La relation entre les changements climatiques et les droits de l’Homme a été au centre d’une rencontre organisée, le 29 mars au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre du cycle “Agora des droits de l’Homme” .

Les intervenants lors de cette troisième session placée sous le thème “Les changements climatiques : une menace mondiale pour les droits de l’Homme” ont discuté des multiples menaces que font planer les changements climatiques sur l’ensemble des droits humains, notamment pour les catégories vulnérables, ainsi que des démarches à entreprendre pour faire face à ce fléau en vue de garantir un avenir durable.

Ils ont, dans ce sens, abordé l’adéquation de la performance du Maroc sur le plan climatique avec les efforts de développement durable au niveau international et les mécanismes d’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, outre les moyens à même d’apporter des solutions innovantes et des recommandations pour sensibiliser à la protection et à la responsabilité partagée pour assurer la durabilité à long terme des ressources naturelles au profit des générations futures.

Appelant à la sensibilisation des citoyens, notamment des jeunes, sur les enjeux posés par le changement climatique, ainsi qu’à un accompagnement scientifique adapté, les panélistes ont souligné l’importance de la recherche, du transfert de technologie et de l’engagement politique dans la lutte efficace contre le changement climatique.

Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont plaidé pour la mise en place d’une stratégie claire et inclusive pour lutter contre ce fléau, insistant sur la nécessité de prôner une approche participative et réduire les disparités qui existent entre les pays les plus industrialisés et les moins industrialisés.

La note conceptuelle de cette rencontre rappelle que le Maroc a pris plusieurs mesures pour relever les défis climatiques, dont la ratification d’accords internationaux, tels que la Déclaration de Stockholm sur l’environnement humain et les trois Conventions de Rio sur la biodiversité en 1995, ainsi que l’implication active du Royaume dans l’organisation de la Conférence des Parties aux Conventions-cadres des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech à deux reprises en 2001 (COP 7) et en 2016 (COP 22).

Le Maroc, fait observer la même source, a enregistré des progrès importants en matière d’indice de performance climatique, le Royaume figurant dans le top 10 des pays ayant des taux élevés dans trois domaines fondamentaux : la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et la politique climatique.

Cette rencontre a été marquée par la participation d’experts en climat et en eau, ainsi que des représentants de secteurs gouvernementaux, de la société civile et de professeurs universitaires spécialisés.

L’implémentation de leviers techniques et financiers constitue une condition pour atteindre la neutralité carbone et l’efficacité énergétique, a affirmé, le 2 avril, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Plus précisément, la stratégie bas carbone à long terme du Maroc pour l’horizon 2050 nécessite la mise en place d’une évaluation des impacts macroéconomiques des scénarios de décarbonation et la proposition de mesures opérationnelles, a indiqué Mme Benali lors d’une rencontre avec la CGEM.

Cette stratégie met l’accent sur diverses orientations telles que l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, l’augmentation de l’électrification, le développement d’une agriculture résiliente et durable, ainsi que la promotion de villes intelligentes avec un système de transport zéro émission.

Elle a dans ce sens relevé que la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) vise à piloter la trajectoire du développement durable du Maroc à l’horizon 2035, notant que la refonte de la feuille de route du secteur énergétique implique un alignement avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et les programmes gouvernementaux, ainsi qu’une approche consultative et collaborative impliquant toutes les parties prenantes aux niveaux national et régional.

Et d’ajouter que dans le cadre de la transition vers une économie circulaire au Maroc, des mesures sont prises pour la gestion des déchets, dont la planification, la réduction à la source, la collecte sélective, le recyclage, l’éco-élimination et la valorisation énergétique, et des projets sont également en cours pour promouvoir une économie circulaire dans six villes hôtes de la Coupe du monde 2030.

Enfin, une réforme dans le secteur minier est envisagée pour intégrer la politique minière à la politique de développement industriel du Maroc, valoriser les minerais stratégiques, investir dans le savoir et le développement de l’intelligence minière, et promouvoir un secteur minier durable et influent à l’échelle régionale et continentale, a relevé la ministre.
Cette rencontre a constitué une opportunité pour les deux parties d’échanger sur les stratégies menées par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, de réfléchir sur les points d’intérêt commun, et de discuter des moyens d’approfondir leur collaboration.

Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont signé, le 27 mars à Salé, une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le secteur de la recherche et l’innovation et le gouvernement en faveur du soutien au développement durable et de l’accélération de la transition vers une économie verte et inclusive au Maroc.

En vertu de cette convention, paraphée par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le président de l’UM6P, Hicham El Habti, les deux parties s’accordent à mutualiser leurs efforts et à créer des synergies et des convergences en vue de mettre en œuvre les actions inscrites dans le cadre de ce partenariat.

Cette convention de partenariat couvre la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la recherche appliquée pour créer des solutions durables adaptées aux besoins spécifiques du Maroc, en harmonie avec la politique nationale de transition énergétique et de développement durable.

Elle prévoit également le renforcement de la synergie entre la formation supérieure, la recherche, l’entrepreneuriat vert et les politiques publiques à travers une approche intégrée, outre l’appui au déploiement du Programme de coopération Sud-Sud, renforçant ainsi les initiatives internationales dans les domaines de prédilection du ministère.

Cette occasion a été également marquée par la signature d’un accord de partenariat entre l’UM6P et la Centrale d’Achat et de Développement de la Région minière du Tafilalet et de Figuig (CADETAF) visant à soutenir notamment la recherche et l’innovation pour le développement aval des chaînes de valeur des produits miniers de la région, et leur valorisation en lien avec la politique industrielle du Maroc.

Cet accord vise également la création d’un centre national d’excellence d’exploitation minière artisanale et d’incubation des startups minières, l’objectif étant d’insuffler une dynamique nouvelle à la promotion de la recherche et du développement, ainsi qu’au développement de solutions novatrices répondant aux défis multidisciplinaires de l’environnement et du développement durable.

S’exprimant à cette occasion, Mme Benali a indiqué que ce partenariat vise l’élaboration d’une vision relative à l’innovation et à la technologie moderne dans le domaine de la protection de l’environnement, précisant que cet objectif s’inscrit en droite ligne des missions de son département.

La signature de cette convention, a-t-elle ajouté, témoigne de la confiance que place le ministère en l’UM6P, notamment dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable qui ambitionne d’avoir un impact positif et concret sur la vie des Marocains.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable a, en outre, mis l’accent sur l’importance du partenariat avec la CADETAF, le qualifiant d’accord de nouvelle génération qui permettra au ministère de consolider ses relations avec la Centrale.

Mme Benali a dans ce sens soutenu que cet accord permettra également aux chercheurs à l’UM6P de collaborer avec les artisans miniers en faveur du développement de la région et de la promotion des atouts dont elle regorge.

De son côté, M. El Habti a souligné que la convention de partenariat contribuera au développement d’initiatives novatrices autour de la “cleantech”, permettant ainsi aux jeunes de développer des startups à même de trouver des solutions en lien avec la transition énergétique.

S’agissant de l’accord de partenariat, il vise à examiner les moyens d’apporter les solutions et les idées développées au sein des laboratoires de recherche de l’UM6P au niveau de la région gérée par la CADETAF, le but étant d’impacter positivement les artisans.

Ces deux partenariats vont permettre à l’UM6P et au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable de renforcer leur lien dans les domaines de l’innovation, de la recherche et de la formation.

Le directeur de la CADETAF, Ali El Ghazi, a pour sa part mis l’accent sur l’importance de l’accord conclu avec l’UM6P, relevant que ce partenariat couvre plusieurs domaines, dont l’exploration minière et la formation au profit du personnel de la Centrale.

La signature de ces conventions représente en outre une avancée significative vers la concrétisation des engagements communs des partenaires en faveur d’un avenir plus durable, se sont par ailleurs félicitées les deux parties.

Un protocole d’accord stratégique relatif à la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre d’un Programme de développement d’infrastructures gazières durables a été signé, le 26 mars à Rabat, pour le lancement de la feuille de route de l’infrastructure gazière.
Ce protocole conclu entre les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances et de l’Équipement et de l’Eau et le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, s’inscrit dans la continuité de l’engagement constant du Royaume du Maroc en faveur de la consolidation de sa souveraineté énergétique, la décarbonation de son économie et la connectivité dans les marchés régionaux et mondiaux.

Associant cinq organismes et sociétés publics, à savoir, l’Agence nationale des ports (ANP), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), la société Nador West Med S.A. (NWM), ainsi que la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), ledit protocole vise à renforcer la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre accélérée d’un programme de développement d’infrastructures gazières durables.

Ce programme, qui s’étendra sur plusieurs années, ambitionne de doter le Royaume du Maroc de plusieurs points d’entrée pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que d’une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel.

A court terme, il vise à apporter l’appui aux gazoducs raccordant les bassins de production de gaz domestiques aux consommateurs, ainsi que le développement d’un terminal GNL au port de Nador West Med et d’un nouveau gazoduc pour connecter le terminal au Gazoduc Maghreb Europe.

Ce programme permettra de renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, le déploiement de l’offre Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et de ses dérivés et le développement du Projet du gazoduc Afrique-Atlantique.

Le Groupe Akwa vient de se doter d’un nouveau pôle dédié aux énergies renouvelables, à l’environnement et au développement durable, dit « Pôle Transition Energétique, Environnement & Développement Durable » (TEEDD).

Le nouveau Pôle a pour mission de positionner le Groupe comme un acteur de choix dans divers secteurs, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’Hydrogène vert et ses dérivés, du gaz naturel ou encore du dessalement, indique un communiqué du groupe.

La direction de ce pôle a été confiée à Mohammed Rachid Idrissi Kaïtouni, fort de près de 30 ans d’expérience dans le secteur de l’énergie, notamment en tant que directeur général du pôle gaz au sein d’Akwa Group.

Quant au pôle « Gaz », il sera désormais dirigé par Tawfiq Hamoumi qui assurait jusqu’à présent la direction de Afriquia Gaz.

Par ailleurs Le groupe Akwa vient de nommer Adil Ziady à la tête d’Akwa Africa, Said El Baghdadi prend la direction du Pôle Carburants & Lubrifiants et Khalid Mouchtaki nommé directeur général de Afriquia SMDC.

Bien plus que des promotions internes, cette nouvelle phase de réorganisation d’Akwa augure d’une nouvelle étape dans le développement de ce groupe qui parmi les plus anciens du Royaume mais qui a toujours su négocier le virage de modernité de manière à s’inscrire pleinement dans le développement économique du Royaume.

Le Groupe Akwa vient de se doter d’un nouveau pôle dédié aux énergies renouvelables, à l’environnement et au développement durable, dit « Pôle Transition Energétique, Environnement & Développement Durable » (TEEDD).

Le nouveau Pôle a pour mission de positionner le Groupe comme un acteur de choix dans divers secteurs, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’Hydrogène vert et ses dérivés, du gaz naturel ou encore du dessalement, indique un communiqué du groupe.

La direction de ce pôle a été confiée à Mohammed Rachid Idrissi Kaïtouni, fort de près de 30 ans d’expérience dans le secteur de l’énergie, notamment en tant que directeur général du pôle gaz au sein d’Akwa Group.

Quant au pôle « Gaz », il sera désormais dirigé par Tawfiq Hamoumi qui assurait jusqu’à présent la direction de Afriquia Gaz.