Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a annoncé, le 31 janvier, le lancement de la 15e édition du Prix Hassan II pour l’environnement.

“Ce prix vise à encourager toute initiative qui contribue à la protection de l’environnement et au développement durable dans six domaines : Recherche scientifique et technique, Médias, action associative, Initiatives des entreprises, Initiatives des collectivités territoriales, et Exemplarité de l’administration en matière de développement durable”.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier recommandé ou déposés au bureau d’ordre du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable – département du Développement durable, et ce avant le 30 avril 2025. Le dossier du prix est disponible sur le site web du ministère : www.mtedd.gov.ma



Le Maroc est un acteur clé des efforts internationaux visant à lutter contre les changements climatiques, a affirmé Giulia Cimini, spécialiste italienne en gouvernance environnementale au Moyen-Orient.

Le Royaume du Maroc n’a cessé de renforcer son leadership régional et international en matière de développement durable à travers une stratégie de “diplomatie verte” qui favorise les échanges et la coopération entre l’Afrique et l’Europe, a souligné Mme Cimini lors d’un cycle de conférences organisé par la Casa Árabe à Madrid.

Pour cela, explique cette professeure de sciences politiques à l’Université de Bologne, le Maroc et l’UE ont signé un Partenariat Vert, qui s’inscrit dans le cadre du pacte Vert européen dans sa dimension extérieure.

Ce partenariat avec l’UE constitue une avancée majeure et traduit l’engagement résolu du Maroc en faveur de la protection de l’environnement et l’attachement du Royaume à jouer un rôle de liaison entre l’Afrique et l’Europe.

Mme Cimini a fait observer que la stratégie environnementale du Maroc repose sur des projets structurants, tels que le complexe Noor Ouarzazate, la plus grande centrale solaire au monde.

Elle a également mis en relief les actions phares entreprises par le Maroc pour réussir la transition vers les énergies renouvelables qui représentent “une nouvelle opportunité commerciale” permettant de diversifier l’économie et de réduire la dépendance aux ressources fossiles.



La capacité de production totale des projets d’énergie éolienne a atteint 2.373 mégawatts (MW) à fin 2024, a affirmé le 3 février à la Chambre des représentants, la ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali.

Répondant à une question orale sur le “bilan des réalisations dans le domaine de l’énergie éolienne”, lors de la séance des questions orales, Mme Benali a fait état de projets réalisés dans le cadre de la production contractuelle, en vertu de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, et de projets portant sur l’autoproduction.

Et d’ajouter que le plan pluriannuel établi par le ministère prévoit une production supplémentaire de 2,6 GW de l’énergie éolienne entre 2023 et 2027, pour un investissement de plus de 36 milliards DH.

Les projets éoliens se distinguent par leur capacité à promouvoir l’intégration industrielle et à générer des activités qui renforcent les compétences locales, en s’appuyant sur une main-d’œuvre locale et sur l’acquisition d’équipements et de services, contribuant ainsi à la création de la valeur ajoutée à l’économie locale.

La ministre a, en outre, a souligné que l’énergie éolienne figure parmi les projets phares développés par le Royaume, mettant en avant son potentiel prometteur, particulièrement sur la côte atlantique et dans la région de Tanger, où les vents atteignent, dans certaines zones, des vitesses oscillant entre 7,5 et 11 mètres par seconde, en plus des potentialités offertes en mer.



La 2ème édition du Forum Nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire-Ecosystèmes (WEFE) s’est achevée, le 6 février à Tanger, après deux jours d’échanges consacrés à la gestion intégrée des ressources naturelles et des moyens pratiques d’inclure l’approche nexus dans les décisions politiques.

Réunissant plus de 400 participants venus de 40 pays, l’événement a permis de discuter et de débattre du renforcement de la coopération entre décideurs politiques, scientifiques, entrepreneurs et acteurs de la société civile, en mettant en évidence la nécessité d’une approche coordonnée face aux défis du changement climatique, de la raréfaction des ressources et de la sécurité alimentaire.

Dans une allocution donnée à l’occasion de la cérémonie de clôture, la représentante du comité organisateur de l’évènement, Hajar Khamlichi a exposé plusieurs recommandations, émises lors des divers panels, pour l’implémentation de l’approche nexus, ainsi que pour une action effective et commune visant à lutter contre le changement climatique.
Dans ce sens, elle a mis en avant l’importance d’une gouvernance plus cohérente et interconnectée, appelant à l’intégration de l’approche nexus dans les politiques nationales afin d’harmoniser les stratégies climatiques, énergétiques, agricoles et environnementales.

Un accent particulier a été mis sur le rôle des collectivités locales, qui doivent être impliquées dans la prise de décision, ainsi que sur la nécessité de renforcer la coopération régionale et transfrontalière, notamment en Méditerranée et en Afrique, où les ressources en eau et en énergie sont partagées.

Elle a également mis en avant la nécessité de promouvoir l’innovation locale et d’encourager le partage des connaissances à l’échelle régionale afin de favoriser la réplication des bonnes pratiques, ajoutant que le développement de modèles économiques inclusifs se révèle être un levier essentiel pour garantir l’accès des petits exploitants agricoles et des populations vulnérables aux technologies durables.

Il a été recommandé, par ailleurs, d’impliquer directement les populations dans la conception des projets, de renforcer l’éducation et la formation sur la gestion des ressources et de faciliter l’accès aux technologies vertes grâce à des mécanismes de financement adaptés, tels que les subventions ciblées et la finance participative, en vue de renforcer l’adhésion des communautés locales pour assurer la réussite des politiques de transition durable.

Mme Khamlichi a également souligné la nécessité de mobiliser des fonds internationaux pour soutenir les projets intégrés et d’encourager les partenariats public-privé afin de garantir des investissements à grande échelle, notant que l’essor de secteurs stratégiques comme l’hydrogène et les énergies renouvelables dépendra d’une structuration efficace des mécanismes financiers, combinant financement climatique, investissements à impact et modèles hybrides adaptés aux besoins du terrain.

Et de conclure que ces recommandations doivent se traduire en actions concrètes, en s’appuyant sur les engagements pris par les différentes parties prenantes pour intégrer l’approche nexus dans les politiques publiques, les stratégies économiques et les initiatives locales.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a appelé, le 5 février à Tanger, à l’élaboration d’une feuille de route nationale dédiée à l’approche “nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire-Ecosystèmes”.

S’exprimant à l’ouverture de la 2è édition du Forum “Nexus WEFE”, le secrétaire général du CESE, Younes Benakki, a souligné que le Conseil, dans son rapport stratégique sur le nexus, a recommandé l’élaboration d’une feuille de route nationale dédiée à cette approche et visant à réaliser un équilibre entre durabilité, efficacité et résilience.

L’objectif principal de cette initiative est d’assurer l’intégration systématique de cette approche à toutes les étapes du processus décisionnel, aussi bien au niveau central que territorial, afin de garantir une gestion coordonnée et durable des ressources naturelles au Maroc.
A cet égard, il a évoqué plusieurs recommandations du Conseil, dont la mise en place d’un mécanisme de coordination intersectoriel aux niveaux central et régional, chargé de l’élaboration et du suivi de la feuille de route, ainsi que le renforcement du cadre législatif et réglementaire des secteurs de l’eau, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et des écosystèmes en intégrant pleinement les principes de l’approche nexus.

Le Conseil a également recommandé que les projets financés, y compris ceux menés dans le cadre de partenariats public-privé, intègrent ces principes et que l’approche nexus soit valorisée dans les demandes de financement soumises aux institutions financières internationales.
Il a par ailleurs, préconisé la mise en place d’instances de régulation des secteurs de l’eau et de l’énergie, en veillant à l’adoption et à l’application des principes de l’approche nexus, mettant en avant le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de cette approche à travers le développement de programmes de formation, la promotion de la recherche et de l’innovation, ainsi que l’organisation de campagnes de sensibilisation régulières à destination des responsables de gestion afin de mieux appréhender les risques liés à une gestion sectorielle fragmentée.

L’adoption de cette approche n’est pas un simple choix, mais une nécessité impérieuse imposée par les défis environnementaux et économiques croissants, a-t-il ajouté, soulignant que l’intégration de l’approche nexus dans d’autres secteurs stratégiques pourrait constituer un levier décisif pour la coordination des efforts sectoriels, favorisant ainsi une meilleure convergence à tous les niveaux d’exécution des politiques publiques.

Il a estimé que l’intégration des secteurs de l’eau, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et des écosystèmes n’a pas encore atteint l’objectif escompté, car les décisions prises reposent souvent sur une approche sectorielle qui néglige les interdépendances entre ces domaines, empêchant une exploitation optimale des ressources et réduisant la résilience des territoires et l’efficacité des politiques publiques.

Par ailleurs, dans son rapport stratégique “Le nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire- Ecosystèmes : une gestion plus efficace des ressources naturelles pour renforcer les synergies et réduire les risques intersectoriels au Maroc”, le CESE a conclu que la gestion efficace des ressources naturelles au Maroc nécessite de renforcer les synergies intersectorielles à travers l’adoption de l’approche nexus, qui englobe les secteurs de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et des écosystèmes dans un cadre intégré, permettant une exploitation plus rationnelle des ressources.

À titre d’exemple, le secrétaire général du CESE a cité le projet de station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca, qui illustre l’application concrète de l’approche nexus WEFE, et qui traduit les équilibres délicats entre ces quatre axes pour assurer une gestion durable et intégrée.

Ce projet répond simultanément à plusieurs défis, notamment la satisfaction de la demande croissante en eau potable et en irrigation, tout en s’appuyant entièrement sur les énergies renouvelables, a-t-il poursuivi, notant que ce choix stratégique vise à réduire l’empreinte carbone et à améliorer l’efficacité du processus de dessalement, tout en renforçant la sécurité alimentaire, en dédiant près de 50 millions de mètres cubes d’eau dessalée à l’irrigation.

L’intégration de la dimension environnementale dans le projet a également été soigneusement étudiée grâce à l’utilisation de technologies avancées de dessalement réduisant ainsi les impacts écologiques.

Le forum, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et tenu à l’initiative du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a également été l’occasion de présenter les conclusions détaillées du rapport stratégique du CESE devant un large panel de dirigeants politiques, d’experts et de représentants d’institutions nationales et internationales, qui ont pu débattre et discuter des divers défis liés aux changements climatiques, tels que la raréfaction des ressources et la transition énergétique.



L’eau est la clé de voûte du nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire-Ecosystèmes, et du développement durable en général, a souligné, le 5 février à Tanger, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

“Ressource vitale et transversale qui impacte l’ensemble des secteurs sociaux et économiques et conditionne notre sécurité alimentaire, énergétique et environnementale, l’eau est aujourd’hui confrontée à des pressions croissantes dues au changement climatique, à la croissance démographique et aux dynamiques économiques”.

“Sans une gouvernance intégrée et une mobilisation nationale face aux défis liés à l’eau, en mettant en avant la nécessité de travailler en synergie entre les différentes institutions, régions, collectivités territoriales, acteurs privés et société civile, les systèmes hydrauliques et ceux qui y sont liés seront fragilisés”.

Le ministre a, dans ce sens, rappelé le Discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’octobre 2022, qui affirme que la question de l’eau ne concerne pas un seul secteur, mais interpelle plusieurs institutions et acteurs, et requiert une plus grande coordination et une synergie plus efficace entre les politiques sectorielles et la gestion décentralisée au niveau des territoires.

Dans cette perspective et conformément aux Hautes orientations royales pour faire face au stress hydrique que le pays endure depuis plus de 6 ans, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a adopté avec ses partenaires une politique de l’eau qui se voit aujourd’hui, anticipative, intégrée et inclusive, combinée à une planification décentralisée au niveau des bassins hydrauliques, permettant des décisions adaptées aux spécificités locales et aux réalités du terrain.

Cette politique se base sur le développement des ressources en eau conventionnelles, notamment à travers l’accélération de la réalisation des petits, moyens et grands barrages, la collecte des eaux pluviales, les grands transferts d’eau entre les bassins, et le dessalement de l’eau de mer dans une approche Nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire, ainsi que sur la gestion de la demande en eau et la sensibilisation de la population sur la rareté de l’eau et sur l’économie de l’eau.

Le ministre a, en outre, mis l’accent sur l’importance d’une coopération multi-niveaux comme fondement essentiel de l’approche Nexus, estimant que l’implication des collectivités territoriales, du secteur privé, de la société civile et des institutions de recherche est indispensable pour concevoir et mettre en œuvre des solutions adaptées aux spécificités locales.

Le rôle des régions est également déterminant dans cette dynamique, car elles constituent le maillon clé pour traduire les stratégies nationales en actions concrètes, adaptées aux spécificités territoriales, a-t-il ajouté, appelant dans ce sens à la nécessité de renforcer les mécanismes de concertation, de mutualisation des ressources techniques et financières et d’innovation territoriale en la matière.



Le nexus eau, énergie et alimentation est un élément essentiel pour la transition vers la durabilité, a indiqué, le 5 février à Tanger, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

S’exprimant à l’ouverture de la 2e édition du Forum Nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire-Ecosystèmes (WEFE), Mme Benali a relevé que la révision de la stratégie nationale de développement durable (SNDD), dans le cadre d’un large processus de concertation démocratique, a permis d’identifier six principaux axes pour la transition vers la durabilité, dont le nexus eau, énergie et alimentation, ainsi que la protection des ressources hydriques et la promotion d’un secteur agricole durable.

Le Maroc, riche de ses importantes ressources naturelles et de son patrimoine culturel authentique, s’est engagé depuis deux décennies dans une démarche de développement qui renforce l’équilibre entre les dimensions environnementale, économique et sociale, a-t-elle fait savoir, soulignant que la SNDD constitue le pilier fondamental de cet engagement, qui illustre la détermination du Royaume à faire face aux risques climatiques tels que la sécheresse, les inondations et les autres phénomènes extrêmes.

L’analyse de l’économie marocaine a mis en évidence deux points majeurs qui pourraient affecter sa durabilité, sa compétitivité et sa flexibilité, à savoir la sécurité hydrique et la sécurité énergétique, a-t-elle noté, précisant que le Nouveau modèle de développement a mis l’accent sur l’importance de l’énergie comme levier d’attractivité et de développement du pays, et sur la capacité des territoires à s’adapter aux changements climatiques et à protéger les ressources naturelles, y compris les ressources en eau.

Conformément aux Hautes Orientations Royales, plusieurs projets visant à développer les nouvelles énergies, à mobiliser les ressources en eau et à renforcer la sécurité alimentaire ont été lancés, a ajouté Mme Benali, évoquant également le soutien du ministère, au niveau territorial, à toutes les initiatives ayant pour but d’utiliser les énergies renouvelables pour la gestion de l’eau dans le cadre de la politique de transition énergétique, de recourir à la technologie des énergies renouvelables dans le processus d’irrigation, et d’encourager les pratiques agricoles durables, ainsi que d’autres projets innovants pour renforcer l’efficacité des ressources et transcender les approches sectorielles traditionnelles.

Dans ce sens, la ministre a rappelé les projets de coopération avec la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima dans le cadre du Programme pour la mer Méditerranée (MedProgramme), le projet de gestion intégrée des zones côtières sur la côte méditerranéenne, et le projet d’élaboration d’un document sur l’interconnexion régionale en coopération avec le Partenariat mondial pour l’eau-Méditerranée (GWP-Med).

La région Tanger-Tétouan-Al Hoceima est sur la bonne voie pour mettre en œuvre les principales orientations stratégiques de la SNDD et du Nouveau modèle de développement, a-t-elle affirmé, faisant savoir que la région dispose actuellement de 442,6 mégawatts de capacité éolienne installée, jouit d’un emplacement important dans un corridor énergétique stratégique, et dispose des potentialités adéquates pour réaliser des projets structurants dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, outre ses ressources en eau avec 20 barrages d’une capacité totale de 5,9 milliards M3.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 2è édition du Forum Nexus WEFE, s’est tenue les 5 et 6 février à Tanger sous le thème “Coopération multi-niveaux pour un développement résilient : mettre en action le nexus Eau-Energie-Sécurité alimentaire-Ecosystèmes”.
Le Forum, organisé par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a réuni des dirigeants politiques, des experts du domaine ainsi que des représentants d’institutions nationales et internationales pour aborder des enjeux majeurs tels que la raréfaction des ressources et la transition énergétique.



L’importance stratégique de l’économie sociale et solidaire (ESS) et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans la construction d’un développement durable et inclusif au Maroc, a été au centre des discussions, récemment à Casablanca, lors d’une table ronde organisée par l’Association pour le Développement de la Responsabilité Sociétale des Organisations au Maroc (RSO au Maroc).

Placée sous l’égide du ministère de la transition énergétique et du développement durable et du ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, cette rencontre tenue sous le thème “Responsabilité Sociétale des Entreprises et Économie Sociale et Solidaire : Quelles synergies pour un avenir durable”, a pu rassembler des experts, des décideurs des secteurs public et privé ainsi que des représentants du monde académique, indique un communiqué de RSO au Maroc.

Cette table ronde a mis en évidence le potentiel considérable de l’ESS pour répondre aux défis sociaux et économiques du Maroc, notamment en matière d’intégration des populations vulnérables, de création d’emplois et de développement territorial, souligne le communiqué, notant que l’intégration de ces principes dans les stratégies RSE des entreprises représente une opportunité unique pour conjuguer performance économique et impact sociétal.

Ainsi, les participants ont souligné que l’ESS, profondément enracinée dans les valeurs de solidarité et de coopération, constitue un levier essentiel pour renforcer la cohésion sociale et dynamiser les régions les plus défavorisées.

Associée à la RSE, l’ESS offre des perspectives nouvelles pour transformer les modèles économiques traditionnels en des solutions innovantes et durables, ont relevé les participants, confirmant que l’alliance entre ESS et RSE peut être un moteur puissant pour relever les défis sociaux, économiques et environnementaux au Maroc.

Et de relever qu’en conjuguant les forces des entreprises et des acteurs de l’ESS, il est possible de construire des modèles innovants et adaptés aux besoins des territoires, tout en répondant aux attentes des communautés locales.

Les discussions ont abouti à des recommandations concrètes pour encourager une collaboration renforcée entre les entreprises et les acteurs de l’ESS au Maroc. Il s’agit de créer des partenariats ESS-RSE structurés et durables, renforcer les capacités des acteurs de l’ESS, favoriser un cadre politique et réglementaire adapté, mobiliser des ressources financières pour l’ESS et évaluer l’impact des initiatives ESS-RSE

À l’issue du séminaire, plusieurs entreprises, associations et décideurs ont exprimé leur volonté de s’engager dans des initiatives ESS-RSE. Un consensus s’est également dégagé autour de la nécessité de créer un réseau national de collaboration pour renforcer la coordination et accompagner la mise en œuvre des recommandations formulées.

L’Association pour le Développement de la Responsabilité Sociétale des Organisations au Maroc “RSO au Maroc” a été créée en 2013 par un groupe de chefs d’entreprise, de cadres supérieurs, d’enseignants et universitaires, qui ont pour ambition de développer et de promouvoir les valeurs de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, des Organisations et des Personnes pour un développement durable, économiquement viable, socialement équitable et écologiquement soutenable.

L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé, mardi, que le fonds de placements collectifs en titrisation “FT NORD ENERGY” a reçu le visa de son document d’information sous la référence VI/TI/002/2025. Le fonds a pour objet exclusif l’octroi de financement à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en vue de réaliser des investissements garantis par des sûretés, fait savoir l’AMMC sur son site, précisant que le plafond du montant total de l’émission est fixé à 1.000.020.000 dirhams.

D’après la même source, la souscription aux obligations dudit fonds est réservée aux investisseurs qualifiés de droit marocain.

Concernant la période de souscription, elle s’étalera du 30 janvier au 03 février 2025 (inclus).

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L’Office national de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de renforcer le réseau national de transport électrique et a procédé à la mise en service de deux lignes électriques 400 kV reliant le Poste El Ouali, dans la région de Fès, et la future Centrale Solaire de Midelt.

D’une longueur cumulée de 2×136 km, ces infrastructures stratégiques ayant nécessité un financement qui dépasse les 550 millions de dirhams s’inscrivent dans le cadre des investissements majeurs de l’ONEE, destinés à renforcer le réseau national de transport électrique.
Elles visent à assurer l’évacuation de l’énergie qui sera produite par la future Centrale Solaire de Midelt et à accompagner l’intégration massive des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, tout en garantissant une transmission électrique durable et performante.
Cette réalisation constitue une étape majeure dans l’amélioration et l’expansion des réseaux Haute Tension, soutenant ainsi la transition énergétique ambitieuse du Maroc, et témoigne de l’engagement constant de l’ONEE à offrir un service public d’électricité fiable et durable, en déclinaison des objectifs stratégiques énergétiques et environnementaux du Royaume.