Lydec a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 1.684 millions DH au terme du premier trimestre 2020, en baisse de 3,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance s’explique par la dépréciation des recettes de travaux et de maîtrise d’œuvre de 24%, ainsi que par la baisse des ventes de fluides de 0,2% du fait des premiers impacts négatifs de la pandémie Covid-19 sur l’activité au cours du mois de mars, indique Lydec dans un communiqué financier. Par branche, le CA électricité au premier trimestre de l’année s’est établi à 1.124 MDH, en baisse de 2,6% par rapport à fin mars 2019, relève la même source, ajoutant qu’en volumes, les ventes d’électricité ont affiché une baisse de 2,7% en raison du recul des ventes aux clients professionnels et industriels lié à la crise sanitaire.

Ainsi, le CA d’eau potable au cours du premier trimestre a atteint 312 MDH, en hausse de 7,2% par rapport au T1-2019. Les volumes vendus ont enregistré une croissance de 4,6% sur la même période, due principalement à une hausse des ventes aux particuliers et aux administrations, liée à des conditions climatiques favorables à l’activité.

Par ailleurs, les investissements de la Gestion Déléguée au cours du premier trimestre 2020 se sont élevés à 155 MDH, soit une légère baisse de 2,5% comparée à T1-2019. Et d’ajouter que le niveau d’endettement net à fin mars 2020 a atteint 1.091 MDH, stable comparé à la même période une année plus tôt. Dans le contexte actuel de prolongement de l’état d’urgence sanitaire, Lydec reste mobilisée auprès de toutes ses parties prenantes pour répondre aux attentes de ses clients et aux enjeux de développement du Grand Casablanca dans le respect total des mesures sanitaires dictées par les autorités. Les impacts financiers de la pandémie sur l’exercice 2020 dépendront de la durée du confinement et pourront entraîner une baisse significative du résultat net en fonction des scénarios de reprise d’activité.

Lydec, opérateur d’eau et d’électricité dans le Grand Casablanca, a repris depuis le 1er juin la relève des compteurs des usagers, suite à la suspension de cette opération à la mi-mars en raison de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire pour juguler la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

La reprise de cette activité est menée « en accord avec l’autorité de tutelle », précise Lydec, qui insiste sur le maintien du respect des consignes sanitaires en vigueur. En raison du contexte sanitaire lié à la pandémie du Covid-19, Lydec rappelle qu’elle avait mis en place plusieurs dispositions pour limiter ses activités à domicile et assurer la relation avec sa clientèle à distance, via des canaux de communication diversifiés, notamment la téléphonie et Internet.

En revanche, la société souligne que les clients qui le souhaitent peuvent toujours procéder eux-mêmes à la lecture de leurs index de consommation directement sur leurs compteurs, et les communiquer à Lydec via l’adresse électronique « contact@lydec.co.ma », l’application mobile Lydec 7/24 et le centre de relation clientèle (05 22 31 20 20). Lydec assure, enfin, que ses équipes « poursuivent leur mobilisation pour délivrer au quotidien les services de distribution d’eau et d’électricité, d’assainissement liquide et d’éclairage public, dans les meilleures conditions ».

Après une suspension concertée avec les autorités de tutelle de plus de 2 mois en raison des mesures préventives contre la propagation de Covid-19, Redal a repris depuis le 1er juin, la lecture des compteurs de ses clients.
En vue de garantir la santé et la sécurité de ses clients et de ses collaborateurs, des séances de formation et sensibilisation ont été dispensées aux employés en charge de la relève des compteurs, indique samedi la société dans un communiqué affirmant que toutes les mesures sanitaires nécessaires seront scrupuleusement appliquées lors des tournées effectuées par les releveurs.

Pour rappel, la société délégataire des services de la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide à Rabat et d’autres communes de l’agglomération avait offert à ses clients la possibilité de communiquer les index de leurs compteurs d’eau et d’électricité via le site web www.redal.ma et ou le centre service Client « Allo Redal » au 0537202080.

Les clients n’ayant pas eu la possibilité de communiquer leurs index, la facturation des consommations a été établie par estimation sur la base de leurs consommations moyennes habituelles. Les volumes ainsi estimés seront déduits automatiquement dès la reprise de l’activité de la lecture des compteurs avec le respect des tranches de consommation et tenant compte du nombre de périodes d’estimation, conclut la même source.

Afriquia Gaz a annoncé avoir procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 600 millions DH, auprès d’investisseurs qualifiés. L’opération est structurée en une seule tranche, remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, fait savoir Afriquia Gaz dans un communiqué.

Les objectifs de cette émission obligataire, selon Afriquia Gaz, sont la diversification des sources de financement, la réduction du coût de la dette, le financement des projets d’investissement futurs et le renouvellement de l’emprunt obligataire arrivant à échéance en juillet 2020.

Le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim EL Hafidi, s’est enquis le 3 juin de l’état d’avancement du chantier de la Station de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) d’Abdelmoumen. Le site du Projet de la STEP Abdelmoumen est situé à environ 70 km au nord-est de la ville d’Agadir dans la Province de Taroudant sur une superficie de 100 hectares. 

Ce grand projet, qui fait partie du programme d’équipement de l’ONEE en moyens de production électrique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour garantir la sécurisation d’approvisionnement énergétique du Royaume. 

Le Projet de la STEP Abdelmoumen permettra, notamment, la satisfaction de la demande en électricité durant les heures de pointe et le stockage de l’énergie, l’optimisation de l’exploitation des moyens de production, une souplesse d’exploitation du système électrique national, l’augmentation de la capacité d’intégration des énergies renouvelables et l’amélioration de la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie au niveau de nos régions du sud.  D’une puissance installée de 350 MW, et d’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, la STEP Abdelmoumen nécessitera une durée de travaux de 48 mois et sa mise en service est prévue pour le 1er semestre de l’année 2022.

La STEP sera équipée des principales installations suivantes : Un bassin supérieur et un bassin inférieur de stockage d’eau d’un volume utile de 1 300 000 m3 chacun, un circuit d’eau d’environ 3 km, dont une conduite forcée, reliant les deux bassins et alimentant l’usine, une usine abritant deux groupes réversibles de 175 MW chacun, un poste extérieur 225 kV, comprenant 2 arrivées groupes et 4 départs lignes, une station d’alimentation de premier remplissage et d’appoint en eau des bassins à partir de la retenue du barrage existant et des routes d’accès d’une longueur totale de plus de 20 km, détaille l’ONEE. L’avancement de la construction de la STEP est estimé à environ 40%, décliné pour les principales activités au niveau de 55% pour l’ingénierie, 20 % pour l’approvisionnement des équipements et 40% pour les travaux de génie civil et de montage, ajoute le communiqué. Sur le plan environnemental, le projet de la STEP Abdelmoumen ne générera pas d’émissions de CO2 ni de gaz à effet de serre et contribuera à la préservation des ressources en eau compte tenu de son fonctionnement en circuit fermé.

Le projet contribue au développement socio-économique de la région à travers de multiples actions sociales, dont les principales sont le désenclavement des douars avoisinants, la promotion du travail au niveau de la région et la qualification de la main d’œuvre locale à travers une formation continue au sein du projet (soudeurs qualifiés, opérateurs de soudage, conducteurs d’engins…). La STEP Abdelmoumen, bénéficie d’un cofinancement de 140 millions d’Euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de 134 millions d’Euros de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 60 millions de dollars des Fonds des Technologies Propres de la BAD, rappelle la même source. Il est important de souligner que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004.

La facture énergétique s’est établie à 20,45 milliards DH au cours des quatre premiers mois de 2020, en baisse de 21,8% par rapport à la même période un an auparavant, indique l’Office des changes. 

Ce recul est essentiellement dû à la diminution des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils de près de 3,8 MMDH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs. 

Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 19% (4.575 DH/T à fin avril 2020 contre 5.648 DH/T un an auparavant), précise la même source, ajoutant que les quantités importées ont également accusé un repli de 12,5%.
Les importations des biens ont reculé de 12,6% à 147,74 MMDH, suite à la diminution des importations de biens d’équipement (-7,8 MMDH), de produits énergétiques (-5,7 MMDH), de produits finis de consommation (-5,4 MMDH), de demi produits (-4,4 MMDH) et de produits bruts (-1,7 MMDH). En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de plus de 3,9 MMDH.

La consommation d’électricité a reculé de 2,2% à fin avril 2020 contre -0,6% un an auparavant, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

La consommation d’électricité a reculé de 2,2% à fin avril 2020 contre -0,6% un an auparavant, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette évolution s’explique, d’une part, par la consommation à MT qui a accusé un repli de 1,9%, ainsi que l’électricité distribuée aux régies et la consommation d’électricité à THT et HT qui ont enregistré des baisses respectives de 4% et 16,5% et, d’autre part, par la consommation résidentielle qui a enregistré une augmentation de 6% à fin avril, explique la DTFE dans sa note de conjoncture du mois de mai 2020.

La note fait également état d’une baisse de 14% en moyenne de la demande en électricité durant la période allant du 20 mars au 14 mai en liaison avec l’arrêt de certaines industries ainsi que les hôtels, les restaurants et les commerces, ce qui s’est traduit par une baisse de la production. Parallèlement, la production locale d’électricité a reculé de 6,6% à fin avril 2020 contre +28,3% un an auparavant. Cette évolution provient des baisses allant de 2,3% au niveau des énergies renouvelables inscrits dans le cadre de la loi 13-09, à -5,6% pour la production concessionnelle et à (-11,5%) pour la production de l’ONEE, note la DTFE.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a mis l’accent, le 1er juin à Rabat, sur le rôle des investissements dans le secteur des carburants pour assurer la sécurité énergétique du Royaume.
Intervenant lors de la réunion de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, consacrée aux « Répercussions de la chute brutale des cours de pétrole brute sur les marchés internationaux et en début de 2020 sur les prix des produits énergétiques dans le marché national et les mesures adoptées au niveau du stockage et de l’approvisionnement en carburants et gaz », M. Rabbah a fait savoir que le secteur des carburants, suite à la crise sanitaire de COVID-19, connait à l’échelle mondiale une hausse de l’offre d’environ 10 millions de barils par jour, entraînant une augmentation du réserve mondial de 30% depuis l’entrée en vigueur du confinement dans les différents pays du monde.

Ces multiples facteurs ont entraîné une baisse significative du prix du brut Brent, depuis fin décembre 2019, en raison de l’offre abondante, de la carence de la demande et de l’emplissage des stocks de réserves.
Il a, dans ce sens, souligné que la consommation du carburant au niveau national a connu un taux de croissance annuel estimé à 3% au cours de la dernière décennie afin de s’établir à 11,31 millions de tonnes à la fin de 2019, notant que le Royaume est l’un des plus grands consommateurs de gaz butane au niveau individuel dans le monde.

Dans ce sillage, M. Rabbah a mis en exergue les spécificités du marché national des carburants, marqué par la diversité des sources et les lieux d’importation et d’entrepôts de stockage au niveau des ports d’importation à travers le territoire national, ainsi que la multiplicité des acteurs dans le secteur, permettant ainsi de contribuer à augmenter les capacités nationales de stockage, qui s’élevaient à 2,09 millions m3, dont 91% sont liées aux ports.

De même, il a souligné que d’énormes investissements ont été réalisés, en particulier en termes d’amélioration des capacités nationales de stockage et de distribution et d’incitation du secteur privé, dans la mesure où des sociétés privées ont eu le droit d’importer cette matière pour avoir des stocks stratégiques dans diverses régions du Royaume, outre l’actualisation des textes législatifs et juridiques pour accompagner et réglementer le secteur, notant que ces mesures ont permis au Royaume d’atteindre sa sécurité énergétique à même d’assurer l’approvisionnement en produits pétroliers.

Dans ce cadre, des capacités de stockage ont été réalisées avec une capacité de 206.000 m3, nécessitant un investissement d’environ 415 millions DH au cours de 2017-2019, et des projets ont été programmés pour mettre en place des entrepôts de stockage de produits pétroliers d’une capacité totale de 992.000 m3, pour près de 3.164 MDH durant 2017-2022.

Il s’agit également d’un projet programmé pour atteindre une capacité supplémentaire de stockage de gaz butane d’une capacité de 200.000 m3 dans des cavités salines, qui devrait être opérationnelle au cours du deuxième sixième de l’année 2023. De même, les capacités de stockage de la société Samir (société marocaine de l’industrie du raffinage) sont sollicitées, en vue d’élargir les réserves. La réduction de la circulation et le ralentissement de l’activité industrielle depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire le 20 mars 2020 ont eu un impact significatif sur l’activité des sociétés de distribution de carburants, marquée par une forte baisse des ventes de carburant, estimée à 70% dans certaines régions, et une baisse des ventes du fuel et du carburant pour avions suite à l’arrêt du trafic aérien.

Dans ce contexte, M. Rabbah a noté que son département a pris une série de mesures proactives en cette conjoncture marquée par la pandémie du nouveau coronavirus, le but étant d’assurer un approvisionnement régulier et continu du marché national en produits pétroliers de toutes sortes.
Ainsi, les différents services centraux et décentralisés du ministère ont été mobilisés pour assurer l’approvisionnement et répondre aux besoins des ménages, a-t-il expliqué, soulignant que l’ensemble des opérateurs gaziers ont pu maintenir leur activité en permanence tout au long du premier mois du début du confinement et ont augmenté le nombre des bonbonnes de gaz dans le marché avec plus de 100.000 nouvelles bouteilles.

Il a en outre rappelé que son département a émis un communiqué conjoint avec le ministère de l’Intérieur pour mettre fin à l’achat injustifié des bonbonnes de gaz de la part des citoyens et des agriculteurs qui les utilisent dans l’irrigation, tout en exhortant les acteurs du secteur à assurer l’approvisionnement des marchés et des consommateurs et à prendre les mesures nécessaires à cet effet.
Face à cette étape exceptionnelle, le Maroc a pu maintenir un approvisionnement régulier en produits pétroliers pour les ménages et les différents secteurs économiques, grâce à l’application optimale des mesures prises par le ministère aux niveaux central et régional, et suite à la forte mobilisation des différents opérateurs dans le secteur des carburants au Royaume.

 

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah a eu des entretiens, le 8 juin, avec la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la Transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, portant sur les moyens de consolider la coopération bilatérale dans le domaine énergétique. Lors de cette entrevue tenue en visioconférence, les deux ministres ont salué l’excellence des relations de coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, s’inscrivant dans une vision d’intégration régionale qui place le Royaume et la Péninsule ibérique comme deux points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Ils ont également discuté des opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie à la lumière des mutations que connait ce secteur à l’échelle mondiale, notamment en matière de transition énergétique, et de l’utilisation accrue des énergies propres et renouvelables et l’ouverture des marchés énergétiques.

À ce sujet, les deux parties ont soulevé plusieurs questions d’intérêt commun, telles que la planification du système électrique, l’interconnexion électrique entre les deux pays et le partenariat dans le domaine du gaz naturel, ainsi que la concrétisation de la Déclaration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’électricité à base d’énergies renouvelables « Sustainable Electricity Trade Roadmap-SET Roadmap », signée entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), tenue à Marrakech en novembre 2016.

S’agissant de l’interconnexion électrique, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente relatif au développement d’une troisième Interconnexion électrique Maroc–Espagne, signé lors de la rencontre au Maroc de SM le Roi Mohammed VI avec le Roi d’Espagne Philippe VI en février 2019.

Ils ont également appelé à la reprise des activités du groupe de travail, constitué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’entreprise espagnole « Red Electrica », relatif au développement de la deuxième ligne du raccordement électrique maroco-espagnol.
Concernant la feuille de route sur le commerce d’électricité, les deux responsables ont souligné la nécessité d’intensifier les consultations entre les experts des deux pays afin d’accélérer les actions d’intégration des marchés électriques d’origine renouvelable à court, moyen et long termes, des pays signataires de la déclaration conjointe, en présence de la Commission européenne, notamment à travers la finalisation et la signature, dans les prochaines semaines, du mémorandum d’entente définissant les règles et procédures nécessaires à la conclusion des contrats bilatéraux entre producteurs et industriels- Gross border Green Corporate PPAs (BGCPPAs) et la mise en place des mécanismes de pilotage et de suivi de ladite déclaration conjointe, tel que prévu par la déclaration de Bruxelles signée en décembre 2018 par les cinq pays.

Par ailleurs, les deux parties ont évoqué l’importance des actions de coopération à caractère multilatéral et tripartite en appelant ainsi les institutions des deux pays à œuvrer de concert pour la concrétisation des initiatives prises à l’échelle régionale et continentale telles le Green Deal européen et la coalition lancée conjointement par le Maroc et l’Éthiopie pour l’accès à l’énergie durable. Au terme de cette rencontre, M. Rabbah et Mme Ribera Rodriguez ont convenu de poursuivre leurs échanges et concertations à travers la tenue de réunions périodiques (virtuelles ou en présentiel) permettant d’établir un agenda de travail pour la réalisation des projets d’intérêt commun et de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie.

Le Maroc et l’Allemagne ont signé, le 10 juin à Berlin, un accord relatif au développement du secteur de la production de l’hydrogène vert.
L’accord a été signé par l’ambassadeur du Maroc en Allemagne, Mme Zohour Alaoui et le ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, en présence du ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, la ministre de l’Environnement, Svenja Schulze, la ministre de l’Éducation et de la Recherche, Anja Karliczek, et du secrétaire d’Etat au ministère des Transports et des Infrastructures numériques.

Liant le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, l’accord vise à développer le secteur de la production d’hydrogène vert et à mettre en place des projets de recherche et d’investissement dans l’utilisation de cette matière, source d’énergie écologique.

Deux premiers projets, qui ont déjà été annoncés dans la déclaration d’intention, seront mis en œuvre dans le cadre de la coopération économique entre le Maroc et l’Allemagne. Il s’agit du projet « Power-to-X » pour la production de l’hydrogène vert proposé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN) et la mise en place d’une plateforme de recherches sur « Power-to-X », le transfert des connaissances et le renforcement des compétences en partenariat avec l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN). Le Maroc et l’Allemagne sont liés, depuis 2012, par un partenariat énergétique qui accorde un intérêt particulier au secteur des énergies renouvelables comme étant un moteur de coopération économique bilatérale. Cette plateforme de dialogue institutionnel sur l’énergie a permis un échange fructueux de bonnes pratiques et d’expériences entre les deux pays. Les projets inclus dans la déclaration d’intention signée constituent l’aboutissement d’une série de projets de coopération énergétique, dont le programme marocain d’énergie solaire.