Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, le 18 octobre à Rabat, un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert avec l’UE, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.

Paraphé par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire pour la politique d’action sur le climat, Frans Timmermans, le mémorandum a pour objectif d’établir un Partenariat vert entre les partenaires dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la promotion de l’économie verte et bleue.

Ce partenariat a été lancé en présence du ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.

De nature stratégique et porteur de réelles opportunités de coopération politique, économique, technique et technologique, ce Partenariat vert devra, entre autres, placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc.

Le mémorandum permettra aux partenaires de progresser vers leurs objectifs communs de devenir des économies sobres en carbone tendant vers une neutralité climatique, tout en assurant la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques et de ne laisser personne de côté. Il s’agit aussi de favoriser la transition vers une industrie décarbonée par l’investissement en technologie verte, la production d’énergies renouvelables, la mobilité durable et la production propre dans l’industrie.

Il permettra aussi aux partenaires de renforcer leur coopération et d’en faire un levier pour un développement durable mutuellement bénéfique qui favorise l’émergence d’opportunités économiques et sociales, tout en développant la coopération triangulaire et Sud-Sud en matière de changements climatiques, d’énergies vertes, d’économie bleue et d’environnement.

Cet accord vise également la concertation et les échanges précoces des politiques, la prise en compte des intérêts, priorités et préoccupations de chacun des partenaires lors de l’élaboration des politiques en matière de changements climatiques, de transition énergétique, de protection de l’environnement et d’économie verte et bleue aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

Ce mémorandum a en sus pour objectif de sensibiliser les populations, notamment les groupes les plus vulnérables aux défis climatiques et environnementaux, en encourageant la contribution des différents acteurs pour la réussite de ce partenariat.

De même, il sera question de renforcer l’implication du secteur privé dans les domaines verts, y compris dans la mobilisation des investissements pour la transition verte de l’économie marocaine, et une collaboration plus étroite avec les organismes financiers et les institutions européennes de coopération.

Ainsi, par le biais de ce cadre de coopération renforcée, les partenaires pourront examiner toutes les questions d’intérêt commun, partager les connaissances et les bonnes pratiques, ainsi qu’identifier et mettre en œuvre des initiatives de coopération concrètes et mutuellement bénéfiques.

En outre, ce partenariat pourra encourager une coopération privilégiée avec des agences européennes spécialisées, ainsi que la participation du Maroc aux programmes communautaires et initiatives européennes pertinents.

Ce partenariat vert, qui s’appuiera sur les multiples acquis de la relation bilatérale, s’inscrit dans le cadre existant des relations Maroc-UE au sein duquel les partenaires pourront discuter d’égal à égal et examiner toute question d’intérêt commun.

Il veillera à la mise en place de mécanismes de suivi tels que les réunions ministérielles, groupes de suivi et Forum d’affaires.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a plaidé pour un aménagement durable du littoral dans le sens d’une urbanisation maitrisée assurant un équilibre entre le développement, la préservation et la valorisation de cet écosystème.

Dans son avis intitulé “Quelle dynamique urbaine pour un aménagement durable du littoral?”, présenté jeudi à Tanger, le CESE a affirmé que la concrétisation de cette vision permettra d’atténuer significativement les pressions croissantes sur cet écosystème vulnérable, de renforcer la résilience de ce milieu et de promouvoir l’effectivité des droits environnementaux.

A cet effet, l’urbanisation côtière est vue comme la voie préconisée pour le développement durable de ce territoire, dont les retombées favoriseront la promotion des droits et le développement durable du pays, a fait savoir le Conseil, précisant que cet avis vise essentiellement le court et moyen termes en vue d’alerter sur l’urgence de protéger le littoral de la dégradation progressive des dynamiques (effets de la non-durabilité), pour engager par la suite une réflexion collective susceptible d’assurer à cet écosystème une durabilité à long terme face aux risques de pression anthropique et à ceux liés au climat.

Le Conseil a proposé une série de recommandations s’articulant autour de deux axes prioritaires, à savoir la mise en place d’une gouvernance participative, efficace et efficiente du littoral, et la refonte de la politique d’urbanisation basée sur les principes de territorialisation, de participation citoyenne, de respect des droits fondamentaux et de préservation de l’environnement et des ressources naturelles.

Il a, à cet égard, plaidé pour l’accélération de la mise en œuvre du principe de gestion intégrée du littoral par l’application effective de la loi 81-12 relative au littoral, notamment par la mise en œuvre des instruments de planification spécifiques au littoral (PNL) et l’accélération du processus d’élaboration des Schémas régionaux du littoral (SRL), à l’initiative du Département chargé de l’aménagement du territoire ou à la demande des conseils des régions concernés, et l’articulation entre les documents d’urbanisme, les programmes territoriaux et les politiques sectorielles d’une part, et la loi sur le littoral d’autre part.

Il s’agit également, selon l’avis, de repenser la gouvernance et la gestion des zones littorales, en vue de renforcer la coordination inter-institutionnelle, notant que cette coordination peut être assurée, dans certaines zones littorales spécifiques, par des agences spéciales (Agence Marchica), tout en veillant à impliquer les instances élues dans ce processus.

Le CESE a, en outre, recommandé la mise en place d’une nouvelle génération de documents d’urbanisme conçus sur la base d’une démarche sous-tendue par des études scientifiques et l’implémentation des normes d’une gestion intégrée du littoral, et la participation de la société civile et de la population dans toutes les étapes du processus, à travers des études de terrain, des enquêtes, des sondages et des réunions publiques, et la mise en place des mécanismes de financement innovants et durables pour faciliter la mise en oeuvre des documents d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Il a plaidé aussi pour l’assainissement de la situation des constructions situées dans le domaine public maritime ou dans la bande des 100 mètres interdite à la construction, notant que cela passerait notamment par une réforme du cadre juridique en vigueur sur l’occupation temporaire du domaine public de l’Etat et un réaménagement des côtes conforme aux dispositions légales sur le littoral.

Selon le Conseil, les atteintes graves affectant le littoral et l’accès au rivage doivent être sanctionnées, notamment en procédant à la libération du domaine public.

Concernant la refonte de la politique d’urbanisation du littoral, le CESE a recommandé d’accorder aux communes, conformément aux principes de la démocratie locale et de la décentralisation, des prérogatives décisionnelles en matière d’aménagement de leur territoire, de planification urbaine et d’élaboration des documents d’urbanisme, de doter la planification urbaine d’instruments efficaces de gestion et de développement du foncier permettant une meilleure maitrise du processus d’urbanisation, et de développer des mécanismes de financement innovants pour faciliter la mise en œuvre des documents d’urbanisme, éviter le sous-équipement des villes et mener à bien les opérations de réhabilitation et de rénovation, notamment dans les zones littorales.

Le Conseil a également plaidé pour l’attribution aux communes de l’entière responsabilité d’instruire les dossiers et de délivrer les autorisations d’urbanisme en s’appuyant sur le guichet unique dématérialisé, et la collaboration avec les universités et les instituts de recherche pour développer et mener des programmes de recherche scientifique multidisciplinaires sur le littoral, en plus de la mise en place d’un observatoire national du littoral comme un mécanisme de veille et d’aide à la décision dans le domaine du littoral.

Il a fait observer que l’intérêt du présent avis est dicté par les enjeux actuels et futurs du littoral, lesquels appellent une refonte profonde du mode d’aménagement de ce territoire, soulignant que cette autosaisine vise en priorité à alerter sur la nécessité de sauvegarder le littoral marocain contre les dynamiques de dégradation en cours. Il s’agit ensuite d’engager une réflexion susceptible d’assurer la pérennité de cet écosystème face aux risques résultant à la fois des pressions anthropiques et des conséquences du changement climatique.

Le littoral marocain représente un territoire précieux doté de richesses naturelles considérables. En termes de biodiversité, le littoral compte de nombreuses zones humides, une flore terrestre composée de 7.000 espèces (dont 1.360 endémiques) et une faune marine de près de 7.820 espèces (dont 236 endémiques).

L’intérêt de préserver ce territoire aux écosystèmes remarquables a incité le Maroc à classer 38 aires du littoral en tant que “sites d’intérêt biologique et écologique” (SIBE), d’une superficie totale de 205.000 hectares. Il a également répertorié plusieurs zones du littoral en tant que sites RAMSAR.

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) a été élue représentant de l’Afrique du Nord lors de la 14e réunion plénière du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), tenue le 28 septembre à Vienne. 

Organisée en marge de la 66e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), cette réunion a été consacrée à l’élection d’un nouveau président du Forum après plus de deux ans de présidence marocaine, avec la participation des représentants des États membres. 

Au vu de l’importance du développement et du maintien des capacités dans les États membres africains de l’AIEA, le FNRBA a œuvré, durant les deux ans de la présidence marocaine, à promouvoir un cadre mondial durable de sûreté et de sécurité nucléaires et a obtenu des résultats tangibles malgré les défis bien connus que les États membres africains rencontrent dans le renforcement de la sûreté et de la sécurité nucléaires, a rappelé le directeur par intérim d’AMSSNuR, Mounji Zniber.

En effet, le travail des six groupes de travail thématiques du FNRBA a abouti à des résultats concrets dans les domaines de l’infrastructure législative et réglementaire, la radioprotection et la sûreté des déchets, l’infrastructure de sûreté nucléaire, la préparation et la réponse aux situations d’urgence, l’infrastructure de sûreté du transport et l’infrastructure de sécurité nucléaire. M. Zniber a également réitéré l’engagement du Maroc, à travers son organisme réglementaire, à continuer à travailler en étroite collaboration avec les autres États membres du FNRBA afin de renforcer davantage la coopération dans les applications pacifiques de l’énergie nucléaire et en assurer une utilisation sûre, sécurisée et responsable.

Le FNRBA a été officiellement reconnu en tant qu’organisation intergouvernementale régionale en 2019, rappelle le communiqué, ajoutant que ce réseau rassemble les régulateurs de 34 États africains membres de l’AIEA dans l’objectif d’améliorer, de renforcer et d’harmoniser les infrastructures réglementaires de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, ainsi que la diffusion et le renforcement de la culture de sûreté et de sécurité parmi ses États membres.

Vivo Energy Maroc a récompensé du prix de l’éco-citoyenneté le projet d’alternative de production énergétique portée par la startup Vachaleur. Ce sont des étudiantes et étudiants de l’université polydisciplinaire de Sidi Bennour qui sont derrière ce projet innovant. 

Ce prix s’inscrit dans le cadre du « Company Program » d’Injaz Al Maghrib, le programme de soutien à l’entreprenariat à vocation éducative, dont Vivo Energy Maroc est partenaire depuis 2007. Cette année, la compétition a permis à des centaines d’étudiants issus d’universités marocaines de travailler en équipes pour monter des junior-entreprises à même de concrétiser leurs projets.  « Le prix de l’écocitoyenneté s’inscrit en droite ligne de notre engagement à agir en faveur d’un ancrage local, responsable et durable. Nous sommes fiers et heureux d’accompagner la jeunesse universitaire marocaine, en vue de favoriser l’entrepreneuriat et impacter positivement notre écosystème. Nous avons été impressionnés par la richesse et la qualité des actions proposées, totalement en adéquation avec nos valeurs et notre stratégie de développement durable », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications et RSE de Vivo Energy Maroc.

Vivo Energy Maroc confirme ainsi son soutien aux jeunes entrepreneurs en renouvelant son partenariat avec Injaz Al Maghrib pour les trois prochaines années. L’entreprise accompagne depuis plus de 15 ans l’émulation d’un vivier de compétences en vue d’encourager l’entrepreneuriat qui constitue un levier fort pour dynamiser l’économie et favoriser la création d’emplois. « Le renouvellement du partenariat avec Vivo Energy Maroc matérialise l’excellence d’un partenariat utile et durable. Davantage qu’une simple contribution financière, nous constatons chaque année une véritable mise en œuvre active de ce soutien. Cette implication directe est ce qui explique que nous avons pu mener à bien avec Vivo Energy Maroc des programmes majeurs d’encouragement à l’entreprenariat depuis toutes ces années. », témoigne Laila Mamou, Présidente d’Injaz Al-Maghrib.

A travers cette initiative, la compagnie pétrolière confirme son engagement en faveur des jeunes porteurs de projets. Au-delà de l’initiation à l’entrepreneuriat à travers divers programmes, l’entreprise contribue au développement personnel et professionnel de la jeunesse marocaine en mettant en œuvre des mesures qui ont pour but d’inspirer, de soutenir et de dynamiser l’entrepreneuriat. L’objectif, faire d’eux les futurs acteurs économiques du pays. 

Huawei Digital Power couvre les domaines d’activité : Smart PV, Data Center Facility, Site Power Facility, DriveONE et Integrated Smart Energy et exploite 12 centres de R-D dans des régions telles que la Chine, l’Europe et l’Asie-Pacifique et possède plus de 1 600 brevets (à la fin de 2021). 

Avec environ 6000 employés, dont 60% sont concentrés sur la R&D, Huawei Digital Power dessert un tiers de la population mondiale dans plus de 170 pays et régions. 

Fin juin 2022, Huawei Digital Power a déjà aidé les clients à générer 588,5 milliards de kWh d’énergie verte, à économiser 17 milliards de kWh d’électricité et à réduire les émissions de CO2 de 290 millions de tonnes, ce qui équivaut à planter 390 millions d’arbres (estimation basée sur les données publiées par le site Web de North Carolina State University concernant la relation entre les émissions de carbone et les quantités d’arbres).

Huawei propose Smart PV solutions de premier plan qui exploitent plus de 30 ans d’expertise dans le domaine des technologies de l’information numérique.

En incorporant l’IA et le Cloud, Huawei intègre en outre de nombreuses technologies TIC les plus récentes avec le photovoltaïque pour une production d’énergie optimale, rendant ainsi la centrale solaire hautement efficace, sûre et fiable avec Smart O&M et Grid.

Soutenir des capacités et construire la base pour que le solaire devienne la principale source d’énergie. Pour les utilisateurs d’énergie solaire, Huawei a lancé une solution avancée pour les clients C&I et résidentiels basée sur le concept « Optimal Electricity Cost and Active Safety ». 

En améliorant l’utilisation de l’énergie solaire, Huawei a contribué à alimenter des millions d’habitants et des centaines d’industries dans le monde. Huawei continuera à innover et permettre aux énergies renouvelables d’autonomiser chaque individu, maison, et organisation.

La Collectivité territoriale d’Agadir a reçu récemment, une délégation de haut niveau représentant la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale et le Programme des Nations unies pour les établissements humains et ce dans le cadre de l’adhésion de la ville d’Agadir à l’examen volontaire local (VLR) relatif aux Objectifs de Développement Durable.

Composée d’experts onusiens, cette délégation s’est arrêtée sur les atouts dont dispose la ville d’Agadir, ainsi que les différentes contraintes relatives au projet de requalification urbaine et son alignement avec la ville intelligente, durable inclusive et harmonieuse avec les 17 Objectifs des Nations Unies liés au Développement Durable, indique un communiqué de la Collectivité territoriale d’Agadir.

Les réunions organisées lors de cette visite visent principalement à faire connaitre ce projet, en améliorant les connaissances et le savoir-faire dans le domaine du développement durable, et également partager les résultats obtenus depuis son lancement en décembre dernier.

Il est question aussi de développer les capacités des acteurs concernés par les politiques urbaines notamment au niveau du Plan d’action communal et le lien avec l’Agenda 2030 pour le Développement Durable.

La transition énergétique constitue un chantier stratégique et prioritaire qui contribuera fortement à la réussite du développement économique, social et environnemental du Maroc a souligné, le 6 octobre à Marrakech, le président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), M. Ahmed Reda Chami.

Intervenant à l’occasion de la 4e édition de la Conférence Internationale de la Mobilité Durable (CMID), M. Chami, a ajouté que cette transition énergétique du Royaume se base entre autres, sur l’accélération du développement des énergies renouvelables notamment solaire et éolienne et de l’efficacité énergétique.

Dans son allocution axée principalement sur les thématiques de “la mobilité électrique”, “la transition énergétique”, “la filière de l’hydrogène vert” et “la Taxe Carbone”, M. Chami, a noté que le Nouveau Modèle de Développement (NMD) a préconisé de faire de l’énergie verte un levier d’attractivité et de développement, tout en renforçant la sécurité énergétique du Maroc. Il a, dans ce sens, rappelé que les principales orientations du NMD en 2021 sont venues confirmer les recommandations du CESE qui avait appelé à effectuer une reconfiguration des politiques publiques qui touchent à l’énergie, pour ériger le Maroc en acteur mondial dans le secteur des énergies renouvelables.

Le Maroc, qui importe plus de 90 % de ses besoins énergétiques, une dépendance qui constitue une vulnérabilité face aux chocs énergétiques externes, a mis en place, en 2009, une stratégie ambitieuse des énergies renouvelables dans l’objectif de renforcer sa souveraineté au niveau énergétique, tout en poursuivant son ambition sur le plan environnemental pour relever le défi du changement climatique.

Cette stratégie a permis au Maroc d’atteindre à fin 2021, un mix énergétique où le poids des énergies renouvelables atteint 37,8%, soit 4.067 MW, s’est-il félicité, faisant savoir que le Royaume s’est engagé en 2021, à travers sa stratégie bas carbone à l’horizon 2050, à atteindre une part de 80% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique et à accélérer l’électrification des usages, l’investissement dans le développement de nouvelles infrastructures de transport sobres en carbone et l’intégration de l’hydrogène vert pour la décarbonation de l’économie notamment, du secteur des transports.

Tout en exprimant sa certitude que le Maroc est en mesure de relever le défi des 80% à l’horizon 2050, vu le potentiel en matière d’énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l’éolien, M. Chami a indiqué que l’exploitation de ce potentiel est en marche grâce à plus de 111 projets énergies renouvelables opérationnels (52 projets cumulant une capacité de plus de 4 GW) ou en développement (59 projets cumulant une capacité de plus de 4,5 GW). Dans ce sillage, il a souligné que le Maroc accorde une place stratégique aussi bien aux usages de l’énergie verte que des chantiers structurants, tels que le dessalement de l’eau de mer, la mobilité électrique, l’hydrogène vert ou encore la décarbonation de l’industrie.

S’agissant du dessalement d’eau de mer, M. Chami a souligné que ce chantier, qui s’impose de par la situation de stress hydrique dont souffre le Maroc, constitue une des grandes priorités nationales, mettant l’accent sur l’intention des pouvoirs publics de lancer plusieurs stations dans plusieurs villes du Royaume (Casablanca, Dakhla, Safi, Guelmim et Nador après le début de l’exploitation de celui d’Agadir).

Pour ce qui est de la mobilité électrique, il a indiqué que le Maroc a réalisé des “progrès indéniables” en matière de développement d’infrastructures modernes, ainsi qu’au niveau des modes de transports, y compris durables, comme peuvent en témoigner certains chantiers tels que LGV/TGV Maroc, tramways et BHNS électriques.

Par ailleurs, M. Chami a mis l’accent sur la nécessité de développer la filière Hydrogène vert au niveau national pour permettre de décarboner plusieurs secteurs économiques, relevant que le Maroc peut devenir un acteur clé de développement de la filière de l’hydrogène vert au niveau régional et capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

Et de poursuivre que le Royaume, en se basant sur ses atouts et avantages comparatifs, est en mesure de développer davantage ses exportations d’électricité verte vers l’Europe ou encore d’hydrogène vert, voire une combinaison des deux, faisant observer que le Maroc dispose des prérequis nécessaires pour constituer une plateforme centrale pouvant attirer les entreprises européennes souhaitant s’installer dans le Royaume pour bénéficier d’une électricité verte à coût compétitif.

M.Chami a conclu en affirmant que toutes les actions menées par le Maroc aujourd’hui dans le domaine de la décarbonation de son économie, notamment l’investissement dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la mobilité durable, prouvent son engagement ferme dans l’action climatique mondiale, tout en prenant en considération ses spécificités nationales et son positionnement continental.

Organisée par la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), en collaboration avec son partenaire historique la Fédération Routière Internationale (IRF), dont la présidence est assurée par le Maroc, la 4ème édition de la Conférence Internationale de la Mobilité Durable et la conférence annuelle de l’IRF ont constitué une occasion pour les différentes parties concernées par la question de la mobilité durable, pour partager leurs expériences et débattre des stratégies futures à adopter, ainsi que des nouveaux mécanismes de financement à explorer pour des actions efficaces en la matière.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a présidé, le 3 octobre à Marrakech, le Conseil d’administration de la Fondation.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a saisi l’occasion pour mettre en lumière les principales réalisations de la Fondation.

L’année 2021 a été marquée par la nomination de SAR la Princesse Lalla Hasnaa marraine de l’alliance qui porte la Décade des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du Développement durable, un réseau d’éminents partenaires du monde, engagés dans l’action en faveur de l’océan.

Dans son rôle de membre fondateur de l’Alliance de la Décennie de l’Océan, la Fondation joue un rôle actif dans l’animation, comme lors du Blue Talk organisé en partenariat avec l’Ambassade du Portugal au Maroc, ou le 2e dialogue des Fondations qui a réuni des dirigeants mondiaux de plus d’une trentaine de fondations philanthropiques. Deux événements préparatoires à la Conférence des Océans des Nations unies à Lisbonne tenue en juin 2022, à laquelle la Fondation a participé.

Un autre axe fondamental de l’action de la Fondation abordé par SAR la Princesse Lalla Hasnaa concerne le programme Air Climat, la Fondation a mis en place avec ses partenaires une task force pour décarboner l’économie marocaine. L’outil bilan Gaz à Effet de Serre développé par la Fondation est actuellement en phase de mise à jour et de mise à niveau, notamment pour prendre en compte le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières de l’Union Européenne (CBAM) qui s’imposera aux entreprises marocaines. Ces réglementations s’appliqueront de manière progressive dès 2023.

Cet outil servira de base à la mesure des émissions, première étape incontournable pour les acteurs économiques d’une transition bas carbone devenue indispensable face à l’urgence climatique et permettra également de mettre en œuvre les modalités techniques de l’article 6 de l’accord de Paris, qui soutiendra le Maroc dans ses engagements volontaires de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a également informé les membres du Conseil de la réhabilitation, grâce au soutien de ses partenaires, dans le cadre de son programme de réhabilitation des parcs et jardins historiques, de deux jardins : El Haboul à Meknès et Ghabat Chbab à Marrakech.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a insisté sur le fait que les deux années de pandémie n’ont pas affecté le déploiement des programmes. La Fondation, qui a depuis longtemps misé sur les nouvelles technologies de l’information, a pu rapidement se redéployer au début de la Covid-19 pour faire avancer ses programmes, avec le soutien de son Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement.

Les programmes emblématiques de la Fondation ont continué à atteindre leurs objectifs, en s’adaptant aux circonstances : 74 Éco-Écoles ont hissé le Pavillon vert, 671 Jeunes Reporters pour l’Environnement ont participé au concours, 28 plages ont hissé le Pavillon Bleu, 22 entreprises ont rejoint le pacte Qualit’air.

À Marrakech, où se tient le Conseil pour la deuxième fois, la Fondation est très active. Elle y a déjà réhabilité en 2004 l’Arsat Moulay Abdeslam et mène depuis 2007 un important programme de Sauvegarde et de Développement de la Palmeraie. Son implication est également importante dans son programme Air Climat. Marrakech est un territoire pilote pour le déploiement de l’outil bilan Gaz à Effet de Serre. Les techniciens, les cadres de la commune, de la Région, et de la Wilaya, sont formés à l’utilisation de cet outil Carbone et à la mise en place d’un plan climat territorial, ou le développement de la mobilité électrique.

La Fondation mène enfin dans la ville ses programmes d’éducation et de sensibilisation, auprès des écoliers du préscolaire et du primaire (Éco-Écoles), des collégiens, lycéens et étudiants (Jeunes reporters pour l’Environnement), les étudiants (Réseau des Universités Vertes et d’Éducation des Jeunes en Afrique), ou encore les visiteurs pour le tourisme durable. Le Conseil d’Administration a arrêté les comptes pour les exercices 2019, 2020 et 2021.