Le développement des interconnexions des réseaux électriques et gaziers entre le Maroc et l’Europe permettra d’améliorer la sécurité d’approvisionnement énergétique et d’assurer la flexibilité au profit des gestionnaires des réseaux pour une intégration massive des énergies renouvelables, a souligné, jeudi 7 septembre à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.
L’intégration énergétique du Royaume dans son espace euro-méditerranéen constitue un vecteur essentiel de sa nouvelle stratégie énergétique de par sa position géostratégique à la croisée des continents européen et africain, a affirmé M. Rabbah lors de la réunion de lancement des travaux du comité de pilotage de la déclaration conjointe sur l’échange durable d’électricité « Roadmap for sustainable electricity trade between Morocco and the European international energy market ».
Cette déclaration signée lors de la COP22 à Marrakech entre le Maroc, la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, revêt une grande importance et ouvre une nouvelle étape d’intégration régionale via les interconnexions, a-t-il relevé, notant que ladite déclaration confirme la volonté de tous les intervenants de renforcer le partenariat maroco-européen en vue d’asseoir un marché régional de l’énergie visant notamment l’intégration progressive des systèmes et marchés énergétiques et le développement des échanges et des interconnexions électriques pour un approvisionnement sûr et durable.
« Les défis énergétiques auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être relevés que dans un cadre de coopération régionale globale, développé et élargi, afin de bénéficier des complémentarités existantes et de convertir toutes les opportunités de coopération offertes au sein de notre région en projets concrets d’intérêt commun », a-t-il soutenu.
A cette occasion, M. Rabbah a réaffirmé l’importance capitale qu’accorde le Maroc à ce projet, notamment son département et des partenaires marocains, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en particulier, qui déploient d’importants efforts pour la concrétisation de ce projet.
De leur côté, les représentants des partenaires internationaux qui ont pris part à cette rencontre, à savoir la Banque Mondiale, la Commission européenne et l’Union pour la Méditerranée ont réitéré leur soutien à cette louable initiative qui permettra de développer les échanges énergétiques entre les deux rives de la Méditerranée, saluant la stratégie énergétique adoptée par le Royaume qui s’active à renforcer ses interconnexions électriques et gazières avec ses voisins et ambitionne d’intégrer pleinement son marché de l’énergie à celui de l’Europe.
Pour leur part, les représentants des parties signataires se sont félicitées de la mise en œuvre des objectifs de la déclaration conjointe sur l’échange durable d’électricité, réitérant l’engagement de leurs pays à réussir l’opérationnalisation de ce grand projet énergétique intercontinental.
Cette réunion a été l’occasion de présenter les objectifs et le contenu du projet, d’examiner le schéma de sa gouvernance, les grandes lignes de la feuille de route pour sa réalisation et la planification des prochaines étapes.
La compagnie Sound Energy vient d’achever le processus d’acquisition des parts de Fonds d’investissement Oil and Gas (OGIF) sur les périmètres Tendrara et Méridja. Désormais, sa participation dans ces deux licences est de 75% et elle conserve le statut d’opérateur.
En contrepartie, Sound Energy offre 272 millions de nouvelles actions ordinaires à OGIF, ce qui équivaut à 27% de son capital.
Cette nouvelle survient environ huit mois après la conclusion entre les deux parties, d’un protocole d’accord non contraignant pour l’acquisition de tous les actifs d’OGIF dans ces domaines. Les 25% de parts restantes sur Tendrara et Méridja seront contrôlés par l’ONHYM.
La conclusion de cette transaction était soumise à l’approbation des actionnaires de Sound Energy. La compagnie a annoncé s’être déjà préparée au démarrage d’un programme d’exploration dans des secteurs considérés comme porteurs d’un gros potentiel.
Le Forum africain des énergies renouvelables (AFER Forum) tiendra ses deuxièmes assises, du 28 au 30 septembre, à Bamako, sous le slogan « La révolution verte de l’Afrique ».
Après la réussite de la première édition tenue au Maroc en marge de la Conférence onusienne sur le climat (COP22), le Forum AFER rassemblera pendant trois jours les Chefs d’État de plusieurs pays africains, ainsi que des ministres, des acteurs économiques et un grand nombre d’experts du monde entier, afin de partager les expériences des pays pionniers dans le domaine des énergies renouvelables, débattre des sujets qui concernent le développement du secteur et mettre en lumière les enjeux spécifiques au continent africain.
Cette deuxième édition confirme la spécificité de ce forum africain itinérant et introduit une autre dimension à son action à travers la tenue du Premier salon des énergies renouvelables (RENERGIA), lequel sera désormais un rendez-vous annuel des énergies renouvelables à Bamako et constituera une plateforme d’exposition dynamique et ouverte à tous les investisseurs et professionnels dans le domaine des énergies renouvelables, désireux de promouvoir leurs activités et de tisser des liens de partenariat porteurs et engagés.
Le programme du Forum AFER 2017 comptera plusieurs conférences d’une haute teneur intellectuelle et technique, notamment des « Invest Shows » par sous-région (CEDEAO, CEMAC…) et la présentation de la plateforme « Invest in Mali ».
Ces assises seront également marquées par la tenue du « Women’s Energy Day », une journée dédiée à la femme en Afrique dans sa relation avec la problématique énergétique, qui s’inscrit dans le cadre d’un « rendez-vous désormais annuel afin de réfléchir et agir ensemble pour le développement du continent à travers une meilleure intégration des femmes dans le secteur des énergies renouvelables ».
Le continent africain est appelé à devenir une référence mondiale pour les énergies renouvelables grâce à son ambition de produire 300 GW d’énergies vertes en 2020 avec des chantiers impliquant les cinq grandes sources d’énergies renouvelables.
Les acteurs non-étatiques de quelque 80 pays ont poursuivi, mardi 12 septembre à Agadir, leurs délibérations sur l’état des lieux de l’action climatique mondiale, deux ans après l’accord de Paris, et du chemin à parcourir avant la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP23) en novembre prochain. Des enjeux prioritaires, tels le financement de l’action, la convergence de l’agenda climat et du développement, la collaboration entre Etat et acteurs non-étatiques, et l’approche territoriale ont été, entre autres, au coeur des débats des différentes sessions plénières, ateliers et événements parallèles de la deuxième édition du sommet Climate Chance.
Comme à la COP22 à Marrakech, le sommet d’Agadir a conféré une place prioritaires aux enjeux propres à l’Afrique et à ses différents acteurs non étatiques : ONG, secteur privé et collectivités locales.
Au cours d’un atelier sur les villes africaines face au défi climatique, l’accent a été ainsi mis sur le poids de ce phénomène au niveau des centres urbains du continent, lequel vient exacerber des problématiques socio-économiques déjà sensibles.
Dans ce sens, le sommet a permis de mettre en exergue des initiatives ambitieuses à l’échelle continentale, tout en posant nombre de questions pressantes pour les villes comme les stratégies à adopter pour accroitre la capacité d’adaptation et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, et les moyens de concilier les priorités du développement immédiat et besoins à long terme en matière de résilience.
D’autres volets aussi pressants comme la migration et le changement climatique, ainsi des initiatives ambitieuses lancées au cour de la COP 22 comme le partenariat de Marrakech pour l’Action climat, “la Ceinture bleue” de protection des écosystèmes marins, ou encore la proposition “oasis durable” ont également occupé les discussions des différents panels.
Se voulant résolument tournée vers le progrès de l’action, cette messe internationale entend, selon les organisateurs, servir d’occasion pour “démontrer collectivement que c’est bien par le renforcement et la généralisation des actions concrètes que se concrétiseront les objectifs de la lutte contre le changement climatique”.
Ce nouvel appel urgent à l’action est le leitmotiv qui revient de la part des différents participants, issus des pays du nord comme du sud, à deux mois du rendez-vous majeur de la COP23 en Allemagne.
L’état d’avancement des projets d’intérêt commun inscrit dans le cadre du partenariat énergétique entre le Maroc et l’Allemagne a été au centre des entretiens, mardi 12 septembre à Mexico, du secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Abderrahim El Hafidi, avec le Secrétaire d’Etat allemand à l’Energie, Rainer Baake.
Lors de cette rencontre qui a eu lieu en marge du « Sommet des leaders mondiaux de l’énergie », organisé par le Conseil mondial de l’Energie (CME), sous le thème « Énergie en transition: mener par le changement », les discussions ont également porté sur les perspectives énergétiques au Maroc et en Allemagne à l’horizon 2050 et l’appui de l’Allemagne à la création d’un centre de modélisation et de prospectives énergétiques.
Le responsable marocain a eu aussi des entretiens avec le Directeur de la coopération au ministère allemand chargé de l’environnement et président du « Transregional Workshop in Solar Power plant », qui a fait part de la disponibilité de son ministère à appuyer le Royaume dans ses démarches pour la création d’un centre d’analyse, de modélisation et de prospectives énergétiques.
Le responsable allemand a également exprimé la disposition de son pays à mobiliser les expertises nécessaires pour l’identification du potentiel marocain en STEP marines et dans le couplage des technologies renouvelables et le dessalement de l’eau de mer.
Par ailleurs, M. El Hafidi a tenu une réunion de travail avec des hauts responsables du Conseil Mondial de l’Energie, Tania Baumann et Sophie Rose, portant sur l’appui du CME au Royaume pour la réussite de sa transition énergétique, notamment pour la formation des cadres marocains dans la modélisation et la planification énergétiques, son accompagnement dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie d’efficacité énergétique, ainsi que le rôle que peuvent jouer les experts marocains pour appuyer le CME dans ses démarches de réformes des secteurs énergétiques des pays africains.
Le renforcement de la coopération maroco-japonaise dans le secteur des énergies et des ressources naturelles a été au centre d’un entretien, mardi 12 septembre à Rabat, entre le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah et le président du Comité d’enquête de l’énergie et des ressources naturelles de la Chambre des conseillers Genjiro Kaneko, qui conduisait une délégation parlementaire japonaise.
A cette occasion, M. Rabbah a souligné l’importance de l’expérience japonaise notamment en matière de développement des énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, de logistique dans le secteur énergétique et de recherche et développement, ajoutant que le Royaume aspire à tirer profit de l’expérience japonaise dans le cadre d’un partenariat consolidé.
M. Rabbah a saisi cette occasion pour proposer aux compagnies japonaises de s’installer dans des zones franches dédiées, en particulier au secteur de l’énergie, indiquant que le Royaume souhaite devenir un hub régional énergétique. Il a également fait savoir que le Maroc offre beaucoup d’opportunités dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Dans ce sens, il a également évoqué les nouveaux grands chantiers entrepris dans le Royaume tels la stratégie d’efficacité énergétique, l’intégration énergétique régionale, le projet « Gas to Power » ainsi que le futur gazoduc Nigeria-Maroc initié sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui s’inscrit dans la nouvelle vision africaine du Maroc.
Il a également rappelé que cette rencontre est une occasion pour confirmer la détermination du Maroc et du Japon à renforcer et élargir la coopération bilatérale et tripartite Japon-Maroc-Afrique.
Pour sa part, M. Kaneko a indiqué que depuis le séisme qui a frappé son pays en 2011, l’offre de l’énergie au Japon dépend largement du combustible fossile en tant que gaz naturel, soulignant l’importance de consolider davantage la relation entre les deux pays dans le domaine de la politique énergétique.
M. Kaneko a fait savoir en outre que cette rencontre est une occasion pour le Japon de prendre connaissance de la politique énergétique marocaine, depuis que le Maroc s’est lancé dans le chantier d’amélioration de son taux d’autosuffisance électrique par l’exploitation de l’énergie renouvelable.
Le sommet des acteurs non-étatiques sur le climat (Climate Chance) s’est ouvert, lundi 11 septembre à Agadir, un rendez-vous qui se veut un trait d’union entre la 22e Conférence climatique de l’ONU (COP22) de Marrakech et la prochaine COP qui aura lieu en Allemagne.
A l’ouverture de ce conclave, placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, et qui a réuni ONG, élus, collectivités locales et secteur privé ainsi que des ministres et des organisations internationales, l’accent est mis sur l’état d’avancement des négociations climatiques avec les grands acteurs de l’Accord de Paris et de la COP22, notamment suite à l’annonce du retrait des Etats-Unis.
La plénière d’ouverture a permis de faire le point sur le progrès de l’action des acteurs du climat et de montrer le chemin parcouru depuis l’édition 2016 de « Climate Chance » tenue à Nantes en France.
Au total, cinq séances plénières et plusieurs évènements parallèles ponctueront les trois jours de ce sommet qui fera aussi un état des lieux de la mobilisation des acteurs non-étatiques, du progrès de l’action, des difficultés rencontrées ainsi que des axes d’actions existants et des solutions envisageables pour lutter contre le réchauffement planétaire.
A l’image de la COP22, une place particulière sera donnée aux attentes et aux contraintes spécifiques à l’Afrique.
Organisée dans le cadre du Partenariat Énergétique Maroco-Allemand (PAREMA), la première édition de la Journée Maroco-Allemande de l´Energie aura lieu, le 28 Septembre à Rabat et réunira les acteurs clé du secteur de l´énergie du Maroc et de l´Allemagne, ainsi que des représentants des institutions locales, de la société civile, des médias et des universités. Objectif : échanger sur la transition énergétique dans les deux pays et au niveau international.
Les thématiques majeures de la transition énergétique, de la Coopération Maroco-Allemande et du Partenariat Énergétique seront approfondies lors de cette journée à laquelle Fédération de l’Energie prendra part, à savoir la planification et les effets à long terme de la transition énergétique, les opportunités économiques et les défis à relever ainsi que la mobilisation de l’ensemble de la société pour réussir la transition énergétique.
La Fédération de l’Energie et la World LPG Association et The Global LPG Partnership, organisent, le mardi 3 octobre 2017, durant le 30e World LPGA Forum qui aura lieu à Marrakech du 3 au 5 octobre 2017, un Side Event sous le thème « LPG for Development ».
Cet événement sera consacré aux présentations des programmes et politiques d’utilisation du GPL dans le développement social et au partage des expériences et des politiques de subvention et de compensation de différents pays.
Il verra la participation d’intervenants, de haut niveau de différents pays et organismes : Maroc, Nations Unies, WLPGA, GLPGP, Inde, Cameroun, Indonésie, Ghana, Kenya, etc.
Le Maroc a opté pour la transition énergétique afin de sécuriser l’approvisionnement dans les meilleures conditions de coût et de qualité, tout en assurant la concordance entre l’offre et la demande, a indiqué le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.
« Le Maroc est confronté à plusieurs défis. Sa dépendance vis-à-vis des importations des combustibles fossiles avoisine 93,3%. La facture énergétique s’est élevée à 54 milliards de DH en 2016 et nous attendons une augmentation significative pendant l’année en cours à cause des hausses enregistrées des prix du pétrole », a souligné M. Rabbah dans un entretien accordé à L’Economiste, précisant qu’« une partie de cette énergie est nuisible à l’environnement, d’où la décision d’entamer une transition énergétique pour sécuriser l’approvisionnement dans les meilleures conditions de coût et de qualité, tout en assurant à tout moment l’adéquation entre l’offre et la demande ». Le Maroc, qui est appelé à combler le déficit enregistré au niveau de la capacité de stockage des produits pétroliers, actuellement estimée à 32 jours en plus des 15 jours circonscrits aux stocks d’exploitation contre 60 jours stipulés par la loi, dispose d’un potentiel considérable en énergie éolienne estimé à 25.000 MW en on-shore et 250.000 MW en off-shore, en plus du potentiel solaire estimé à 20.000 MW. Le ministre a assuré que les forces du modèle énergétique marocain résident dans « la volonté politique au plus haut niveau de l’État » et dans la stratégie énergétique sur laquelle il s’appuie, laquelle est déclinée en objectifs clairs, réalistes et chiffrés, des projets attractifs et des réformes législatives et réglementaires appropriées. Par ailleurs, M. Rabbah a précisé que le programme d’action du gouvernement dans ce domaine prévoit la mise en place d’une série de mesures urgentes et d’actions importantes, notamment les initiatives inscrites dans le cadre de la mise en œuvre du chantier d’ouverture du secteur électrique aux énergies renouvelables en vue de permettre aux producteurs d’électricité renouvelable l’accès aux réseaux moyenne et basse tension et l’action qui consiste à arrêter et définir les zones de développement de projets solaires, à l’instar de ce qui a été fait pour la filière éolienne. « La mise en œuvre du nouveau cadre institutionnel sera poursuivie à travers le transfert de l’ONEE à MASEN de projets d’énergies renouvelables, à l’exception de ceux destinés à la pointe et à la stabilité du réseau électrique et des stations de transfert d’énergie par pompage, ainsi qu’à travers le nouveau repositionnement de la SIE (Société d’investissements énergétiques) qui sera adopté en vue de tenir compte des mutations du secteur ». Et le ministre d’ajouter que le Royaume envisage de renforcer les interconnexions électriques avec les pays voisins via l’accompagnement et l’implémentation de l’accord sur l’échange durable entre le Maroc, l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Portugal, conclu dans le cadre de la COP22 et semblablement
avec les pays de l’Afrique subsaharienne. Répondant à une question sur l’avenir du Gazoduc avec l’Europe, M. Rabbah a fait savoir que le Maroc est déterminé à développer une grande plateforme mondiale logistique pour le gaz naturel et qu’une étude a été lancée pour repérer une nouvelle vocation à cette structure d’envergure. S’agissant de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique, le ministre a souligné qu’un projet a été élaboré et présenté au Conseil de gouvernement et que la finalisation des contrats-programmes avec les départements sectoriels concernés est en cours, précisant que certains ajustements seront opérés avec le ministère des Finances avant de le soumettre à l’approbation du Conseil des ministres. En ce qui concerne la première phase de la nouvelle stratégie pour la période 2017-2021, « une feuille de route comportant des actions concrètes a été préparée et sera mise en œuvre dans le cadre d’un contrat-programme entre l’État et l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique », a-t-il-affirmé, précisant que les projets retenus contribueront à une économie d’énergie de 5% à l’horizon 2020 et de 20% à l’horizon 2030. Il sera également procédé à la finalisation de la loi relative au gaz naturel et son introduction dans le circuit d’approbation, à l’élaboration d’un plan national de développement de plateformes relatives au stockage, à la distribution et au transport des produits énergétiques.
M. Rabbah a assuré en ce sens que le nouveau modèle de gouvernance du secteur pétrolier et gazier, un des chantiers prioritaires du gouvernement, doit permettre la mise en place d’un cadre législatif, réglementaire et institutionnel visant à encourager l’investissement dans le cadre d’un partenariat public-privé pour la réalisation d’infrastructures de stockage
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