La Banque mondiale a annoncé, le 9  octobre, l’émission de deux obligations de développement durable acquises par Bank Al-Maghrib dans le cadre de la gestion de ses réserves de change.

Les émissions d’obligations de développement durable de 100 millions d’euros à 3 ans et 100 millions d’euros à 5 ans soutiendront le financement des activités de développement durable de la Banque mondiale, indique la même source dans un communiqué, précisant que les obligations arrivent à échéance le 6 octobre 2026 et le 6 octobre 2028.

Cette annonce coïncide avec le début des Assemblées annuelles du Groupe Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech qui visent à stimuler l’action en faveur de résultats plus durables pour les populations et la planète.

Selon la Banque mondiale, cette opération constitue une opportunité pour le Maroc, en tant que premier hôte des Assemblées annuelles sur le continent africain depuis 50 ans, pour sensibiliser à l’urgence d’intégrer l’action climatique dans la région et dans l’ensemble du continent.

La Banque mondiale intègre l’action climatique dans ses efforts de financement du développement, notamment des systèmes alimentaires résilients, des énergies propres et renouvelables et la sécurité environnementale et hydrique dans l’ensemble du portefeuille mondial, y compris dans les pays africains.

L’institution internationale finance également des projets visant à aider de manière proactive les pays à gérer les chocs climatiques tout en mettant en œuvre les mesures d’adaptation nécessaires de toute urgence

La Banque mondiale adopte une approche globale pour intégrer le changement- climatique dans ses opérations dans plus de 75 pays, avec plus de 90% des nouveaux projets intégrant des composantes climatiques.

“En Afrique du Nord, où le changement climatique aggrave la pénurie d’eau, la Banque mondiale accélère ses investissements pour accroître la résilience de l’approvisionnement en eau potable et de l’irrigation, ce qui sert de modèle à d’autres pays aux ressources limitées en eau”. 

La Banque mondiale émet des obligations de développement durable sur les marchés de capitaux internationaux pour soutenir le financement d’activités de développement durable conçues pour avoir des impacts sociaux et environnementaux positifs dans les pays en développement, tout en sensibilisant à des thèmes de développement spécifiques dans une gamme de secteurs

Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable a conclu le 9 octobre un accord avec la Société Financière Internationale (IFC), à Rabat.

Cet accord a pour objectif de mettre à jour la feuille de route nationale du gaz naturel et de structurer un partenariat public-privé (PPP) en vue du développement d’une infrastructure gazière durable. 

Cette initiative accompagnera le Maroc dans sa transition énergétique en lui permettant d’atteindre son objectif de produire 52 % de sa capacité électrique à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, expliquent les deux partenaires dans un communiqué.

En raison de sa faible empreinte carbone et de sa polyvalence, le gaz naturel joue un rôle essentiel dans la stratégie de décarbonation et de transition énergétique du Maroc. En favorisant l’intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le réseau, il apportera une plus grande stabilité et efficacité au système électrique national explique la même source, notant que le gaz naturel est essentiel pour décarboner l’industrie en remplaçant le fioul et d’autres combustibles encore utilisés dans la production d’électricité et les industries énergivores.

En 2022, le Maroc a réussi à optimiser ses infrastructures régionales existantes pour accéder pour la première fois au marché international du gaz naturel liquéfié (GNL). La deuxième phase de cette stratégie vise à renforcer les infrastructures gazières domestiques afin de sécuriser l’approvisionnement en gaz et de relier les sources d’approvisionnement aux centres de consommation.

En tant que membre du Groupe de la Banque Mondiale, l’IFC affirme soutenir le ministère dans les études de faisabilité, la structuration et la gestion d’un processus d’appel d’offres transparent et concurrentiel, conformément aux lois nationales. L’objectif est de sélectionner un ou plusieurs partenaires privés pour développer, financer et exploiter cette infrastructure gazière, souligne la même source.

Dans ce sens, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, cité par le communiqué, a déclaré que « ce projet s’inscrit parfaitement dans nos stratégies de développement durable et de transition énergétique, et il est essentiel pour renforcer notre sécurité énergétique. Nous souhaitons bénéficier des capitaux et de l’expertise du secteur privé afin de construire un marché du gaz intégrant les meilleures pratiques internationales. À long terme, cette infrastructure gazière moderne et durable constituera également la base de l’économie future de l’hydrogène ».

En 2005, l’IFC a accompagné le ministère marocain de l’Agriculture dans la conception et la mise en œuvre du premier projet de partenariat public-privé dans le domaine de l’irrigation, dans la région agrumicole de Guerdane, dans la province de Taroudant. Avec cette nouvelle initiative, l’IFC aidera le gouvernement à mettre à jour les infrastructures gazières nécessaires à court et moyen terme pour tenir compte des derniers développements nationaux et internationaux. Ce travail intégrera également les perspectives d’accès du Maroc à l’hydrogène, au biogaz et au gaz de synthèse à plus long terme, dans le but de favoriser une croissance inclusive et durable.

Un mémorandum d’entente a été signé, le 11 octobre à Marrakech, entre le Maroc et Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) en vue d’approfondir leur coopération pour aider à faire progresser la transition énergétique verte au Maroc.

Paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et la directrice générale des Infrastructures Durables à la BERD, Nandita Parshad, cet accord vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables, à renforcer le réseau électrique, à déployer des solutions d’efficacité énergétique dans tous les secteurs et à développer un marché de l’électricité ouvert et fonctionnel.

Dans le cadre de ce Mémorandum d’entente, la BERD et le ministère ont convenu de soutenir l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable dans ses efforts de décarbonation et de renforcer la résilience de l’ONEE, notamment en accélérant la digitalisation de l’entreprise et à travers la mise en œuvre de la loi 48-15 relative à la régulation du marché de l’électricité.

La portée de la coopération couvrira un certain nombre de domaines d’intérêt stratégique commun à long terme, notamment la mise en œuvre d’une trajectoire neutre en carbone et l’élimination progressive des actifs fossiles au cours des prochaines décennies.

Le Maroc est reconnu comme étant un pays qui dispose d’une des stratégies les plus ambitieuses de la région en matière de développement des énergies renouvelables et de nouvelles technologies vertes pionnières.

Depuis plus d’une décennie, la BERD soutient la décarbonation du secteur énergétique marocain et sa transition énergétique verte à travers des initiatives de financement direct et indirect et de dialogue politique, faisant aujourd’hui de la BERD l’institution financière internationale la plus active en faveur des investissements verts dans le secteur privé marocain.
De son côté, Mme Parshad a indiqué que “face à l’urgence climatique, le Maroc a été à l’avant-garde de l’effort climatique du continent et prends désormais de nouvelles mesures pour mettre le pays sur une voie durable aussi bien en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique”.

“Aujourd’hui, en signant ce protocole d’accord, nous renforçons une coopération déjà dynamique en matière de transition énergétique. Nous saluons l’engagement du ministère en faveur de la décarbonation du secteur de l’électricité”.

De nouveaux mécanismes de financements s’imposent pour faire face aux différents risques qui guettent les économies mondiales, avec la succession de crises globales, a relevé, le 10 octobre à Marrakech, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

intervenant lors d’un panel sous le thème “Un nouveau mode d’action face aux challenges”, tenu dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), Mme. Benali a estimé que les mécanismes de coopération monétaire internationale actuels doivent se réinventer pour s’orienter davantage vers les personnes les plus vulnérables.

Dans ce sens, Mme. Benali a appelé à une meilleure gestion des ressources financières, de manière qu’elle soit plus globale et inclusive, notant que les outils de financement du passé ne fonctionnent plus pour répondre aux défis d’aujourd’hui.

Pour ce qui est des crises climatiques, la ministre a mis l’accent sur le caractère intergénérationnel et transfrontalier de cette question, appelant à déployer un nouveau modèle d’action, notamment sur le plan financier, pour qu’il soit plus en phase avec les réalités actuelles.

« Il faut investir dans la durée, et avoir de la flexibilité dans la définition des mécanismes de financement », a soutenu Mme Benali.

Les crises sont des occasions pour rebâtir nos économies, a-t-elle dit, avant de mettre en avant l’expérience marocaine dans la riposte aux différentes crises que le pays a connu et sa forte capacité de résilience.

Cet événement a réuni un ensemble d’intervenants de la société civile, et des acteurs de la finance pour explorer les moyens d’aider les pays à prévenir les crises et y faire face, tout en poursuivant leurs objectifs de développement.

Les travaux des assemblées annuelles de la BM et du FMI connaissent la participation de l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.

Le Maroc, qui accorde une grande importance au développement de la filière de l’hydrogène vert, consolide, de plus en plus, sa position de « partenaire privilégié » de l’Union européenne et attire davantage d’investissements, indique, le 25 septembre, le média électronique espagnol ‘’El Orden Mundial’’ (EOM), une référence dans l’analyse de l’actualité internationale

« Le Maroc est en passe de conforter sa position de partenaire privilégié de l’Union européenne, d’attirer des investissements et de signer des accords pour se connecter au futur marché européen de l’hydrogène propre », relève le portail espagnol dans un article sous le titre « Le plan du Maroc pour devenir la nouvelle puissance énergétique ».

En tant que ‘’future puissance productrice’’ et ‘’plaque tournante régionale’’ de l’énergie, le Maroc a déjà lancé sa première usine de production d’hydrogène alimentée par l’énergie solaire et se projette comme « un futur grand producteur », fait-on valoir.

Et d’ajouter que ces projets et sa proximité avec l’Europe, en pleine transition énergétique, ont déjà placé le Maroc sous les feux de la rampe pour devenir ‘’un hub énergétique régional’’.

Avec l’hydrogène vert, le Maroc opte pour ‘’l’une des stratégies énergétiques les plus complètes d’Afrique du Nord’’, fait observer OEM.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait donné, en novembre 2022, Ses Hautes instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc, qui comprend, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

Huawei, le leader mondial de la technologie de l’information et de la communication, est fier d’annoncer sa participation à l’événement World P-t-X Summit, le plus grand rassemblement mondial dédié à l’hydrogène vert et aux molécules propres.

« Huawei s’engage à contribuer activement à la transition vers un avenir énergétique plus propre et plus durable. Au travers de sa participation au World P-t-X Summit, Huawei ambitionne de se positionner comme un vecteur de changement pour un avenir mondial écologiquement durable.

En fusionnant des technologies numériques et électroniques de pointe, et en promouvant des sources d’énergie propres et en favorisant la digitalisation de l’énergie, la société souhaite catalyser une transformation énergétique pour un monde plus vert et plus sain. Cette vision est le fruit d’un partenariat solide, basé sur la confiance et la collaboration, avec nos divers associés au sein de l’écosystème des technologies de l’information et de la communication (TIC). »

Huawei a pris part au World PtX Summit™ sous la signature « Smart PV for Greener Future » (Smart PV pour un avenir plus vert). L’objectif majeur de la participation de Huawei au World P-t-X Summit est de promouvoir la Huawei FusionSolar dans l’industrie des énergies renouvelables au Maroc, mais aussi de présenter les dernières technologies de FusionSolar dans tous ses scénarios et de favoriser les opportunités de mise en réseau pour l’industrie solaire. Huawei met en avant des solutions FusionSolar PV+ESS ingénieuses, adaptées aux environnements industriels, commerciaux et résidentiels, ainsi qu’à des projets d’énergie à grande échelle.

Ces offres permettent aux utilisateurs de bénéficier de coûts d’électricité et de stockage plus compétitifs (LCOE et LCOS), tout en exploitant des technologies avancées pour la stabilité du réseau et la sécurité active. Ainsi, ces solutions contribuent à réduire le LCOE des centrales photovoltaïques sur le long terme et à optimiser leur intégration au réseau, positionnant le solaire comme une source d’énergie centrale et fiable.

 

IRESEN – Huawei s’engagent pour le développement de l’énergie verte au Maroc

En marge de cet événement d’envergure, Huawei Maroc a signé un Mémorandum d’Entente(MoU) avec IRESEN. L’initiative consacre la volonté commune des partenaires de stimuler le développement de l’énergie verte au Maroc, en particulier dans le secteur photovoltaïque afin de soutenir la stratégie de développement durable du Royaume.

«Huawei Maroc et ses partenaires s’engagent résolument dans la voie d’un avenir plus brillant, plus vert et plus prospère pour le Maroc. La concrétisation de leur partenariat est le reflet de leur détermination à contribuer activement à la réalisation des objectifs ambitieux du Royaume en matière de transition énergétique. » a déclaré M. Jad ZHAO.

Il convient de noter que World PtX Summit™ a pour objectif de mettre en lumière les avancées et les solutions novatrices dans le domaine de l’hydrogène sans carbone et des molécules propres. Cet événement sera également l’occasion d’explorer les opportunités d’expansion des projets le long de la chaîne de valeur Power-to-X, tout en favorisant le débat sur la synchronisation des feuilles de route entre les pays voisins et les régions adjacentes.

Parmi les thématiques abordées lors de cette importante rencontre, les politiques publiques et réglementations, les marchés et approvisionnements, les investissements et financements, mais aussi l’innovation et les technologies dans les domaines de l’hybridation des énergies renouvelables, de la production, du transport et du stockage de l’hydrogène, de la chimie verte et de la mobilité à l’hydrogène.

Les équipes de l’Office national de l’eau de l’électricité (ONEE) -Branche électricité- sont mobilisées pour garantir l’alimentation en courant électrique à Taroudant, l’une des provinces touchées par le séisme. Dès les premières heures ayant suivi le tremblement de terre, un plan d’urgence de contrôle du réseau électrique a été élaboré avec la création de cellules de suivi à l’échelle de la province de Taroudant, a indiqué de la Direction provinciale de distribution de l’ONEE.

Il a été en effet procédé à l’activation du centre de suivi au siège de la Direction régionale en coordination avec le Centre régional de contrôle à Agadir, ainsi qu’à la mise en place de cellules de suivi au niveau des agences de services à Taroudant, Ouled Berhil et Oulouz, dans le but de coordonner les efforts entre les différentes équipes techniques, qui ont pu rétablir le courant électrique pour la majorité des habitants des zones sinistrées.

L’ONEE a mobilisé plus de 24 équipes techniques locales outre sept entreprises spécialisées dans le but de réparer les réseaux endommagés et rétablir l’électricité dans les zones isolées.

Compte tenu de la gravité des pannes constatées au niveau du réseau de distribution d’électricité et l’interruption des axes routiers, notamment dans les communes de Tzi N’tast, Ounain, Sidi Abdallah Ou Said, Talkjount et Takouka, les équipes techniques multiplient les efforts pour atteindre tous les douars affectés.

Le réseau électrique touché comprend notamment 16 Km de ligne Moyenne Tension, 2 Postes de Distribution et 38 Km Basse Tension.

Les équipes techniques sont intervenues pour isoler les fils et compteurs électriques coincés dans les bâtiments endommagés ou effondrés en vue d’assurer la sécurité des populations, notamment dans les zones touchées.

Dans le cadre de l’accompagnement de l’opération d’installation des tentes destinées à l’hébergement des populations touchées, les équipes techniques de l’ONEE ont assuré le raccordement de plus de 880 tentes au réseau électrique.

Taqa Morocco vient de mettre en œuvre une stratégie visant à développer un portefeuille diversifié de 1.000 MW de capacités additionnelles d’ici 2030 dans les domaines des énergies bas carbone et du dessalement d’eau de mer.

« Taqa Morocco continue à mettre en œuvre ses principales priorités stratégiques, qui englobent le renforcement de son excellence opérationnelle, l’optimisation des coûts de production, ainsi que la mise en œuvre de sa stratégie visant à développer un portefeuille diversifié de 1.000 MW de capacités additionnelles d’ici 2030 dans les domaines des énergies bas carbone et du dessalement d’eau de mer », indique l’entreprise dans un communiqué.

A fin juin 2023, l’entreprise continue de bénéficier d’une structure de capital équilibrée, avec des fonds propres de 7,333 milliards de dirhams (MMDH).

Le renforcement des fonds propres du groupe et la maîtrise du besoin en fonds de roulement qui s’établit à 636 millions DH contre 1.650 MDH à fin 2022, ont permis de consolider davantage les capacités de financement de Taqa Morocco, à l’issue de la levée de fonds de 6,6 MMDH.

Dans la même lignée, le président du directoire de Taqa Morocco Abdelmajid Iraqui Houssaini explique que “l’entité confirme sa performance industrielle et sa capacité à accompagner le développement économique national“.

« Ce positionnement a contribué à la réussite de notre récente levée de fonds de 6,6 MMDH, qui consolide notre capacité d’investissement dans le cadre de notre stratégie de développement à horizon 2030 ».

Le groupe Taqa Morocco a réalisé, à travers la filiale “JLEC 5&6“, une levée de fonds de 6,6 milliards DH auprès de banques marocaines, avec une maturité de 19 ans à échéance 2042.

Le groupe précise que cette opération vise à reprofiler la dette de la filiale JLEC 5&6 à l’horizon de 2042 et développer un portefeuille d’actifs diversifié bas carbone.

Ainsi, l’opération a conduit au remboursement anticipé du montant restant dû au titre du financement de projet initial contracté par la filiale JLEC 5&6, auprès d’un consortium de banques internationales et marocaines, pour un montant de 3,3 MMDH.

Cette transaction permet d’institutionnaliser davantage ses partenaires financiers et d’accompagner la stratégie bas carbone de TAQA Morocco, poursuit la même source, notant qu’elle marque la confiance du marché national dans les perspectives de développement de l’entreprise.

Le président du directoire de Taqa Morocco, Abdelmajid Iraqui Houssaini, a souligné que cette opération financière “nous permet de soutenir notre stratégie de croissance à 2030. Elle porte sur le développement de plusieurs projets dans les énergies renouvelables et prévoit également de positionner Taqa Morocco au niveau des projets de dessalement d’eau et d’accompagner l’ambition du Royaume du Maroc pour le développement de centrales à cycle combiné gaz“.

Pour sa part, le directeur général adjoint de Taqa Morocco, Omar Alaoui M’hamdi, a indiqué que cette étape marque une inflexion majeure dans le développement de l’entreprise et la première phase d’une transition qui transformera durablement le business model et la structure du capital de Taqa Morocco.

Le chiffre d’affaires de Lydec s’est établi à 3,58 milliards DH à fin juin 2023, en baisse de 0,8% comparativement à la même période une année auparavant.

Cette hausse s’explique principalement par l’évolution du chiffre d’affaires travaux qui a baissé de 12,7% par rapport à la même période de 2022.

Dans le détail, le CA électricité s’est élevé à 2,28 MMDH, en hausse de 1,4% par rapport à la même période de l’année précédente, ajoute la même source. En volumes, les ventes d’électricité ont affiché une augmentation de 1,3% en raison notamment de l’amélioration des ventes aux clients industriels (+0,3%) due à la reprise de l’activité des industriels.

Le CA d’eau potable a, quant à lui, atteint 663 millions de dirhams (MDH), en hausse de 0,6% par rapport au premier semestre 2022.

En volumes, les ventes d’eau potable affichent une hausse de 1,3% comparés à 2022 expliquée par l’augmentation des consommations des particuliers atténuée par la baisse de la consommation des industriels et des administrations en lien avec les mesures de restrictions liées au stress hydrique.

S’agissant des investissements de la gestion déléguée, ils se sont élevés à 347 MDH, fait savoir la même source. Le niveau d’endettement net a atteint, de son côté, 372 MDH, en baisse de 673 MDH par rapport à l’année dernière.