L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) a reçu, le 26 octobre à Rabat, une importante délégation belge conduite par le Président Directeur Général de l’Association Belge AGORIA, Bart Steukers, et composée de représentants de certaines entreprises affiliées à cette Association.

Au cours de cette réunion, la délégation belge a soutenu que sa visite au Maroc s’explique par le potentiel important que recèle l’économie marocaine, ce qui ouvre des perspectives prometteuses au renforcement des relations économiques entre les deux pays.

La délégation a, en particulier, souligné l’attrait que le Maroc présente pour le développement des énergies renouvelables.

Pour sa part, le Président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, après avoir présenté l’Autorité nationale de régulation de l’électricité et les principales missions dont elle est chargée, a insisté sur l’importance de l’ambitieux chantier de la transition énergétique conduit par le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi.

Il a, à cet égard, mis en relief le rôle crucial dévolu au secteur privé national et international pour développer le marché libre de la production et de la commercialisation de l’énergie électrique verte, y compris à destination de l’étranger.

M. Bardach a fait part à la délégation belge du travail qui est en train d’être accompli par l’ANRE, en concertation étroite avec les opérateurs publics et privés, pour mettre en place, dans les plus brefs délais, les outils qui permettront d’exercer une régulation efficace du secteur électrique au Maroc et qui devraient répondre aux exigences de visibilité, de stabilité et de traitement non discriminatoire à l’égard des investisseurs.

Il a évoqué, à ce sujet, les chantiers du Code réseau, de la séparation comptable de l’activité de transport et des autres activités de l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable, du Code bonne conduite, de la tarification, des indicateurs de qualité, etc.

A l’issue de la réunion, les deux parties ont souligné l’importance de la coopération entre les deux pays dans le domaine énergétique.

M. Abderrahim EL HAFIDI, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable ONEE a effectué, le 14 octobre 2021, une visite technique au chantier de construction du Projet de la Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) d’Abdelmoumen pour s’enquérir de l’état d’avancement de ce grand projet.

Le site du Projet de la STEP Abdelmoumen est situé à environ 70 km au nord-est de la ville d’Agadir dans la Province de Taroudant sur une superficie de 100 hectares.

Le Projet de la Station de Transfert d’Energie par Pompage d’Abdelmoumen, d’une puissance installée de 350 MW, fait partie du programme d’équipement de l’ONEE visant le renforcement des moyens de stockage intelligent de l’électricité afin d’accompagner le développement de projets d’énergie renouvelable pour disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision éclairée de Sa Majesté Le Roi, pour le développement de projets d’énergie renouvelable dans notre pays et placer le Maroc en tant que leader dans le domaine du stockage intelligent de l’énergie au niveau mondial.

Dans ce cadre, et en comparaison avec les moyens de flexibilité et de stockage de l’énergie tels que les batteries ou les cycles combinés fonctionnant au gaz, les stations de transfert d’énergie par pompage sont caractérisées par une meilleure compétitivité en termes de coût du kWh et permettent le stockage de l’énergie pour une longue période en plus de l’importante composante locale qui représente 60% de l’investissement.

Contrairement aux projets hydrauliques classiques, la STEP Abdelmoumen, compte tenu de son fonctionnement en circuit fermé, bénéficie d’une souplesse totale en raison de son indépendance aux autres usages des ressources en eau et aux précipitations pluviales.

D’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, ce Projet permettra, notamment, de satisfaire la demande en électricité durant les heures de pointe par le stockage de l’énergie, d’optimiser l’exploitation des moyens de production, de disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national, d’augmenter la capacité d’intégration des énergies renouvelables et d’améliorer la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie national. Il contribuera également à la préservation des ressources en eau et ne générera ni émissions de CO2 ni gaz à effet de serre.

Cet important ouvrage, dont l’état d’avancement des travaux est estimé à environ 70%, est équipé des principales installations suivantes :

  • Un bassin supérieur et un bassin inférieur de stockage d’eau d’un volume utile de 1 300 000 m3 chacun,
  • Un circuit d’eau d’environ 3 km, dont une conduite forcée, reliant les deux bassins et alimentant l’usine,
  • Une usine abritant deux groupes réversibles de 175 MW chacun,
  • Un poste extérieur 225 kV, comprenant 2 arrivées groupes et 4 départs lignes,
  • Une station d’alimentation de premier remplissage et d’appoint en eau des bassins à partir de la retenue du barrage existant,
  • Des routes d’accès d’une longueur totale de plus de 20 km.

Sur le plan social, outre les actions sociales de ‘bon voisinage’ et qui portent sur la distribution de la fourniture scolaire, la réparation des points d’eau…, la réalisation de ce projet dans cette région contribue d’ores et déjà au développement socio-économique à travers de multiples actions sociales telles que le désenclavement des douars avoisinants, la promotion du travail et la qualification de la main d’œuvre locale à travers une formation continue au sein du projet (soudeurs qualifiés, opérateurs de soudage, conducteurs d’engins…).

Ainsi, il a été procédé à l’emploi massif de la main d’œuvre locale puisqu’actuellement, le chantier compte plus de 400 employés issus des douars mitoyens, à l’élargissement, à la réhabilitation et au revêtement des pistes reliant la RN8 et le barrage Abdelmoumen sur une longueur de plus de 12 km, à la réhabilitation et au revêtement de la piste d’accès au Douar Tamadant (2,5 km) et à la construction d’un château d’eau et d’un mur de clôture du nouveau souk hebdomadaire de Bigoudine.

Avec la mise en service de la STEP Abdelmoumen, la capacité hydraulique installée au Maroc augmentera de 20 %. Ce Projet répond parfaitement à la stratégie de décarbonation dans notre pays et permettra ainsi de mettre à la disposition des particuliers, et plus principalement des industriels, une énergie verte et à des coûts très compétitifs.

A rappeler que la STEP Abdelmoumen, bénéficie d’un cofinancement de 140 millions d’Euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de 134 millions d’Euros de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 60 millions de dollars des Fonds des Technologies Propres de la BAD.

Il est important de souligner que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004. De même, le plan d’équipement de l’ONEE pour la période 2021-2030 prévoir la réalisation de deux stations similaires qui sont celles d’El Menzel dans la région de Sefrou er d’Ifahsa dans la région de Chaouen.

L’engagement des acteurs économiques marocains dans la transition bas-carbone résiliente aux changements climatiques a été au centre d’une rencontre, organisée le 26 octobre à Rabat, par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec la CGEM et l’Ambassade du Royaume-Uni au Maroc représentant la Présidence de la COP26.

Cette rencontre action climat est un continuum de l’engagement de Son Altesse Royale La Princesse Lalla Hasnaa en droite ligne de la politique initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du climat et du développement durable, un engagement qui a été au cœur de la COP22 de Marrakech en 2016.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a indiqué que “grâce à la Vision Clairvoyante de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, la décarbonation de l’outil industriel représente un avantage majeur permettant à l’industrie marocaine de gagner en compétitivité et de concurrencer les bases industrielles les plus intégrées au monde”.

La décarbonation permettra non seulement de sécuriser l’accès de nos exportations aux marchés étrangers notamment d’Europe, après la mise en place de taxes carbone, mais aussi de développer, de manière substantielle, nos parts de marché dans les pays qui ont, avec la pandémie, fait le choix de relocaliser dans des pays proches et fiables de nouvelles sources d’approvisionnement.

Pour sa part, la ministre de la Transition énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, a souligné que la stratégie bas-carbone, développée récemment, apportera plusieurs opportunités pour le Maroc dans le contexte de relance Post-Covid notamment, en termes de développement des énergies durables.

Elle a, par ailleurs, noté que le Maroc sera présent à la COP26 avec une importante délégation composée de représentants des secteurs publics et privés, des organismes de recherche et d’organisations non-gouvernementales, pour consolider le leadership du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi en vue de faire valoir le modèle marocain en matière de transition énergétique et écologique, continuer à promouvoir les initiatives marocaines entreprises depuis la COP22, et attirer de nouveaux investissements étrangers.

Dans un autre sillage, la Secrétaire générale de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement, Nouzha Alaoui, a souligné l’importance de l’engagement des différentes parties prenantes, notamment les organisations et les administrations pour atteindre les objectifs fixés en matière d’énergie, notant que cette rencontre se tient à un moment où le monde connait une hausse marquée des coûts énergétiques, en particulier les énergies fossiles.

De son côté, le Président de la CGEM, M. Chakib Alj, a relevé que la décarbonation est l’une des 10 priorités fixées par la CGEM dans son Livre Blanc, qui apporte des mesures concrètes de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement. La décarbonation constitue un enjeu que l’entreprise doit appréhender sous l’angle de sa compétitivité et non de manière conjoncturelle, du fait des multiples opportunités qu’elle présente, a-t-il souligné, faisant savoir que les entreprises marocaines s’inscrivent de plus en plus dans cette dynamique.

Par ailleurs, l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a mis en exergue le bilan de longue date de l’action climatique du gouvernement et de la société marocaine, ainsi que l’urgence et les avantages de se joindre à l’effort mondial pour créer un avenir résilient à faible émission de carbone.

Tenue en format hybride, cette rencontre action climat a également connu la participation de l’envoyé spécial pour le commerce du Premier ministre britannique pour le Maroc et la Tunisie, Dr Andrew Murrison MP et des représentants d’entreprises marocaines leaders appartenant aux secteurs de l’industrie, du transport et de l’agriculture.

Le volume de l’énergie électrique produite au niveau national a progressé de 6,9% à fin août 2021 en glissement annuel, après une baisse de 6,3% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Ce volume dépasse ainsi son niveau d’avant la crise de 0,1%, fait observer la DEPF dans sa dernière note de conjoncture, ajoutant que cette amélioration a été favorisée par l’augmentation de la production privée de 5,9%, de celle de l’ONEE de 11,2% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 4,7%.

Au titre des deux premiers mois du troisième trimestre 2021, la production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 4,2% après une hausse de 15,5% au T2-2021, indique la DEPF, expliquant cette amélioration par l’augmentation de la production privée de 5,9%, de celle de l’ONEE de 11,2% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 4,7%.

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est accrue de 4%, en glissement annuel, au titre des mois de juillet et d’août 2021, après une augmentation de 16,6% au deuxième trimestre et un recul de 1% au premier trimestre 2021, enregistrant une hausse par rapport à son niveau pré-crise respectivement de 5,6%, de 3,5% et de 0,7%, poursuit la même source.

A fin août 2021, les ventes de l’énergie électrique se sont raffermies de 6,4% en glissement annuel, après un retrait de 3,2% un auparavant, tenant compte d’une performance des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de +12,7%, de celles destinées aux distributeurs de +4,9% et de celles destinées aux ménages de +2,1%.

Le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni, accompagné du Secrétaire général de la Fédération, M. Mohamed El Amrani, a reçu, le 27 octobre au siège de la Fédération, une importante délégation belge active dans le secteur des énergies solaire et éolien, conduite par le Président Directeur Général de l’Association Belge AGORIA, M. Bart Steukers, et composée de représentants de certaines entreprises affiliées à cette Association.

Les deux parties ont pu discuter du développement des énergies renouvelables au Maroc, notamment l’hydrogène ainsi que du rôle du secteur privé dans les futurs projets en la matière.

La délégation belge a soutenu que sa visite au Maroc s’explique par le potentiel important que recèle l’économie marocaine, ce qui ouvre des perspectives prometteuses au renforcement des relations économiques entre les deux pays.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a appelé, le 25 octobre à Riyad, au renforcement de la coopération régionale pour faire face aux questions liées au changement climatique.

Intervenant au Sommet de l’Initiative Verte du Moyen-Orient (MGI), M. Akhannouch a souligné la nécessité d’adopter une approche plus coordonnée, efficace et intégrée entre les différentes composantes de la communauté internationale pour unifier les visions et surmonter les obstacles à l’accès au financement climatique, et d’augmenter le niveau d’interaction et d’intégration entre le financement multipartite et le financement national relatifs au climat.

Le Royaume du Maroc, conformément aux Hautes Orientations Royales, a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative en matière climatique, en harmonie avec les enjeux et objectifs de la Stratégie Nationale de Développement Durable qui vise la transition vers une économie verte, avec les efforts internationaux dans ce domaine et avec les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et les Objectifs de développement durable (ODD).

M. Akhannouch a rappelé, à cet égard, les défis et l’impact du changement climatique sur le processus de développement durable, sur la vitalité des écosystèmes, la sécurité des milieux et des ressources naturelles et sur la santé publique, notant que le Maroc, conscient de la nécessité de promouvoir un processus de développement à faible empreinte carbone, a pris l’initiative d’élaborer le Plan Climat National 2020-2030 qui vise le renforcement de la capacité d’adaptation et d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, la mise en œuvre des politiques nationales relatives au climat sur le plan local et l’encouragement de l’innovation et la sensibilisation pour mieux répondre aux défis du changement climatique.

Ce Plan, qui prévoit également le recours aux solutions basées sur la nature, la production d’une énergie propre et le développement de l’industrie verte, est basé sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement climatique.

Le chef du gouvernement a en outre souligné que le Royaume du Maroc, conformément à la Vision stratégique et inclusive de SM le Roi Mohammed VI, a mis en place le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation pour la période 2020-2027, d’un coût global d’environ 11 milliards de dollars, soulignant que ce programme vise à préserver les ressources hydriques, notamment dans le domaine agricole, à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.

Par ailleurs, M. Akhannouch a salué l’Initiative Verte du Moyen-Orient, qui reflète la vision du Royaume d’Arabie Saoudite pour faire face aux défis liés à l’environnement et au changement climatique, ainsi que sa volonté de développer une feuille de route ambitieuse qui permet de renforcer les efforts de protection de la nature dans la région et contribuer de manière efficace aux efforts internationaux déployés pour établir les bases d’un développement durable qui préserve l’environnement et assure un avenir radieux aux générations futures.

L’Accord de Paris sur le climat et l’Agenda 2030 pour le développement durable, a-t-il affirmé, sont des éléments pivots dans la promotion de l’action climatique mondiale et la transition vers un développement neutre en carbone, d’une part, et le renforcement de la sensibilisation à l’environnement ainsi que la consécration de la culture de l’intégration de la durabilité dans tous les secteurs économiques vitaux, de l’autre. Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a participé aux travaux du Sommet de l’Initiative verte du Moyen-Orient (MGI), tenus lundi à Riyad, où il a représenté le Souverain, et conduit la délégation marocaine composée notamment de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri.

Ce sommet a vu la participation de nombreux Chefs d’Etat, de responsables gouvernementaux, de présidents exécutifs de grandes multinationales, de présidents d’ONG internationales, d’universitaires et d’activistes de la société civile, qui se sont penchés sur plusieurs axes reflétant les efforts engagés pour participer à la préservation de l’environnement, notamment dans le sillage des changements climatiques impactant le monde et les défis posés à différents niveaux.

La chaîne émiratie «Sky News Arabia» a mis en avant, sur son site Internet, la stratégie marocaine dans le domaine de la transition vers les énergies propres, et les progrès réalisés par le Royaume dans la production d’énergies renouvelables, dans la perspective d’atteindre la souveraineté énergétique à travers des projets de grande envergure ayant nécessité des investissements colossaux.

A l’occasion de l’organisation de la Semaine économique marocaine à l’Exposition internationale «Expo 2020 Dubaï», le site a écrit que le Maroc se classe premier dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice “Avenir Vert” publié par le “MIT Technology Review”, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès sur la voie d’un avenir vert et ce, en réduisant les émissions de carbone, en développant une énergie propre et en innovant dans les filières vertes.

Il a rappelé que le Maroc a lancé, depuis 2009, une stratégie énergétique basée principalement sur le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et qui vise à assurer son indépendance énergétique et à contribuer à la réduction des émissions de gaz, ajoutant qu’en dix ans, les projets développés de le cadre de cette stratégie ont permis d’augmenter la part de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables à 37%.

Il a expliqué que le Maroc produit actuellement plus de 4000 mégawatts d’énergies éolienne et solaire, ce qui en fait l’un des pays avancés dans ce domaine aux niveaux continental et international, notant que le Royaume s’appuie sur ses atouts naturels, de par sa situation géographique, dans la production d’énergies propres.

Le site a ajouté que dans l’une des villes les plus ensoleillées du sud, la plus grande centrale solaire à concentration au monde a été installée, et elle s’agit de la centrale Noor Ouarzazate qui produit 580 mégawatts et fournit de l’électricité propre à plus d’un million de foyers, faisant remarquer que cette station est la fierté des projets énergétiques marocains, d’autant plus qu’elle constitue un facteur d’attraction des investissements internationaux et une expérience à suivre dans la région et dans le monde.

Le site d’information émirati a noté que le Maroc parie sur la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles importées, qui représentent 85 % de ses besoins, sachant que le pétrole vient en premier, suivi du charbon puis du gaz.

Il a également rappelé le contenu du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, dans lequel le Souverain a souligné la nécessité d’atteindre la souveraineté énergétique d’une manière qui renforce la sécurité stratégique du pays.

Le site Web a conclu que le Maroc s’est fixé des objectifs clairs, principalement pour porter la contribution des énergies renouvelables au mix énergétique à 52% d’ici 2030.

Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiendront une réunion du 1er au 3 décembre, à Niamey, dans le cadre du 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021).

Le 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021) se concentrera sur le contenu local, l’énergie et les opportunités d’investissement au Niger.

L’attractivité du climat d’investissement dans les industries extractives dépend de plusieurs conditions qui régissent l’exploration et le développement des substances minérales, et c’est dans ce sens que les principales parties prenantes discuteront de l’élaboration de cadres politiques et réglementaires, de politiques fiscales et de cadres institutionnels qui encouragent les investissements pour la croissance continue des ressources naturelles et des infrastructures connexes.

ECOMOF 2021 abordera la politique de contenu local, le cas des Etats membres de la CEDEAO, avec un accent particulier sur la façon dont le développement du contenu local est vital pour atteindre les objectifs socio-économiques et renforcer les capacités des entreprises résidentes.

Cependant, pour répondre à la demande de contenu local et de compétences techniques, il est nécessaire de réfléchir à la manière dont les gouvernements et les secteurs privés peuvent travailler ensemble pour renforcer la main-d’œuvre locale en termes d’investissement et de formation.

Ainsi, les discussions sur le contenu local porteront sur l’identification des liens d’approvisionnement locaux, le développement d’un ensemble de compétences spécialisées pour les opérations axées sur la technologie, les projets en cours sur la coopération avec les universités et les écoles professionnelles internationales, les études de cas sur le transfert des compétences des entreprises internationales, et la mobilisation de capitaux pour le développement du contenu local.

L’événement traitera également de la demande croissante d’énergie, notamment de l’énergie renouvelable pour l’exploitation minière, de l’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie, du rôle futur des combustibles fossiles, de l’énergie nucléaire, qui s’avère une option énergétique à faible émission de carbone, et des projets d’interconnexion.

La 3ème édition d’ECOMOF a été officiellement lancée le 15 Septembre, au Niger, avec la participation de Sédiko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, de Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables du Niger, de Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines du Niger et de Babacar Diallo, Chargé des Programmes d’AMETRADE Sénégal.

Le Maroc est au rendez-vous à l’Expo Dubaï 2020, qui se déroulera sur 6 mois du 1er octobre courant au 31 mars 2022, pour partager sa vision stratégique d’un avenir mondial plus durable.

Avec 192 pays représentés, tous unis pour penser le monde de demain, c’est un nouveau chapitre de l’Histoire qui s’écrira à Expo 2020 Dubaï, la première organisée dans un pays de la région Moyen-Orient, Afrique, Asie du Sud (MEASA).

Situé au cœur du District Opportunité, près du pavillon des Émirats Arabes Unis et non loin d’Al Wasl Plaza, monument central du site d’Expo 2020 Dubaï, le Pavillon Maroc proposera en plus d’une Exposition permanente, une programmation artistique, culturelle, économique et scientifique variée, riche et inspirante.

Sous le thème “Héritages pour l’avenir, depuis des origines inspirantes vers un progrès durable”, la participation du Maroc à Expo 2020 Dubaï est pensée pour inviter les visiteurs à (re)découvrir le Royaume, son histoire, son identité, ses talents, mais aussi ses réalisations tangibles dans divers domaines.

A travers trois grandes thématiques, le Pavillon Maroc donnera à voir au monde l’engagement du Royaume pour le futur de la planète, la richesse d’un pays fort de ses talents, d’ici et d’ailleurs, ainsi que la dynamique de progrès dans laquelle s’inscrit le Maroc.

Avec l’objectif de faire bénéficier le visiteur d’une expérience singulière, l’Exposition permanente du Maroc au sein de son Pavillon est pensée comme une promenade, avec des portes donnant sur 13 salles.

Chacune d’entre elles constitue un espace original, jouant sur l’effet de surprise produit par les éléments présentés qui offrent autant d’occasions de (re)découvrir le Maroc et la forte continuité liant son passé, son présent et l’avenir qu’il se construit.

Chaque porte qui s’ouvre donnera ainsi à voir et à vivre au visiteur une (nouvelle) facette du Maroc, de sa mobilité et sa dynamique de progrès (à travers les salles Meet your Eldest, Moroccan Explorers, Movement, Visit Morocco, Connections & Development, Reveal Africa, Moroccan Artists) à son engagement pour le futur de la Planète (salles Bubble of Life, Argan Stories, Plants Power, Release the Energies).

Ce parcours, qui se distingue d’un parcours muséal classique, plonge le visiteur dans une expérience immersive forte, tantôt interactive, parfois ludique, impliquant le corps et pas seulement l’esprit, de sorte à toucher tous les publics.

Pour les plus jeunes, le Pavillon Maroc offre une expérience de jeu innovante, en réalité augmentée, qui les invite à rechercher un certain nombre d’indices et à résoudre des énigmes inédites.

Se présentant également comme un acteur du renouveau mondial, le Maroc déploie un programme d’événements scientifiques et économiques autour des thèmes principaux retenus par Expo 2020 Dubaï, à l’intérieur de son Pavillon mais aussi au sein de différents espaces mis à disposition au sein du site d’Expo 2020 Dubaï.

Climat, développement durable, logistique, infrastructures, accélération industrielle, stratégie agricole, tourisme, finance, coopération africaine… seront les thèmes abordés lors de conférences, d’ateliers et de rencontres professionnelles dédiées, en présence des principaux acteurs de l’économie marocaine (institutionnels, entreprises publiques et privées).

Au-delà des 10 semaines thématiques développées par les Organisateurs, le Maroc a entrepris de créer au sein de sa programmation une semaine dédiée au Royaume, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), pour présenter ses potentialités et mettre en avant son attractivité internationale en tant que hub mondial pour investir.

Cette semaine, qui s’est déroulée du 10 au 16 octobre 2021, a porté sur un programme d’événements scientifiques, business qui a permis de mettre en lumière un Maroc moderne et connecté, et de valoriser les opportunités d’investissement du Royaume ainsi que sa dynamique de développement économique et humain, durable et inclusive pour les générations futures.

Une délégation d’opérateurs privés et publics marocains a pris part à cet événement dans le cadre de cette semaine dédiée au Royaume. Des panels dynamiques traiteront de sujets précis et couvriront l’ensemble des secteurs, leur évolution, afin de refléter au mieux la sphère économique du pays.

Parmi les événements phares durant la semaine Maroc figurent, notamment, le lancement de la marque “Morocco Now” à l’international par l’AMDIE, le dimanche 10 octobre, qui marquera également le lancement de la semaine placée sous le signe de l’investissement au Maroc.

Il s’agit, également, de plusieurs conférences thématiques qui seront proposées et portées par des institutions telles que l’AMDIE pour le secteur de l’industrie et du digital, la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) pour les investissements touristiques, Masen pour le secteur des énergies renouvelables, l’Agence pour le développement agricole (ADA) pour le secteur agricole, Casablanca Finance City (CFC) pour le secteur financier, outre la commission Afrique de la CGEM pour la coopération africaine. Ces séances impliquent un ensemble d’acteurs et d’intervenants marocains de premier plan.

La semaine Maroc s’est coïncidée avec la tenue du Global Business Forum Africa du 13 au 14 octobre 2021, dont le Royaume, en tant que deuxième investisseur africain sur le continent, est un partenaire clé, relevant que ce forum, organisé par Expo 2020 Dubaï en collaboration avec la Chambre de commerce de Dubaï, a été une plateforme de rencontres et d’échanges autour des opportunités d’investissement qu’offre le continent africain.

Vivo Energy Maroc a décerné le prix de l’écocitoyenneté à la junior entreprise Futur Solar Energy du lycée Abou Abbas Sebti de Tanger pour son projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. Ce prix s’inscrit dans le cadre du « Company Program » d’Injaz Al Maghrib.  Ce programme mobilise des collaborateurs bénévoles de Vivo Energy Maroc en vue d’accompagner de jeunes étudiants et de préparer leur immersion dans le marché du travail.

« Chaque année, nous observons et mesurons le succès grandissant de notre partenariat avec Injaz AL Maghrib. Cette rencontre avec une nouvelle génération de talents est pour nous une opportunité inestimable. Celle de réfléchir ensemble aux défis de l’écocitoyenneté. Nous avons été ravis par la richesse et la pertinence des actions proposées, totalement en prise avec nos enjeux d’efficacité énergétique. Pour la première fois, nous remettons le Prix de l’éco-citoyenneté à une initiative de lycéens qui témoigne de leur maturité et de leur capacité d’innovation », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.

Après délibération, c’est l’équipe Futur Solar Energy du Lycée Abou Abbas Sebti de Tanger qui a remporté le prix de l’écocitoyenneté. La Junior Entreprise a su valoriser le concept de l’efficacité énergétique à travers leur projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. De petite taille et ne pesant que quelques grammes, cette batterie, facile à transporter et à recharger à partir d’un cartable scolaire permet d’alimenter efficacement les appareils électroniques.

Depuis 2009, le partenariat entre Vivo Energy Maroc et Injaz Al Maghrib a permis la formation entrepreneuriale de plus de 10 000 étudiants et la création de 160 Junior Entreprises.« Le prix de l’écocitoyenneté, ainsi que le Company Program, constituent aujourd’hui un socle de notre action concertée avec Vivo Energy Maroc. Le mécénat des compétences de la part des collaborateurs de Vivo Energy Maroc représente une précieuse valeur ajoutée dans notre partenariat stratégique. Cette implication directe et soutenue explique le succès des programmes majeurs d’encouragement à l’entrepreneuriat depuis toutes ces années. » témoigne Laila Mamou, Présidente d’INJAZ Al Maghrib. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation et de l’environnement, axes majeurs de son action citoyenne. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat, l’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ceux-ci sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de préserver l’environnement, de lutter contre l’abandon scolaire, l’exclusion sociale, et de sensibiliser à la sécurité routière.