Le Maroc a réalisé des avancées remarquables dans le domaine de l’environnement devenant un modèle de développement durable, a affirmé, le 21 mars à Accra, le Directeur du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD), Anthony Nyong.
« Le Maroc a avancé, à pas de géant, dans le domaine de l’environnement et du développement durable, à travers le lancement de plusieurs initiatives et politiques à même de faire du Royaume un exemple à suivre par les pays africains », a indiqué M. Nyong à l’occasion de la Semaine africaine du climat.
« Conscient de l’importance de l’agriculture dans le développement durable, le Royaume a pu développer son Plan Maroc Vert, une initiative politique de relance de l’agriculture qui prend en considération l’aspect environnemental », a souligné le responsable de l’institution financières africaine.
Par ailleurs, M. Nyong a salué l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), lancée par le Maroc en marge de la COP22, et qui vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture face aux changements climatiques.
« L’initiative « Triple A » constitue non seulement une réponse clé aux changements climatiques, mais également à l’insécurité alimentaire, surtout que l’agriculture des pays africains dépend des précipitations », a-t-il souligné.
M. Nyong a saisi cette occasion pour jeter la lumière sur le projet Noor Ouarzazate, la plus grande centrale solaire au monde, avec une capacité totale de 580 MW.
Organisée à Accra, la Semaine africaine du climat (du 18 au 22 mars) a pour objectif d’encourager la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l’Accord de Paris et des mesures climatiques pour atteindre les objectifs de développement durable de 2030.
Le Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique vient de lancer une étude pour le développement de l’écosystème industriel des énergies renouvelables au Maroc, confiée au Cabinet Energy Handle.
Cette étude, menée en collaboration avec le cluster Solaire, a pour objectifs de fournir une synthèse de l’état des lieux du marché des énergies renouvelables national et à l’export et d’élaborer un plan de développement de l’écosystème industriel des énergies renouvelables, prenant en considération le potentiel du marché ainsi que les capacités et besoins des industriels nationaux. Cette étude permettra particulièrement d’élaborer le contrat de performance de l’écosystème EnR, fixant ainsi un cadre global d’accompagnement des projets industriels.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette étude, des ateliers sectoriels ont été organisés les 20 et 21 Février 2019 ; suite auxquels le MIICEN sollicite aujourd’hui, dans le cadre d’une démarche de co-construction afin d’identifier les projets industriels qui pourraient faire l’objet de l’accompagnement du MIICEN dans le cadre de cet écosystème.
Le MIICEN recherche, en particulier, les projets permettant de renforcer la création de valeur ajoutée, d’emplois et promouvant les exportations marocaines. L’identification de ces projets permettra de définir les mesures d’accompagnement appropriées et les moyens à mettre au service du développement de l’écosystème.
Masen a annoncé jeudi 14 mars le lancement d’un appel d’offres dédié à un projet éolien : le repowering du parc éolien de Koudia Al Baida.
Le parc de Koudia Al Baida, mis en service par l’ONEE en 2000 avec une capacité de 50MW, est le premier parc éolien réalisé au Maroc et au niveau du continent Africain.
A travers un nouveau projet, développé par Masen en partenariat avec Futuren (filiale du Groupe EDF Renouvelables), sa capacité sera portée à 120MW et ce, en faisant appel au repowering, une première continentale et dans la région MENA.
Le repowering impliquera le démantèlement des turbines existantes pour les remplacer par des éoliennes d’une nouvelle génération au rendement plus élevé.
Ce projet est un nouveau témoignage de l’étroite collaboration entre Masen et l’ONEE dans le développement du portefeuille national d’énergies renouvelables, conformément aux nouvelles prérogatives de Masen.
« Nous sommes l’acteur central des énergies durables au Maroc et avons pour ambition de devenir le leader africain de ces énergies. Aussi est-il stratégique pour Masen de proposer une offre de service couvrant, selon les technologies, toutes les étapes du cycle d’un projet : pré-développement, développement, construction, exploitation et maintenance. Notre positionnement en tant que co-développeur, avec Futuren – filiale d’EDF Renouvelables – sur ce projet, en est l’illustration », a déclaré M. Mustapha Bakkoury, PDG de Masen.
L’appel d’offres sur la plateforme e-tendering de Masen (à travers le lien suivant https://masen.local-trust.com/ ). L’ensemble des entreprises intéressées et répondant aux critères relatifs à la sélection d’un contractant EPC (Engineering, Procurement, Construction) ainsi que la maintenance lourde et le monitoring de l’exploitation dudit parc sont invitées à participer à cet appel d’offres.
Pour rappel, le Maroc compte environ 2300 MW de projets éoliens, dont 11 parcs éoliens déjà en exploitation totalisant une puissance installée de 1200 MW, et plus de 1100 MW en cours de construction ou de bouclage financier.
Saham Assurances acquiert 24% du capital du Parc éolien Khalladi, indique, le 11 mars, un communiqué d’ACWA Power qui développe ce projet en partenariat avec le Fonds d’investissement ARIF.
Avec cette prise de participation qui permet à Saham Assurances de siéger au Conseil d’Administration du Parc Khalladi, ACWA Power renforce la présence d’institutionnels de premier plan dans le tour de table de sa filiale, confirmant ainsi son ancrage national et sa vision à long terme.
ACWA Power demeure l’actionnaire de référence avec 51% du capital et continue à assurer la gestion des opérations et de la maintenance par le biais de NOMAC sa filiale dédiée, ajoute le communiqué.
Inauguré en juin 2018, le Parc éolien Khalladi est situé à Jbel Sendouq à 30 km de Tanger et a représenté un investissement de 1,7 milliard de dirhams.
Investissement totalement privé, le projet a été financé en fonds propres par ACWA Power et Arif et par une dette à long terme souscrite auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en collaboration avec le Fonds pour les technologies propres (CTF) et auprès de la BMCE Bank of Africa.
Avec une capacité de 120 MW, le projet fournit de l’énergie propre à plusieurs clients industriels, majoritairement cimentiers, à des tarifs compétitifs. Le parc éolien Khalladi, dont la capacité de production d’électricité est équivalente à la consommation annuelle moyenne d’une ville de 400.000 habitants contribue par ailleurs à la réduction de plus de 144.000 tonnes d’émissions de CO2 par an.
Le projet du parc éolien Khalladi participe à l’atteinte des objectifs énergétiques du Maroc à l’horizon 2020. Le Royaume vise notamment le développement de 2.000 MW de capacité en énergie éolienne et une part de 42% des énergies renouvelables dans son mix énergétique.
Annoncée le 18 septembre2018, Vivo Energy vient de conclure une transaction avec Engen Holdings (Pty) Limited (« Engen » ou « EHL »). Cette opération renforce le réseau de Vivo Energy de huit nouveaux pays et 230 stations-service de l’enseigne Engen, portant le nombre total de stations-service du réseau à plus de 2 000, sur 23 marchés africains.
Pour Vivo Energy, les nouveaux marchés sont les suivants : Gabon, Malawi, Mozambique, Réunion, Rwanda, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. Les opérations d’Engen au Kenya (où Vivo Energy exerce déjà ses activités) font aussi partie de la transaction, représentant le neuvième pays.
La contrepartie pour la transaction comprend l’émission par Vivo Energy de 63,2 millions de nouvelles actions et 62,1 millions de dollars au comptant. L’élément au comptant de la contrepartie a été financé en puisant dans les facilités de crédit multidevises de Vivo Energy. Une fois les actions émises, Engen détiendra environ 5% des parts de Vivo Energy.
La consommation finale de l’énergie primaire, qui se situe actuellement autour de 0,4 tonne équivalent pétrole (TEP) par habitant, devrait atteindre 1,1 TEP/habitant à l’horizon 2030, prévoit le centre marocain de conjoncture (CMC) dans sa dernière publication mensuelle « Maroc Conjoncture ».
Ce niveau se rapproche de plus en plus de la situation dans nombre de pays émergents, fait remarquer le CMC dans un communiqué sur la publication de son dernier numéro consacrée à « l’efficacité énergétique: Levier d’une croissance compétitive » et composé de plusieurs axes,
Et de souligner que « le Maroc devra faire face à une forte expansion de la demande en énergie du fait de la dynamique économique, des transformations de la structure de production et de l’évolution du niveau de vie ».
La stratégie adoptée pour répondre à l’expansion de la demande, poursuit la même source, se décline en de multiples programmes visant l’optimisation du mix-énergétique en tenant compte de la réalité du marché et des changements affectant les conditions de l’offre sur ce marché.
Le développement de la filière efficacité énergétique constitue l’un des axes prioritaires de cette stratégie avec pour objectif la consolidation de la croissance et l’amélioration de la compétitivité des entreprises, note le CMC, relevant que l’accès à l’énergie représente un enjeu majeur pour le Maroc comme pour de nombreux pays dans le monde.
Un important effort de recherche et d’investissement a été déployé au cours de ces 20 dernières années par le pays pour développer les ressources énergétiques existantes et en découvrir d’autres, nouvelles et propres, dont les énergies renouvelables, fait savoir le centre, ajoutant que c’est dans cette perspective que s’inscrit la stratégie énergétique nationale.
« Cependant, il convient de souligner que les énergies renouvelables dépendent toutefois de divers conditions et aléas climatiques (vent, soleil, eau, etc.). Pour le Maroc dont l’économie est fortement dépendante des importations de produits énergétiques, l’adoption d’une politique visant, d’une part, à réduire cette dépendance et à améliorer l’efficacité énergétique et, d’autre part, à conserver et à dynamiser la croissance de son économie s’impose », constate-t-il. En outre, le CMC indique que le Maroc, pays non producteur de pétrole, vise à travers sa politique énergétique à réduire autant que possible sa dépendance énergétique tout en assurant la sécurité de son approvisionnement et la préservation de l’environnement.
« De nombreux efforts ont été déployés dans ce sens depuis presque une décennie. Une stratégie énergétique visant à atteindre ces objectifs a été élaborée. Cette politique est centrée sur la maîtrise de la consommation énergétique sans cesse croissante et son orientation vers d’autres sources », note la même source, ajoutant que dans cette perspective, le développement de l’énergie d’origine solaire, éolienne et hydroélectrique retient de plus en plus l’attention des pouvoirs publics et tout un dispositif institutionnel (nouvelle règlementation, organes de gestion, etc.) a été mis en place dans l’objectif d’une meilleure organisation des activités de ce secteur.
Par ailleurs, le CMC a mis l’accent sur l’interconnexion qui assure la mutualisation des capacités de production à différentes échelles et permet des économies tout en garantissant l’approvisionnement en électricité.
« Le Maroc est interconnecté au Sud de l’Europe et au Maghreb. Les échanges avec le dernier sont faibles. Des perspectives d’exportation vers l’Europe existent mais encore difficiles à exploiter », souligne le centre, estimant que la question de nouvelles interconnexions à établir et leurs capacités devrait se faire sur la base de critères adéquats comme il est indispensable d’évaluer le potentiel du méga projet de gazoduc Nigeria-Maroc.
S’agissant des perspectives énergétiques, le CMC soulève une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur, les besoins en matière d’énergie ayant été couverts par des approvisionnements du reste du monde à hauteur de 93% en 2017.
Selon le scénario de référence, la demande intérieure en énergie primaire atteindrait 39 millions de tonnes d’équivalent pétrole en 2028, estime-t-il. Sur un autre axe, le centre s’intéresse au modèle de consommation mondiale actuelle de l’énergie qui doit faire face à un enjeu majeur dans le développement des sociétés du fait d’une surconsommation des services énergétiques, par les pays riches. Cette surconsommation accélère le processus d’épuisement des ressources énergétiques les plus faciles d’accès, comme c’est le cas pour le pétrole.
Se pose, dans ce cadre et de manière corrélée, l’impact produit sur l’environnement ressenti principalement par un réchauffement climatique, corollaire de l’accélération des émissions de gaz à effet de serre. Un modèle énergivore qui contrecarre les initiatives de développement durable.
Lydec a organisé, le 28 février, une visite technique de chantiers et ouvrages structurants. Cette visite a permis aux membres du comité de suivi de la gestion déléguée de s’enquérir de l’état d’avancement de trois projets d’assainissement liquide visant principalement la protection de Casablanca contre les inondations. Il s’agit du dalot de stockage des eaux pluviales «HA2» à Sidi Moumen et de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri et le système d’assainissement liquide de la route nationale n°1 (RN1).
Ainsi, Lydec a réalisé un dalot de stockage des eaux pluviales « HA2 » pour un coût de plus de 30 millions DH. D’une longueur de 1,2 km et d’une capacité de stockage de 9.000 m³ d’eau, le dalot a été réalisé en trois phases et a nécessité 9 mois de travaux. Ce projet a été conçu pour étendre le réseau d’assainissement liquide de Sidi Moumen et protéger le bassin versant Nord-Ouest de cette zone contre les inondations, et notamment le point d’inondation situé sur l’autoroute urbaine. Signalons que la réalisation de cet ouvrage, financé par le Fonds de travaux, rentre dans le cadre du projet de mise en place du système «HA» d’assainissement des eaux pluviales du bassin versant Nord-Ouest de Sidi Moumen dont le coût global est d’environ 290 millions DH.
S’agissant du second projet, celui-ci a été lancé en décembre 2018. Lydec signale que les travaux avancent conformément au planning préétabli. L’objectif de ce projet est de protéger le quartier «Hay Sadri» contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d’un volume d’eau allant jusqu’à 14.000 m³. D’une longueur de plus de 1,3 km et d’une profondeur entre 30 et 40 mètres, cet ouvrage majeur protégera aussi l’avenue Mohamed Bouziane, le boulevard 10 Mars et le quartier El Hofra contre les débordements jusqu’à une intensité de pluie décennale. Le coût des travaux est estimé à 182 millions DH financés par le délégataire casablancais. Pour ce qui est du troisième projet, il a été lancé afin de lutter contre les débordements au niveau de la route nationale n°1 (RN1).
L’objectif est, entre autres, de collecter les eaux usées des lotissements en cours d’aménagement et ceux à venir et leur acheminement jusqu’aux réseaux existants. Financé par le Fonds de travaux à hauteur de 313,5 millions DH, ce projet devrait être réalisé dans un délai de 2 ans.
Il est composé de 7 lots distincts dont 4 portant sur l’assainissement des eaux usées et 3 sur l’évacuation des eaux pluviales. Les travaux ont démarré par la construction d’une station de pompage des eaux usées d’une capacité de 200 l/s, d’une galerie souterraine d’une longueur 3,4 km et d’une conduite de 410 mètres linéaires.
Les lauréats de l’édition 2018-2019 du Challenge Startupper de l’année par Total au Maroc ont été primés, le 26 février à Casablanca, lors d’une cérémonie de remise de prix, en présence notamment du directeur général du Total Maroc Jean-Louis Bonenfant.
Ainsi, le premier prix a été attribué à Omar Azmy pour son projet « Eco Oil », qui transforme les déchets plastiques, recyclables et non recyclables, en carburant écologique avec un brevet d’invention déposé auprès de l’Office marocain de la propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC).
Le deuxième prix est revenu à Meryam El Ouafi (Green engineering mission), qui a développé un système unique de nano-irrigation permettant d’économiser jusqu’à 80% d’eau par rapport aux systèmes conventionnels utilisés dans l’agriculture et la gestion des espaces verts et des zones arides.
Quant au 3e prix, il a été décerné à Othman Lamdouar (Kaiotech), qui a développé un chauffe-eau solaire efficace et à bas coût pour l’implantation de masse dans les pays en voie de développement. L’invention brevetée assure un haut rendement pour un produit fiable, écologique, peu cher et accessible à tous.
Ces jeunes entrepreneurs bénéficieront d’une aide financière pour développer leurs projets d’un montant allant jusqu’à 137.000 dirhams pour le premier prix et se verront offrir également un accompagnement personnalisé de la part du Kluster CFCIM (Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc) ainsi qu’une campagne de communication pour donner de la visibilité à leurs projets.
Concernant le label « Coup de cœur féminin », nouveauté de cette édition 2018-2019 afin de soutenir les femmes entrepreneurs, il a été attribué à Meryam El Ouafi (Green Engineering Mission).
Organisé simultanément dans 55 pays (37 en Afrique, 11 en Asie-Pacifique et Moyen orient, 4 en Amériques et 3 en Europe), le Challenge Startupper de l’année 2018-2019 réaffirme la volonté de Total de soutenir le développement socio-économique des pays dans lesquels le groupe est implanté à travers le monde. Il contribue localement au renforcement du tissu social, à travers l’appui apporté aux entrepreneurs les plus innovants, dans la réalisation de leur projet.
Cette deuxième édition a recueilli près de 50.000 inscriptions dont plus de 15.000 dossiers complets. De même, 825 finalistes ont eu la chance de pouvoir présenter leur projet devant un jury d’experts et 165 gagnants ont été récompensés.
Le premier gagnant de chaque pays aura le privilège de voir son projet présenté aux grands jurys mondiaux en charge de désigner six grands gagnants pour l’ensemble des 55 pays.
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