4 – 7 octobre 2017 | Casablanca – Maroc

La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) organise la 6e édition d’EneR Event : Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique. http://www.elec-expo.ma/

20 – 22 juillet 2017 | Bamako – Mali

Le Forum AFER a pour but de rassembler les différents acteurs du secteur des énergies : gouvernements, investisseurs, ONG, universitaires de tout le continent africain dans le but de débattre des sujets qui concernent le développement du secteur des énergies et des enjeux que connait ce secteur en Afrique. C’est aussi l’occasion de lancer la première édition du salon international des nouvelles énergies de Bamako (SIEMBA).

Les travaux du 6è Congrès mondial de l’hydroélectricité se sont déroulés du 9 au 11 mai, au Centre de Conférence des Nations Unies à Addis-Abeba, sous le thème « Pour une meilleure utilisation de l’hydroélectricité dans un monde en mutation » avec la participation de plusieurs pays. Le Maroc est représenté à cette importante par une délégation de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

Soutenu par plus d’une trentaine d’organisations internationales, de chefs de secteur et de gouvernements, qui jouent tous un rôle dans la définition de l’avenir de l’hydroélectricité, le Congrès mondial de l’hydroélectricité (CMH/WHC) est un forum biennal et multipartite qui rassemble des

dirigeants et des spécialistes ayant des responsabilités liées à l’hydroélectricité, autant dans les gouvernements que les secteurs de l’industrie, la finance, et également dans les agences des Nations Unies, le monde universitaire et la société civile. Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, a estimé que « le développement est impensable en l’absence d’une énergie adéquate et abordable », soulignant la nécessité de la coopération internationale en la matière. Abondant dans le même sens, M. Quartey Thomas Kwesi, vice-président de la Commission de l’Union africaine, a insisté sur le rôle de l’hydroélectricité dans la lutte contre les défis énergétiques africains. Pour le secrétaire général par intérim de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Abdalla Hamdok, « l’énergie hydroélectrique est connue pour être l’une des sources d’énergie les plus importantes dans monde, produisant chaque année plus des trois quarts de la production mondiale d’énergie renouvelable… », notant que « nombre de pays utilisent presque exclusivement l’hydroélectricité comme électricité de base. Parallèlement, l’énergie hydroélectrique est devenue l’énergie renouvelable de choix et représente environ 80% de l’utilisation de combustibles non fossiles ». Ouvert aux participants de tous les pays et régions où l’hydroélectricité est à l’ordre du jour, le Congrès mondial de l’hydroélectricité a réuni une trentaine d’organisations internationales, des dirigeants et des spécialistes ayant des responsabilités liées à l’hydroélectricité, autant dans les gouvernements que les secteurs de l’industrie, la finance, et également dans les agences des Nations Unies, le monde universitaire et la société civile. L’objectif général de ce Congrès et des événements connexes est de fournir une plateforme internationale pour les décideurs de haut niveau ayant un rôle dans le développement et l’identification des voies de progrès dans les domaines clés de l’hydroélectricité.

C’est le montant de deux concours financiers obtenus par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans le cadre d’un cofinancement européen pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme national d’assainissement liquide (PNA). Le DG de l’ONEE, Ali Fassi Fihri, vient de signer en ce sens deux conventions : un prêt de plus de 368 millions de DH avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et une subvention de plus de 86 millions de DH émanant de l’Agence française de développement (AFD). Ces financements sont destinés principalement à la réalisation de stations d’épuration et de réseaux d’assainissement liquide, ainsi qu’à la mise en place des assistances techniques. Pour rappel, ces 450 millions de DH viennent s’ajouter à deux prêts qui ont été signés avec l’AFD et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) pour un montant de 585 millions de DH portant ainsi le total de la contribution européenne à la 2e phase du PNA à plus d’un milliard de DH.

Total Maroc, entreprise pionnière dans son domaine, a traversé les générations. Total Maroc est engagée d’un point de vue social et sociétal (éducation, sécurité routière, actions de solidarité, culture, santé, …) avec pour mission d’accompagner tous les Marocains dans leur mobilité et leur accès à l’énergie.

Cet accompagnement a toujours été motivé par la volonté de distribuer une énergie meilleure, dans le respect des meilleurs standards en matière de qualité, de sécurité et d’environnement, ainsi que d’apporter des solutions permettant à tous un usage responsable de l’énergie.

« Nous sommes fiers d’être au service de tous les Marocains, fiers d’avoir noué depuis 90 ans à la fois une solide relation de confiance et une forte proximité ; et enfin, fiers d’inscrire notre action dans une démarche d’innovation continue pour répondre à des besoins en évolution permanente », déclare Jean-Louis Bonenfant, directeur général de Total Maroc.

Cette année anniversaire est l’occasion de revenir sur le parcours d’une entreprise qui a su se réinventer sans cesse pour accompagner les mutations de son temps, une entreprise qui inscrit son action et son engagement à l’attention de tous les Marocains. C’est donc tout naturellement que Total Maroc a choisi de partager son 90e anniversaire avec l’ensemble de ses parties prenantes.

La norme internationale ISO 50001 se veut un outil « pratique » qui propose aux opérateurs marocains une démarche de management structuré en vue d’améliorer leur performance énergétique, a affirmé, le 11 mai à Rabat, le Directeur de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taibi. « Homologuée en tant que norme marocaine, cette norme qui constitue le référentiel technique de la certification des systèmes de management de l’énergie mise en place par l’IMANOR pour l’entreprise et l’économie marocaine, fournit un cadre structuré permettant à tout organisme d’identifier les indicateurs lui permettant de mieux gérer voire réduire la consommation et la facture énergétique », a indiqué M. Taibi qui s’exprimait à l’ouverture d’un séminaire national sur le système de management de l’énergie ISO 50001. Pour sa part, l’Expert ISO du projet « MENA Star », Laurent Arnould, a estimé que le Maroc, un des leaders en Afrique en matière d’énergies renouvelables, est en mesure de partager son expérience et expertise avec les pays africains.

Ce projet qui repose sur l’ISO, est appuyé par l’IMANOR qui joue un rôle important auprès des consultants et des entreprises avec pour objectif de former, d’accompagner, d’auditer et d’aboutir à la mise en place du système de management ISO 50001, a ajouté M. Arnould, notant que cette norme aura un impact positif sur les organismes bancaire et industriels, les différents acteurs de transport, les régies d’électricité, collectivités locales(…) qui se lancent dans cette démarche ISO 50001 et qui cherchent à maîtriser la consommation énergétique et à améliorer la performance énergétique. Éditée par l’ISO en 2011, la norme ISO 50001 offre aux entreprises l’opportunité de démontrer par le biais de la certification leurs engagements vis-à-vis de leurs partenaires institutionnels en termes de rationalisation de la consommation d’énergie et d’instaurer vis-à-vis de leurs collaborateurs internes une rigueur dans les dépenses énergétiques. Organisé par l’IMANOR, en collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) sous l’égide du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable, ce séminaire qui vise à sensibiliser les opérateurs marocains sur les apports de l’efficacité énergétique et le rôle d’un système de management de l’énergie (SME) dans l’amélioration des performances énergétiques d’une organisation, a été marqué la participation de plusieurs experts nationaux et internationaux.

Espace de réflexion, d’échanges et de partage, la « Green Invest Conference », organisée le 6 mai à Oued Chbika en marge de la 13e édition du Moussem de Tan-Tan, est une occasion pour présenter le potentiel régional comme instrument de développement durable de Tan-Tan, tout en amorçant une réflexion sur les mécanismes efficients et rationnels susceptibles de constituer un levier d’émancipation des populations locales. En effet, outre les représentants publics marocains, cette conférence a rassemblé des experts et des personnalités internationales représentant les secteurs de la banque et de l’investissement, du tourisme, de l’écologie, de l’environnement et du développement humain durable. Structurée en conférences plénières et en Panels ciblés, la « Green Invest Conference » s’est articulée autour de 6 axes portant sur les thèmes « le potentiel et acteurs économiques de la région », « les atouts et accompagnement des investissements », « le dialogue avec les investisseurs de la région », « les défis, enjeux et perspectives pour le tourisme », « le dialogue avec le doyen des Ambassadeurs africains et perspectives continentales » et « les dynamiques post Cop22, projets autour des énergies renouvelables ». Cette conférence dédiée à l’investissement à Tan-Tan a été également marquée par la remise de quatre prix distinguant les initiatives régionales et l’adoption des conclusions générales et de la feuille de route des perspectives pour l’avenir de la région.

Le Maroc a été élu, jeudi 11 mai à Bonn, coprésident du comité de Paris sur le renforcement des capacités en matière du climat aux côtés de la Finlande. La présidence de ce comité a été confiée à Mohamed Nbou, directeur du centre des capacités pour le climat (4C Maroc) eu égard au rôle de premier plan joué par le Royaume dans l’organisation mondiale de la lutte contre les changements climatiques et dans le renforcement des capacités pour réduire les effets néfastes du changement climatique et mettre en œuvre la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Lors de la première réunion du comité, M. Nbou a affirmé que dans les prochains jours, le comité présentera un programme de travail pour la période allant jusqu’à 2020, précisant que le comité doit axer son programme de travail sur la facilitation de l’accès au financement pour des initiatives de renforcement de capacité. Il a ajouté qu’une coordination des différentes initiatives d’appui pour le renforcement de capacités doit être assurée à travers notamment une approche qui devra impliquer le niveau national, régional et local pour assurer une capacité d’acteurs suffisante. Il a indiqué à cet égard que le Maroc dispose d’une expérience reconnue dans le renforcement de capacités qu’il peut partager. La session de mai sur les changements climatiques a démarré lundi 8 mai à Bonn et prendra fin le 18 mai. Près de 4.000 participants dont des négociateurs, des experts en changements climatiques, des membres observateurs, et des représentants de la société civile, représentant au total plus de 184 pays y prennent part. Elle planche essentiellement sur l’examen des moyens de mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Cet accord vise à limiter la hausse de la température de la planète « bien en deçà de 2°C », par rapport aux périodes préindustrielles (1880-1899). Pour ce faire, les États se sont fixés l’objectif de réduire leurs émissions de CO2 de 50% d’ici à 2050, et de 100% d’ici à 2100.

Le prestigieux Prix du Visionnaire en Efficacité Energétique (Energy Efficency Visionary Award) attribué, lundi 8 mai à Washington, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, consacre la pertinence et la proactivité de l’approche Royale qui érige le Maroc en modèle en matière d’efficacité énergétique, a affirmé, mardi 9 mai, M. Said Mouline, directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique. « Il s’agit d’une reconnaissance du leadership perspicace de Sa Majesté le Roi qui a permis au Maroc de prendre, très tôt, conscience de l’importance des stratégies d’efficacité énergétique » dans le processus de développement durable, a expliqué M. Mouline, soulignant que « rares sont les Chefs d’Etat qui se sont engagés à ce niveau ». Le Prix a été attribué à Sa Majesté le Roi lors du Forum mondial sur l’Efficacité énergétique, marqué par la présence de l’Ambassadeur du Royaume aux Etats-Unis, Lalla Joumala Alaoui, qui a reçu ce Prix au nom du Souverain. M. Mouline, qui a pris part à Washington au Forum mondial sur l’efficacité énergétique, a fait observer qu’à la faveur de la vision Royale, le Maroc a donné la priorité aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, soulignant qu’il s’agit là d’une vision qui s’étale sur les 20, voire les 30 années à venir. « Grâce à la vision du Souverain, le Maroc a décidé d’être proactif et de se doter d’une stratégie avec des objectifs chiffrés d’ici 2030 », a-t-il indiqué en citant les grands projets lancés par le Royaume comme les plans solaire, éolien et hydraulique. Il a également fait remarquer que le Royaume a mis en place une stratégie aux contours bien définis en matière d’efficacité énergétique dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie, les transports, l’agriculture et le bâtiment.

Le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah, s’est réuni, mardi 2 mai à Rabat, avec des représentants du secteur énergétique national.

Ainsi, M. Rabbah a reçu le bureau de la Fédération de l’Energie, conduit par son Président M. Rachid Idrissi Kaitouni, qui a saisi cette occasion pour présenter les membres du bureau élu, les principales modifications statutaires, ainsi que la feuille de route de la Fédération pour le mandat 2017-2019.

De son côté, le ministre a mis l’accent sur la relation de partenariat qui lie son département à la Fédération de l’Energie, qualifiée d’interlocuteur privilégié du ministère dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale.

Le ministère et la Fédération de l’Energie ont ainsi convenu de mener, en étroite collaboration, des actions de promotion et de développement du modèle énergétique marocain, notamment une conférence sur la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui sera organisée avant la fin de 2017.

En 2018, un forum maroco-africain sur les énergies renouvelables est également prévu, selon le ministère, faisant savoir qu’une réunion de coordination entre les services du ministère et de la Fédération de l’Energie sera tenue sur une base trimestrielle.

De même, M. Rabbah a rencontré les représentants du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) pour étudier les moyens et perspectives de développement du secteur des carburants.

La réunion a été également l’occasion des discuter des défis à relever par le Maroc en matière de sécurité d’approvisionnement, du renforcement des capacités de stockage et de réception aux ports, et aux transports. Les discussions ont porté aussi sur l’amélioration de la qualité de ces services et la simplification des procédures administratives, dans l’objectif de rehausser davantage ce secteur, dont la place à l’échelle nationale est des plus importantes.

A cette occasion le président du GPM, M. Adil Ziadi, a exposé l’état des lieux du secteur en mettant en relief les différents aspects liés, entre autres, à l’investissement, au développement des infrastructures, à la gestion des stations-services et à l’intégration de nouveaux opérateurs.

A l’issue de cette réunion, M. Rabbah a souligné que cet échange d’idées intervient au moment le plus opportun pour le gouvernement qui entame plusieurs réformes, notamment celles liées à la simplification des procédures, la sécurisation du foncier et à la promotion de l’investissement.

Le ministre a qualifié, par ailleurs, le GPM de partenaire important pour le ministère, rappelant que le mix énergétique national, qui fera encore appel aux énergies fossiles, nécessite un travail de l’ensemble des acteurs privés et publics, pour la sécurisation des approvisionnements.