Le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah, s’est réuni, mardi 2 mai à Rabat, avec des représentants du secteur énergétique national.

Ainsi, M. Rabbah a reçu le bureau de la Fédération de l’Energie, conduit par son Président M. Rachid Idrissi Kaitouni, qui a saisi cette occasion pour présenter les membres du bureau élu, les principales modifications statutaires, ainsi que la feuille de route de la Fédération pour le mandat 2017-2019.

De son côté, le ministre a mis l’accent sur la relation de partenariat qui lie son département à la Fédération de l’Energie, qualifiée d’interlocuteur privilégié du ministère dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale.

Le ministère et la Fédération de l’Energie ont ainsi convenu de mener, en étroite collaboration, des actions de promotion et de développement du modèle énergétique marocain, notamment une conférence sur la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui sera organisée avant la fin de 2017.

En 2018, un forum maroco-africain sur les énergies renouvelables est également prévu, selon le ministère, faisant savoir qu’une réunion de coordination entre les services du ministère et de la Fédération de l’Energie sera tenue sur une base trimestrielle.

De même, M. Rabbah a rencontré les représentants du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) pour étudier les moyens et perspectives de développement du secteur des carburants.

La réunion a été également l’occasion des discuter des défis à relever par le Maroc en matière de sécurité d’approvisionnement, du renforcement des capacités de stockage et de réception aux ports, et aux transports. Les discussions ont porté aussi sur l’amélioration de la qualité de ces services et la simplification des procédures administratives, dans l’objectif de rehausser davantage ce secteur, dont la place à l’échelle nationale est des plus importantes.

A cette occasion le président du GPM, M. Adil Ziadi, a exposé l’état des lieux du secteur en mettant en relief les différents aspects liés, entre autres, à l’investissement, au développement des infrastructures, à la gestion des stations-services et à l’intégration de nouveaux opérateurs.

A l’issue de cette réunion, M. Rabbah a souligné que cet échange d’idées intervient au moment le plus opportun pour le gouvernement qui entame plusieurs réformes, notamment celles liées à la simplification des procédures, la sécurisation du foncier et à la promotion de l’investissement.

Le ministre a qualifié, par ailleurs, le GPM de partenaire important pour le ministère, rappelant que le mix énergétique national, qui fera encore appel aux énergies fossiles, nécessite un travail de l’ensemble des acteurs privés et publics, pour la sécurisation des approvisionnements.

Un séminaire national sur le système de management de l’énergie ISO 50001 se tiendra jeudi 11 mai à Rabat, dans l’objectif de proposer aux opérateurs marocains une démarche de management structuré pour améliorer leur performance énergétique.
Organisé par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), en collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) sous l’égide du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable, ce séminaire vise à sensibiliser les opérateurs marocains sur les apports de l’efficacité énergétique et le rôle d’un système de management de l’énergie (SME) dans l’amélioration des performances énergétiques d’une organisation.
Ce séminaire, auquel prendront part une centaine de participants, est organisé dans le cadre d’un projet d’assistance technique régional nommé « Mena Star » qui vise notamment la promotion des bonnes pratiques du développement durable et de l’économie verte en s’appuyant sur les normes internationales relatives aux domaines de l’eau, de l’énergie et de l’environnement.
A rappeler que la norme ISO 50001, éditée par l’ISO en 2011, fournit des exigences et recommandations pour une organisation de toute taille, quelque doit son secteur d’activités ou son environnement, pour mettre en œuvre un système de management de l’énergie lui permettant de parvenir, par une démarché méthodique à l’amélioration continue de sa permanence énergétique, laquelle inclut l’efficacité, l’usage et la consommation énergétiques.
Au-delà de son intérêt principal qui est la maitrise et l’amélioration de la performance énergétique, la norme ISO 50001 offre aux entreprises l’opportunité de démontrer par le biais de la certification leur engagements vis-à-vis de leurs partenaires institutionnels en termes de rationalisation de la consommation d’énergie et d’instaurer vis-à-vis de leurs collaborateurs internes une rigueur dans les dépenses énergétiques.
Ladite norme, homologuée en tant que norme marocaine, constitue le référentiel technique de la certification des systèmes de management de l’énergie mise en place par l’IMANOR dans le cadre de la loi 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation.

La deuxième édition de l’Atelier National de la Biomasse, un rendez-vous qui entend promouvoir la recherche en la matière au Maroc, aura lieu du 11 au 13 mai à Oujda à l’initiative de la Coopérative des Energies Renouvelables.
Cette rencontre initiée en partenariat avec l’Université Mohammed premier d’Oujda et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) à Rabat sera animée par d’éminents experts et chercheurs marocains et étrangers dans le domaine de la Biomasse.
Elle a pour objectif de contribuer par la recherche scientifique à la valorisation de la Biomasse du Maroc et de proposer des pistes concrètes de projets.
Il s’agit également de fédérer les efforts de la communauté scientifique marocaine et les acteurs économiques autour de la thématique de la Biomasse.
Plusieurs thèmes seront traités au cours de cette rencontre de trois jours dont « la biomasse : plateforme scientifique nationale enjeux et stratégies », « produire du compost à partir des boues de carbonatation des sucreries » et « modélisations mathématique et numérique de la valorisation énergétique des déchets d’olive au Maroc ».

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), qui a tenu, le 25 avril à Rabat, son conseil d’administration, a examiné le bilan des réalisations du Centre au titre de l’exercice 2016 et son plan d’action pour 2017. Selon un communiqué du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, le conseil d’administration s’est félicité des programmes scientifiques et techniques du Centre, lesquels visent, à travers l’utilisation des techniques nucléaires, à contribuer aux efforts nationaux visant le développement de plusieurs domaines, en l’occurrence la santé, l’eau, l’environnement, l’agriculture, l’industrie et l’énergie. Présidé par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah, le Conseil d’administration a pris note des efforts déployés par le CNESTEN pour le développement et la réalisation de programmes de recherche scientifique et de formation, en collaboration avec les universités et les instituts nationaux de recherche. Il s’est félicité également du haut niveau de sécurité nucléaire dans les installations du Centre d’études nucléaires de Maâmora ainsi que de sa stratégie et ses programmes inhérents à la protection et à la sensibilisation vis-à-vis de l’environnement. Le Conseil d’administration a, dans ce sens, salué les efforts déployés par le Centre dans le but d’appuyer les autorités concernées par la sécurité nucléaire et radiologique et ce, à travers les différents programmes de formation consacrés par le Centre à la promotion des capacités nationales en la matière. Pour ce qui est de la coopération internationale, le Conseil d’administration

s’est arrêté sur le leadership du Centre en Afrique, à travers la formation dispensée, l’échange d’expertise et les services offerts aux pays africains, le CNESTEN étant un centre régional reconnu par les différents instituts africains de développement et de recherche dans le domaine nucléaire, dans quatre domaines, à savoir la radioprotection, la gestion des ressources hydriques, nutritionnistes et l’examen conventionnel dans le domaine industriel.

Le Maroc accélère les chantiers hydroélectriques sous forme de stations de transfert d’énergie par pompage (STEP).

En effet, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a décidé d’entamer, cette année, les études détaillées pour le lancement de deux nouvelles STEP de 600 mégawatts (MW).

Celles-ci concernent la STEP EL Menzel II (300 MW) située sur le haut Sebou (à 35 km de Sefrou) et de la STEP Ifahsa (300 MW) au nord du pays sur la rive droite de l’Oued Laou (à 14 kilomètres de Chefchaouen).

L’ONEE va ainsi lancer, courant de 2017, les appels d’offres pour ces 2 projets.

Pour rappel, au niveau de l’énergie hydroélectrique, le Maroc dispose déjà d’une capacité installée de 1 770 MW, dont 460 MW sous forme de STEP (Station Afourar).

Le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a eu des entretiens, le 24 avril à Rabat, avec l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner, axés sur les moyens susceptibles de renforcer les relations de coopération en cours et à venir entre les deux pays dans les domaines de l’énergie et des mines. A cette occasion, M. Rabbah a souligné l’importance de la coopération énergétique bilatérale engagée en matière d’interconnexions électriques et gazières, appelant à élargir le champ de cette coopération en la plaçant dans un cadre global de coopération stratégique pouvant intégrer d’autres domaines d’intérêt commun, notamment, celui des mines et du développement durable. Les discussions ont porté également sur la relance des travaux du comité technique mixte maroco-espagnol pour le renforcement du partenariat et la dynamique déjà engagés dans le domaine des interconnexions énergétiques, notamment en ce qui concerne la réalisation de la 3ème interconnexion électrique et de l’avenir du Gazoduc Maghreb-Europe (GME). M. Rabbah a aussi appelé à envisager la mise en œuvre de l’accord sur l’échange durable d’électricité, signé lors de la tenue de la COP22, entre le Maroc et l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, ainsi que la mise en place des mécanismes de pilotage et de suivi de cet accord qui vise à consolider la coopération énergétique entre ces pays.

La production de l’énergie électrique a reculé de 1,2% à fin février 2017, après une hausse de 1% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Ce retrait est à lier à la baisse conjointe de la production de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) de 2,3% et de la production privée de 2,4%, allégée par l’affermissement de 44,6% de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’avril 2017.
De son côté, le solde des échanges du Maroc en énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a connu une augmentation de 11,9% à fin février 2017, tiré par la hausse du volume des importations de 10,9% après un accroissement de 17,8% l’année précédente, portant l’évolution de l’énergie nette appelée à 1,9%, après +3,1% un an plus tôt, ajoute la DEPF.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle a enregistré une légère hausse de 0,5% au terme du deux premiers mois de 2017 après +2,6% à la même période de l’année précédente, fait ressortir la note.
Cette hausse, explique la DEPF, est attribuée à la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tensions qui a augmenté de 1,2%, tirant profit de l’augmentation de celle attribuée aux distributeurs de 2,5% et de celle adressée, principalement, au secteur industriel de 6%.
En revanche, la consommation de l’énergie de basse tension s’est repliée de 2,4% à fin février, après une hausse de 1,7% il y a une année, relève la même source.

Vivo Energy Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, confirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement à l’occasion de la journée de la Terre. En partenariat avec la Fondation Zakoura et l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation de la région Casablanca-Settat, le programme d’éducation à l’environnement « Mama Tabiaa » se voit enrichi de multiples activités à cette date. Elles ont toutes pour objectif de susciter l’intérêt et d’encourager la réflexion des élèves et de leurs proches sur les problématiques environnementales.

Au programme des écoles participantes, des ateliers pratiques et des expositions où les élèves présentent des productions artistiques à partir de produits recyclés. Des stands sont aussi mis en place pour informer et partager sur des sujets en lien avec l’environnement, comme l’efficacité énergétique, la chaîne alimentaire, le cycle de l’eau, le jardinage et la gestion des déchets. La journée est également marquée par des représentations théâtrales d’enfants et la reprise de l’hymne écologique « Les Enfants de la Terre » pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux environnementaux.

Les représentants de neuf entreprises basques du secteur de l’énergie solaire thermoélectrique ont participé, du 19 au 21 avril, à une mission économique au Maroc dans le but de prospecter les opportunités d’affaires et de coopération dans le marché marocain.
Cette mission, organisée par le Cluster de l’énergie du Pays Basque, permet aux entreprises participantes d’établir des contacts et d’échanger les expériences avec les représentants d’entreprises, organismes et institutions marocaines du secteur.
Le programme de cette mission économique, tenue en collaboration avec la Plateforme européenne de l’énergie solaire thermoélectrique (ESTELA), MASEN et le projet européen EUROSUNMED, a porté sur des rencontres, tables-rondes et réunions B2B à Casablanca ainsi qu’une visite de la centrale solaire NOOR d’Ouarzazate, construite avec la participation de l’entreprise basque SENER.
A noter que le Cluster de l’énergie du Pays Basque a mis en place la marque «CSP Basque Country» qui regroupe les entreprises basques de la chaîne de valeur solaire thermoélectrique, connue aussi sous l’appellation énergie solaire de concentration (CSP), afin de développer leurs activités au niveau international.
Les entreprises basques sont leaders de ce secteur en Espagne et une bonne partie des plateformes solaires réalisées par des entreprises espagnoles en Espagne mais aussi dans d’autres pays comme les Etats-Unis, le Maroc et l’Afrique du Sud ont été construites par des entreprises basques, comme SENER.

Acteur de référence dans le secteur énergétique en Afrique, OiLibya a toujours contribué au développement économique et social des pays où la marque est implantée. Dans ce contexte et dans le cadre de sa stratégie au Maroc, OiLibya a procédé, le 27 mars au lancement de son grand projet de rénovation de son usine dédiée à la production de lubrifiants (LOBP) à Casablanca.

Plaçant la qualité et l’innovation au coeur de ses préoccupations, OiLibya a mis en place un plan d’investissement ambitieux au Maroc pour les prochaines années. Un de ses projets les plus importants est la rénovation et l’équipement des usines de lubrifiant avec des technologies de pointe et les systèmes de contrôle qualité les plus avancés. Le budget est estimé à 85 millions de dirhams ce qui garantira une production de lubrifiants de qualité, à même de satisfaire tous les besoins des clients. L’unité de production manuelle, existant depuis 1967, sera remplacée par un système complètement automatisé qui assurera une augmentation de la capacité de production, une plus grande sécurité des opérations et améliorera sans commune mesure la qualité des produits.