Le président de la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), Sultan Ahmed Al Jaber, a appelé les parties signataires du compromis des Émirats arabes unis à commencer dès maintenant à renforcer leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) avant le prochain cycle de négociations prévu en 2025.

Al Jaber, qui s’exprimait en marge d’une table ronde au siège de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à Paris, a exhorté les signataires à adopter des objectifs globaux pour réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES) dans toutes les économies, d’une manière compatible avec la science et l’objectif de 1,5°C.

Il a appelé ainsi tous les secteurs à tirer parti des technologies disponibles, des cadres humains et des ressources financières pour réduire les émissions à grande échelle, conformément aux efforts de la COP28, a rapporté l’agence de presse émiratie (WAM). 

Le financement est “la clé du succès de l’action climatique“, ce qui nécessite d’activer toutes les sources de financement disponibles, qu’elles soient gouvernementales, multilatérales ou privées, d’appliquer de nouveaux modèles de cofinancement et d’utiliser des fonds concessionnels, catalytiques et d’investissement pour s’assurer que le financement climatique atteigne les pays du Sud, a-t-il souligné en marge d’une table ronde intitulée “Beyond COP28: Time to unite, act and deliver on the UAE consensus” (Au-delà de la COP28 : Il est temps de s’unir, d’agir et de concrétiser le consensus des Émirats arabes unis). 

Le compromis des Émirats arabes unis a mis en place une feuille de route pour “transitionner hors des énergies fossiles” dans le but d’atteindre la neutralité carbone et de limiter la température de la planète à 1,5°C.

Une “troïka des présidences de COP” a été lancée la semaine dernière par les présidences de la COP28 (Émirats arabes unis), de la COP29 (Azerbaïdjan) et de la COP30 (Brésil) en vue d’améliorer “la coopération et la continuité” des négociations climatiques mondiales.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est accrue de 2,4% au terme de l’année 2023, après une légère hausse l’année précédente (+0,4%), selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). 

Ce résultat provient de la bonne dynamique de la production privée (+5,3%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+18,3%) enregistrée en parallèle avec un repli de la production de l’Office National de l’Eau et de l’Electricité (ONEE) de 9,4% (après une hausse de 15% un an auparavant). 

Au titre du mois de décembre 2023, la production de l’énergie électrique a augmenté de 10,7%, fait savoir la même source. S’agissant des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume importé de l’énergie électrique s’est accru de 23,8% au terme de l’année 2023, au lieu d’une hausse de 171,4% il y a une année.

Quant au volume exporté, sa baisse n’a été que de 1,9%, comparée à -44,7% à fin 2022. Concernant le volume de l’énergie appelée nette, il s’est apprécié de 4%, après +4,5% l’année dernière, relève la DEPF. 

Concernant la consommation de l’énergie électrique, elle a augmenté de 2,7% à fin 2023, après une hausse de 4,6% à fin 2022. Cette évolution est liée à l’accroissement des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de 3,2%, des ventes de l’énergie électrique adressées aux distributeurs de 2,8% et de celles destinées aux ménages de 1,8%.

La stratégie énergétique marocaine a été mise en exergue, le 17 février à Munich, par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

‘’Le Maroc dispose d’atouts indéniables en termes d’énergies renouvelables, avec des facteurs de capacité qui sont parmi les meilleurs au monde’’, a indiqué Mme Benali, qui intervenait lors du panel “le dilemme de la décarbonisation : Élaborer des transitions équitables et pacifiques dans les pays du Sud”, organisé dans le cadre de la 60ème conférence de Munich sur la sécurité.

Le Royaume a été le premier pays à avoir signé un partenariat vert avec l’Union Européenne, a rappelé la responsable gouvernementale, notant que le pays ‘’a tout ce qu’il faut pour nouer des partenariats crédibles’’.

En effet, le Maroc a une quinzaine d’années d’expérience dans le développement des projets renouvelables, qui sont importants pour la transition énergétique, et aussi une longue expérience dans le secteur des mines, qui est devenu aujourd’hui un secteur important pour les métaux critiques, a-t-elle relevé.

Et de résumer que la stratégie énergétique du Maroc est basée sur trois piliers, à savoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale, soulignant que le Maroc est aujourd’hui perçu comme ‘’un modèle qui a réalisé beaucoup de succès dans sa transition énergétique’’.

Selon la ministre, il s’avère nécessaire de redéfinir une nouvelle génération de partenariats, afin de réussir la transition énergétique et de faire face aux différents défis des changements climatiques.

‘’La stratégie énergétique nationale, lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2009, souligne la détermination du Maroc à maintenir une stratégie énergétique stable’’, a affirmé Mme Benali, ajoutant que l’objectif est de continuer la trajectoire énergétique adoptée par le Maroc pour réduire de manière drastique et stable les coûts d’énergie pour les citoyens et le tissu économique national.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 17 février à Munich, avec le vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l’Économie, Robert Habeck, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie.

‘’Cette rencontre été l’occasion de discuter des relations maroco-allemandes qui sont très fortes et de notre partenariat stratégique sur des questions relatives à la transition énergétique et au développement durable’’, a déclaré Mme Benali, qui participe à la 60e conférence de Munich sur la sécurité.

“Nous avons discuté de la question gazière et de quelques éléments de la trajectoire du Maroc pour être un acteur central et majeur dans la nouvelle économie de l’hydrogène qui est en train de se développer“, a relevé Mme Benali.

Cette réunion a été aussi l’occasion d’échanger autour des moyens de ‘’réinstaurer les bases d’une nouvelle génération de partenariats stratégiques entre le Maroc et l’Allemagne sur des questions qui sont importantes pour l’Afrique et l’Europe’’.

De son côté, M. Habeck, qui a fait part de son intention d’effectuer une visite prochainement au Maroc, a indiqué que cette rencontre été marquée par un échange “profond et intense” sur l’hydrogène et les potentialités dont dispose le Maroc, notant que cette réunion représente un autre pas pour renforcer la coopération entre les deux pays.

La ministre s’est, par ailleurs, entretenue avec la ministre belge de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la transition énergétique.

Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 22 février, un projet de décret fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de mise en place de réseaux de surveillance.

Présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le projet de décret n° 2.23.244, modifiant et complétant le décret n°2.09.286 du 20 Dhou al-hijja 1430 (8 décembre 2009) fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de mise en place des réseaux de surveillance, vise à ajouter quelques définitions, mettre à jour le tableau de l’annexe définissant la liste des polluants et des normes de qualité de l’air et modifier certaines dispositions relatives à l’amélioration de la gouvernance de la gestion du réseau de contrôle et de surveillance de la qualité de l’air au Maroc.

La Société financière internationale (IFC – International Finance Corporation) et Crédit du Maroc ont annoncé, le 8 février, le renforcement de leur partenariat grâce à un financement de 100 millions de dollars (M$), soit près d’un milliard de dirhams, en faveur de la banque marocaine pour faciliter le développement des petites et moyennes entreprises (PME), de l’entreprenariat féminin et des projets verts.

Cet accord est en phase avec la stratégie d’IFC au Maroc, qui vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans le Royaume en favorisant l’essor des PME, l’épine dorsale de l’économie marocaine et à développer des projets en mesure d’atténuer les effets du changement climatique.

“Ce partenariat entre Crédit du Maroc et IFC contribuera à accompagner le développement économique et social du Royaume en permettant aux PME et aux femmes entrepreneures d’accéder à davantage de financements pour développer leurs activités, tout en soutenant le Maroc dans son ambition de décarboner son économie d’ici 2050“, a dit Cheick-Oumar Sylla, directeur régional d’IFC pour l’Afrique du Nord et la Corne de l’Afrique.

Les PME représentent plus de 90% des entreprises et contribuent à plus de 20% du PIB du Maroc, précise la même source qui cite les données de la Banque mondiale. Et d’ajouter : “Toutefois, elles peinent à accéder aux financements pour croître et créer de l’emploi“.

“En outre, bien que des progrès significatifs aient été accomplis ces dernières années, le Maroc fait face à d’importants besoins de financement pour atteindre son objectif de porter la part des énergies renouvelables à 52% de son mix énergétique d’ici 2030, et pour poursuivre ses efforts dans les domaines de l’efficacité énergétique, des bâtiments écologiques et de l’agriculture climato-intelligente“. 

Cet accord est le deuxième partenariat entre Crédit du Maroc et IFC. En décembre 2022, les deux institutions avaient signé un accord pour la mise en place d’une ligne de financement de 50 millions de dollars afin de répondre à la demande croissante de financement du commerce dans le pays.

Sur les trois dernières années fiscales, IFC a investi et mobilisé 1,3 milliard de dollars et a déjà engagé 470 millions de dollars pour l’année fiscale en cours afin de soutenir un développement économique durable au Maroc.

Vivo Energy Maroc annonce le lancement des carburants de nouvelle génération Shell V-Power et Shell Fuel Save. Ils ont été spécialement conçus pour augmenter les performances et l’efficacité des moteurs. 

Les nouveaux carburants Shell résultent de cinq années de recherche intensive menées par plus de 150 scientifiques, et plus de 7 500 heures d’examen sur 200 000 km. Ces carburants sont formulés pour préserver la performance et l’efficacité du moteur, maximisant l’énergie de chaque goutte de carburant. Ils s’adaptent aussi aux exigences des véhicules modernes et anciens pour répondre aux différents types d’usage. 

« Vivo Energy Maroc a toujours soutenu l’innovation de l’ensemble de ses produits, capitalisant sur le centenaire d’expertise de Shell. Nous continuons à investir dans cette voie, apportant une réponse concrète aux nouvelles exigences des moteurs grâce à des produits toujours plus performants et efficaces, dans la volonté de consolider notre position de leader au Maroc en matière d’innovation et de qualité », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

Le nouveau Shell V-Power, dernier-né de cette génération de carburants, est reconnu comme le carburant ultime pour les véhicules par Shell. Shell V-Power nettoie à 100% les composants critiques du moteur, le rajeunissant après chaque trajet pour retrouver complètement ses performances et améliorer son efficacité. 

Il élimine entièrement les dépôts et protège contre l’accumulation future sur les pièces vitales du moteur. Preuve de confiance et de performance, Shell V-Power est le seul carburant au monde co-développé et recommandé par la Scuderia Ferrari. 

Le nouveau Shell FuelSave Diesel assure une protection accrue contre l’accumulation d’impuretés, offrant jusqu’à 15 km de plus par plein. Doté de la dernière technologie de ciblage des dépôts, il contribue à maintenir le moteur propre et assure une économie instantanée de carburant. 

Créés à partir de la technologie de Shell la plus avancée à ce jour, les nouveaux carburants Shell répondent aux exigences des moteurs diesel anciens mais aussi à celles des nouveaux moteurs de plus en plus exigeants. 

« Vivo Energy Maroc a toujours été à l’avant-garde en matière de carburants avec Shell, qui a introduit les premiers carburants additivés au Maroc. La réussite de notre stratégie de carburants avec Shell repose sur un programme de R&D continu, visant à créer de nouveaux carburants adaptés aux moteurs les plus récents comme à ceux plus anciens. Cette dynamique constante se poursuit aujourd’hui avec ces nouvelles formulations qui viennent enrichir nos deux familles de carburants : Shell FuelSave et Shell V-Power», a indiqué Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc. 

Avec comme vision de devenir la société d’énergie la plus respectée du Maroc, Vivo Energy Maroc concentre sa stratégie de différenciation autour de l’expérience client et son amélioration continue.

Le Maroc a été choisi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour présider dès 2024, le Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires (GNSSN) pour les trois prochaines années, a rapporté le 2 février l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).

A cet effet, l’Aiea a félicité le Royaume pour ses contributions. Elle s’est dit convaincue que la nomination du Maroc, représenté par le directeur général d’AMSSNUR, M. Saïd Mouline va contribuer, de façon significative, aux travaux de l’AIEA et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier.

Ce réseau de l’Aiea permet à ses membres d’échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté et de sécurité nucléaires dans le monde.

Le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’Aiea en matière de renforcement des capacités et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires, ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances en matière de sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux en Asie, en Afrique, au Moyen Orient, en Europe et en Amérique Latine.

Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), tenu le 5 février, a pris une décision à l’unanimité portant fixation des tarifs d’accès et d’utilisation du réseau électrique national de transport pour la période de régulation allant du 1er mars 2024 au 28 février 2027.

Après un long processus, qui a duré près de 2 ans, jalonné de concertations avec toutes les parties prenantes du secteur, l’ANRE a pris une décision de fixation du tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport (TURT) et du tarif des services système (TSS)”, indique l’ANRE. 

Cette décision s’est appuyée sur la méthodologie tarifaire approuvée le 21 décembre 2022, ainsi que sur les données de comptabilité analytique transmises par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), fait savoir la même source, notant cette décision définit aussi le revenu autorisé pour le Gestionnaire du Réseau de Transport (GRT) relevant de l’ONEE pour la même période.

Et d’ajouter que les tarifs utilisent à la fois les données de la comptabilité analytique de l’activité de transport d’électricité de l’ONEE, et celles issues d’un modèle de coûts normatifs développé par l’ANRE.

Cette approche a permis à cette dernière, en l’absence de la séparation des comptes des différentes activités de l’ONEE, de garantir une maitrise suffisante des coûts aboutissant à la baisse des tarifs, tout en soutenant la réalisation des investissements visant à développer le réseau électrique national de transport ainsi qu’à garantir la sécurité d’approvisionnement et améliorer la qualité des prestations du gestionnaire de réseau.

Cette évolution à la baisse du tarif garantit que la part représentant les coûts du réseau de transport reste limitée, ce qui devrait, en principe, se traduire par une baisse dans la facture des clients du marché libre améliorant ainsi la compétitivité de l’économie nationale et l’attractivité de notre pays pour les investisseurs. C’est ainsi que le Tarif d’utilisation du réseau de transport a été fixé à 6,39 centimes le kilowattheure pour l’année 2024, alors que le Tarif des services système a été arrêté à 6,35 centimes le kilowattheure pour la même année. Ces tarifs seront ajustés annuellement, durant toute la période de régulation, au taux d’inflation pour refléter l’évolution des conditions économiques.

La baisse constatée s’explique, entre autres, par l’évolution des paramètres techniques du secteur d’électricité notamment avec le développement d’importantes infrastructures de transport d’électricité et l’imminente mise en service de la station de transfert de Abdelmoumen, la baisse des coûts d’approvisionnement grâce à la détente sur le marché de gros européen d’électricité et celui du gaz naturel, et par les performances des interconnexions électriques qui ont réduit le recours aux moyens de flexibilité détenus par l’ONEE.
La décision de l’ANRE constitue une nouvelle brique essentielle dans la régulation du secteur, elle contribuera à garantir un accès équitable, transparent et non-discriminatoire au réseau électrique national de transport tout en veillant à sa régulation efficiente, notamment d’un point de vue économique. La nouvelle tarification constitue le premier cadre tarifaire lisible, indépendant et transparent, conçu dans le cadre des dispositions de la loi 48-15. Elle apporte des évolutions significatives pour répondre aux défis du secteur et aux ambitions de la stratégie énergétique nationale, dans le droit-fil des Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La décision relative à la fixation desdits tarifs est applicable pendant la première période de régulation courant du 1er mars 2024 au 28 février 2027. A cet effet, elle est affichée, pour information, sur le site Internet de l’ANRE le 05 février 2024 et publiée, par la suite, au Bulletin Officiel du Royaume du Maroc.

Par ailleurs, l’ANRE travaille sur la fixation du tarif de l’excédent pouvant être cédé par les producteurs au titre de la loi 13.09 relative aux énergies renouvelables, et de la loi 82.21 relative à l’autoproduction de l’énergie électrique aux gestionnaires des réseaux électriques, dont une décision sera prise avant fin juin 2024.

En outre, l’ANRE a lancé le chantier de la fixation du tarif d’accès et d’utilisation du réseau électrique de moyenne tension, conformément aux dispositions de la loi 48.15 relative à la régulation du secteur électrique et à la création de l’ANRE.

Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité (ANRE) a approuvé, le 7 février, à l’unanimité, la capacité d’accueil du système électrique national en énergies de sources renouvelables, au titre de la période couvrant les cinq prochaines années (2024-2028).
La capacité d’accueil est définie comme étant la quantité maximale en puissance installée à partir de sources d’énergies renouvelables, tous niveaux de tensions confondus, que le système électrique national peut accueillir sans poser de contraintes de gestion des moyens de production et de fonctionnement du système électrique.

A l’issue d’un long processus d’interactions et d’échanges avec les acteurs concernés, le nouveau mécanisme instauré de calcul de la capacité d’accueil a été basé sur une démarche pragmatique.
Par ailleurs, l’Agence veillera à pérenniser ce nouveau mécanisme, compte tenu des attentes des parties prenantes concernées du secteur de l’électricité en vue d’affiner le calcul de la capacité d’accueil en question et ce, à la lumière des réalisations constatées.

C’est ainsi que, sur la période 2024-2028, la capacité d’accueil totale au niveau national cumulera près de 7.236 MW, dont 1.323 MW à accueillir au niveau des réseaux de la distribution.

L’ensemble des détails de la capacité d’accueil et sa répartition sur le territoire national sont consultables en ligne sur le site web de l’ANRE (www.anre.ma).

La capacité d’accueil du système électrique national revêt une importance cruciale pour les investisseurs intéressés par les énergies renouvelables. Cela leur offre une transparence essentielle pour choisir les emplacements optimaux et dimensionner leurs projets en fonction des capacités disponibles.

Le choix par l’ANRE d’une période de 5 ans pour définir les capacités d’accueil vise justement à donner plus de visibilité aux parties prenantes, y compris les investisseurs dont l’attractivité se trouvera, de ce fait, améliorée.

Ce nouveau jalon de l’édifice de régulation du secteur de l’électricité construit patiemment et méthodiquement par notre pays vise à réunir les conditions nécessaires pour traduire, sur le terrain, les Hautes Orientations Royales, pour la réussite de la transition énergétique du Maroc.

Autorité administrative indépendante créée en vertu de la loi 48-15, l’ANRE a pour mission d’assurer le bon fonctionnement du marché électrique national, notamment en veillant à la transparence et à l’équité des modalités d’accès et d’utilisation des réseaux électriques nationaux. Elle est ainsi chargée de fixer les tarifs d’utilisation des réseaux électriques de transport et de distribution en favorisant l’efficience du système électrique national et la transition énergétique du Royaume.

Depuis sa création, l’ANRE inscrit son action, dans le cadre de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans le respect des principes constitutionnels d’ordre économique et social et des orientations de la stratégie énergétique nationale appelée à s’accélérer davantage sous l’impulsion des ambitions du nouveau modèle de développement.