Le secrétaire général de la Fédération de l’Énergie M. Mohamed EL AMRANI a reçu, le jeudi 6 mai au siège de la Fédération de l’énergie à la CGEM, son excellence M. Bernardo FUTSCHER PEREIRA, Ambassadeur du Portugal au Royaume du Maroc qui était accompagné de Mme Joana NEVES, conseiller économique et commercial de l’ambassade.

MM. EL AMRANI et FUTSCHER PEREIRA ont passé en revue les différents domaines de collaboration entre la Fédération de l’Énergie et les entreprises Portugaises du secteur de l’énergie, en particulier celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. La Fédération de l’Énergie et l’ambassade du Portugal au Maroc ont entre outre, acté l’organisation conjointe d’une mission au Maroc, d’hommes d’affaires Portugais représentant le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, courant novembre 2021.

L’épidémie de Covid-19 est une “fenêtre d’opportunités” qui s’ouvre pour les pays du monde entier afin de relancer et d’accélérer les progrès en matière d’approvisionnement et d’accès à une énergie durable et sûre, a souligné l’économiste au Policy center for the new south (PCNS) et spécialiste des enjeux énergétiques, Rim Berahab. Malgré les conséquences désastreuses de la crise du Covid-19 sur la santé humaine et l’activité économique ayant momentanément détourné l’attention de la transition énergétique, l’épidémie représente “en même temps une opportunité pour repenser les modèles de développement actuels afin de construire un avenir plus résilient, durable et inclusif”, a souligné Mme Berahab dans la rubrique “Questions à un expert” du PCNS.
Afin de rompre avec les pratiques néfastes du passé et de s’orienter vers un avenir plus vert, les plans de relance économique doivent donc reposer sur le principe de “reconstruire en mieux”, notant que les pays ne peuvent pas simplement relancer leurs économies en reprenant les mêmes pratiques de production qu’auparavant, mais doivent activer le changement des plans de relance en plaçant la durabilité au centre de cette réflexion.
Dans le contexte de la crise actuelle, elle a souligné que tout plan de relance économique doit comporter trois éléments : le potentiel de croissance à long terme, la résilience aux chocs futurs, la décarbonisation et une trajectoire de croissance verte.
Dans la même veine, la spécialiste a observé que l’épidémie a donné lieu à des défis à court terme et à long terme dans le domaine de l’énergie, indiquant que la mise en œuvre de plusieurs mesures de confinement pour freiner la propagation du virus Covid-19 a entraîné une baisse générale ce qui a contribué à l’effondrement des prix du pétrole brut sur le marché international.
À moyen terme, l’effet de la pandémie sur les marchés pétroliers s’est estompé car les prix du pétrole brut ont augmenté, approchant même les niveaux d’avant la pandémie, relevant que la crise de Covid-19 nous “a révélé la vulnérabilité de nos systèmes énergétiques”. En ce qui concerne les défis et les opportunités pour les objectifs climatiques du Maroc dans un scénario post Covid-19, la priorité des gouvernements est désormais de sauver des vies, de relancer les secteurs productifs des économies, de préserver les emplois et de soutenir les entreprises en difficulté, notant que “la menace imminente de la pandémie ne doit pas mettre en péril les voies du développement durable”.
“Il ne fait aucun doute que l’engagement du Maroc en faveur des énergies renouvelables depuis 2009 a fait preuve de sa pertinence. Le Maroc a atteint l’accès universel à l’énergie et près de 20% de son approvisionnement en électricité est, désormais, issu des énergies renouvelables”.
Au Maroc, le défi pour un avenir plus vert consiste désormais à passer d’une stratégie d’électricité renouvelable à une stratégie d’énergie renouvelable, qui englobera tous les secteurs de l’économie, dont l’industrie, le transport et l’agriculture, ainsi qu’à adapter ladite stratégie aux évolutions actuelles en termes de technologies et de prix, dans le but d’accroître la résilience de l’économie et de créer des emplois durables.
Le PCNS est un think tank marocain lancé en 2014 à Rabat, avec 39 chercheurs associés du Sud comme du Nord. A travers une perspective du Sud sur les enjeux des pays en développement, il vise à faciliter les décisions stratégiques relevant de ses quatre principaux programmes : agriculture, environnement et sécurité alimentaire, économie et développement social, matières premières et finance, géopolitique et relations internationales.
Vivo Energy Maroc a été récompensée par le label Produit de l’année 2021 pour son carburant premium Shell V-Power. Un panel indépendant de 3 000 consommateurs a marqué sa préférence pour le carburant Shell en termes d’attractivité, de qualité et d’innovation.
Lancée en avril 2019, la nouvelle génération de carburant Shell V-Power a été conçue pour une meilleure performance et efficacité du moteur. S’appuyant sur la technologie Dynaflex, Shell V-Power Sans Plomb contient trois fois plus de nouvelles molécules de nettoyage, réduit les frottements et aide le moteur à fonctionner correctement. Des caractéristiques techniques uniques qui permettent de restaurer jusqu’à 100% de la puissance des moteurs diesel.
Le label « Élu Produit de l’année » récompense l’attractivité, l’intention d’achat et l’innovation des produits auprès d’un échantillon de 3 000 personnes. En remportant cette distinction, Shell V-Power confirme la confiance et la préférence des consommateurs marocains pour son carburant.
« Nous sommes heureux et honorés de cette reconnaissance nationale. En se prononçant massivement pour notre produit, les Marocains confirment une tendance de fond, à savoir une exigence accrue de qualité et de fiabilité. Ce résultat matérialise également l’apport d’équipes pluridisciplinaires ainsi que la culture de l’excellence, de l’innovation et de la collaboration au sein de notre entreprise », déclare Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc.
Créé en 1987, le label « Élu Produit De l’Année » est aujourd’hui présent dans 44 pays et concerne plus de 4,5 milliards de consommateurs à travers le monde. Ce label a pour but premier de récompenser les marques et les fournisseurs de services pour leurs innovations. Selon une étude menée par l’Institut Nielsen Maroc, plus de 60% des consommateurs font confiance au Logo « Elu Produit de l’Année ».
L’amélioration continue des produits demeure au cœur de la stratégie de différenciation de Vivo Energy. Son ambition est de devenir l’entreprise la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.
Le DG de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi a présidé, le 5 mai, une réunion du Comité de pilotage du projet de mise en place de la salle des marchés de l’Office et au cours de laquelle, le DG de l’ONEE s’est enquis de l’état d’avancement de cet ambitieux projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de gestion de couverture des risques sur les marchés des produits de base (charbon, gaz naturel, électricité), sur le fret et sur le marché de change.
L’importance de ce projet est primordiale pour l’Office du fait de la diversification de ses activités, de la particularité du marché de l’électricité et de l’impact significatif de la fluctuation des prix de combustibles et des parités de devises sur la situation financière de l’Office.
Les achats d’énergie et de combustibles de l’ONEE représentent pratiquement 70% des charges de la branche Électricité. Sur les trois dernières années, le montant correspondant à ces achats est de l’ordre de 11 milliards MAD en moyenne. La quasi-totalité de ces opérations étant libellée en devises, l’ONEE est ainsi amené à réaliser des volumes importants d’achats et de cessions de devises sur le marché de change. Le volume des opérations sur ce marché est de l’ordre de 12 milliards de dirhams par an.
Déterminé à maîtriser les risques liés à ces opérations à fort enjeux financiers, l’Office se fait accompagner par des experts marocains en matière de restructuration de l’activité de gestion des risques pour se doter d’un dispositif complet de pilotage, d’analyse et de prise de décisions. L’objectif étant d’optimiser les achats et les charges financières de l’Office à travers une intervention directe et régulière sur les marchés des matières premières et de change, tout en assurant une couverture optimale des risques.
Suite à la réalisation, conformément au calendrier prévisionnel, des deux premières phases du projet, le démarrage des activités de la salle des marchés de l’ONEE est prévu à partir du mois de novembre 2021.
La société britannique d’exploration pétrolière et gazière SDX Energy annonce le début de sa campagne de forage 2021 au Maroc. Au programme, trois puits dans le bassin du Gharb dans une première phase, et jusqu’à cinq puits sur l’année.
La première phase de la campagne de forage a débuté cette semaine avec le puits OYF-3 dans le Gharb et devrait s’achever en juillet prochain pour livrer ses premiers résultats. Les 3 puits cibles ont pour objectif de livrer 1,8 milliard de pieds cubes de gaz, selon un communiqué de la junior.
«L’objectif de ces puits est d’ajouter des réserves qui nous permettront de continuer à livrer du gaz à nos clients conformément à leurs exigences contractuelles», rappelle Mark Reid, PDG de SDX Energy.
L’École nationale supérieure des mines de Rabat (ENSMR) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) ont signé, le 28 avril à Rabat, une convention de partenariat visant à promouvoir les projets conjoints de recherche et développement (R&D) dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Signée par le directeur de l’ENSMR de Rabat, Mustapha Ouadghiri, et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, cette convention a également pour objectif de promouvoir des programmes de formation académique et de formation continue, ainsi que l’accès mutuel aux infrastructures de recherche.
Cette convention intègre plusieurs volets de collaboration, notamment le développement de feuilles de route technologiques conjointes, la réalisation de projets conjoints de R&D et le développement de programmes de formation académique et de formation continue conjoints. Elle porte également sur la participation du personnel des deux parties dans l’animation des cours de formation et l’accueil des étudiants dans le cadre de stages et de projets professionnels dans les locaux des deux parties.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, qui a présidé la cérémonie de signature, a indiqué que cette convention s’inscrit dans le cadre du développement de la recherche scientifique dans le domaine des énergies, notamment les énergies renouvelables.
M. Rabbah a également souligné l’importance de la recherche scientifique, relevant que “la crise sanitaire que vit le Maroc et le monde a montré que l’avenir de l’économie et de l’industrie au Maroc est tributaire de l’intérêt accordé à la R&D et aux investissements dans ce domaine”.
De son côté, M. Ikken a indiqué que ce partenariat concerne le domaine de la recherche et de la formation appliquée et vise à contribuer au développement de laboratoires spécialisés dans des domaines importants pour le Royaume, notamment la numérisation de l’énergie.
En vertu de cette convention, un appui sera apporté aux projets de recherche et aux laboratoires qui seront développés dans les années à venir, en y associant un écosystème dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique aux niveaux national et continental.
Pour sa part, M. Ouadghiri a affirmé que cet accord intervient dans une conjoncture exceptionnelle pour l’ENSMR, marquée par l’ouverture du centre d’études doctorales, et s’inscrit dans le cadre de la “dynamique très positive que connaît le Royaume en matière d’énergies”. Dans ce contexte particulier, l’école devait s’ouvrir aux différents acteurs de l’énergie, notamment l’IRESEN.
Cet accord vise également à relever les différents défis auxquels fait face le Royaume dans le domaine de l’énergie et à soutenir les efforts de coopération, compte tenu des compétences scientifiques dont l’école dispose et de l’expertise accumulée par l’institut.
Créé en 2011, l’IRESEN est un institut de recherche qui a pour mission d’accompagner la stratégie énergétique nationale en soutenant la R&D appliquée dans le domaine de l’énergie solaire et des énergies nouvelles.
L’ENSMR (ex. ENIM) est l’une des plus anciennes et grandes écoles marocaines assurant une formation initiale, en particulier dans les domaines de l’ingénierie liée à l’industrie et aux mines.
La facture énergétique s’est allégée de 14,9% au terme des trois premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office des changes.
Cette évolution s’explique par la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (-1,185 milliard de dirhams (MMDH)), due au recul des prix de 9,8% (4.407 DH/T à fin mars 2021 contre 4.885 DH/T un an auparavant), conjugué à la baisse des quantités importées (-5,1%), précise l’Office dans une note sur les indicateurs des échanges extérieurs de mars 2021.
Les quantités importées étaient à 1.603mT à fin mars 2021 contre 1.689mT au premier trimestre de 2020, fait savoir la même source.

M.Aziz Rabbah répond à une question orale à la Chambre des représentants

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a annoncé que le ministère prépare un code de l’environnement qui rassemble tous les textes liés à ce domaine.
En réponse à une question, le 3 mai à la Chambre des représentants sur “l’environnement et l’impact de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable (SNDD)”, M. Rabbah a indiqué que le grand nombre de projets liés à l’environnement qui concernent de multiples secteurs et se chevauchent parfois, a incité le ministère à travailler sur le projet du code de l’environnement, qui “en est à ses dernières étapes”.
Ce code sera une référence regroupant tous les textes : lois, décrets, décisions ou procédures administratives, a noté le ministre. Tous les moyens financiers ont été déployés pour préparer ce code, qui sera soumis au Secrétariat général du gouvernement dans quelques semaines.
Le Maroc est l’un des premiers pays au monde à avoir suivi la voie du développement durable et à adopter les objectifs de développement durable.
À cet égard, il a évoqué divers programmes lancés par le Royaume, notamment le programme national des déchets ménagers, le programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées, le programme national de prévention de la pollution industrielle, le programme national de l’air et le plan climat national.
Selon le ministre, l’arsenal juridique relatif à l’environnement et le contrôle environnemental ont également été renforcés, en plus d’autres actions liées à la surveillance aux niveaux national et au niveau de toutes les régions du Royaume. Afin de mettre en œuvre la SNDD, 28 plans sectoriels de développement durable et un pacte d’exemplarité de l’administration ont été élaborés et instaurés au niveau territorial, sachant que le taux d’avancement des plans sectoriels a atteint 68%, alors que celui du pacte d’exemplarité de l’administration s’est élevé à 38%.
Les rapports publiés périodiquement par les organisations internationales saluent les projets réalisés par le Maroc en matière d’énergies renouvelables, d’environnement, de développement durable, de lutte contre la pollution et d’autres projets importants, ainsi que le chemin emprunté par le Royaume sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La prochaine décennie connaîtra une transformation majeure dans ce domaine.
Le Maroc va dépasser 52 % de son mix énergétique en 2030, a indiqué le 11 mai, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Le ministre, qui répondait à une question orale à la chambre des conseillers sur les opportunités de la transition énergétique au Maroc après la pandémie de Covid-19, a précisé que le Royaume va dépasser 52 % de son mix énergétique en 2030, estimant que ce chiffre pourrait être atteint avant 2026 et ce malgré le retard survenu au cours d’une période antérieure.
Il fait savoir à cette occasion que le système électrique 2021-2030 est basé entièrement sur des énergies renouvelables et un taux réduit du gaz.
Une feuille de route a été élaborée pour l’hydrogène, une énergie prometteuse pour le Maroc qui doit accueillir d’importants investissements dans ce domaine. Une autre feuille de route pour la bioénergie, l’orientation vers l’industrialisation et la recherche scientifique a également été élaborée.
Le ministre a affirmé que la prochaine décennie sera celle d’énergies renouvelables et propres, notant que le gouvernement accompagne ce chantier à travers l’adoption de lois et la mise en œuvre de projets et d’initiatives sur différents niveaux.

Sept fonctionnaires du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, dont deux partis à la retraite, ont reçu le 30 avril à Rabat des Wissams, dont SM le Roi Mohammed VI a bien voulu les gratifier.
Quatre fonctionnaires ont été ainsi décorés du Wissam de mérite national de classe exceptionnelle, alors que les trois autres ont reçu le Wissam de mérite national de première classe.

A cette occasion, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a indiqué que cette décoration illustre la Haute sollicitude dont le Souverain entoure cette catégorie de fonctionnaires qui ont fait preuve durant leur carrière professionnelle d’abnégation, de dévouement et d’intégrité dans l’accomplissement de leurs missions de service public et d’intérêt général.

Ces compétences décorées de Wissams royaux, des hommes et des femmes relevant de plusieurs directions et départements du ministère, ont sacrifié une partie de leur vie au service de ce secteur, en contribuant à l’élaboration de programmes et de stratégies dans tous les domaines de l’énergie, des mines et autres services.