Le Maroc, avec son ambition climatique et ses stratégies de transition énergétique et de décarbonation, menées sous le leadership du Roi Mohammed VI, demeure un partenaire “naturel” et “stratégique” pour l’Union européenne (UE), a affirmé, le 8 juillet à Casablanca, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac. 

“Ce n’est pas un hasard si le Maroc a été le premier pays avec lequel nous avons développé et signé, comme Union européenne, un partenariat vert que nous avons lancé en 2022 et qui est devenu le cadre politique de notre coopération sur les questions vertes”, a dit Mme Llombart Cussac, lors de la 2e édition de la conférence “Scaling up carbon market in Africa : Shaping fair and effective markets”. 

Elle a estimé que le Maroc et l’UE peuvent et doivent rester à la pointe du combat global contre les changements climatiques, relevant que ce partenariat a permis au Maroc d’être informé en priorité de tous les développements législatifs et réglementaires européens liés au Pacte vert, dont ceux sur la tarification carbone, l’économie circulaire, l’hydrogène vert, etc. 

“Cela a permis aussi de mobiliser une partie substantielle de notre coopération financière sur ces thématiques vertes pour appuyer les stratégies et les réformes marocaines sur la transition énergétique “énergie verte”, la politique agricole et forestière “terre verte”, ou l’économie circulaire “économie verte”. 

Mme Llombart Cussac a, par ailleurs, réaffirmé que l’UE reste fermement engagée dans la transformation de son économie vers la neutralité carbone, estimant que la collaboration entre l’UE et le Maroc sur ces thématiques de la tarification carbone et des marchés carbone est primordiale pour accélérer la transition verte et pour saisir toutes les opportunités qu’offre cette transition de part et d’autre.



Le Directeur général de Casablanca Finance City Authority (CFCA), Saïd Ibrahimi, a annoncé, le 8 juillet à Casablanca, le lancement du “Green Assets Cluster”, une initiative stratégique visant à fédérer les acteurs nationaux et internationaux présents au Maroc autour des enjeux des marchés carbone.

La mission de ce cluster porte principalement sur la génération d’opportunités business, le dialogue politique, la collaboration internationale, la promotion et le renforcement des capacités de toute la chaîne de valeur, a expliqué M. Ibrahimi qui s’exprimait à l’occasion de la 2e édition de la conférence “Scaling up carbon market in Africa : Shaping fair and effective markets”.

“Notre ambition en la matière consiste à faire de CFC la plateforme de référence pour l’économie du carbone sur le continent, en créant de nouveaux segments de croissance alignés avec l’agenda climatique et le potentiel africain”.

D’après M. Ibrahimi, cela implique aussi d’assumer pleinement le rôle de place africaine leader qui relie, structure et donne une voix commune aux acteurs africains sur les grands enjeux globaux.

Et d’ajouter : “Ce que nous avons annoncé aujourd’hui est une première. Je suis convaincu qu’à travers des initiatives collectives de ce type que l’Afrique pourra faire entendre sa voix, non seulement dans les marchés carbone, mais dans la gouvernance climatique mondiale”.

De son côté, le directeur général du groupe CDG (Caisse de Dépôt et de Gestion), Khalid Safir, a souligné que le marché volontaire du carbone peut et doit devenir un outil stratégique de financement climatique, tout en contribuant pleinement à la réalisation des objectifs fixés par l’Accord de Paris.

Une telle ambition ne saurait être atteinte que si ce marché est intégré, crédible et équitable, a-t-il noté, estimant qu’un marché structuré, fondé sur des crédits carbone rigoureusement encadrés, peut générer des flux financiers additionnels orientés vers des domaines clés tels que la transition énergétique, l’agriculture durable ou encore la reforestation.
M. Safir a également rappelé que lors de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement, tenue la semaine écoulée à Séville (Espagne), le marché carbone a été mis en avant comme un outil clé pour canaliser les financements en faveur de la transition écologique.

Il a, par ailleurs, fait savoir que la CDG représente un partenaire naturel pour accompagner et structurer un marché volontaire du carbone qui répond aux exigences de l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’au dispositif CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation), en cohérence avec les ambitions nationales en matière des CDN (Contributions déterminées au niveau national) et le nouveau modèle de développement du Royaume.

En tant qu’acteur public financier important au Maroc, le groupe CDG est en mesure de jouer un rôle de coordination dans les travaux et les échanges avec les différentes parties prenantes, afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de soutenir la transition écologique et la compétitivité des entreprises en prévision du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne.

Il s’agit aussi de créer un écosystème performant et innovant, de positionner le Maroc comme un hub régional de la finance durable, de faire du Royaume un leader continental en matière de marché carbone et de proposer des solutions accessibles aux porteurs de projets de décarbonation.

“Nous avons ainsi fait le choix de rejoindre cette initiative de CFCA, convaincus que la coopération internationale et le rôle des places financières sont essentiels à la création et au bon fonctionnement d’un marché carbone mondial. À travers CFCA, nous pourrons soutenir la création des infrastructures de marché, assurer la transparence, la liquidité et la fiabilité des échanges, et surtout, financer des projets bas carbone”, a dit M. Safir.



Le Maroc dispose d’une opportunité “incontournable” pour se positionner comme un pôle régional de création de crédits carbone de haute qualité, a affirmé, le 8 juillet à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

“Nous avons aujourd’hui une opportunité incontournable pour devenir ce pôle de création de crédits carbone de haute qualité, générateur de co-bénéfices environnementaux et sociaux”, a indiqué Mme Benali à l’occasion de la 2e édition de la conférence “Scaling up carbon market in Africa : Shaping fair and effective markets”, tenue à l’initiative de Casablanca Finance City Authority (CFCA) et le groupe CDG, en collaboration avec l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

La ministre a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d’harmoniser le cadre réglementaire, de renforcer la transparence et la gouvernance, d’assurer l’intégrité environnementale et l’équité dans la répartition des bénéfices, en plus de mobiliser des financements massifs.

Elle a relevé que le marché carbone demeure un instrument économique de premier ordre qui constitue, au Maroc, un outil politique et social, essentiel pour asseoir la transition énergétique, économique et sociale.

En outre, Mme Benali a fait remarquer que l’engagement du Maroc ne répond pas à une logique de conformité ou de simple alignement international, mais procède d’un choix profondément éthique, stratégique et économique, mû par la conviction que l’action climatique ne doit plus être l’apanage exclusif des grands émetteurs, mais doit au contraire s’appuyer sur les atouts compétitifs des pays comme le nôtre.

La ministre a, à cet égard, mis en avant le potentiel du Royaume en énergies renouvelables et les investissements importants engagés ces dernières décennies dans les infrastructures physiques et immatérielles, ce qui permet le développement d’un marché carbone.

Parallèlement, Mme Benali a estimé que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM – Carbon Border Adjustment Mechanism) s’est révélé être une opportunité plus qu’une contrainte pour le Maroc, du fait qu’il a permis d’insuffler cette politique industrielle énergétique et de compétitivité pour accélérer la transition énergétique, en particulier au profit des industries et des services exportateurs.

Pour elle, la certification carbone devient ainsi un véritable instrument de compétitivité, de préservation des parts de marché et de soutien à la décarbonation des chaînes de valeur internationales.

Cette conférence s’est articulée autour de panels abordant, entre autres, le développement de projets sur les marchés carbone en Afrique, les perspectives des acheteurs et investisseurs sur ces marchés, ainsi que sur l’émergence de Casablanca comme un hub régional du marché carbone.



Karim Zidane, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques a conduit, du 23 au 25 juin à Luanda en Angola pour le 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique, une importante délégation composée de dirigeants et hauts responsables du secteur public et privé, notamment, la DG de l’ONHYM, Mme Amina Benkhadra, le président de la CGEM, M. Chakib Alj, le président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni, ainsi que l’AMDIE, l’ONCF, MEDZ, MARSA Maroc et des représentants des banques marocaines.

La participation à cet évènement, qui s’est tenu en présence de plusieurs chefs d’Etat Africains, ainsi que de hauts responsables de gouvernements de plusieurs pays, s’inscrit en droite ligne des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, en faveur du renforcement des partenariats économiques du Royaume avec les pays africains et les partenaires internationaux. Ce Sommet constitue une plateforme majeure pour le dialogue économique et la construction de partenariats stratégiques durables entre les États-Unis et les pays africains.

À travers sa participation, le Maroc entend valoriser la nouvelle Charte de l’investissement et les opportunités offertes par le Royaume dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile, l’aéronautique, l’agro-industrie et les technologies vertes.

« Le Royaume du Maroc est pleinement disposé à renforcer une coopération triangulaire Maroc–États-Unis–Afrique, fondée sur plus de 50 accords bilatéraux d’investissement, son accord de libre-échange avec Washington et sa position géostratégique à la confluence de trois continents », a tenu à affirmer M. Karim Zidane à la séance de clôture du 17e Sommet des affaires États-Unis/Afrique.

De son côté, Mme Amina Benkhadra qui intervenait lors d’une session de haut niveau intitulée «Libérer le potentiel gazier de l’Afrique : Voies vers une croissance durable et la sécurité énergétique»,  a affirmé que «Seul pays africain à disposer d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, le Maroc s’affirme comme une plateforme de convergence entre l’Afrique et les grandes économies mondiales». Son expérience reconnue dans l’intégration régionale, la connectivité et l’adaptation au changement climatique se traduit par des projets structurants, notamment l’Initiative Afrique-Atlantique.

Et d’ajouter que « le Royaume s’affirme ainsi comme un pont entre les continents, un acteur de stabilité régionale et un hub d’investissements structurant pour l’Afrique. ».

 

Les apports annuels de financement climatique en Afrique s’élèvent à 30 milliards de dollars, soit à peine 12 % des besoins du continent, a déploré le commissaire de l’Union africaine (UA) en charge de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Moses Vilakati.

S’exprimant lors d’une rencontre consacrée à la présentation du 2e sommet africain sur le climat, prévu en septembre prochain à Addis-Abeba, le commissaire de l’UA a relevé que selon les estimations, les pays africains ont besoin d’environ 250 milliards de dollars chaque année en financement entre 2020 et 2030 pour s’acquitter de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) telles que définies dans l’Accord de Paris sur le climat. Le financement climatique en Afrique est loin d’être à la hauteur des besoins.

Il a par ailleurs souligné que l’Afrique est le continent le plus sévèrement touché par les répercussions du changement climatique, bien que le continent ne contribue qu’à hauteur de 4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Le continent est confronté à des dommages collatéraux sans précédent qui menacent ses économies fragiles et compromettent les investissements dans les infrastructures essentielles, a-t-il alerté, notant que des systèmes clés tels que l’accès à l’eau potable et la sécurité alimentaire sont soumis à d’énormes pressions, entraînant des effets en cascade sur la santé publique et la durabilité de l’agriculture.

Si ces problèmes ne sont pas résolus, le continent pourrait plonger dans des niveaux encore plus élevés d’extrême pauvreté, ce qui se répercuterait sur les progrès réalisés sur de nombreux fronts sociaux et économiques.



Le groupe YNNA, acteur majeur de l’industrie et des services au Maroc, et AMEA Power, filiale du conglomérat émirati Al Nowais Investments et développeur international de référence dans le domaine des énergies renouvelables, ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique en vue du codéveloppement d’un parc éolien de 100 mégawatts dans la région de Laâyoune.

Cette joint-venture à 50/50 s’inscrit dans la volonté commune de YNNA et d’AMEA Power de contribuer activement à l’implémentation de la stratégie nationale de transition énergétique du Royaume et de soutenir les objectifs nationaux en matière de décarbonation, de souveraineté énergétique et de développement durable, indique un communiqué de YNNA.

Le parc éolien permettra d’alimenter l’ensemble des filiales d’YNNA en électricité verte tout en générant un impact environnemental et socio-économique significatif tant au niveau local que national.

“Ce partenariat avec AMEA Power marque un tournant décisif pour YNNA et incarne notre volonté de bâtir un modèle énergétique compétitif, souverain et bas carbone, au service de nos filiales et du Maroc. Au-delà de la performance industrielle, c’est un acte concret pour un avenir durable, aligné avec les ambitions du Royaume”, a dit Mama Tajmouati, Présidente Directeur Général du groupe YNNA. 

De son côté, Hussain Al Nowais, Président d’AMEA Power, a déclaré que “Ce partenariat stratégique avec le groupe YNNA vise à délivrer un projet d’envergure au Maroc, pays frère des Emirats Arabes Unis. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre engagement à développer des solutions énergétiques durables, accessibles et à fort impact local. Le Maroc est un marché clé pour AMEA Power, et nous sommes déterminés à continuer à y augmenter notre exposition, à travers des investissements structurants”.

En exploitant le fort potentiel éolien de la région de Laâyoune, la future centrale devrait éviter l’émission de plus de 330 000 tonnes de CO₂ par an.

Les travaux de construction devraient débuter fin 2025, pour une mise en exploitation en 2027.





Un atelier de sensibilisation sur les seuils de performance énergétique minimale (MEPS) et l’étiquetage énergétique obligatoires pour les climatiseurs et réfrigérateurs et sur les MEPS pour les moteurs électriques, s’est tenu le 18 juin, à Agadir.

Organisée par le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable (MTEDD) et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), avec l’appui de la Coopération allemande (GIZ Maroc), cette rencontre a ciblé notamment les fabricants, les importateurs et les distributeurs de ces équipements.

Cet atelier vise à informer les acteurs du secteur des exigences réglementaires encadrant la mise sur le marché des équipements de climatisation, de réfrigération et des moteurs électriques, alors que l’application des MEPS pour ces équipements représente une étape importante vers une industrie plus compétitive et décarbonée.

Il s’agit aussi d’expliquer les dispositions réglementaires, les critères techniques de conformité, et les bénéfices des MEPS en matière de renforcement de la performance énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

S’exprimant à cette occasion, Najlae Habibi, Chef de service des programmes d’efficacité énergétique au MTEDD et Mohamed Makaoui, représentant de l’AMEE ont respectivement présenté les textes réglementaires adoptés en matière de performance énergétique minimale ainsi que des explications des niveaux de performance exigés selon les catégories d’équipements, démonstration des outils de vérification de la conformité et de lecture des étiquettes énergétiques (pour les climatiseurs et réfrigérateurs), outre une analyse des impacts économiques et environnementaux.

Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné que le secteur du bâtiment, en particulier les usages liés au froid, représente une part importante de la consommation énergétique nationale, notant que la mise en œuvre de normes de performance énergétique constitue, ainsi un levier essentiel pour accompagner la transition vers un modèle énergétique sobre et efficace.

Et d’ajouter que le secteur industriel marocain, quant à lui, utilise massivement des moteurs électriques dans plusieurs filières, soulignant que la performance énergétique de ces moteurs joue un rôle déterminant dans l’amélioration de l’efficacité globale du secteur.

Dans une déclaration, le président du Comité efficacité énergétique au sein de l’Association marocaine des professionnels du froid (ASMF), Tarik Slama, a indiqué que cet atelier cible les secteurs portant notamment sur le bâtiment et l’industrie et plus particulièrement les produits utilisés dans ces activités notamment les climatiseurs, les réfrigérateurs et les moteurs électriques, notant que cette rencontre permet de présenter aux professionnels les nouvelles dispositions réglementaires relatives à la performance énergétique.

Cet atelier intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur des arrêtés n°1529.24, n°2040.24 et n°1530.24 relatifs à la fixation des MEPS et à l’étiquetage énergétique obligatoires pour les climatiseurs et les réfrigérateurs, ainsi qu’aux MEPS applicables aux moteurs électriques.

Il a réuni des experts du MTEDD et de l’AMEE, ainsi que des représentants de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) – région Souss-Massa – et des associations professionnelles, notamment l’AMPF et l’Association Marocaine des Professionnels du Génie Climatique et Énergétique.



Un atelier de présentation de l’état des lieux de la consommation énergétique à l’échelle régionale s’est tenu, le 20 juin à Tanger, dans le cadre du chantier national d’élaboration des plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation.

Organisé conjointement par l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, la Wilaya de la région et l’Agence Andalouse de la Coopération Internationale pour le Développement (AACID), cet atelier a réuni l’ensemble des parties prenantes concernées au niveau de la région.

S’inscrivant dans une dynamique nationale d’accompagnement des territoires dans leur transition énergétique et environnementale, cet atelier vise à présenter et discuter l’état des lieux de la consommation énergétique à l’échelle régionale, ainsi que les premières orientations du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation en cours d’élaboration.
L’étude engagée permet de dresser un diagnostic précis de la consommation énergétique au niveau régional, en identifiant les usages dominants, les tendances sectorielles, les grands consommateurs, ainsi que les initiatives d’efficacité énergétique déjà mises en œuvre, notamment dans les secteurs du bâtiment et de l’éclairage public, du transport, de l’industrie et de l’agriculture.

Elle met également en évidence les gisements d’économie d’énergie et les opportunités d’amélioration de la performance énergétique, en tenant compte des spécificités locales et des priorités régionales.

S’exprimant à cette occasion, le directeur du Pôle stratégie et développement à l’AMEE, Radouan Yessouf, a souligné que cet atelier, le troisième tenu au niveau de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, s’inscrit dans le cadre du développement du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation, notant que cette rencontre a été consacrée à la restitution des résultats de l’analyse de la consommation énergétique de la région, notamment dans les secteurs de l’industrie, du transport, du bâtiment, de l’éclairage public et de l’agriculture.

Yessouf a précisé qu’un plan d’action sera formulé, sur la base d’un diagnostic de la consommation énergétique sectorielle au niveau de la région, relevant que ce plan proposera un portefeuille de projets à mettre en œuvre à court et moyen terme, en cohérence avec les programmes et plans régionaux de développement.

Il a, par ailleurs, fait savoir que l’Agence est en train de préparer une journée nationale de l’efficacité énergétique, qui sera consacrée à la présentation des plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation de toutes les régions du Royaume, en vue d’examiner les moyens de financer et de mettre en oeuvre les actions et projets inscrits dans le cadre de ces plans.

Pour sa part, le directeur général des services du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rabiah El Khamlichi, a affirmé que la région du Nord, forte de son positionnement stratégique, de son tissu économique dynamique et de son potentiel naturel, est appelée à jouer un rôle moteur dans l’effort national de décarbonation et à être à l’avant-garde des transformations énergétiques, notant que l’élaboration du plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation témoigne de l’engagement du Conseil à inscrire la région dans une trajectoire de développement durable et résilient.

Il a, à cet égard, relevé que ce plan s’intègre pleinement dans la mise en oeuvre du Programme de développement régional 2022-2027, placé sous le signe de la transition énergétique, de la durabilité territoriale et de l’attractivité économique, en parfaite cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement et les engagements du Royaume en matière de transition énergétique et de neutralité carbone à l’horizon 20250.

“Dans le prolongement des efforts engagés et des premiers ateliers organisés, notre ambition est de consolider la dynamique enclenchée, d’affiner la compréhension des usages énergétiques territoriaux, d’identifier les leviers d’action, et de poser les bases d’un plan d’action opérationnel, adapté aux réalités et priorité de notre région”, a-t-il enchainé, soulignant que l’étape actuelle constitue le socle indispensable pour identifier des mesures ciblées, efficaces et réalistes, en vue d’améliorer la performance énergétique du territoire et d’en réduire significativement les émissions.

“Il nous appartient, collectivement, de consolider ce plan, d’assurer son appropriation par tous les acteurs du territoire, et d’engager sa mise en oeuvre, à travers des projets concrets et mesurables”.

De son côté, le coordinateur du Maghreb de l’AACID, Mostafa Louakfaoui Raoui, a relevé que cet atelier est dédié à la présentation des résultats de la première phase du Plan régional d’efficacité énergétique et de décarbonation, en cours d’élaboration dans le cadre d’un projet financé par la Junta de Andalucia, en partenariat avec l’AMEE, soulignant que la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima revêt une importance particulière pour le gouvernement régional d’Andalousie, avec laquelle il entretient des partenariats fructueux.
Selon un exposé présenté à cette occasion autour de l’analyse des données énergétiques et élaboration du bilan énergétique global et sectoriel, la consommation d’énergie finale de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a atteint 1.852 kilotep (ktep) en 2022, notant que les projections estiment que la consommation d’énergie de la région par secteur passerait de 1.994 à 2.748 ktep entre 2023 et 2030, avec un taux de croissance moyen annuel de 4,7%.

Il est à noter que l’approche adoptée se veut participative, en impliquant l’ensemble des acteurs régionaux concernés tout au long du processus. Cette démarche vise à garantir une compréhension partagée des enjeux énergétiques et environnementaux à l’échelle régionale et à renforcer l’adhésion autour des solutions proposées.

Elle contribue également à une gestion optimale des ressources à mobiliser, en orientant les efforts vers les leviers les plus efficaces en matière de réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre.

Cette étape marque un jalon essentiel dans la construction d’une stratégie régionale intégrée, alignée avec les engagements du Maroc en matière d’efficacité énergétique et de décarbonation.
Elle traduit la volonté collective de placer la transition énergétique au cœur des priorités de développement de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.







Vivo Energy Maroc a été récompensée par le label « Élu Produit de l’Année » pour l’année 2025 pour son carburant additivé Shell V-Power pour la cinquième année consécutive, établissant ainsi un record dans le secteur. 

Shell Helix Ultra a également remporté le même label pour la troisième année consécutive dans la catégorie « lubrifiants pour voitures ». 

Depuis son introduction sur le marché marocain, Shell V-Power s’est imposé comme le choix privilégié des automobilistes grâce à sa formule révolutionnaire. Ce carburant nettoie jusqu’à 100% des composants critiques du moteur, le rajeunit après chaque trajet et améliore significativement son efficacité. 

Fruit d’une recherche intensive impliquant plus de 150 scientifiques, Shell V-Power répond aux exigences techniques des véhicules modernes comme des modèles plus anciens, offrant une solution universelle de haute performance.

Parallèlement, Shell Helix Ultra continue de séduire les automobilistes grâce à sa technologie exclusive Pureplus, issue de la conversion du gaz naturel en huile de base cristalline. 

Cette innovation garantit une performance optimale du moteur et assure une expérience de conduite nettement améliorée, tout en prolongeant la durée de vie du moteur.

Le label « Élu Produit de l’année » récompense l’attractivité, l’intention d’achat et l’innovation des produits auprès d’un échantillon représentatif de 3 000 consommateurs marocains. Cette distinction, basée sur une méthodologie rigoureuse, évalue les produits selon trois critères décisifs : l’innovation, l’attractivité et l’intention d’achat. 

« Être récompensés pour Shell V-Power pour la cinquième année consécutive, ainsi que Shell Helix Ultra pour la troisième fois, est bien plus qu’une fierté : c’est la reconnaissance concrète de notre engagement constant à proposer des carburants et des lubrifiants de dernière génération, qui allient performance, innovation et exigence de qualité.  Ces distinctions reflètent la confiance précieuse que nous accordent les consommateurs marocains ; une confiance qui nous pousse chaque jour à aller plus loin pour anticiper leurs attentes, accompagner leurs mobilités, et contribuer à une expérience de conduite toujours plus aboutie. » a déclaré Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc.

L’amélioration continue des produits demeure au cœur de la stratégie de différenciation de Vivo Energy Maroc. Cette approche s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de qualité, de performance et d’innovation. Fort de ces nouvelles distinctions, Vivo Energy Maroc poursuit sa mission d’insuffler l’énergie d’un Maroc qui avance. L’entreprise réaffirme sa position de leader sur le marché des carburants et lubrifiants premium. Elle confirme aussi son engagement à maintenir les plus hauts standards de qualité pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante.





L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a mis en service un important projet de transfert d’eau potable entre la ville de Tétouan et sa zone côtière.

Ce transfert assurera le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Tétouan, Martil, M’Diq, Fnideq et des localités avoisinantes à partir du barrage Charif Al Idrissi, indique un communiqué de l’Office.

D’un coût de 182 millions de dirhams, financé par l’ONEE à travers un prêt auprès du Fonds Saoudien de Développement, ce projet consiste principalement en la réalisation d’une conduite de transfert en acier protégé de diamètre 1.200 mm sur une longueur de près de 18 km permettant de véhiculer un débit de 110.000 mètres cubes par jour.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, contribuera à l’amélioration des conditions de vie d’une population d’environ 740.000 habitants et au développement des activités socio-économiques de la région.