Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a engagé une nouvelle étape de son développement énergétique : la mise en place d’une filière nationale de l’hydrogène vert et de ses dérivés.
La circulaire du Chef du Gouvernement du 11 mars 2024 a marqué le lancement opérationnel de l’initiative « Offre Maroc pour l’Hydrogène Vert », construite autour de trois principes structurants : cohérence institutionnelle, compétitivité économique et création de valeur durable.
Cette démarche traduit la volonté du Royaume d’aborder cette filière émergente avec méthode, coordination et crédibilité.

Dix-huit mois après son lancement, l’Offre Maroc affiche des résultats concrets et mesurables. Le cinquième comité de pilotage, tenu le 17 septembre 2025, a validé plusieurs jalons majeurs, confirmant la progression méthodique de la filière et la solidité du dispositif de gouvernance mis en place.

À ce jour, sept projets intégrés ont été sélectionnés.
L’un d’eux a finalisé sa phase d’étude préliminaire dans les délais et s’apprête à entamer la phase d’études avancées, tandis que les six autres ont lancé leurs travaux de pré-FEED.
Portés par des consortiums marocains et internationaux de premier plan, implantés dans les trois régions du Sud, ces projets traduisent la confiance des investisseurs dans le cadre national et la crédibilité du modèle marocain de développement de la filière hydrogène.

La coordination entre le secteur privé, les départements ministériels, les agences publiques et MASEN, en tant que point focal, a permis de consolider les fondations techniques, réglementaires et institutionnelles nécessaires au déploiement progressif de projets bancables, techniquement maîtrisés et économiquement viables.

En parallèle de cette dynamique, la structuration d’accords d’offtake à long terme constitue désormais un levier essentiel pour accélérer la mise en œuvre industrielle et financière des projets. Cet élément clé de la bancabilité renforcera la visibilité des investisseurs et soutiendra la montée en puissance de la filière à l’échelle nationale et internationale.

Forte de cette approche planifiée et pragmatique, la stratégie hydrogène du Maroc s’inscrit dans la continuité du modèle national des énergies renouvelables, qui allie vision de long terme, attractivité pour l’investissement privé et ancrage territorial.
La filière hydrogène vert s’affirme ainsi comme un nouveau pilier du modèle énergétique marocain, porteur d’opportunités industrielles, d’emplois qualifiés et de partenariats durables pour les décennies à venir.

Le Maroc reste un « acteur très actif » et un « leader » des négociations climatiques mondiales, a affirmé le 24 octobre Ana Toni, directrice générale de la COP30, à moins de deux semaines de l’ouverture de la conférence sur le climat que le Brésil accueillera à Belém.
« Le Maroc est un partenaire avec lequel nous collaborons intensément, non seulement parce qu’il a accueilli la COP22, mais surtout parce qu’il figure parmi les pays les plus mobilisés sur les questions climatiques », a souligné Mme Toni lors d’une rencontre avec la presse étrangère organisée par l’Association de la presse internationale (AIE), sous le thème « Alerte climatique, focus sur les forêts : créer des ponts avec le monde jusqu’à la COP30 ».

En réponse à une question de MAP-Brasilia sur la manière dont le Maroc pourrait renforcer la résilience climatique et l’adaptation en Afrique dans le cadre d’une approche multilatérale à la veille de la COP30, Ana Toni a salué l’engagement du Royaume au sein du continent, notamment sur les questions d’énergie, de conservation des forêts et de préservation de l’environnement.

Elle a cité deux initiatives dans lesquelles le Brésil collabore avec le Maroc et le continent africain : la « cuisson propre » visant à remplacer les combustibles traditionnels par des méthodes de cuisson plus efficaces et moins polluantes, et la Mission 300, projet ambitieux visant à étendre l’accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030.

La directrice générale de la COP30 a également souligné les actions marocaines dans les domaines des forêts et de l’eau, précisant que ces enjeux rejoignent ceux du Brésil, où leur importance est comparable. « Nous travaillons très étroitement ensemble ».

Soulignant que Belém ambitionne d’être « la COP de la mise en œuvre », Ana Toni a précisé que le sommet donnerait une visibilité accrue aux solutions déjà disponibles, du reboisement à l’hydrogène vert, pour accélérer leur déploiement. L’inclusion des peuples autochtones et de la jeunesse figurera parmi les priorités.

La lutte contre le greenwashing et le lobbying abusif sera également renforcée : seules les entreprises et organisations respectant des obligations de transparence sur la plateforme NAZCA de l’ONU figureront sur l’Agenda de l’action.

Ana Toni a enfin évoqué la création d’une Coalition ouverte sur les marchés du carbone, pilotée par le Brésil, destinée à aligner les systèmes internationaux et renforcer leur crédibilité.
Sur le plan logistique, 163 délégations ont déjà demandé leurs accréditations et 132 ont obtenu leurs accommodations complètes. Les pays les plus vulnérables bénéficieront du soutien d’organisations philanthropiques pour faciliter leur hébergement.

Concernant le financement climatique, Ana Toni a rappelé que la COP30 n’avait pas pour objectif de fixer de nouveaux montants, le cap des 300 milliards de dollars par an pour les pays en développement ayant été acté lors de la COP29. La conférence se concentrera sur la mise en œuvre des solutions et sur la mobilisation des acteurs économiques et financiers pour atteindre les objectifs, notamment celui des 1.300 milliards de dollars de financements.
Enfin, sur la dimension énergétique et géopolitique, la directrice générale de la COP30 a jugé que la récente autorisation d’exploration pétrolière au large de l’Amazonie par Petrobras, ne remettait pas en cause la crédibilité du Brésil comme hôte, soulignant la maturité du débat énergétique brésilien et la nécessité d’établir collectivement la future matrice énergétique du pays, tout en poursuivant les efforts de protection des forêts et de lutte contre le déboisement.





Vivo Energy Maroc consolide son engagement sociétal en renouvelant son partenariat stratégique avec l’association INJAZ Al-Maghrib. Une nouvelle convention a été signée, le 24 octobre, pour la période 2025-2027 afin de poursuivre le développement de programmes éducatifs et entrepreneuriaux destinés à la jeunesse marocaine. 

« Notre partenariat historique avec INJAZ Al-Maghrib traduit notre engagement durable en faveur de la jeunesse marocaine. Nous sommes convaincus que l’éducation et l’entrepreneuriat représentent des leviers puissants pour favoriser l’inclusion et encourager le développement du potentiel des jeunes. La mobilisation de nos collaborateurs mentors est une fierté et une preuve concrète de notre volonté d’agir collectivement pour l’avenir », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc. 

Ce partenariat, initié en 2009, s’inscrit dans la durée et illustre la volonté commune des deux institutions de promouvoir l’éducation et de stimuler l’esprit d’entreprise comme leviers d’inclusion et de développement humain. 

Depuis plus de seize ans, cette collaboration a permis d’impacter des milliers de jeunes à travers le Royaume, en leur offrant les compétences et les outils nécessaires pour construire leur avenir professionnel et entrepreneurial. Depuis 2009, cette collaboration a permis de former plus de 250 000 jeunes et de créer plus de 300 junior-entreprises et en mobilisant plus de 170 collaborateurs mentors de Vivo Energy Maroc dans le cadre du mécénat de compétences. Cette nouvelle convention porte principalement sur le Company Program, programme phare d’INJAZ Al-Maghrib qui initie les lycéens et étudiants à l’entrepreneuriat à travers la création et la gestion d’entreprises en conditions réelles. 

Elle inclut également la participation de Vivo Energy Maroc à d’autres initiatives éducatives et d’innovation menées par l’association selon les besoins identifiés. 

La spécificité majeure du partenariat réside dans le mécénat de compétences, à travers lequel des collaborateurs de Vivo Energy Maroc s’engagent comme mentors bénévoles. En partageant leur expérience professionnelle et leur savoir-faire, ils accompagnent les jeunes dans le développement de leurs projets et participent activement à leur apprentissage. Cette mobilisation humaine et solidaire constitue une dimension essentielle du partenariat. « Le renouvellement de notre partenariat confirme la solidité de la relation entre INJAZ AlMaghrib et Vivo Energy Maroc. Ensemble, nous poursuivons la même ambition : offrir aux jeunes Marocains les moyens de développer leurs compétences, de gagner en confiance et de contribuer à leur ouvrir l’accès à la vie active dans les meilleures conditions», a souligné Wafaa Joundy, Présidente d’INJAZ Al-Maghrib. 

« Participer au Company Program m’a permis de transformer une idée en projet concret. Avec Saferide, nous avons développé une solution technologique pour renforcer la sécurité des usagers de la route. Grâce à l’accompagnement d’INJAZ Al-Maghrib et des mentors de Vivo Energy Maroc, j’ai appris à croire en mon potentiel et à envisager l’entrepreneuriat comme un véritable levier de changement », a témoigné Abir Aman, lauréate du Company Program 2025 de l’Université Mohammed V – Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales d’Agdal. 

A travers ce partenariat structurant, Vivo Energy Maroc réaffirme sa volonté de contribuer activement au développement humain du Royaume et à la promotion d’une jeunesse entreprenante et responsable. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la continuité des actions citoyennes de l’entreprise, articulées autour de trois axes stratégiques : l’éducation, les énergies renouvelables et la santé à travers la sécurité routière.





L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de procéder à la mise en service de deux nouveaux postes de transformation 225/22 kV, à Skhour Rhamna et Benslimane, pour un investissement global de près de 350 millions de dirhams, dans le cadre de la modernisation et l’extension continue du réseau national de transport d’électricité.
Le poste de Benslimane (140 MVA) comprend la construction du poste 225 kV et la réalisation d’environ 37 km de lignes Très Haute Tension. Il contribue au renforcement de l’alimentation électrique de la région et à l’amélioration durable de la qualité de service, tout en accroissant la fiabilité et la performance du réseau.

Quant au poste de Skhour Rhamna (80 MVA), il sécurise l’approvisionnement électrique de la Province de Rhamna et accompagne la dynamique économique et industrielle autour du pôle de Benguerir. Son raccordement au réseau national, via le rabattement d’environ 14 km d’une ligne 225 kV, renforce la flexibilité et la stabilité du système électrique national.

Ces deux ouvrages viennent renforcer les infrastructures électriques nationales, avec une capacité additionnelle de 220 MVA, et s’ajoutent aux nombreuses réalisations mises en service depuis le début de l’année 2025, confirmant la dynamique engagée par l’ONEE pour répondre à la croissance de la demande en électricité et moderniser durablement ses infrastructures électriques.

En effet, depuis janvier 2025, plusieurs postes et lignes stratégiques ont été mis en service ou renforcés, représentant une puissance totale installée d’environ 1 330 MVA et 264 kilomètres de lignes Très Haute Tension. Il s’agit notamment des postes de Mghila (70 MVA), Agadir (150 MVA), Fouarat (+150 MVA), Tizgui (+150 MVA), Loukkos (+150 MVA), Ghanem (150 MVA), Laawamar (150 MVA), Guelmim (140 MVA), Skhour Rhamna (80 MVA) et Benslimane (140 MVA).

Ces réalisations traduisent l’engagement constant de l’ONEE à renforcer la sécurité d’approvisionnement en électricité, à accompagner le développement régional et à soutenir la transition énergétique du Royaume et l’intégration massive des énergies renouvelables, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.





Les travaux du séminaire Maroc-Suisse sur l’économie circulaire et durable se sont tenus, le 20 octobre à Tanger, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Organisé par l’Alliance Suisse Maroc (ASM), sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, cet événement d’envergure réunit des hauts représentants politiques et institutionnels, des dirigeants d’entreprises et des experts du Maroc et de la Suisse pour stimuler les échanges entre les deux pays et construire ensemble des économies compétitives et durables.

Cet événement de haut niveau, organisé en partenariat avec l’Ambassade de la Confédération suisse au Maroc, la Wilaya de la région, le Conseil régional, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA), le Conseil régional d’investissement (CRI) et d’autres partenaires institutionnels, constitue une plateforme d’échange et de partenariat entre responsables publics, acteurs économiques, universitaires et experts des deux pays, en vue d’explorer les opportunités de collaboration autour d’un modèle de croissance verte et inclusive.

Placée au cœur des échanges bilatéraux entre le Royaume du Maroc et la Confédération suisse, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de coopération internationale visant à renforcer la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la durabilité des modèles économiques.

S’exprimant à cette occasion, El Yazid Mouhsine, co-président de l’ASM, a souligné que ce séminaire est avant tout une belle aventure collective, née d’une conviction simple, mais essentielle: la nécessité d’unir nos forces pour bâtir un modèle de développement à la fois plus respectueux de la planète et plus équitable pour nos sociétés.

« C’est exactement ce que représente l’Alliance Suisse–Maroc: une passerelle entre deux pays, entre deux cultures, mais aussi entre des femmes et des hommes qui partagent la même envie d’agir, la même foi en la coopération et la même confiance dans la puissance du dialogue », a-t-il enchainé, notant que l’économie circulaire n’est pas qu’un concept technique, mais une manière de repenser nos habitudes, de redonner vie à nos ressources et de créer autrement avec sens, respect et innovation.

El Yazid a affirmé qu’il s’agit d’une réelle opportunité de réinventer nos modèles économiques, de créer de l’emploi durable et de renforcer les liens entre nos territoires, soulignant que ce séminaire représente un espace de rencontre, d’échange et de co-construction, un lieu où les idées se croisent, où les collaborations se tissent, et où peuvent émerger les projets de demain.

Pour sa part, la directrice de l’économie circulaire et de la lutte contre la pollution au sein du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, Hafsa Lakhlifi, a indiqué que le sujet de l’économie circulaire et durable est au coeur des priorités stratégiques du Royaume, relevant que cette rencontre s’inscrit en droite ligne de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, qui fait du développement durable et de la justice sociale et territoriale un pilier fondamental du Nouveau modèle de développement et de la stratégie nationale de développement durable (SNDD) à l’horizon 2035.

Après avoir rappelé l’engagement du Maroc à construire une économie verte, compétitive et sobre en carbone, Mme Lakhlifi a précisé que l’économie circulaire et durable représente une véritable philosophie du développement fondée sur la responsabilité, l’efficacité et la solidarité, mettant l’accent sur les initiatives lancées par le Maroc notamment dans les domaines de la gestion des déchets solides, de la valorisation des eaux usées et du développement des énergies renouvelables.

Elle a, à cet égard, souligné que le Maroc a lancé la préparation d’une feuille de route nationale pour l’économie circulaire, qui vise à transformer nos modèles de production et de consommation, à encourager l’innovation et à accélérer la transition vers un développement durable et inclusif, notant que cette rencontre constitue une opportunité précieuse pour engager un dialogue constructif autour des perspectives de coopération entre le Maroc et la Suisse, rapprocher les secteurs privés des deux pays et encourager les investissements responsables, ainsi que pour faciliter les échanges technologiques et promouvoir les bonnes pratiques dans des secteurs clés.

De son côté, l’ambassadeur de la Confédération suisse au Maroc, Valentin Zellweger, a relevé que le thème choisi pour cette rencontre: « Comment avancer ensemble vers des économies à la fois compétitives et durables? » illustre parfaitement les ambitions partagées du Maroc et de la Suisse face aux défis économiques, environnementaux et sociaux de notre époque, soulignant que la Suisse, en inscrivant le Maroc parmi ses pays partenaires « prioritaires », reconnait le rôle du Royaume comme acteur clé du développement régional et mondial.

Il a, par ailleurs, salué le rôle important de l’ASM dans la construction de ponts durables entre les deux pays, grâce au dialogue, au partage d’expériences et à la valorisation des réussites communes, exprimant le souhait que cette rencontre puisse inspirer de nouveaux projets, renforcer les synergies et consolider l’ambition commune: avancer ensemble vers des économies à la fois compétitives, inclusives et durables.

Quant au directeur général des services au Conseil régional, Rabie El Khamlichi, il a affirmé que l’économie circulaire représente une orientation stratégique pour le Maroc, engagé dans une dynamique de durabilité sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, notant que le Conseil régional a mis en place un cadre d’intervention stratégique à travers son Plan de développement régional, articulé autour de cinq axes, avec l’économie circulaire placée au cœur des priorités.

Il a, dans ce sens, réaffirmé l’engagement du Conseil à soutenir et accompagner cette dynamique, formulant le souhait que cette rencontre permette d’identifier des pistes d’action concrètes et des solutions durables pour renforcer l’économie circulaire.

Le programme de cet événement de deux jours a traité des thématiques sur les politiques publiques, la coopération économique et les innovations circulaires, une table ronde de haut niveau réunissant dirigeants d’entreprises, experts et décideurs marocains et suisses, et des sessions “Leaders en action”, dédiées aux retours d’expérience d’entreprises pionnières dans la valorisation des déchets, la construction durable, le textile circulaire ou encore l’agriculture biologique.

Cette rencontre a été marquée également par des visites de terrain de sites emblématiques de la transition circulaire, dont la plateforme Geocycle (Oum Azza – Rabat), le Port de Tanger Med et le Parc éolien de Tanger.

Il est à noter que l’Alliance Suisse-Maroc a été fondée en 2023 pour renforcer les liens de coopération et d’amitié entre le Maroc et la Suisse, dans un esprit de partenariat équilibré et d’engagement commun en faveur d’un avenir durable.

À travers ce séminaire, l’Alliance ambitionne de fédérer les efforts publics et privés en faveur d’une gestion circulaire des ressources et d’une économie plus compétitive, respectueuse de l’environnement et créatrice d’opportunités.







Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a salué, le 22 octobre à Fès, la politique marocaine en matière de gestion et de sécurisation des ressources en eau, la qualifiant d’ »exemple pour le monde ».

‘’L’expérience marocaine est un exemple pour le monde, le Royaume, qui fait face aux évolutions du climat et de la croissance démographique, ayant su mettre en œuvre des solutions appropriées pour sécuriser la ressource en eau’’, a souligné M. Fauchon, qui s’exprimait lors de la 7è Conférence panafricaine sur le génie rural, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Le président du Conseil mondial de l’eau a mis l’accent, à cet effet, sur les projets colossaux mis en place et les nouvelles technologies introduites, dont le dessalement, le recyclage des eaux usées et le transfert d’eau pour garantir à la population marocaine l’accès à cette ressource, mais aussi pour ouvrir la voie aux pays africains dans le domaine.

‘’La conférence de Fès est l’occasion pour les pays d’Afrique de s’inspirer de l’expérience marocaine remarquable, qui permet au Royaume d’être l’une grandes nations dans le monde’’.

Fauchon a souligné, notamment, l’importance du Centre mondial des eaux non conventionnelles et des énergies renouvelables, qui sera créé au Maroc, ajoutant que ce centre ‘’illustrera le savoir-faire du Royaume dans les domaines des eaux non-conventionnelles et des énergies renouvelables’’.

Dans son intervention à l’ouverture de cette conférence, l’expert a cité, en particulier, la station de dessalement de Dakhla, aux côtés de celle de Rabat en cours de réalisation, comme « un exemple unique dans le monde », d’autant plus qu’elles fonctionnent entièrement avec des énergies renouvelables, ce qui permet de réduire considérablement le prix du m3.

Après avoir énuméré les multiples défis auxquels fait face le monde sur le plan agricole et climatique, il a mis en avant le rôle ‘’déterminant’’ des élus et des gouvernants dans la défense de la cause des agriculteurs et du monde rural qui assurent la sécurité alimentaire et de l’eau.

Il a souligné la nécessité d’exiger des décideurs de s’opposer à la disparition des espaces agricoles et des ressources en eau, à l’image du Maroc, en faisant voter les lois et les budgets nécessaires.

Après avoir relevé l’importance de la jeunesse rurale, appelée à assurer la souveraineté et sécurité alimentaire de demain, M. Fauchon a noté qu’une irrigation plus intelligente conduit à une production diversifiée, d’où la nécessité de renforcer la capacité d’innover.

Cette rencontre est initiée par l’Association nationale des améliorations foncières, de l’irrigation, du drainage et de l’environnement (ANAFIDE), en partenariat avec l’Association africaine du génie agricole et l’Association américaine des ingénieurs agricoles et biologiques, avec le soutien de plusieurs partenaires nationaux et internationaux, dont le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, la Commission internationale de l’irrigation et du drainage, et l’Institut international de gestion de l’eau.

L’organisation de cette conférence intervient dans la continuité du succès d’événements internationaux précédents organisés par ANAFIDE, notamment la 5e Conférence régionale africaine de la Commission internationale de l’irrigation et du drainage (Marrakech en 2021), et la 10e Conférence internationale sur la micro-irrigation (Dakhla en 2023).





Une convention de partenariat a été signée, le 27 octobre à Rabat, pour la mise en œuvre du programme de renforcement des effectifs des doctorants-moniteurs dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable à l’horizon 2028.

Signée par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azeddine El Midaoui, cette convention vise à encourager les meilleurs étudiants titulaires d’un master à poursuivre leurs études en doctorat grâce à l’octroi de 50 bourses mensuelles pendant trois ans, afin de mener des recherches dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable.

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour intégrer les priorités nationales en matière de transition énergétique et de développement durable dans les politiques de recherche scientifique et d’innovation, conformément aux orientations de la stratégie nationale du développement durable 2035.

Dans une déclaration à la presse, Mme Benali a souligné que ce partenariat constitue un investissement dans l’avenir du Maroc et dans sa jeunesse à travers l’octroi de bourses d’études à près de 50 doctorants-chercheurs dans les domaines des énergies renouvelables, de la transition énergétique et du changement climatique.

Cette initiative intervient aussi dans le cadre de la mise en œuvre des orientations stratégiques du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et vient s’ajouter à plusieurs autres accords élaborés depuis le début de l’année en cours.

Soulignant la nécessité d’investir dans la transition énergétique et le développement durable en s’appuyant sur la recherche scientifique et l’innovation, la ministre a fait savoir que le Maroc a besoin de cadres spécialisés dans ces domaines vitaux en vue d’atteindre la transition énergétique escomptée.

De son côté, M. El Midaoui s’est félicité, dans une déclaration similaire, de la conclusion de cette convention, notant que « les jeunes constituent l’épine dorsale et l’un des mécanismes stratégiques pour l’accompagnement des différentes mutations technologiques et scientifiques ».

Le ministre a également mis en exergue l’importance de former des cadres et des compétences scientifiques afin d’accompagner ces transformations, les projets et les chantiers stratégiques en cours au Maroc, comme l’autonomie technologique liée à la transition numérique et au développement durable.

S’étalant sur trois ans (2026-2028), le programme de renforcement des effectifs des doctorants-moniteurs dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable bénéficie d’une enveloppe budgétaire globale estimée à 63 millions de dirhams, entièrement financée par le ministère de la Transition énergétique et du développement durable, alors que sa mise en œuvre et le suivi des bénéficiaires seront assurés par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST).

Ce programme permettra de former et encadrer les étudiants chercheurs en les incitant à trouver des solutions innovantes aux problématiques que connaît le Maroc dans un certain nombre de domaines tels que les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, l’économie circulaire et le changement climatique.





L’ambassadeur du Maroc en Suède, Karim Medrek, a présenté à Stockholm les principales stratégies nationales mises en œuvre par le Royaume dans le domaine de la transition énergétique et du développement durable.

Intervenant lors d’une table ronde sur la transition verte et les politiques climatiques internationales, M. Medrek a indiqué que le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a fait du développement durable et de la diplomatie climatique un pilier central de son modèle de développement et de sa politique étrangère.

Medrek a passé en revue, à cette occasion, les stratégies phares du Maroc dans ce domaine, notamment la Stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030, la Stratégie bas carbone 2050, ainsi que la Feuille de route nationale pour l’hydrogène vert (2021).

Il a également évoqué la nouvelle politique énergétique et industrielle du Royaume, qui vise à intégrer les impératifs de durabilité au cœur des chaînes de valeur et à favoriser l’émergence d’écosystèmes industriels bas carbone, compétitifs et innovants.

Pour le diplomate marocain, la transition verte constitue un enjeu global qui exige une action collective, une innovation partagée et une coopération sincère entre les nations.

Cette rencontre, organisée par l’Ambassade du Maroc à Stockholm en partenariat avec le groupe de réflexion suédois Mundus International, a réuni plusieurs chefs de mission diplomatique accrédités en Suède, ainsi que des experts et responsables suédois, pour un échange approfondi sur les politiques nationales et internationales de durabilité et de coopération climatique.

La table ronde a connu la participation de deux experts de haut niveau : Magnus Nilsson, consultant et expert des politiques européennes en matière de climat, d’énergie et de transport, et Mikael Anzén, ambassadeur suédois pour le commerce durable et l’innovation.
Les discussions ont permis d’examiner en profondeur les politiques climatiques européennes et la contribution de la Suède à la transition verte et d’aborder les mécanismes législatifs européens de réduction des émissions, les défis liés à la séquestration du carbone et les stratégies industrielles visant la neutralité climatique.

Les intervenants ont souligné que la Suède s’est fixée des objectifs plus ambitieux que ceux exigés par l’Union européenne, misant sur l’innovation technologique et la capture du carbone pour les atteindre, mettant en lumière la démarche singulière de la Suède en matière de durabilité, issue d’une culture d’ingénierie, d’innovation et de pragmatisme.

Et de rappeler que le modèle énergétique suédois, fondé sur l’hydroélectricité, le nucléaire et les énergies renouvelables, repose sur une stratégie de long terme visant une économie presque totalement décarbonée. Le modèle Team Sweden, qui réunit institutions publiques et secteur privé pour promouvoir les investissements responsables et le transfert de technologies vertes, a été présenté comme un levier essentiel de la diplomatie économique suédoise.

Fondé à Stockholm, Mundus International est un groupe de réflexion et de communication spécialisé dans l’analyse des politiques publiques, des relations internationales et des enjeux de durabilité en Suède et dans la région nordique. À travers ses publications et ses forums d’échange, Mundus International contribue à rapprocher la communauté diplomatique, les institutions publiques et les acteurs économiques autour de thématiques globales, notamment la transition énergétique, l’innovation et la coopération internationale.





Le Maroc et la Pologne ont fait part, le 24 octobre, de la détermination à renforcer leur coopération dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable.

Lors d’un entretien à Rabat entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre des Actifs de l’État de Pologne, Wojciech Balczun, les deux parties se sont félicitées de la solidité des relations multidimensionnelles bilatérales.

La rencontre a également été l’occasion pour les deux responsables de souligner la nécessité de hisser la coopération entre Rabat et Varsovie en matière énergétique au niveau de partenariat renforcé.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, M. Balczun a mis en exergue la volonté de son pays de donner une forte impulsion aux relations entre le Maroc et la Pologne et de consolider leur coopération énergétique.

Il a également mis en avant la dynamique économique que connaissent les deux pays, notant que la Pologne veut partager son expérience et son expertise avec le Royaume dans différents secteurs stratégiques.

Pour sa part, Mme Benali a dit avoir évoqué avec le ministre polonais les moyens de promouvoir l’échange du savoir-faire et des expériences dans les secteurs de la transition énergétique et du développement durable.

« Notre ambition aujourd’hui est de travailler ensemble pour consolider la sécurité énergétique dans nos deux pays » dans une conjoncture mondiale délicate, a-t-elle expliqué. 



Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 23 octobre à Rabat, le projet de décret n° 2.25.100 fixant les conditions et les modalités de réalisation et d’exploitation des installations d’autoproduction de l’énergie électrique.

Présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, ce projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des articles 3, 4, 5 et 6 de la loi n° 82.21 réglementant l’autoproduction de l’énergie électrique, lesquels prévoient la mise en place de trois régimes régissant la construction et l’exploitation des installations d’autoproduction d’électricité, à savoir, le régime de déclaration, le régime d’approbation de raccordement et le régime d’autorisation.

Ce projet de décret vise à établir un cadre réglementaire complet pour les régimes d’autorisation, de raccordement et d’exploitation relatifs à ces installations d’autoproduction d’électricité, en définissant le régime d’autorisation pour la construction et l’exploitation de ces installations d’autoproduction d’électricité raccordées à des installations d’autoconsommation non raccordées au réseau électrique national.

Il définit également le régime d’autorisation pour la construction et l’exploitation des installations d’autoproduction d’électricité raccordées ou dont le raccordement est prévu au réseau basse tension, outre la fixation du système d’approbation de raccordement, des modalités d’exploitation et des conditions de retrait de l’approbation ou de l’autorisation.

D’autre part, le Conseil a décidé de reporter à une réunion ultérieure l’examen du projet de décret n° 2.25.01 fixant les conditions de révision du plafond de l’excédent de la capacité de production des installations d’autoproduction de l’énergie électrique.