Le groupe d’énergie de transition axée sur l’Afrique, Chariot Limited (AIM : CHAR), vient de signer des accords de partenariat avec le groupe Energean plc (“Energean“) (LON : ENOG).

Ces accords portent sur la licence offshore de Lixus (“Lixus”), sur laquelle se situe le projet de développement de gaz d’Anchois (“Anchois”), ainsi que sur la licence offshore de Rissana (“Rissana”) au Maroc, indique le groupe dans un communiqué. 

Le partenariat consiste à assurer un financement à Chariot ainsi qu’ au projet par le biais d’un paiement initial, d’un paiement différé et potentiellement d’un portage complet jusqu’à la mise en production, sécuriser un opérateur expérimenté pour le développement d’Anchois et accélérer la croissance du portefeuille, avec la possibilité d’augmenter considérablement la taille du développement et de cibler d’autres objectifs d’exploration sur les licences de Lixus et de Rissana.
Tirant parti de leur expertise combinée pour co-développer Anchois, les parties sont alignées sur les prochaines étapes du développement du projet, incluant entre autres le forage d’un nouveau puits, à l’est du champ d’Anchois, et la réalisation d’un test de production en 2024, les négociations du contrat pour l’appareil de forage étant avancées, l’expansion du plan de développement offshore existant, afin de permettre une production potentielle nettement plus élevée.

Cette transaction porte sur l’acquisition par Energean des participations de 45 % et 37,5 % relatives aux licences de Lixus et de Rissana respectivement, et prise en charge opérationnelle des deux licences, fait savoir la même source. Chariot conservera une participation de 30 % et 37,5 % dans Lixus et Rissana respectivement, et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) conservera une participation de 25 % dans chaque licence.

Dans ce sens, Chariot recevra 10 millions de dollars US payables à la conclusion de la transaction, 15 millions de dollars US payables à la décision finale d’investissement (“FID”) et 85 millions de dollars US bruts de portage incluant notamment tous les coûts concernant Lixus jusqu’à la décision finale d’investissement, y compris le puits supplémentaire d’Anchois et le test de production, les coûts d’acquisition des données sismiques prévus sur Rissana plafonnés séparément à 7 millions de dollars US.

À la conclusion du forage du puits d’Anchois, Energean aura le droit d’acquérir 10 % supplémentaires des parts de Chariot dans la licence Lixus pour 850 millions de dollars US brut de portage pour le développement jusqu’à la mise en production (le portage brut de 85 millions de dollars inclus), un emprunt sur 5 ans convertible à coupon zéro de 50 millions de dollars US à un prix d’exercice de 20 livres sterling (ajusté à la baisse pour tenir compte des dividendes) ou de l’émission de trois millions d’actions Energean, à la discrétion de Chariot au moment de la FID, le versement d’une redevance de 7 % sur les revenus de production du gaz d’Energean supérieurs à un seuil de base sur le prix du gaz réalisé (coûts post transport).

A cette occasion, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué que “cet accord est essentiel pour l’ensemble du domaine offshore du Maroc, sur sa côte atlantique, un actif énergétique clé pour le Royaum”.

Elle a, par la même occasion, souhaité la bienvenue à Energean sur ces licences car ces investissements importants contribueront grandement à la monétisation des ressources du pays et à notre ambitieuse stratégie énergétique”.

Pour sa part, la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, a félicité les deux parties pour la signature de cet accord, notant que la découverte ainsi que le travail important réalisé à ce jour ont mis en place d’excellentes bases pour le développement du projet.

“Ce partenariat jouera un rôle déterminant dans le financement et la réalisation de la phase suivante. Nous nous réjouissons de pouvoir travailler aux côtés d’Energean et de Chariot pour mettre en œuvre le projet et sa mise en production” a-t-elle estimé. “C’est une étape très intéressante de notre développement, qui ne peut que renforcer notre position en tant que premier producteur indépendant de gaz naturel coté à Londres”, a affirmé le président directeur général (PDG) d’Energean.

Ces actifs sont particulièrement attractifs du fait de notre connaissance approfondie des principaux éléments géologiques, commerciaux et politiques de la région, de notre historique en matière de développement de ressources gazières importantes destinées en priorité au marché domestique et du fait qu’ils viennent compléter notre portefeuille, notamment en raison du potentiel de production d’excédentaire pour fournir d’autres marchés.

Et d’ajouter : “C’est avec grand plaisir que nous travaillerons avec nos partenaires Chariot et ONHYM, et développerons une ressource exceptionnelle au bénéfice de tous“. Le PDG d’Energean Adonis Pouroulis Mathios Rigas a, quant à lui, relevé que “Energean est un partenaire qui a fait ses preuves en matière de construction et de mise en exploitation accélérée de ce type de projets offshore.

“Energean partage également notre point de vue selon lequel Anchois et les zones environnantes offrent un potentiel de croissance important et nous sommes en phase avec nos plans pour aller de l’avant“, a-t-il poursuivi, faisant savoir que le nouveau partenariat est une étape clé dans la mise en œuvre du développement du champ d’Anchois et nous comptons bien poursuivre le travail considérable entrepris jusqu’à présent pour parvenir à la décision finale d’investissement”.

“Nous sommes enthousiastes à l’idée de la prochaine phase de forage, qui pourrait permettre de confirmer d’importantes ressources supplémentaires et d’augmenter le niveau de production”, a précisé M. Pouroulis, annonçant que ce puits soit utilisé comme puits de production lors du passage en phase de développement.

Nous conservons une participation importante dans cette opportunité d’ouverture du potentiel économique du bassin sédimentaire et les deux parties sont désireuses d’optimiser les fondamentaux du projet, afin de permettre son expansion et d’entreprendre une exploration plus poussée et nous préparons également le forage sur notre licence onshore de Loukos, dont le démarrage est prévu début 2024“, a-t-il dit.

Chariot est un groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, avec trois secteurs d’activité à savoir le gaz de transition, “Transitional Gas”, l’énergie de transition, “Transitional Power” et l’hydrogène vert, “Green Hydrogen”.

Royal Air Maroc (RAM) et Afriquia SMDC viennent de lancer le premier vol au départ de l’Afrique neutre en carbone et avitaillé en carburant d’aviation durable, ou SAF (Sustainable Aviation Fuels).

Opéré en Boeing 787-9, le vol AT 505, dont le lancement coïncide avec la tenue de la 28e Conférence des parties sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, a atterri samedi à 16H30 à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar, trois heures et demie après son décollage de l’aéroport Mohammed V de Casablanca.

Le Dreamliner, qui avait à son bord 302 passagers soit la totalité de sa capacité, a utilisé près de 9 tonnes de carburant d’aviation durable, soit 40% de la quantité nécessaire à la réalisation de ce vol, ce qui a permis d’éviter l’émission de près de 23 tonnes de CO2.

En parallèle, les émissions de CO2 dues au reste du carburant classique utilisé pour ce vol (soit 60% du volume carburant) seront compensées par Royal Air Maroc, dans le cadre du programme de compensation volontaire carbone mené par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement.

Nous sommes fiers de lancer le premier vol avec du carburant d’aviation durable reliant deux pays africains. Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts que nous déployons pour contribuer au développement des recherches et des expériences menées par l’industrie, les chercheurs et les spécialistes afin de réduire considérablement l’impact carbone dans le secteur aérien”, a dit le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou.

Et d’ajouter, “Cela illustre notre engagement à accélérer le processus de décarbonation dans le transport aérien marocain, en s’engageant entièrement, au même titre que les grands leaders de l’industrie, pour atteindre l’objectif d’une neutralité carbone d’ici 2050, la première étape stratégique étant l’incorporation de 10% de SAF dès 2030“.

Bien que l’aviation ne contribue qu’à hauteur de 2% des émissions globales de CO2, tous les acteurs du secteur se mobilisent, en utilisant le SAF. Aujourd’hui, en tant que leader africain, Royal Air Maroc se doit d’être exemplaire et d’ouvrir la voie sur notre continent“, a poursuivi M. Addou.

“Nous sommes honorés d’être partenaire de Royal Air Maroc et de l’accompagner pour réaliser ce vol historique qui est une nouvelle pierre en faveur de la promotion de la consommation de carburants durables dans notre pays; laquelle est indispensable pour atteindre la décarbonation du trasport aérien. Dans le cadre de sa stratégie environnementale volontariste, Afriquia SMDC est résolument engagée à explorer toutes les solutions possibles pour assurer l’intégration des objectifs de durabilité à long terme du transport aérien au Maroc“, a souligné, de son côté, M. Said El Baghdadi, Directeur Général d’Afriquia SMDC.

L’utilisation de carburant d’aviation durable est le principal levier qui permettra de décarboner le secteur du Transport aérien sur les vols moyens et longs courriers. La variété de carburant d’aviation durable utilisée pour le vol AT 505 du 09 décembre, ne nécessite aucune modification des moteurs.

Elle est issue de la transformation des huiles d’origine végétale usées. Elle offre une réduction allant jusqu’à 90% des émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie par rapport à son équivalent fossile.

D’autres variétés sont développées par l’industrie et les chercheurs, telles que le carburant d’aviation durable (SAF – Sustainable Aviation Fuels) produit à partir de la biomasse, ou à partir d’hydrogène et de CO2 capturé dans l’atmosphère.

Le lancement de ce vol écoresponsable est une première historique pour Royal Air Maroc et pour l’aviation commerciale africaine, et il coïncide avec la tenue de la COP28 à Dubaï où les enjeux liés à l’environnement sont abordés par la communauté internationale.

Cette initiative répond ainsi aux objectifs ambitieux tracés lors de cette rencontre mondiale qui visent une accélération de la transition énergétique de la planète. Elle s’inscrit également en parfaite adéquation avec la politique du Maroc en matière de développement durable et d’utilisation d’énergies renouvelables. Royal Air Maroc est mobilisée, depuis plusieurs années, pour réduire son empreinte carbone à travers plusieurs chantiers. Parmi ceux-ci, figure le renouvellement de sa flotte et l’intégration progressive d’avions de nouvelle génération comme les Dreamliners, permettant une réduction de l’empreinte carbone de 25%.

La compagnie a aussi mis en place un programme ambitieux pour la réduction de sa consommation énergétique comme la diminution du poids embarqué à bord des avions, l’optimisation des plans de vol, ou encore les procédures de maintenance d’avions éco-responsables.

Ces mesures, contenues dans son programme Fuel Efficiency Program (FEP), ont permis à RAM de réduire sa consommation en carburant de 10% et ses émissions de CO2 de 10%.

Un autre chantier d’efficacité énergétique a été mis en place sur les bâtiments de RAM permettant d’obtenir la certification LEED (Leadership in Energy and Environnemental Design), un label mondialement reconnu en matière de développement durable.

Grâce à tous ces dispositifs, Royal Air Maroc s’est vu décerner, en 2023, la certification IEnvA (IATA Environmental Assessment), un système de management de l’Environnement déployé par l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) qui certifie le respect des obligations environnementales.

Le groupe Royal Air Maroc est déterminé à renforcer son leadership continental en innovant et en investissant dans l’utilisation de carburant aérien durable dans les prochaines années, tout en contribuant au développement de solutions plus pérennes.

Les SAF sont des carburants alternatifs destinés à l’aviation, produits à partir de différentes ressources totalement ou en partie renouvelables, telles que la biomasse, les algues, les déchets agricoles ou alimentaires ou encore l’hydrogène. Ils sont conçus pour être mélangés aux carburants fossiles utilisés dans l’aviation, sans modification de la motorisation.

De nouvelles technologies sont en cours de développement, notamment les carburants d’aviation synthétiques durables, fabriqués à partir d’hydrogène et de carbone capturé dans l’atmosphère.

La production des carburants d’aviation est complexe et doit répondre à des critères stricts. Des investissements ciblés, des réglementations et des mécanismes de soutien gouvernementaux font partie des catalyseurs qui faciliteront la transition de l’industrie vers le SAF.

La stratégie énergétique de 2009, établie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et qui continue d’être le cadre actuel du travail, a constitué une réussite majeure car elle a apporté une ambition de leadership dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé, le 12 décembre à Doha, la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Intervenant lors de la deuxième session ministérielle organisée dans le cadre de la Conférence arabe sur l’énergie sous le thème “Énergie, environnement et développement durable“, Mme Benkhadra a indiqué que la volonté du Maroc consiste en l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à plus de 52% à l’horizon 2030.

Elle a ajouté que cette stratégie reposait sur des orientations fondées sur un bouquet électrique optimal basé sur des choix technologiques fiables et compétitifs, et sur la mobilisation des ressources énergétiques nationales en augmentant la part des énergies renouvelables, en faisant de l’efficacité énergétique une priorité nationale et en promouvant l’intégration régionale et le développement durable.

Elle a souligné que l’approche “efficace et proactive” suivie par le Royaume, qui a reconnu la nécessité de passer des énergies fossiles aux sources d’énergie propres, a permis de réaliser des progrès remarquables en matière de réduction de la dépendance énergétique et de l’empreinte carbone, relevant que selon cette approche, le Maroc a toujours maintenu une consommation globalement conforme au niveau de développement de son économie.

Elle a mis en relief que l’évaluation des efforts du Royaume du Maroc dans le cadre de la stratégie de 2009, ainsi que les recommandations du Nouveau modèle de développement, ont montré que la transition énergétique doit être accélérée, notant qu’il a été procédé, dans ce contexte, à l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs afin de développer une économie nationale verte à bas carbone et d’améliorer sa compétitivité dans le but de respecter les engagements internationaux du Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Mme Benkhadra a également souligné le renforcement du cadre juridique dans l’objectif de créer un climat propice aux investissements, notamment dans le domaine de la production, du transport et du stockage de l’énergie électrique, et d’accroître l’attractivité de ce domaine aux niveaux national et régional.

Dans le but d’atteindre l’objectif stratégique de dépasser 52% de la part des énergies renouvelables à l’horizon 2030, un plan d’équipement électrique a été élaboré pour la période 2023-2027, visant à atteindre une capacité supplémentaire d’environ 9.281 mégawatts, avec une enveloppe financière estimée à 85,6 milliards de dirhams, dont 73,2 milliards de dirhams pour les énergies renouvelables.

Abordant les projets liés au gaz naturel, Mme Benkhadra a indiqué que le Maroc compte trois projets importants dans le domaine de la coopération régionale, dont l’utilisation de la station espagnole du gaz naturel liquéfié (GNL) pour alimenter les centrales électriques marocaines de Tahaddart et Ain Béni Mathar, et ce grâce à la mise en œuvre réussie du projet de flux de gaz inversé sur le gazoduc Maghreb-Europe.

Elle a aussi évoqué le projet stratégique de gazoduc Maroc-Nigeria, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ex-président nigérian Muhammadu Buhari, notant que ce projet contribuera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

Le projet aura également de grands avantages économiques pour la région, en exploitant une énergie propre qui remplit les obligations du continent en matière de protection de l’environnement et en donnant à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Dans le domaine de la stratégie de développement durable, Mme Benkhadra a confirmé qu’en application des hautes directives Royales, il a été procédé à l’élaboration de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable qui s’est traduite par la loi-cadre n° 99.12 en tant que charte nationale de l’environnement et du développement durable.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette décision, le Maroc s’est engagé dans la préparation de la deuxième version de la Stratégie nationale de développement durable en adoptant une approche participative et globale s’articulant autour de six axes à même d’accélérer la transition vers la durabilité, à savoir l’amélioration de la sécurité hydrique, énergétique et alimentaire, jeter les bases d’une gouvernance durable pour des territoires inclusifs, la transition vers une économie compétitive à bas carbone générant de la richesse et des opportunités d’emploi, permettre à tout un chacun d’accéder à la santé, à l’éducation et aux services publics, œuvrer en faveur de ressources naturelles et d’écosystèmes précieux et résistants notamment aux changements climatiques, et la préservation et la valorisation du patrimoine culturel.

S’agissant de l’hydrogène vert, Mme Benkhadra a affirmé que le Maroc dispose d’énormes ressources naturelles et d’une situation géographique distinguée, en plus d’infrastructures, de logistique et d’industrie avancées, qui lui permettront de jouer à l’avenir un rôle de premier plan sur la scène mondiale dans le développement de l’hydrogène vert.

Outre Mme Benkhadra, le Maroc est représenté à cette conférence de deux jours, organisée par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), par Abderraouf Benabou, directeur de l’Electricité au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Zakaria Sidki, directeur des Hydrocarbures, et Mustapha Ouarfo, chef du département des activités hydrocarbures.

Le Royaume du Maroc et la République fédérale démocratique d’Éthiopie ont signé, le 6 décembre en marge de la COP28 à Dubaï, un Mémorandum d’entente (MoU) pour la création d’une Coalition pour l’accès à l’énergie durable (Coalition for Sustainable Energy Access – CSEA).

Cet protocole d’accord, signé entre le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable (MTEDD) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), côté marocain, par le ministère de l’Eau et de l’énergie (MoWE), côté éthiopien, a pour but d’encadrer les relations entre les parties et à définir les conditions et les modalités de leur coopération en vue de l’établissement d’une CSEA.

La signature de ce MoU est une reconnaissance de l’engagement du Royaume du Maroc, depuis plusieurs années, au plus haut niveau, en faveur de la coopération Sud-Sud, notamment avec les pays africains, visant à plaider pour une solidarité active afin de relever les défis du changement climatique et du développement durable.

Le MoU, paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Energie, Habtamu Itefa Geleta, et M. Tarik Hamane, au nom de la MASEN, stipule aussi que la nouvelle entité soit inclusive, ouverte à tous les pays membres des Nations-Unies, avec une gouvernance et un fonctionnement flexibles, et qu’elle assure une représentation équilibrée des différentes régions et des différents contextes.

Les parties conviennent que la CSEA doit être une entité indépendante, reconnue par le système des Nations Unies, et orientée vers le partage de connaissances et d’expériences et le transfert de connaissances et de compétences dans le domaine de l’énergie durable.

L’accord prévoit, en outre, que la CSEA dispose d’un centre de formation, dont le siège permanent sera basé en Éthiopie, pour soutenir ses actions de partage de connaissances et d’expériences et de transfert de compétences.

Les parties conviennent également que le Secrétariat de la CSEA, qui aura son siège permanent au Maroc, est responsable du budget de la Coalition et rend compte au Comité exécutif, y compris de la nomination du personnel, de l’organisation et du fonctionnement du secrétariat, de la mise en œuvre de ses missions et de l’exécution du budget.

Elles se sont également mis d’accord que, pour une coopération durable et efficace, l’action de la CSEA doit s’articuler autour d’une série d’objectifs. Il s’agit de renforcer la capacité et l’autonomie des pays membres en matière de développement énergétique durable, en particulier dans les domaines de l’élaboration des politiques publiques, de l’évaluation des besoins, du développement des capacités humaines et de l’alignement des projets sur le contexte, et de générer de plus grandes synergies entre les pays bénéficiaires en coordonnant et en alignant leurs engagements politiques vers une vision et une feuille de route communes qui permettront la réalisation de l’ODD 7.

L’accord vise également à renforcer et aider à la mise en place de mécanismes d’entraide, d’échange, de coopération, de transfert de technologie et de bonnes pratiques entre les institutions et organisations des pays membres dans le domaine de la transition énergétique et des énergies renouvelables et durables, et à créer un marché commun des énergies renouvelables capable d’attirer des investisseurs plus importants et plus expérimentés pour développer les capacités en matière d’énergies renouvelables et construire une chaîne de valeur industrielle autour des énergies renouvelables.

Il œuvre, en outre, à contribuer à la recherche de financements adaptés à la diversité des contextes de mise en œuvre des projets de transition et d’accès aux énergies durables et à mobiliser des ressources pour la bonne mise en œuvre des plans et programmes conjoints et atteindre les objectifs fixés.

Pour ce qui est de l’organisation de la nouvelle entité, les parties ont convenu d’établir un Comité de pilotage composé de représentants de chacun des fondateurs (qui peuvent également inviter des observateurs), dans le but d’élaborer un projet de statuts du CSEA et une feuille de route qui puisse fournir une visibilité sur les étapes menant à la création de la CSEA.

Une fois les statuts de l’institution finalisés et signés par les fondateurs, ces derniers conviennent de créer un Comité de transition chargé de promouvoir l’adhésion à l’AECS dans d’autres pays et de prendre toutes les mesures nécessaires pour attirer le plus grand nombre possible de nouveaux membres en signant les statuts de l’association.

Le Comité de transition sera ensuite appelé à convoquer la première Assemblée générale (constitutive) de la CSEA et à proposer des documents opérationnels et organisationnels.

Le Royaume du Maroc et la République Arabe d’Egypte ont signé un mémorandum d’entente (MoU) dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau, en marge de la COP28.

Signé par le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, et le ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation, Hani Sweilem, l’accord vise à renforcer la coopération entre les deux pays en matière de gestion et de développement durable des ressources en eau et d’établir une relation de coopération fondée sur l’égalité et les intérêts mutuels dans ce domaine à court, moyen et long termes.

Les champs de la coopération couvrent les technologies modernes de réutilisation des eaux pluviales, les inondations, la conception, la construction et la gestion des barrages et des ouvrages hydrauliques, les nouvelles technologies de traitement des eaux usées agricoles, l’adaptation des ressources en eaux aux changements climatiques et le renforcement des capacités des travailleurs dans le domaine de l’utilisation et de la valorisation des ressources en eau, ainsi que le développement des technologies de dessalement de l’eau de mer.

En vertu de ce MoU, les deux parties s’engagent à échanger les données, les expériences, les documents et les recherches scientifiques concernant les domaines de coopération commune, à échanger des experts dans le domaine des ressources en eau pour fournir des conseils et une assistance technique, à organiser des sessions de formation et des visites d’étude pour des cadres et des experts des deux pays dans le domaine de la gestion et du développement des ressources en eau et la participation à des séminaires et conférences scientifiques et techniques liés à la question de l’eau, qui se déroulent dans les deux pays.

Un comité technique permanent conjoint sera formé pour assurer le suivi de la mise en œuvre des aspects de coopération convenus. Ce comité tiendra des réunions périodiques semestrielles à Rabat et au Caire, en alternance, et soumettre son rapport aux ministres compétents des deux pays.

Il est également chargé d’élaborer un programme exécutif tous les deux ans, de suivre la mise en œuvre des activités de la coopération prévues dans les programmes exécutifs, d’évaluer les réalisations résultant de la coopération bilatérale et de rechercher des solutions permettant de surmonter les difficultés.

Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie de signature, M. Baraka a indiqué que l’accord permet d’activer l’initiative d’adaptation et de résilience climatique de l’eau, dite “AWARe” (Action for Water Adaptation and Resilience), qui vise à renforcer les efforts et à développer les capacités de terrain pour établir des systèmes de gestion de l’eau, et échanger les expertises et les expériences des pays du Moyen-Orient et d’Afrique sur les questions de l’eau, afin que ces pays bénéficient de financements pour leurs projets.

Pour sa part, le ministre égyptien a affirmé que l’expérience marocaine dans le domaine du dessalement de l’eau de mer par l’énergie solaire est une expérience unique et “en avance par rapport à de nombreux pays”.

Il a ajouté que l’Egypte a, pour sa part, une grande expérience dans la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles, notant que le mémorandum d’entente permettra l’échange d’informations et le partage des connaissances dans le domaine de la gestion de l’eau, réalisant ainsi des avancées dans ce domaine pour les deux pays frères.

Le Maroc et le Sultanat d’Oman ont signé, le 3 décembre à Dubaï, un accord visant à consolider leur coopération dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
L’accord a été signé au Pavillon Maroc de la COP28 par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le président de l’Agence omanaise pour l’environnement, Abdallah bin Ali bin Abdallah Al-Amri.

Cet accord intervient dans le cadre des résolutions et recommandations de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable (Rio +20), du Plan de développement durable 2030 (ODD) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique.

Il incarne également la conscience des deux parties des défis imposés par la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et de la nécessité d’une relance économique qui tient compte des aspects liés à l’environnement et au développement durable.

La convention vise à définir un cadre de coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement et du développement durable, selon une approche gagnant-gagnant.

L’accord porte sur la coopération bilatérale dans les domaines du changement climatique, de la mise en œuvre des Contributions détermines au niveau national, de la transition énergétique, de la gouvernance environnementale, de suivi et d’évaluation, de la gestion des déchets et des produits chimiques, de l’économie circulaire et de la protection de la biodiversité et des ressources naturelles.

Il couvre également les secteurs de la lutte contre la désertification, l’écotourisme, la surveillance de la qualité de l’air, la protection de l’environnement marin et côtier, l’échange d’informations environnementales, la lutte contre la pollution industrielle et la sensibilisation à l’environnement et au développement durable.

La convention prévoit l’échange d’expériences, d’informations et de connaissances dans le domaine de l’environnement et du développement durable, l’assistance technique et le renforcement des capacités en matières de mise en œuvre en œuvre des accords internationaux multilatéraux dans le domaine. de l’environnement.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Mme Benali a indiqué que l’accord constitue une pierre angulaire du renforcement des relations bilatérales distinguées unissant le Maroc et le Sultanat d’Oman, lesquelles reposent sur les liens de fraternité et de solidarité unissant les deux pays, au service de leurs intérêts communs.

Cette convention, a t-elle affirmé, reflète l’engagement des deux pays pour la protection de l’environnement et pour la réalisation des Objectifs de développement durable.

Le ministre a souligné en outre, que le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a misé sur l’établissement d’un Modèle de développement économique intégré et ouvert en adoptant de nombreuses stratégies ambitieuses, parmi lesquelles la Stratégie nationale de développement durable qui constitue un cadre unifié de promotion de l’intégration de la durabilité dans les programmes de développement sectoriels et régionaux.
Elle a également rappelé la Stratégie énergétique nationale qui ambitionne de porter à 52 % le pourcentage de la contribution des énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici 2030.

Bien qu’elle soit le plus vulnérable au changement climatique, qui nécessite des efforts d’adaptation et des financements, l’Afrique est aussi un continent de solutions, selon les participants à un événement parallèle organisé par la Fondation Mohammed VI. pour la protection de l’environnement, le 3 décembre à Dubaï, dans le cadre de la COP28.

“L’Afrique a besoin d’adaptation et de financement, mais elle peut aussi être un continent de solutions”, ont souligné plusieurs intervenants lors de la réunion tenue au Pavillon du Maroc sous le thème “Suivre le parcours de l’Afrique en matière d’action climatique : succès et opportunités”.
Lors de cet événement co-organisé avec la CGEM et l’ONUDI, les participants ont échangé sur la situation en Afrique depuis l’Accord de Paris sur le climat, tout en adoptant une approche prospective et orientée vers les solutions face à la situation mondiale.

Concernant l’action climatique, il est essentiel de “mettre en valeur les actions menées sur le continent africain, et de capitaliser sur la dynamique positive de réussite et d’opportunités en la matière”, a déclaré Ayman Cherkaoui, directeur du Centre international d’éducation à l’environnement HASSAN II, qui a animé la événement.

La réunion a présenté un climat innovant, significatif et impactant. des solutions portées par les autorités locales, le secteur privé et la société civile pour construire des communautés plus résilientes pour le bien de l’Afrique et du monde.

En organisant cet événement, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, poursuit une vision d’engagement positif en faveur de l’action climatique, non seulement au Maroc, mais aussi en Afrique, cette même vision qui a été promue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le Maroc montre la voie aux pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique en matière d’action climatique, grâce à son leadership et son engagement pionnier dans la lutte contre le changement climatique, a déclaré Razan Al Moubarak, haut responsable de la COP28. -Niveau Champion du Climat.

“Les pays de notre région et d’Afrique devraient être incroyablement fiers de la vision inspirante du Maroc et en profiter pour aller de l’avant”, a-t-elle déclaré lors d’un événement parallèle organisé, le 3 décembre, à Dubaï par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. dans le cadre des activités de la COP28.

Al Moubarak a souligné que prendre la parole lors d’un événement organisé par le Maroc avait, pour elle, “de nombreuses connotations positives”, rappelant le rôle de champion de haut niveau sur le changement climatique, rendu opérationnel à Marrakech lors de la COP22 en 2016.

Il ne peut y avoir transition, que ce soit dans le domaine énergétique ou alimentaire, sans acteurs non étatiques“, a-t-elle souligné, lors de cette réunion organisée sous le thème “Suivre le parcours de l’Afrique en matière d’action climatique : réussites et Opportunités“.

Elle a souligné : « Nous reconnaissons également, d’un point de vue régional, à quel point nous saluons et apprécions le travail du gouvernement et du peuple marocains, qui ont véritablement adhéré à l’agenda d’action climatique, non pas en parlant, mais en montrant la voie ».
Le Maroc est l’un des rares pays qui, selon les données climatiques, respectait déjà l’objectif de limiter la température à 1,5 degré C°, lorsqu’il a soumis ses contributions déterminées au niveau national (CDN) en 2016, a ajouté le champion émirati de haut niveau pour le climat. , qui s’exprimait aux côtés de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a plaidé en faveur d’un Pacte pour l’action afin de faire face au défi climatique, soulignant que c’est à travers ce Pacte que “l’humanité peut démontrer par des actes que les objectifs les plus ambitieux ne sont pas pour autant les moins accessibles“.
“Aussi nécessaire qu’elle soit, la négociation climatique n’est pas – et ne peut devenir – une fin en soi. Il est un temps pour négocier, et il est un temps pour agir. Le voilà venu, ce temps-là !”, a affirmé le Souverain dans Son discours au Sommet mondial sur l’action climatique, organisé dans le cadre de la 28ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28) qui s’est tenue à Dubaï.

Notant que “c’est un Pacte pour l’Action que Je vous propose de lancer, ici et maintenant“, SM le Roi a relevé que tout comme le changement climatique s’amplifie inexorablement, les COP doivent sortir de la logique des “petits pas“, qui les caractérise depuis trop longtemps.
A cet égard, le Souverain a fait observer qu’entre l’action climatique par “petits pas” et les défis climatiques imminents qui s’imposent significativement, se crée un fossé qu’il convient de combler sans délai. Sous cet angle, SM le Roi a affirmé qu’entre les voix de ceux qui se résignent aux “petits pas“, et de ceux qui ne jurent que par les “grandes ruptures”, il y a un chemin fait de pragmatisme certes, mais aussi de volontarisme, d’ambition et de vision.

C’est ce chemin-là que nous devons faire nôtre, si notre dessein est toujours d’être à la hauteur des engagements souscrits à la COP 21 de Paris en 2015, et à la COP 22 à Marrakech en 2016”, a insisté SM le Roi.

Tout en admettant que les conclusions du Premier Bilan Mondial de la mise en œuvre de l’Accord de Paris attestent d’une dynamique universelle autour de la question climatique, le Souverain a affirmé que “les efforts d’adaptation observés demeurent fragmentés, progressifs et très inégalement répartis entre les régions, et particulièrement les plus vulnérables aux effets dévastateurs du dérèglement climatique“.

Les mesures audacieuses ne s’organisent pas en demi-mesures, encore moins selon une vision isolée “qui ne fait qu’exacerber les risques, amplifier les dommages et accroître les pertes matérielles, naturelles et humaines”, a poursuivi SM le Roi, notant à ce propos que la gestion mondiale de la crise climatique ne peut que s’orienter vers une approche plus adaptée aux contraintes nationales, centrée sur une croissance qualitative durable et surtout sur une vision à vocation humaniste.

Le Souverain a, dans ce cadre, souligné que la profonde conviction du Maroc, dont l’engagement climatique est précurseur, se concrétise à travers plusieurs leviers stratégiques et politiques, dont une Contribution Nationale Déterminée rehaussée en 2021. Le Souverain a cité dans ce contexte le Nouveau Modèle de Développement conçu dans une optique de durabilité et la Stratégie Nationale de Développement Durable, pensée et déclinée dans une perspective de forte inclusion.

Au Maroc, l’essor des Énergies Renouvelables et durables, le développement des filières d’hydrogène vert compétitif, notre connectivité grandissante avec les marchés mondiaux et l’organisation d’une Coupe du monde de football entre deux continents sont autant de preuves de la vision d’intégration régionale que nous portons”, a ajouté le Souverain.

Relevant que c’est cette approche tournée vers l’action que le Maroc a préconisée, SM le Roi a expliqué que l’ambition du Royaume est “structurée dans des Plans d’action détaillés et vérifiables, aussi bien pour l’adaptation, que pour l’atténuation et la décarbonation”.

Les objectifs du Royaume en la matière sont “le résultat de programmes et de projets menés au niveau national, d’abord pour nous et par nous”, a précisé le Souverain, affirmant attacher “personnellement le plus grand prix à leur mise en œuvre et à leur suivi“.

SM le Roi a rappelé que dans un système mondial toujours inéquitable, l’Afrique a reçu 30 milliards USD des flux annuels de financement climatique en 2020, soit moins de 12% de ses besoins, alors que ce Continent a tous les atouts pour devenir la solution climatique mondiale, la solution aux grands défis du 21eme siècle.

Le Souverain a, dans ce contexte, indiqué que les Assemblées annuelles du FMI-Banque Mondiale à Marrakech ont conclu à un besoin pressant de réformer le multilatéralisme et le financement du développement, deux leviers que l’humanité a créés pour répondre aux défis du 20ème siècle. “C’est cette conviction qui anime la présidence marocaine de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement“, a insisté SM le Roi.

Le Maroc, a ajouté le Souverain, “poursuit inlassablement ses efforts pour la mise en œuvre des décisions du Premier Sommet Africain de l’Action, tenu en marge de la COP22, particulièrement l’opérationnalisation des trois Commissions Climat africaines du Bassin du Congo, du Sahel et des Etats insulaires africains“.

SM le Roi a également attiré l’attention sur la situation des pays à revenu intermédiaire qui mènent de front la bataille du développement socio-économique et celle du développement durable, notant qu’il est équitable que les pays à revenu intermédiaire “ne soient pas pénalisés par les progrès qu’ils accomplissent”.

C’est dans cet esprit que le Souverain a renouvelé l’espoir que “les Etats Parties seront plus ambitieux” pour faire émerger, ensemble, des solutions collectives face à ce défi commun, réitérant l’engagement du Maroc à poursuivre son action volontariste “qui a pour visée de rester à l’avant-garde du plaidoyer certes, mais également des solutions visant à préserver l’avenir de l’humanité sur notre planète”.

La Fédération de L’Énergie, organise en partenariat avec ENGIE, un séminaire sous le thème « Accélération de la transition énergétique bas-carbone au Maroc ». Cet événement se tiendra le mardi 19 décembre 2023 à l’Hôtel Barceló Anfa à Casablanca.

Cet événement exclusif explorera les enjeux, les opportunités et les défis liés à la transition bas-carbone au Maroc. La conférence se déroulera sous la forme de trois panels enrichissants, animés par des experts du secteur, abordant divers aspects cruciaux de cette transition énergétique dans le Royaume.

Programme

08 :30 – 9 :30 : Accueil des participants

09 :30 – 09 :40 : Introduction du séminaire par Mostafa Labrak, Secrétaire général de la Fédération de l’Energie

09 :40 – 09 :50 : Mot du Président de la Fédération de l’Energie, Mohammed Rachid IDRISSI KAITOUNI

09 :50 – 10 :00 : Mot du Directeur Régional ENGIE Afrique du Nord, Loïc JAEGERT-HUBER

10:00 – 10:45 : Panel 1 – « Opportunités et programme de la transition bas carbone au Maroc (renouvelables, stockage, hydrogène, gaz, infrastructures gazières … »

11:00 – 11:45 : Panel 2 – « Cadre réglementaire de la transition énergétique : évolutions et défis »

  • MASEN : Tarik HAMANE, Acting CEO MASEN
  • ONEE : Abderrahim Hafidi, Directeur général de l’ONEE
  • IRESEN : Samir RACHIDI, CEO IRESEN.
  • ONHYM : Amina Benkhdra ( ONHYM : Directeur Général)
  • Modérateur :  Omar Alaoui, Deputy CEO TAQA Morocco

10:45 – 10:55 : Q&A Panel 1

11:00 – 11:45 : Panel 2 – « Cadre réglementaire de la transition énergétique : évolutions et défis »

  • Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable : Mohamed OUHMED, Directeur des Energies Renouvelables
  • ANRE : Abdellatif BARDACH, Président de l’ANRE
  • GOA : Ahmed Nakkouch, Président Green Of Africa (GOA) et VP FEDENERG
  • Norton Rose Fulbright: Anne Lapierre (Global head of Energy)
  • Modérateur : NAREVA, Reda Hamedoun

11:45 – 11:55 : Q&A Panel 2

11:55 – 12:20 : Pause-café

12:20 – 13:05 : Panel 3 – Financement de la transition bas carbone au Maroc et programme d’investissements

  • IFC : Xavier REILLE, Directeur de l’IFC Maghreb / Nicolas Souche, Regional Industry Manager Infrastructure at IFC
  • BERD : Antoine SALLE DE CHOU, Directeur Maroc
  • BMCI : Samir Mezine, DG de la BMCI
  • AMDIE : ALI SEDDIKI (Directeur Général)
  • Modérateur : Qair : Wahba Zniber (Directrice Général)

13:05 – 13:15 : Q&A Panel 3

13:15 – 13:20 : Mot de clôture du l’événement – Loïc JAEGERT-HUBER (ENGIE)

A partir de 13:20 : Déjeuner

Description du Panel

►   Panel 1 – Opportunités et programme de la transition bas carbone au Maroc (renouvelables, stockage, hydrogène, gaz et infrastructures gazières …)

Dans ce premier panel, nous dresserons le contexte en expliquant les motivations et les enjeux de la transition bas carbone au Maroc. Nous discuterons de l’engagement du Maroc à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir des solutions durables pour l’avenir énergétique du pays.

  1. Énergies renouvelables au Maroc : Au fil des deux dernières décennies, le Maroc est devenu un “leader mondial” en matière d’énergies renouvelables. De ce fait, nous détaillerons les avancées majeures du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, y compris les parcs éoliens et solaires, et comment ces sources d’énergie propre contribuent, et contribueront, à la réduction des émissions de carbone.
  2. Stockage d’énergie : Le stockage d’énergie est essentiel pour garantir la fiabilité des sources d’énergie renouvelable. Nous discuterons des solutions innovantes de stockage d’énergie qui permettent d’optimiser la production et l’utilisation des énergies renouvelables, assurant ainsi la stabilité du réseau électrique.
  3. L’hydrogène vert : L’hydrogène vert est devenu un sujet indispensable dans le domaine de l’énergie propre. Nous explorerons comment le Maroc s’engage dans la production d’hydrogène propre, son utilisation dans divers secteurs et son potentiel pour réduire les émissions de
  4. Transition assurée par le gaz naturel et infrastructure gazières : Le gaz naturel est considéré comme un levier de la transition bas-carbone. Nous nous pencherons sur le rôle de l’infrastructure gazière dans la réduction des émissions de carbone, tout en maintenant un approvisionnement énergétique fiable au Maroc.

 

►   Panel 2 – Cadre réglementaire de la transition énergétique : évolutions et défis

Le Royaume du Maroc est au cœur d’une transition énergétique ambitieuse visant à promouvoir la durabilité, la réduction des émissions de carbone et l’indépendance énergétique. Dans ce deuxième panel nous explorons le cadre réglementaire de la transition énergétique au Maroc, en mettant en lumière ses évolutions et les défis uniques auxquels le pays est confronté.

Comment le Maroc a adapté son cadre réglementaire pour encourager la transition vers des sources d’énergie plus propres, renouvelables et durables ? Comment la législation marocaine pourra accélérer la transition bas carbone et permettra de favoriser la durabilité ? Comment les lois marocaines peuvent encourager l’adoption de technologies innovantes liées aux énergies propres ?

La réponse à ces questions clarifiront les évolutions du cadre réglementaire de la transition énergétique au Maroc et les opportunités qui se dessinent pour un avenir énergétique durable.

►   Panel 3 – Financement de la transition bas carbone au Maroc et programme d’investissements

Ce 3e panel mettra en lumière les opportunités et les défis liés au financement de la transition bas carbone au Maroc et au déploiement de son programme d’investissements de développement durable.

Nous examinerons les rôles que les investisseurs privés et les institutions financières internationales joueront dans la réalisation des objectifs de la transition bas carbone. Nous découvrons plus en détails les opportunités de financement disponibles au Maroc pour soutenir la transition vers des sources d’énergie plus propres, des infrastructures durables et des projets de développement écologique.