a jeté les bases d’une coopération solide entre le Maroc et la France dans le domaine de la transition énergétique, notamment en matière de développement de l’hydrogène vert et de promotion de l’innovation dans les technologies propres.

Ce cadre commun représente une référence solide pour élargir les domaines de coopération vers des projets tangibles avec un impact environnemental et économique durable, a soutenu la ministre.

Pour sa part, M. Morin a fait part de sa joie de visiter le Royaume, tout en saluant la solidité des relations unissant les deux pays. Il a ajouté que le Maroc constitue aujourd’hui un modèle pionnier en matière de transition énergétique à l’échelle africaine et méditerranéenne.

De même, le responsable français a rappelé que la région de Normandie dispose d’atouts scientifiques et industriels avancés et d’une expertise remarquable dans les domaines de l’énergie nucléaire civile, de l’hydrogène vert, de l’innovation technologique et de formation des compétences dans l’ingénierie, ce qui en fait un partenaire idéal pour développer une coopération stratégique avec les institutions marocaines.

Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance de renforcer les partenariats bilatéraux dans les domaines de la recherche scientifique et de la formation professionnelle supérieure, notamment dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les technologies propres, précisant que la coopération entre les universités et institutions françaises et leurs homologues marocaines est de nature à conduire à des projets concrets au service du développement durable et de la souveraineté énergétique des deux pays.

Ces entretiens se sont déroulés en présence de l’ambassadeur de France au Maroc, ainsi que de responsables de l’ambassade de France à Rabat et de représentants des organes de coopération économique, universitaire et décentralisée.





La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a présidé, le 2 avril par visioconférence, une réunion consacrée au suivi de l’état d’avancement des études techniques et économiques relatives au projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et la France, dans le cadre de la mise en œuvre du partenariat stratégique pour la coopération énergétique bilatérale, sous le signe « Connecter la transition énergétique entre le Maroc et la France ».

Dans un communiqué, le Ministère a indiqué que cette réunion, qui a marqué une étape phare dans le processus de coordination bilatérale, a été l’occasion de mettre l’accent sur les mécanismes d’échange des données nécessaires à la réalisation de cet ambitieux projet, appelé à constituer un levier stratégique pour parvenir à la sécurité énergétique et renforcer l’intégration des systèmes électrique des deux pays.

Selon la même source, les participants ont souligné l’importance d’une coopération étroite et d’une coordination continue entre les établissements concernés, à même de renforcer les bases du partenariat stratégique et asseoir un échange fluide et transparent des données et informations techniques, afin d’accélérer la cadence de réalisation du projet.

Cette réunion, ajoute le communiqué, intervient dans le cadre de l’activation de l’accord de partenariat stratégique sur la coopération énergétique entre le Maroc et la France, signé le 28 octobre 2024, en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et le Président de la République Française Emmanuel Macron.

Ce partenariat stratégique multidimensionnel vise le développement de la coopération dans le domaine de l’énergie, notamment la politique énergétique et la planification, la certification et la régulation, les énergies renouvelables, les systèmes électriques, la production d’hydrogène bas carbone et le stockage de l’énergie, les métaux critiques et le transport de molécules, afin de renforcer la position des deux pays en tant qu’acteurs stratégiques de la transition énergétique aux niveaux régional et mondial, rappelle-t-on.

Cette réunion a connu la participation de plusieurs responsables des deux côtés, dont l’envoyé spécial du Président français Emmanuel Macron, Gerard Mistrallet, le PDG du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) français, Xavier Piechaczyk, ainsi que des représentants de l’Ambassade de France à Rabat, de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN).





Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, et sous l’Égide du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, la Fédération de l’Énergie organise, le mercredi 23 avril 2025 au Centre MASEN à Ouarzazate, en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), la 16e Conférence de l’Energie sous le thème « Énergies : Pilier stratégique de la sécurité hydrique et du développement durable » au Centre MASEN à Ouarzazate, avec comme pays « Invité d’honneur », la France.

Évènement-phare de la Fédération de l’Energie, la 16e Conférence de l’Energie rassemble une pléiade de personnalités institutionnelles marocaines et étrangères réunies pour débattre de thématiques d’actualité notamment : 

  • « Le renforcement des capacités d’intégration des énergies renouvelables pour une industrie décarbonée »
  • « Le dessalement durable, pilier de la souveraineté hydrique »
  • « La valorisation des Énergies renouvelables à travers les applicatifs propres et bas carbone ».

Les trois panels thématiques, lors de cette conférence, permettront également d’échanger autour des expériences maroco-françaises en matière d’énergies renouvelables et de transition énergétique, à la lumière des dernières évolutions au niveau national et international du secteur de l’énergie et du développement durable.



Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a plaidé pour des systèmes d’alerte précoce pour faire face à la « nouvelle réalité » imposée par les changements climatiques.
“Les dix dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans l’histoire de l’humanité. Les océans connaissent des niveaux records de chaleur. Incendies ravageurs, inondations dévastatrices ou tempêtes sans précédent: aucun pays n’est épargné par les effets des changements climatiques”, a indiqué le chef de l’ONU dans son message à l’occasion de la Journée météorologique mondiale célébrée le 23 mars.

Il a relevé que dans cette nouvelle réalité climatique, les systèmes d’alerte précoce ne sont pas un luxe, ajoutant qu’en plus d’être indispensables, ils représentent des investissements judicieux, puisque les bénéfices “qui en découlent sont pratiquement 10 fois supérieurs aux montants investis”.

Le chef de l’ONU a toutefois relevé que près de la moitié des pays de la planète n’ont toujours pas accès à ces systèmes d’une importance vitale, notant qu’à l’ère du numérique, il est déplorable que des personnes perdent la vie ou voient leurs moyens de subsistance anéantis faute d’avoir accès à des systèmes d’alerte précoce efficaces.

Dans ce cadre, il a indiqué que l’initiative “Alertes précoces pour tous” de l’ONU vise à ce que chaque habitant de la planète soit protégé par un système d’alerte d’ici à 2027, soulignant que la communauté internationale doit unir ses forces et accroître d’urgence ses efforts et ses investissements pour atteindre cet objectif.

“Il est primordial que chaque pays accorde à l’initiative un soutien politique de haut niveau, qu’un appui plus énergique soit offert sur le plan des technologies, que les gouvernements, les entreprises et les communautés resserrent leur coopération et que les financements connaissent un véritable bond”, a-t-il dit. Pour lui, il est également crucial d’accroître la capacité de prêt des banques multilatérales de développement.

Dans la même veine, le SG de l’ONU a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour chercher à résoudre la crise climatique à la source, « en réduisant rapidement et fortement les émissions de gaz à effet de serre, afin d’éviter que la situation n’empire dans des proportions inimaginables ».

“Cette année, tous les pays doivent honorer leur promesse de présenter de nouveaux plans d’action nationaux pour le climat qui soient compatibles avec l’objectif consistant à limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius”, a-t-il insisté.





L’enquête Water Insights 2025 de GROHE place le Maroc parmi les pays les plus conscients de la crise de la sécheresse et de l’urgence de préserver les ressources hydriques, a révélé une enquête publiée le 19 mars par GROHE et Lexil.

Réalisée auprès de plus de 20 000 consommateurs à travers le monde, l’enquête révèle que ce niveau de sensibilisation témoigne de l’engagement croissant des Marocains en faveur de la protection de l’eau et de leur adoption de solutions innovantes pour une gestion plus durable, marquant ainsi une transition vers des comportements plus responsables.

Les résultats de GROHE, leader mondial des solutions pour salles de bains et équipements de cuisine, dévoilés lors l’ISH 2025 à Francfort, mettent en lumière une forte prise de conscience de la crise hydrique au Moyen-Orient, incluant le Maroc. En effet, 72 % des consommateurs de la région considèrent la pénurie d’eau comme une urgence, tandis que 60 % affirment avoir déjà adopté des systèmes d’économie d’eau.

Malgré cette prise de conscience, la conservation de l’eau reste un défi de taille. L’enquête souligne que les coûts perçus comme élevés et le manque d’information sont des obstacles majeurs à une adoption plus large des solutions économes en eau. 

Avec la baignade et l’hygiène personnelle représentant la part la plus importante de la consommation domestique d’eau, des solutions qui optimisent l’utilisation de l’eau tout en garantissant une expérience agréable sont essentielles pour un mode de vie durable dans la région.



L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a organisé, le 26 mars à Salé, un programme de formation et de sensibilisation à l’usage rationnel de l’eau et à sa préservation, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau 2025.

Cette initiative, lancée en partenariat avec le Centre international Hassan II de formation à l’environnement, relevant de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, s’inscrit dans le cadre des programmes « Éco-Écoles » et « Jeunes reporters pour l’environnement », visant à promouvoir la conscience écologique et à encourager les comportements responsables en matière de consommation de l’eau.

L’évènement, initié au sein d’un établissement scolaire labellisé « Éco-École », fait partie d’un programme national élargi couvrant les 12 régions du Royaume, avec trois visites prévues par région, en vue d’ancrer la culture de la consommation durable de l’eau et de renforcer la sensibilisation environnementale auprès des jeunes à l’échelle nationale.

Dans ce sens, une visite à la station de traitement des eaux du Complexe Bouregreg a été organisée en faveur des élèves des écoles écologiques.

A cette occasion, des explications leur ont été fournies sur les mécanismes de traitement et d’épuration des eaux ainsi que sur les techniques utilisées afin d’en garantir la qualité et la sécurité, l’objectif étant de permettre aux élèves d’acquérir des connaissances sur les diverses étapes du procédé de traitement des eaux appliqué, depuis la pré-chloration jusqu’à la désinfection.

En outre, les élèves ont eu l’opportunité de visiter le musée de l’Eau, un espace destiné à mettre en avant la culture hydrique, en favorisant notamment la découverte des différents systèmes hydriques traditionnels utilisés par les civilisations anciennes.

Dans une déclaration à la presse, la chargée de la sensibilisation des jeunes à l’ONEE, Fatima Zahra Ammor, a souligné que cette initiative ambitionne de donner un aperçu sur les efforts fournis par l’Office en matière de préservation des ressources hydriques et de contrôle de leur qualité.

« Cette initiative témoigne du rôle pivot de l’ONEE dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable, le contrôle de sa qualité et la protection de l’environnement », a-t-elle souligné, notant qu’à travers la célébration de la Journée mondiale de l’eau, l’Office contribue à la consolidation de la culture de la consommation durable de l’eau.

Par ailleurs, Mme Ammor a fait savoir que cette journée a été riche en ateliers de sensibilisation à l’importance de la préservation des ressources hydriques et en visites aux installations de l’ONEE, dont la station de traitement des eaux de Bouregreg.

Les élèves, prenant part à ce programme de formation et de sensibilisation, se sont dis heureux de pouvoir participer aux activités organisées en commémoration de la Journée mondiale de l’eau.

Placée cette année sous le thème « La préservation des glaciers », cette journée vise à souligner l’importance de la rationalisation de la consommation des ressources hydriques et à sensibiliser à la nécessité de leur protection, sur fond de changements climatiques et de défis environnementaux croissants.





Célébrée le 22 mars de chaque année, la Journée mondiale de l’eau 2025 a pour thème «La préservation des glaciers». L’objectif est d’attirer l’attention du public sur la situation des 2,2 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à une eau salubre et d’inviter à prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau.

A travers cette journée, l’Organisation des Nations Unies vise en particulier à soutenir la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 6 (ODD 6) : accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici à 2030.

En marge de cette journée, la Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat présente ses actions et projets visant à sécuriser l’alimentation de la Région en eau potable. Dans un contexte de stress hydrique, et dans le cadre de son programme d’investissements au titre de l’année 2025, la SRM Casablanca-Settat prévoit de lancer 211 projets d’eau potable pour un investissement total de 5,3 milliards de DH.

 

Sécuriser l’alimentation en eau potable de toute la Région

C’est ainsi que la société régionale a programmé la réalisation de 12 réservoirs d’eau répartis sur l’ensemble du périmètre de la Région de Casablanca-Settat, avec un investissement de 155 millions de DH HT prévu cette année. Avec un volume supplémentaire global de 277.000 m³, ces réservoirs permettront de renforcer la capacité de stockage de la SRM Casablanca-Settat de plus de 22%, pour atteindre plus de 1,1 million de m³ d’eau.

Cette dernière lancera également le projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable de la Région à partir de la future station de dessalement de Casablanca pour un investissement total de 2,15 milliards de DH HT. Ce projet, prévu sur une durée de deux ans, permettra d’assurer l’alimentation en eau de la Région à partir de la nouvelle station, avec une capacité à terme de 300 millions de m³ par an. 

Les travaux consisteront en la réalisation de 118 km de conduites d’adduction de diamètres allant de 600 mm à 1.800 mm, deux réservoirs d’eau à Sahel Oulad H’riz (Province de Berrechid) de capacités de stockage de 30.000 m³ et de 60.000 m³ d’eau, ainsi que deux stations de pompage de capacités de 6.000 l/s et de 9.800 l/s.

Par ailleurs et face aux défis de stress hydrique, accentués par les effets du changement climatique et la pression démographique, l’État a décidé de prioriser la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable pour les populations des régions les plus vulnérables. C’est ainsi qu’un programme urgent a été lancé, afin de répondre aux besoins immédiats tout en renforçant la résilience des territoires face à la pénurie d’eau. 

Pour la région de Casablanca-Settat, le projet piloté par la SRM consiste en la réalisation de 33 stations monoblocs de dessalement et de déminéralisation des eaux saumâtres d’une capacité totale de 255 l/s, soit l’équivalent de 8 millions de m³ par an. Doté d’une enveloppe budgétaire de 400 millions de DH, le projet est en cours de déploiement, avec 11 stations monoblocs déjà mises en service (six à la province de Settat, deux à la province de Berrechid, deux à la province de Sidi Bennour et une à la province d’El Jadida) sur les 33 prévues.

 

Un plan d’actions soutenu de détection et de réparation des fuites d’eau

La SRM Casablanca-Settat a mis en place un plan d’actions soutenu visant la détection et la réparation des fuites d’eau sur le réseau et les branchements, la lutte contre les fraudes et la modulation de la pression d’eau. Pour mener à bien ce plan, la société s’appuie sur une panoplie de technologies innovantes, à savoir : l’outil «Aquadvanced», la sectorisation, la technologie «Ball intelligente pour la recherche de fuite sur Feeder», les prélocalisateurs acoustiques avec la technologie Radio…

A titre d’exemple, sur le territoire des préfectures de Casablanca et de Mohammedia, la SRM Casablanca-Settat dispose de 31 équipes spécialisées dans la recherche des fuites et la sectorisation du réseau d’eau potable, ainsi que d’un parc de 3.600 prélocalisateurs acoustiques fixes des fuites. Axé sur l’amélioration de la performance du réseau, le plan d’actions lancé par la SRM Casablanca-Settat, depuis octobre 2024, a permis d’économiser plus de 3,5 millions de m³ d’eau à fin février 2025. La recherche des fuites d’eau a porté sur environ 19.500 km de réseau de desserte, soit près de 2,5 fois le linéaire total du réseau existant. En quatre mois seulement, la société régionale a «écouté» près de 7.900 km de réseaux. Au total, 1.971 fuites détectées (410 sur conduite et 1.561 sur branchements et postes de comptage) ont été réparées durant cette période. Aussi, 12 km de conduites de transport (feeder) ont été inspectées et 13 fuites ont été détectées.

 

La SRM Casablanca-Settat ouvre ses portes pour les visites de sensibilisation à la préservation de l’eau

Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable de la Région, la SRM Casablanca-Settat mène des actions de sensibilisation à la préservation de l’eau et de l’environnement. Les portes de la société régionale sont, en effet, ouvertes pour des visites de sensibilisation de ses différents ouvrages au profit des élèves des établissements scolaires, des représentants de la société civile et des élus.

Depuis le début de l’année, plusieurs visites guidées à la Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Médiouna ont été organisées au profit de centaines d’élèves. Ces visites pédagogiques visent à sensibiliser les participants au grand cycle de l’eau, notamment à l’importance de la réutilisation des eaux usées épurées dans l’arrosage des espaces verts, et à leur faire adopter des « éco-gestes » au quotidien pour une utilisation rationnelle et responsable de l’eau.

L’eau potable dans la Région de Casablanca-Settat en chiffres :

  • +23.263 km de réseau de distribution d’eau potable;
  • 267 réservoirs d’eau potable d’une capacité totale de 908.207 m³;
  • 128 stations de pompage et surpresseurs.





L’ONHYM vient de remporter le prestigieux prix de la Compagnie Pétrolière Nationale de l’Année lors du Sub-Saharan Africa International Petroleum Exhibition and Conference (SAIPEC 2025) à Lagos, au Nigeria.

Cette distinction reflète non seulement les efforts constants de l’ONHYM pour promouvoir une gestion durable et innovante des ressources énergétiques, mais aussi son engagement à renforcer les partenariats régionaux et à contribuer à l’avenir énergétique de l’Afrique.

Depuis sa création, l’ONHYM s’est imposé comme un acteur incontournable dans le domaine des hydrocarbures et des mines au Maroc. 

En tant qu’institution publique, il joue un rôle clé dans l’exploration, la recherche et le développement des ressources naturelles du Royaume. Grâce à ses initiatives, le Maroc est devenu un acteur stratégique dans le secteur énergétique en Afrique, en mettant en avant des solutions durables et des projets collaboratifs.

Le prix décerné au SAIPEC 2025 souligne également la capacité de l’ONHYM à nouer des partenariats régionaux solides. Ces collaborations permettent non seulement de sécuriser l’approvisionnement énergétique, mais aussi de favoriser l’échange de technologies et de savoir-faire entre les pays africains.



La sixième édition de la Semaine Nationale de l’Eau s’est ouverte, le 22 mars à Mohammedia, par un colloque national axé sur les innovations en gestion hydrique, réunissant chercheurs, experts et acteurs du secteur de l’eau.

Organisée au Centre d’Éducation à l’Environnement et Développement Durable, par l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre au Maroc (AESVT), en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que plusieurs agences de bassins hydrauliques et partenaires, cette rencontre visait à échanger des idées et solutions innovantes pour une gestion durable de cette ressource vitale.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC), Omar Chafki, a indiqué que grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a adopté une politique de l’eau proactive, participative et innovante qui a permis de surmonter de nombreux défis liés à la gestion de l’eau, notamment en atténuant les effets des années successives de sécheresse.

Cette approche repose sur des mesures concrètes et efficaces, garantissant une gestion durable des ressources en eau du Royaume, a-t-il relevé, notant que les principaux axes de la stratégie mise en œuvre par le ministère de l’Equipement et de de l’Eau se traduisent notamment par la valorisation des eaux non conventionnelles à travers le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, la gestion optimisée de la demande en eau, une planification à long terme, en plus de l’importance cruciale accordée à la sensibilisation des citoyens pour une utilisation rationnelle de l’eau.

Pour sa part, le président de l’AESVT-Section Mohammedia, Abdelmajid Sahraoui, a souligné que ce colloque, organisé à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, constitue une plateforme d’échange entre chercheurs, experts et acteurs institutionnels autour des innovations en matière de gestion hydrique.

Il a rappelé l’urgence d’agir face aux défis climatiques croissants, en prônant l’éducation et la recherche scientifique comme piliers fondamentaux pour préserver les ressources naturelles.

« Face à l’enjeu sociétal que représente aujourd’hui la gestion de l’eau, il est crucial de mobiliser tous les acteurs, au-delà des seules mesures techniques », a souligné, de son côté, le Directeur général de l’organisation de la vie scolaire au ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Abdelmoumen Talib.

Dans une allocution lue en son nom, M. Talib a affirmé que la sensibilisation et l’éducation sont essentielles pour instaurer une culture de préservation de cette ressource, relevant que le ministère de l’Éducation nationale agit en ce sens à travers deux axes majeurs : l’intégration de la thématique de l’eau dans les programmes scolaires et la mise en place d’activités éducatives visant à sensibiliser et encourager les élèves à adopter des comportements responsables.

A noter que ce colloque a été marqué par la signature d’une convention de partenariat entre l’AESVT et l’ABHBC. Selon le président de l’AESVT, Abderrahim Ksiri, cet accord vise à renforcer les actions de sensibilisation et d’éducation environnementale en les inscrivant dans une démarche continue tout au long de l’année.

Cette convention permettra de déployer des programmes éducatifs et de sensibilisation sur la gestion des ressources en eau, en s’appuyant sur les modèles innovants développés à Mohammedia, a-t-il précisé, dans une déclaration à la presse, faisant savoir que ces initiatives seront étendues aux 40 branches de l’AESVT à travers le Maroc.

Outre le colloque national tenu à Mohammedia, des rencontres régionales sont prévues à Tétouan, Marrakech, Fès, Agadir et Guelmim, accompagnées d’activités de mobilisation locales et nationales.