La ville de Nador a abrité, du 13 au 16 août, les travaux de la 4ème édition du Forum arabo-africain pour le développement durable et l’investissement sous le signe de l’intégration économique des femmes.

Tenu pour la première fois au Maroc, après trois éditions en Egypte, cet événement a mis en évidence le rôle important que peuvent jouer les femmes arabes et africaines dans la croissance économique et le développement des pays.

Il s’agit, selon les organisateurs, d’inviter les participants, venus de plusieurs pays, d’engager un débat sur l’autonomisation et l’intégration économiques des femmes qui sont non seulement porteuses d’impacts positifs sur leurs conditions de vie mais jouent un rôle décisif en mobilisant le potentiel qu’elles recèlent pour promouvoir le développement durable et équitable.

La directrice du forum, Sanae El Ouariachi, a fait remarquer que la ville de Nador qui incarne actuellement une vision d’un Maroc moderne, dispose de tous les atouts nécessaires pour abriter ce type d’événement.

Nador regorge d’énormes potentialités avec à la clé une évolution remarquable au cours de la dernière décennie, a-t-elle dit, ajoutant que cette rencontre se veut une occasion pour exposer les atouts de cette province et les opportunités d’investissement qu’elle offre, ainsi que pour promouvoir l’attractivité économique et touristique de ce territoire, à l’avenir prometteur.

Précisant que ce forum se tient dans le cadre de la célébration de la glorieuse Fête du Trône, elle a mis en avant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI au développement socio-économique de la région de l’Oriental, en général, et de la province de Nador en particulier.

Ce forum a permis des débats et des échanges d’expériences entre les pays en matière de commerce et d’investissement, en plus de visites à de grands projets à Nador (station balnéaire, le grand port Nador West Med, …), se veut aussi une occasion pour inciter les hommes d’affaires étrangers et les membres de la diaspora marocaine prenant part à cet événement à investir au Maroc.

La présidente du forum, Lamyae Abdellah, présidente de l’Alliance de l’inter-connectivité humaine maroco-égyptienne, a relevé, quant à elle, que la rencontre de Nador ambitionne de renforcer les liens de coopération entre les pays arabes et africains dans les domaines de l’industrie et du commerce, en sus de conforter l’intégration économique de la femme et sa contribution au développement durable.

Mettant en avant la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la femme marocaine et que traduisent les grands acquis consacrés en sa faveur, elle a souligné que la femme marocaine contribue efficacement et pour une large part à l’œuvre accomplie pour l’édification d’une société moderne et prospère et participant activement au développement global du Royaume et à son rayonnement.

De son côté, la ministre d’Etat libyenne chargée des Affaires de la Femme, s’est réjouie de sa participation à ce forum arabo-africain qui favorise l’échange d’expériences en vue de la consolidation de la place de la femme dans les processus de développement socio-économique.

La cérémonie d’ouverture du forum a été marquée par une série d’exposés traitant notamment des opportunités d’investissement à Nador et des facilités accordées dans ce domaine, et par la signature d’accords de partenariat visant, entre autres objectifs, à inciter les jeunes marocains à investir dans le secteur de l’artisanat.

Le président de la Chambre d’artisanat de la région de l’Orient, Mohamed Kaddouri, a mis l’accent par l’occasion sur le talent et le savoir-faire des artisans marocains et sur la réputation à l’international de notre artisanat.

Les exportations de l’artisanat marocain ont réalisé en 2022 un record jamais atteint auparavant qui est venu confirmer et renforcer la tendance haussière entamée depuis la fin de la pandémie du Covid-19, s’est-il réjoui.



M. Abdellatif Bardach, Président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) a reçu, le 12 août, M. Sangare Mouroukoro, Président de la commission de régulation de l’Electricité et de l’Eau (CREE) de la République du Mali au siège de l’ANRE. Cette rencontre a été l’occasion d’échanges fructueux, soulignant le partenariat stratégique approfondi et la collaboration renforcée entre le Maroc et le Mali dans le domaine de la régulation du secteur électrique.

L’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregeg et de la Chaouia (ABHBC) a lancé, le 23 août au centre national d’estivage ‘’Bouznika plage’’, une caravane de sensibilisation sur la nécessité de changer les comportements envers l’eau et de rationaliser sa consommation.

Initiée du 23 au 25 août en partenariat avec la Direction régionale du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication-Département Jeunesse, cette caravane qui cible les enfants de 7 à 14 ans, fera escale également aux colonies de vacances El Alia à Mohammedia et Tamaris à Casablanca.

La caravane, organisée sous le slogan “Pense… Comment gérer l’eau pour économiser son utilisation”, cherche à promouvoir des comportements écologiques responsables chez les jeunes afin d’encourager l’économie de l’eau et de mettre fin à toutes les formes de gaspillage de cette ressource vitale.

Dans une déclaration à la presse, Aziza Bellal, responsable communication et coopération à l’ABHBC, a noté que cette caravane s’inscrit dans le droit fil des Hautes Orientations Royales en faveur de la promotion de la sensibilisation à l’importance cruciale de rationaliser l’utilisation de l’eau.

Elle a souligné que cette initiative s’inscrit également dans le cadre de l’opération de sensibilisation et de communication menée sur le sujet par le ministère de l’Équipement et de l’eau, à l’appui des médias et des réseaux sociaux, expliquant que cette caravane vise à promouvoir les bonnes pratiques et les gestes écologiques sur le plan de l’utilisation et la gestion des ressources hydriques.

Pour sa part, Adil Al Mahouar, directeur de la caravane, a précisé que cette opération de sensibilisation comprend sept ateliers numériques, des concours éducatifs ainsi que des ateliers artistiques, entre autres, le dessin et la création de contenu numérique pour économiser l’eau, outre la présentation de capsules sur l’eau.

Pour réussir cette initiative, l’Agence met à disposition des capsules de sensibilisation et d’information sur les ressources en eau du bassin de Bouregreg et de la Chaouia, des robots, des lunettes et des téléphones de réalité virtuelle, des outils de dessin et de peinture, des caméras et des ordinateurs pour créer du contenu, ainsi que des panneaux et des publications sur le sujet, en plus de formateurs qualifiés.

En plus de ces ateliers, l’Agence, en partenariat avec la Direction générale de la protection civile, organisera deux ateliers de sensibilisation aux risques de noyade dans les barrages et les rivières, en présentant une capsule pour mettre en avant les dangers de la baignade dans ces lieux, ainsi qu’un atelier sur les premiers secours pouvant être apportés en cas de noyade.

Cette caravane fait suite à la caravane des sections d’eau organisée par l’ABHBC dans les établissements scolaires pendant l’année scolaire 2023-2024, en partenariat avec les académies régionales d’éducation et de formation.



Les participants à une conférence, organisée le 24 août à Ifrane sur la protection de l’environnement, ont appelé à une action urgente et concertée pour préserver les ressources en eau et les écosystèmes forestiers de la région.

Initié sous le thème “Ifrane au cœur de la forêt, protégeons notre eau” en marge de la sixième édition du Festival international d’Ifrane, cet événement a réuni des chercheurs, des experts en environnement et des responsables locaux pour débattre de la gestion des ressources en eau et de la préservation des écosystèmes forestiers de la région.

Abdelali Adnan, vice-président de l’association Forum d’Ifrane pour la culture et le développement et responsable de la dimension environnementale du festival, a expliqué que le thème de l’eau a été retenu cette année pour mettre en avant la relation entre les ressources hydriques et la forêt, ainsi que les impacts des changements climatiques sur l’écosystème en général.

Il a souligné que l’objectif principal était de sensibiliser les festivaliers et les visiteurs d’Ifrane à l’importance d’une utilisation rationnelle de l’eau, notamment dans le contexte actuel de stress hydrique que connaît le pays.

De son côté, Hassan Achiban, chef du pôle Biodiversité au Parc National d’Ifrane, a mis en lumière l’importance de cette conférence scientifique dans le contexte des changements climatiques affectant la région méditerranéenne et le Maroc en particulier.

Il a expliqué que ces changements se manifestent par une diminution des précipitations pluviales et neigeuses, ainsi qu’une augmentation des températures, ce qui a un impact négatif sur les ressources en eau et, par conséquent, sur l’ensemble des ressources naturelles, y compris la flore et la faune.

Achiban a souligné la nécessité de mettre en place des plans d’adaptation pour garantir la durabilité des services environnementaux fournis par les écosystèmes uniques de la région, notamment les quatre zones classées RAMSAR reconnues internationalement, qui abritent des milliers d’oiseaux et de nombreuses espèces endémiques et rares.

Pour sa part, Mustapha Bendifi, animateur environnement à la Direction régionale des Eaux et Forêts de Fès-Meknès, a évoqué la stratégie 2020-2030 de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, qui vise principalement à protéger l’écosystème et à valoriser ses ressources.

Il a rappelé l’importance du discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, qui a souligné que le Maroc a atteint un seuil critique en termes de ressources hydriques, passant de la notion de stress hydrique à celle de pénurie d’eau.
M. Bendifi a mis en avant la vision clairvoyante du Souverain et la politique des barrages comme éléments clés pour faire face à cette menace, notamment grâce à la stratégie à moyen et court termes de construction de grands barrages et de barrages collinaires.

Les autres intervenants ont mis l’accent sur les défis posés par les changements climatiques et leurs impacts sur les ressources hydriques et la biodiversité du Moyen Atlas.

Ils ont jugé impératif d’élaborer des stratégies de conservation adaptées au contexte local, tout en mettant en lumière l’importance des ressources pour l’équilibre écologique et le développement durable de la région, dans un pays confronté à des pressions croissantes sur ses réserves d’eau.

Les orateurs ont souligné l’importance de la préservation des écosystèmes forestiers et aquatiques, non seulement pour la biodiversité locale, mais aussi pour assurer la pérennité des ressources en eau dont dépend toute la région.

Les participants ont recommandé l’accélération de la mise en œuvre des stratégies nationales existantes pour les forêts et l’eau, ainsi qu’une révision du modèle agricole actuel.
Les experts ont aussi appelé à une meilleure gouvernance des ressources hydriques, notamment en matière d’autorisations de forage et de rationalisation des modes d’exploitation.
L’adoption d’une approche participative, impliquant les communautés locales dans les projets de valorisation des ressources en eau et forestières, a été soulignée comme essentielle.
La sensibilisation et l’éducation ont été identifiées comme des leviers clés du changement par les participants qui ont recommandé une intensification des efforts de sensibilisation à l’importance de la préservation des forêts et de l’eau, ainsi qu’au développement d’une culture de valorisation et de conservation des ressources naturelles.

Ils ont préconisé également la prise d’initiatives innovantes pour la conservation durable des ressources disponibles.

Le rôle des médias et de la société civile a été souligné comme crucial pour ancrer cette culture de préservation dans la société, reflétant ainsi une approche holistique intégrant les aspects écologiques, économiques et sociaux de la gestion des ressources naturelles.



Le ministère de l’Intérieur a fixé les dates d’entrée en vigueur des Sociétés régionales multiservices (SRM) dans quatre régions clés du Royaume. 

Ces nouvelles entités seront responsables de la gestion de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement liquide, marquant une étape essentielle dans la réorganisation des services publics au niveau régional.

Suite à l’achèvement des préalables nécessaires à la mise en œuvre des contrats de gestion du service de distribution d’eau potable, d’électricité et d’assainissement liquide au niveau des quatre premières régions concernées par la première phase de la création des sociétés régionales multiservices conformément au décret n°2.23.1033, l’entrée en vigueur de chacun des contrats de gestion inhérents respectivement aux régions concernées est prévue suivant le planning ci-après :

  • Contrat de gestion de la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat : le premier octobre 2024 ;
  • Contrat de gestion de la Société Régionale Multiservices Souss-Massa : le 15 octobre 2024 ;
  • Contrat de gestion de la Société Régionale Multiservices Marrakech-Safi : le premier novembre 2024 ;
  • Contrat de gestion de la Société Régionale Multiservices l’Oriental : le 15 novembre 2024.

À cet effet, le Ministère de l’Intérieur demande de bien vouloir veiller à ce que les services concernés prennent toutes les dispositions et mesures nécessaires pour que l’entrée en vigueur des contrats de gestion susvisés se déroule dans les meilleurs conditions.



L’expérience pionnière du Maroc dans le domaine de la transition énergétique a été présentée lors l’ONS Energy Forum, un sommet mondial, s’est tenu du 26 au 29 août à Stavanger, en Norvège. 

La ministre de la Transition énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, qui représente le Maroc lors de ce conclave de premier plan inauguré par le Prince héritier Haakon de Norvège, a mis en avant les progrès significatifs réalisés par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables. 

Mme Benali, qui intervenait lors du panel d’ouverture intitulé « Vers un avenir plus durable et résilient » aux côtés du Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, a tenu à mettre en avant les principaux axes de la stratégie marocaine en la matière, dont la sécurité énergétique, l’ampleur des projets réalisés, et la rapidité de leur mise en œuvre. 

Lors de ce forum, auquel a pris part l’ambassadeur du Maroc en Norvège Nabila Freidji, la ministre de la Transition énergétique a mis l’accent sur l’importance des partenariats internationaux pour une transition énergétique réussie. 

Elle a relevé que le Maroc, au regard de son potentiel et de l’expérience qu’il a accumulée dans ce domaine porteur, s’impose comme acteur clé dans le cadre des efforts mondiaux orientés vers une transition énergétique réussie. 

En marge du Forum, Mme Benali a pris part, à une table ronde sous le thème : « Une question cruciale : Traiter les dépendances dans les chaînes d’approvisionnement des technologies propres ». 

Lors de cette discussion, la ministre a étalé la stratégie en matière de gestion des minéraux. Tout en soulignant la vocation du Maroc en tant que corridor stratégique pour les chaînes d’approvisionnement mondiales, Mme Benali a mis en relief l’importance du recyclage des minéraux critiques pour assurer leur durabilité à long terme et l’encouragement à l’innovation, à la certification et aux incitations pour aborder la criticité des minéraux. 

Mme Benali a, par ailleurs, tenu en marge du sommet plusieurs rencontres bilatérales avec des acteurs de premier plan, dont les ministres norvégiens de l’Énergie de Norvège et du Climat et de l’Environnement de Norvège, respectivement Terje Aasland et Andreas Bjelland Eriksen. 

Elle s’est également entretenue avec des opérateurs et acteurs norvégiens et internationaux du secteur de l’énergie. Ces rencontres ont été l’occasion de souligner le potentiel de collaboration entre le Maroc et la Norvège dans les domaines se rapportant à la transition énergétique. 

Il convient de rappeler que l’ONS Energy Forum, organisé par l’Office Norvégien de Sécurité Pétrolière (ONS), est une plateforme majeure pour discuter des enjeux critiques du secteur énergétique, notamment la décarbonisation, l’innovation technologique, et les dynamiques géopolitiques. L’édition 2024 marque le 50e anniversaire de cette conférence incontournable, placée sous le patronage de la Famille Royale norvégienne.



Le Maroc, qui a mis en place une stratégie énergétique adossée essentiellement aux énergies renouvelables, se trouve à « l’avant-garde d’une transition énergétique vers un futur durable et moderne », a affirmé l’ambassadeur du Maroc en Argentine, Fares Yassir.

Intervenant le 14 août lors d’un panel sur le « dilemme de l’énergie au 21e siècle », organisé au sein de la prestigieuse Faculté de droit de Buenos Aires, l’ambassadeur du Maroc a exposé les acquis réalisés par le Maroc au cours des 15 dernières années en matière d’énergies renouvelables, ainsi que les ambitions légitimes du Royaume de devenir un fournisseur des énergies propres pour l’immense marché européen.

Faisant observer l’importance de renforcer l’interconnectivité des marchés internationaux de l’énergie et du carbone, Fares Yassir a souligné que « le Royaume est l’unique pays africain connecté au continent européen, dans les deux sens, dans les domaines électrique, gazier et logistique ».

Il a souligné que le point de départ de la stratégie marocaine a été la hausse de la consommation énergétique qui a accompagné l’essor de l’économie du Royaume, dont la facture énergétique dépasse 12 milliards de dollars par an.

« Pour relever ce défi, le Maroc a développé pendant 15 ans une vaste expérience dans le domaine des énergies renouvelables », en mettant à profit les ressources naturelles dont il regorge : soleil, vent et eau, a fait savoir le diplomate marocain, insistant sur « l’engagement du Royaume envers la durabilité (…) qui le place comme un leader régional dans le secteur”.

L’ambassadeur du Maroc a poursuivi que grâce à cette stratégie, mise en place « dès 2009 sous les Hautes Orientations Royales, le Maroc ambitionne de porter son mix énergétique à 52% à l’horizon 2030 », soulignant que la « stratégie énergétique du Royaume est basée essentiellement sur les énergies renouvelables, le développement de l’efficience énergétique et le renforcement de l’intégration régionale ».

Cette stratégie déclinée en objectifs mesurables et en programmes audacieux, relève-t-il, a « permis au Maroc de devenir un producteur de l’énergie à partir de sources renouvelables, alors que le pays était auparavant totalement dépendant de l’extérieur pour satisfaire ses besoins énergétiques ».

Et Fares Yassir de poursuivre que ce « nouveau focus » adopté par le Maroc a abouti à la réalisation de 111 projets d’énergies renouvelables déjà finalisés ou en cours d’achèvement, portant la capacité installée à 3.950 MW, soit 37% du mix électrique du pays.

Actuellement, les énergies renouvelables représentent 20% de la production électrique du pays, faisant chuter de 10 points le taux de dépendance énergétique du Royaume entre 2009 et 2023.

Pour y parvenir, les efforts déployés par le Maroc ont porté sur des investissements significatifs en infrastructures et des projets très ambitieux qui ont accéléré la transition énergétique et économique vers un modèle à faible émission de carbone.

Après avoir passé en revue les initiatives lancées sur les plans institutionnel et opérationnel, le diplomate marocain a noté que « les besoins énergétiques immenses des pays européens et la proximité du Royaume de ce continent laissent présager un horizon d’investissement très vaste » dans le secteur des énergies renouvelables.

Le Royaume, qui a déjà drainé des investissements étrangers de l’ordre de 6 milliards de dollars au cours des 12 dernières années, a mis en place un cadre juridique simplifié et des incitations économiques avantageuses pour continuer à attirer les investissements dans les créneaux de l’énergie éolienne, du gaz naturel et de l’hydrogène vert, a conclu l’ambassadeur du Maroc.

Les autres intervenants au panel organisé à Buenos Aires ont scruté les dilemmes énergétiques dans différents pays, notamment en Argentine, Chili, Belgique et Norvège.

Ces dilemmes inextricables jaillissent du contraste entre les besoins imposés par le rythme effréné des cycles de l’économie et de la production et les impératifs de la lutte contre les changements climatiques auxquels la terre entière est entrain de payer un tribut.



L’Administratrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Mme Samantha Power a mis en avant les avancées notables du Maroc en matière de transition énergétique, relevant son rôle également comme « accélérateur » de la transformation vers l’économie verte au niveau régional.

Lors de la cérémonie de présentation du nouveau directeur de Mission de l’USAID au Maroc, Randy Ali, tenue le 2 août à Washington en présence de l’ambassadeur du Royaume aux Etats-Unis, Youssef Amrani, la responsable américaine a évoqué les capacités du Maroc en matière de production et d’exportation des engrais, ainsi que sa dynamique pour produire plus d’un tiers de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelables.

Le Royaume s’est fixé comme objectif d’augmenter cette part à 52% d’ici 2030, a-t-elle dit, notant que cette ambition fait déjà du Maroc “un leader non seulement dans la région mais dans le monde entier”.

Évoquant sa récente visite dans le Royaume, Samantha Power a dit avoir constaté de visu la détermination “extraordinaire” à continuer à faire avancer la marche du progrès et de développement.
Mettant en avant le partenariat entre l’USAID et le Maroc, elle a indiqué que depuis 2021, la Mission de l’agence américaine pour le développement international dans le Royaume a plus que doublé le pourcentage de financement destiné aux organisations locales, passant de 16% en 2021 à près de 40% en 2023.

De son côté, M. Amrani s’est félicité de la relation de coopération «exceptionnelle et de longue date » qui anime le partenariat entre l’USAID et le Maroc, mettant en lumière « le rôle crucial » des programmes de l’agence américaine dans les domaines de l’éducation, de la gestion de l’eau, de la santé publique, de la microfinance et de l’autonomisation des femmes.
Le diplomate a en outre rappelé l’existence d’un potentiel important pour le renforcement de cette coopération agissante dans divers domaines prioritaires comme la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau.

Au niveau régional, il a souligné toute la pertinence de développer davantage de projets trilatéraux en Afrique, s’appuyant sur les initiatives récemment lancées en partenariat avec le Groupe OCP dans le secteur agricole.

À ce propos, M. Amrani a évoqué les axes structurants des politiques publiques du Royaume, conçues pour catalyser, accompagner et approfondir les dynamiques de développement dans divers secteurs stratégiques.

Il a affirmé que ces stratégies découlent d’une vision promue au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, plaçant la dimension humaine au cœur de toutes les considérations et comme la finalité de toute démarche visant à améliorer la prospérité inclusive, tant au niveau national que sur le continent africain.

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence aussi de la Coordinatrice de l’initiative Prosper Africa, British Robinson, le nouveau directeur de Mission de l’USAID à Rabat a indiqué qu’il entend accompagner et appuyer l’élan du Royaume dans les domaines de la transition énergétique, de la gestion des ressources en eau, de l’agriculture et de l’autonomisation des femmes.

Randy Ali a relevé qu’au-delà de la coopération strictement bilatérale, il entend contribuer aux efforts visant le renforcement du leadership marocain en Afrique, notamment par le financement de projets stratégiques et ciblés, particulièrement dans des domaines comme la sécurité alimentaire et la santé.



L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) annonce avoir visé, le 1er août, le prospectus définitif relatif à l’augmentation du capital de la société “Veolia Environnement” réservée aux salariés du groupe.

L’augmentation de capital se fera par l’émission d’un maximum de 14.508.233 actions, indique l’AMMC dans un communiqué, précisant que la période de souscription/rétractation s’étalera du 2 au 6 août 2024 inclus, avec un prix de souscription fixé à hauteur de 24,54 euros, soit 264,4 DH.”

Au Maroc, cette opération concerne les salariés des filiales “Veolia Services à l’Environnement Maroc”, “Veolia Environnement Industries Maroc”, “Amendis”, “Redal”, “Amanor” et “Veos Déchets Dangereux”.

Le prospectus définitif est complété par le document d’enregistrement universel 2023 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sous le numéro D.24-0151 en date du 21/03/2024, ainsi que par le document d’information clé et le règlement du compartiment “Plus 2024” du Fonds commun de placement d’entreprise (FCPE) “Sequoia Plus” agréé par l’AMF sous le numéro FCE20240029.

Il est également complété par le document d’information clé et le règlement du FCPE “Sequoia Relais 2024” agréé par l’AMF sous le numéro FCE20240028, ainsi que par le règlement du Plan d’épargne groupe international (PEGI) de Veolia Environnement et ses annexes.
L’intégralité du prospectus définitif visé par l’AMMC ainsi que les documents précités sont disponibles aux sièges sociaux des sociétés mentionnées ci-dessus, à Attijari Finances Corp, sur le site internet de Veolia Environnement et sur le site de l’AMMC.



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE) a le 6 août lundi sur la plage de Bouznika une campagne de sensibilisation sous l’intitulé “Préservons notre littoral” qui vise, à travers l’implication des enfants des colonies de vacances, à lutter contre la pollution plastique des océans.

Cette campagne de deux jours est organisée en partenariat avec le Club national des sports nautiques ainsi que l’Association Champions de Fnideq de la pêche sous-marine et la protection de l’environnement. Les enfants ont ainsi pu observer de près dans un mini-laboratoire des algues et toutes sortes de cailloux de mer qu’ils ont ramassés, sous la supervision de spécialistes.

Les enfants, visiblement très enthousiastes et très intéressés, ont également suivi des explications sur la plongée sous-marine ainsi que la menace de la pollution marine sur la biodiversité données par des plongeurs professionnels qui ont collecté, à cette occasion, une quantité importante de déchets.

Sami El Iklil, responsable des programmes du pôle Littoral et Océans à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a indiqué que l’ONEE, en partenariat avec la société civile, a lancé une initiative écologique et pédagogique sous le thème “les experts de l’avenir” au profit d’un groupe d’enfants, lesquels ramassent des algues et des déchets plastiques sur la plage avant de les étudier dans un laboratoire.

Pour sa part, Wafaa Hafid, cheffe du service communication de proximité à l’ONEE, a déclaré à la MAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’opération “B7ar bla plastic” (Mer sans plastique) lancée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans le cadre du programme “Plages propres”, soulignant que le programme de sensibilisation porté par l’ONEE à destination des vacanciers et des enfants des colonies de vacances comprend une opération de collecte des déchets marins par des plongeurs professionnels.

Elle a aussi fait état de l’organisation d’une exposition sur la biodiversité ainsi que diverses autres activités pédagogiques et d’animation sur, entre autres, le recyclage et le tri sélectif et ce, en vue de sensibiliser les gens quant à l’importance de la préservation des océans contre la pollution.

Un message qui semble avoir été bien reçu par les enfants qui ont participé à cette opération, exprimant au micro de la MAP leur joie d’avoir eu l’occasion de prendre part aux activités programmées et surtout d’apprendre beaucoup de choses sur les écosystèmes marins et côtiers.