Le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique a lancé un appel à projets verts Ecostart, en partenariat avec l’Agence de Coopération Internationale allemande (GIZ) et le soutien de l’Union européenne, portant sur l’accompagnement des entrepreneurs spécialisés dans l’économie verte.

S’inscrivant dans le cadre du programme Taahil Al Mokawalat TAM III, cet appel à projets est initié en partenariat avec l’Agence GIZ et le programme Maroc-Union européenne (UE) d’appui à la compétitivité et à la croissance verte (PACC). L’initiative Ecostart, mise en œuvre par l’Agence Maroc PME et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), a pour objectif d’offrir un accompagnement entrepreneurial d’une durée de 3 mois à 50 entrepreneurs en phase d’amorçage et spécialisés dans l’économie verte.

Cet appel à projets s’adresse principalement aux autoentrepreneurs, microentreprises, startups et chercheurs qui opèrent dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la gestion et valorisation des déchets, l’eau et l’assainissement liquide, le transport et l’écomobilité, les solutions digitales, les processus de transformation agricole durable, les éco-solutions et les services annexes à une industrie verte contribuant à la gestion des crises sanitaires comme celle du COVID19.

A l’issue de cet accompagnement et suite à une compétition finale, 10 lauréats bénéficieront d’une contribution financière pour l’acquisition d’équipements, de matériels et de solutions digitales. Les lauréats auront accès à un réseau d’incubateurs et d’accélérateurs, comme le Green Business Incubator du Cluster Solaire, partenaire technique d’Ecostart, de financiers et d’experts ainsi qu’à une visibilité nationale et internationale.

Les candidatures doivent être déposées en format électronique au plus tard le 07 juillet 2020 à travers le site électronique « www.ecostart.business ».

Le projet TAM III, mis en œuvre par la coopération allemande (GIZ) pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique (MICEVN), et d’autres partenaires publics et privés, se donne comme objectif de renforcer et d’améliorer les services d’accompagnement publics et privés pour les TPME marocaines.

Le Programme d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance verte, financé par l’Union européenne (2016- 2022/ 105M€) apporte son soutien budgétaire et technique du Maroc, dans la mise en œuvre de stratégies et de programmes sectoriels favorables à l’industrie, l’entrepreneuriat, aux start-ups, à l’inclusion financière, à la facilitation des échanges et à l’économie verte.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah a souligné, lundi à Rabat, que le paiement des factures dues pendant la période de confinement au niveau de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) est rééchelonné.

Répondant à une question centrale à la Chambre des représentants relative au « plan du ministère pour contrer les répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus, à la lumière du déconfinement progressif », le ministre a indiqué que quelques 11 millions de factures seront rééchelonnées et des facilités de paiement accordées, assurant que l’ONEE s’engage à ne pas couper l’électricité.

En ce qui concerne les mesures préventives pour faire face à la pandémie, M. Rabbah a mis en exergue la mise en place d’un comité de veille pour le suivi du processus d’approvisionnement en électricité, des stocks de combustibles alloués à la production électrique et de la continuité de l’approvisionnement dans les différentes régions du Royaume.

Ces mesures concernent, également, la fixation de délais supplémentaires pour la lecture des compteurs et la distribution des factures, a indiqué M. Rabbah, ajoutant que les consommations pendant la période de confinement feront l’objet d’un réexamen. Les équipes de maintenance de l’ONEE resteront mobilisées, notamment dans les zones reculées, a-t-il poursuivi.

Concernant les hydrocarbures et le gaz, le responsable gouvernemental a affirmé qu’il n’y avait pas le moindre déséquilibre dans ce domaine, grâce notamment à la coordination entre le ministère de l’Intérieur, de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, des walis et gouverneurs et du secteur privé.

Abordant des répercussions de la pandémie sur le secteur des hydrocarbures, le ministre a relevé qu’une baisse de 70% des ventes a été remarquée dans les stations-services, ajoutant que certaines ont été contraintes d’arrêter leur activité compte tenu de l’absence de voyageur en la période de confinement.

Les moyens de renforcer le principe de préférence nationale en matière d’opportunités d’investissement dans les secteurs des mines et de l’énergie ont été au centre d’une réunion tenue récemment à distance. Cette réunion présidée par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rabbah a été marquée par la présence de plus de 40 participants dont des représentants d’établissements publics de l’énergie et des mines placés sous la tutelle du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, ainsi que des représentants du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, du ministère de l’Industrie et du commerce, de l’économie verte et numérique, du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, en plus du secteur privé représenté par la Confédération générale des entreprises du Maroc, la fédération de l’énergie et la fédération de l’industrie métallurgique.

A cette occasion, M. Rabbah a mis en avant l’importance des projets d’investissement des secteurs de l’énergie et des mines, soulignant la nécessité de mobiliser tous les moyens disponibles pour permettre aux entreprises marocaines de bénéficier de ces opportunités d’investissement, particulièrement, en appliquant le principe de la préférence nationale, en tant que mécanisme important pour soutenir l’entreprise marocaine dans les circonstances actuelles afin de surmonter les répercussions économiques et sociales de la pandémie du coronavirus.

Au cours de cette rencontre, il a été procédé à la présentation du cadre organisationnel du principe de préférence nationale, ainsi que des mesures restantes adoptées dans les secteurs de l’énergie et des mines, qui contribuent à promouvoir la compétitivité des entreprises nationales et à l’inclusion d’un pourcentage d’intégration industrielle dans les affaires liées aux projets d’énergie renouvelable. Le ministre a, en outre, salué la grande expérience accumulée par certaines entreprises nationales en matière de l’énergie et des mines, appelant dans ce contexte, à former un comité restreint permanent composé des secteurs public et privé, pour déterminer, dans les plus brefs délais, les meilleures pratiques et proposer des recommandations liées aux réformes réglementaires afin de permettre aux entreprises marocaines de bénéficier davantage des opportunités d’investissement disponibles dans les secteurs de l’énergie et des mines.

L’accord entre le Maroc et l’Allemagne relatif au développement du secteur de la production de l’hydrogène vert, signé à Berlin, contribuera à l’accélération de la transition énergétique nationale, a indiqué, le 12 juin à Rabat le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rabbah.

La coopération dans le secteur du « Power to X », qui s’intègre dans le partenariat maroco-allemand en matière énergétique, contribuera à l’accélération de la transition énergétique nationale et à la mise en œuvre des engagements climatiques du Maroc, a déclaré M. Rabbah à la presse, mettant en exergue son rôle fondamental dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, la création de perspectives d’emploi et la préservation de l’environnement.
« Le Maroc bénéficiera de cette coopération dans différents secteurs, tels que les transports, l’industrie ou les mines », a poursuivi le ministre, mettant en évidence la fiabilité du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables.

Dans ce sens, le responsable gouvernemental a fait part de la volonté du ministère de mettre en œuvre des projets de recherche et d’investissement dans le secteur du « Power to X » dans le cadre d’une telle alliance avec l’Allemagne.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la production d’hydrogène vert et son utilisation renferment un potentiel considérable avec des impacts climatiques positifs, affirmant qu’il permet un stockage à long terme de l’énergie et contribue à la décarbonatation du mix énergétique permise par le couplage sectoriel.

Abordant les progrès du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, M. Rabbah a mis en relief les avancées majeures du pays en la matière, affirmant qu’actuellement “le Maroc figure parmi les pays qui excellent dans le domaine du développement des énergies renouvelables”.

Liant le ministère marocain de l’Énergie, des mines et de l’environnement et le ministère allemand de la Coopération économique et du développement, l’accord vise à développer le secteur de la production d’hydrogène vert et à mettre en place des projets de recherche et d’investissement dans l’utilisation de cette matière, source d’énergie écologique. Deux premiers projets, qui ont déjà été annoncés dans la déclaration d’intention, seront mis en œuvre dans le cadre de la coopération économique entre le Maroc et l’Allemagne.

Il s’agit du projet « Power-to-X » pour la production de l’hydrogène vert proposé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN) et la mise en place d’une plateforme de recherches sur “Power-to-X”, le transfert des connaissances et le renforcement des compétences, en partenariat avec l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
Le Maroc et l’Allemagne sont liés, depuis 2012, par un partenariat énergétique qui accorde un intérêt particulier au secteur des énergies renouvelables, comme étant un moteur de coopération économique bilatérale.

 

La Fédération de l’Énergie a organisé, le 25 juin 2020, en partenariat avec l’IRESEN et John Cockerill, un webinaire sur le thème « L’hydrogène Vert : Une nouvelle opportunité Technologique et Industrielle pour le Maroc ».

Ce webinaire a réuni des intervenants, de haut niveau, représentants différentes institutions et sociétés (IRESEN, École Polytechnique de Montréal, John Cockerill, SIEMENS, ENGIE, MAN, Maghreb Oxygène et Norton Rose Fulbright) issus de quatre continents : Afrique, Europe, Amérique du Nord et Moyen orient.

La pertinence et la qualité des différentes interventions ainsi que leur complémentarité a permis aux nombreux participants à ce webinaire d’avoir une meilleure vision des différentes technologies de production de l’hydrogène à partir d’énergies de sources renouvelables, des différentes applications industrielles ainsi que l’environnement légal et financier propre à cette filière. Elles ont aussi permis d’avoir une idée plus claire du positionnement du Maroc, à l’échelle mondiale, et de ses atouts par rapport à ce nouveau marché d’avenir.

Cette thématique a suscité un réel intérêt puisque plus de 200 personnes ont participé à ce webinaire avec un taux d’intérêt de près de 80%.

Retrouvez la vidéo du webinaire et les présentations des intervenants sur ce lien.

L’Hydrogène Vert: Nouvelle Opportunité technologique et Industrielle pour le Maroc.

Webinaire organisé par le Fédération de l’Energie, L’Institut de Recherche en Energies Solaire et en Energies Nouvelles (IRESEN) et John Cockerill.

Retrouvez ci-après la vidéo du Webinaire et les liens vers les différentes présentations.

Programme :

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la société pétrolière CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD ont procédé, le 12 juin, à la signature d’un contrat de reconnaissance portant sur la zone onshore dite « MESORIF » située au Nord du Maroc.
Ce contrat a été signé par Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’ONHYM, et Mme Mélissa Anne Coleman, Vice-présidente de la société pétrolière CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD. Cette signature s’est déroulée lors d’une réunion par visioconférence.
Ce contrat d’exploration des hydrocarbures, d’une durée de 2 ans, porte sur la réalisation d’études de géologie et de géophysique, ainsi que sur la réalisation d’une campagne d’acquisition sismique 2D qui sera réalisée la deuxième année.
Cette signature marque une nouvelle entrée au Maroc pour la compagnie CONOCOPHILLIPS depuis la fusion des deux entités Conoco et Phillips Petroleum fin 2001. Chacune de ces deux compagnies avait mené des travaux d’exploration au Maroc dans les années 1970 et 2000.
La compagnie pétrolière américaine CONOCOPHILLIPS COMPANY, société mère de CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD, est l’une des plus grandes compagnies indépendantes d’exploration et production au niveau mondial en termes de production et de réserves prouvées. Elle a des intérêts dans des projets d’hydrocarbures dans dix-sept (17) pays dans les cinq continents.

Afriquia SMDC et Afriquia Gaz viennent d’annoncer le lancement du paiement mobile en station-service, ainsi que AutoGo, Oasis Café, Mini Brahim et auprès des distributeurs de Gaz (Allo Gaz et épiceries), un service qui se déploiera sur l’ensemble de leurs réseaux à partir du 15 juin prochain, répondant ainsi à un besoin de plus en plus présent sur le marché national. Ce nouveau moyen de paiement de référence offre la possibilité aux utilisateurs de régler leurs achats en toute sécurité et simplicité à partir d’un téléphone mobile. Adoptée par de plus en plus d’utilisateurs, cette solution mobile présente de nombreux avantages en parfaite adéquation avec les nouvelles normes d’hygiène en vigueur tels que :

  • Une solution de paiement rapide, pratique, simple et sécurisée ;
  • Le téléphone mobile peut remplacer le paiement en espèces et ce, sans contact physique ;
  • Le client peut réaliser un paiement depuis son téléphone, de manière sécurisée grâce au code PIN.

Ainsi, le paiement mobile dans ces enseignes est rendu extrêmement simple. Il vous suffira de disposer d’une M-Wallet (porte-monnaie électronique) auprès d’un opérateur bancaire ou d’un établissement de paiement mobile tel que Attijari Pay ou encore Jibi (Wafacash), d’indiquer au personnel le mode de règlement et de finaliser la transaction avec une simple lecture d’un QR Code affiché sur le TPE (terminal de paiement électronique) par votre smartphone. M. Said El Baghdadi, Directeur Général de Afriquia SMDC a  déclaré que « Afriquia sera le premier pétrolier marocain à mettre en place le paiement mobile en station-service, et nous en sommes fiers ». De son côté, M. Tawfiq Hamoumi, Directeur Général Délégué de Afriquia Gaz, a souligné que « Afriquia Gaz a toujours mis un point d’honneur à offrir à ses clients des produits et services en phase avec les évolutions des attentes du marché, voire de les anticiper. C’est pourquoi Afriquia Gaz est également ravie d’être précurseur dans son domaine d’activité ». Depuis 60 ans, Afriquia SMDC occupe une place de marque sur le marché des hydrocarbures marocains et contribue, depuis sa création, à élever les critères de qualité de ses produits et de sécurité de ses infrastructures. Avec plus de 560 stations-service dans toutes les régions du Royaume, Afriquia SMDC est le premier distributeur national de carburant. Avec une capacité de stockage de 980 000 m3, elle possède le plus grand stock de sécurité du Royaume du Maroc et se distingue par une flexibilité et une réactivité à toute épreuve. De même, Afriquia Gaz, opérateur important marocain dans la distribution de gaz de pétrole liquéfié, butane, dispose de la plus grande capacité de stockage du pays garantissant la disponibilité permanente de cette source d’énergie à l’ensemble de ses partenaires. Afriquia Gaz offre en effet des solutions performantes en énergie qui couvrent aussi bien les besoins domestiques que professionnels. Afriquia Gaz est triplement certifié ISO9001 V2015, OHSAS 18001 V2007, ISO14001 V2015. Ainsi Afriquia Gaz réinscrit les valeurs de qualité, de sécurité et respect de l’environnement dans son système de management et les place au cœur de sa culture d’entreprise.

Le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah a appelé tous les départements à s’impliquer dans le chantier structurant de la mise en œuvre du Pacte de l’exemplarité de l’administration.

S’exprimant lors de la réunion, récemment, du Comité de suivi et d’accompagnement de la stratégie nationale de développement durable (SNDD), M. Rabbah a souligné l’importance que revêt la mise en œuvre de ce Pacte en matière de développement durable, invitant tous les départements à s’impliquer dans ce chantier structurant, afin de faire de l’administration « le modèle à suivre » dans ce domaine.

M. Rabah a évoqué, à cet égard, l’importance d’utiliser les énergies renouvelables, de préserver les ressources en eau, de développer le travail à distance et d’adopter le courrier électronique et tout ce qui peut contribuer à réduire l’utilisation du papier. M. Rabbah a, également, appelé à recourir aux services locaux et à encourager la consommation de produits nationaux, dans le but de soutenir l’économie marocaine et d’atténuer les effets négatifs de la pandémie du Coronavirus. Après la présentation des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la SNDD, les participants ont salué les efforts déployés par le département de l’Environnement dans la coordination de la SNDD, notamment la plateforme digitale mise en place pour le suivi de ses indicateurs et réitéré leur engagement dans sa mise en œuvre et l’atteinte de ses objectifs. Cette réunion, tenue à distance, a été consacrée à la présentation du bilan des réalisations de la SNDD au titre de l’année 2019 concernant l’exemplarité de l’administration et les plans d’actions sectoriels du développement durable (PADD), ainsi que le plan d’action 2020-2021.

Au terme de la réunion, le Comité a approuvé des projets de décisions, dont les plus importantes concernent l’obligation pour tous les départements ministériels de prévoir dans leurs budgets annuels la mise en œuvre du PEA, l’évaluation de la stratégie nationale de développement durable au cours de l’année 2021, afin de l’aligner sur les évolutions nationales et les obligations internationales, et enfin la mise en place au niveau des régions d’un mécanisme pour assurer le suivi de la mise en œuvre de la SNDD. Le comité a, également, adopté le règlement intérieur et le rapport sur le bilan des réalisations pour l’année 2019. La réunion, qui a vu la participation des secrétaires généraux des départements ministériels membres dudit comité ou leurs représentants, s’est tenue conformément aux dispositions du décret n° 452-2-19 du 29 juillet 2019, instituant la Commission nationale de développement durable.

Les droits d’exploitation des réservoirs de la société de raffinage Samir ont été confiés à l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a indiqué le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement.

Dans une mise au point au sujet des déclarations du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des Représentants sur l’impact des mutations du marché mondial des hydrocarbures sur le marché national sur fond de pandémie de Covid-19, le ministère a précisé que conformément à la demande du gouvernement visant l’exploitation des réservoirs de la Samir en cette conjoncture exceptionnelle et après approbation du Tribunal de commerce, il a été décidé d’accorder l’autorisation de l’exploitation de ses réservoirs à l’ONHYM.

L’ONHYM va entreprendre les procédures de location et mener toutes les opérations de fourniture et de stockage des produits pétroliers en lien avec cette exploitation temporaire, selon l’ordonnance judiciaire.

« Le prix du contrat de location sera fixé sur la base de la valeur de référence appliquée à l’échelle internationale », a souligné le Ministère, précisant que le contrat sera frappé de nullité par la force de loi en cas de cession ou de gestion libre de la société Samir. « Ces mesures exceptionnelles et circonstancielles auront un impact bénéfique sur la société, le secteur des hydrocarbures et l’approvisionnement du marché national », a poursuivi le département.

Lors de la réunion de la Commission parlementaire, le ministre a abordé les incidences des évolutions du marché mondiale des hydrocarbures sur le marché national dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, ainsi que les importations de produits pétroliers et les capacités des entreprises marocaines en matière de stockage et de distribution.

M. Rabbah a d’autre part relevé que le prix d’achat du pétrole à l’importation représente 30% du prix de vente final, ce qui équivaut actuellement à trois dirhams par litre, précisant qu’à ce montant s’ajoute les coûts internes, notamment les coûts d’importation, de stockage, de transport, de distribution, de vente au niveau des stations de services et les taxes, en plus de la marge de bénéfice. Concernant l’affaire de la Samir, le ministre a souligné que le dossier reste entre les mains de la justice, se référant au principe constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Il a affirmé que l’activité de raffinage du pétrole est toujours à l’arrêt, mais que quatre entreprises dépendant de la société mère Samir ont maintenu leurs activités d’importation, de stockage, de remplissage du gaz butane.