Vivo Energy Maroc, l’entreprise en charge de la commercialisation et de la distribution de carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, met en lumière la dynamique associative au Maroc à l’occasion de la journée mondiale du bénévolat à travers l’initiative #TAQTNAM3AHOUM. L’entreprise valorise le travail fourni par les personnes bénévoles, notamment ceux qui luttent quotidiennement en faveur de l’éducation, de la protection de l’environnement et du respect de la sécurité routière.
« Les bénévoles qui luttent quotidiennement au front des problématiques sociétales sont les véritables héros du quotidien, aujourd’hui encore plus que jamais en cette période de pandémie. Notre objectif est de marquer notre reconnaissance, notre gratitude et de fédérer autour de ces acteurs de l’ombre » indique Mme Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.
Une sensibilisation générale qui s’appuie sur le hashtag TAQTNAM3AHOUM. Ce premier jalon d’une action d’envergure nationale, lancé le 05 décembre en marge de la journée mondiale du bénévolat, entend saluer le travail accompli par les bénévoles au service des communautés locales. Un film et une série de capsules mettent en avant des bénévoles qui agissent en milieu associatif. Des personnalités publiques connues pour leur engagement citoyen et actives sur les réseaux sociaux sont également invitées à passer une journée auprès d’associations.
Pleinement ancrée dans son environnement local et au côté des bénévoles, Vivo Energy Maroc concentre ses efforts sur le triptyque de l’éducation, de la protection de l’environnement et du respect de la sécurité routière. Ces trois volets font partie de la politique sociétale de l’entreprise, qu’elle déploie chaque jour auprès d’institutions partenaires.
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient d’être désigné une nouvelle fois en tant que centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’OMS a redésigné l’ONEE en tant que centre collaborateur en matière de formation et de recherche dans le domaine de l’Eau potable et de l’assainissement pour une nouvelle période de quatre ans, d’octobre 2020 à octobre 2024.
La reconnaissance de l’ONEE en tant que centre collaborateur est le résultat d’un processus d’évaluation rigoureux entrepris par l’OMS et qui a porté sur le statut scientifique et technique de l’Office, ses relations avec d’autres institutions nationales et internationales et son importance au vu des priorités de l’OMS.
Cette distinction vient couronner les efforts déployés par l’ONEE pour garantir les conditions sanitaires et hygiéniques des populations par la satisfaction de leurs besoins en matière d’alimentation en eau potable en quantité suffisante et en qualité conforme aux standards nationaux et internationaux en particulier ceux de l’OMS , d’une part, et l’intervention active dans le domaine de l’assainissement afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et préserver l’environnement contre la pollution, d’autre part.
La première désignation de l’ONEE en tant que centre collaborateur de l’OMS remonte à 1994. Depuis lors, l’Office s’est engagé dans le développement des secteurs d’eau potable et d’assainissement par la réalisation de programmes de renforcement des capacités et l’assistance technique au profit des membres de l’OMS.
Veolia Maroc et ses filiales Redal et Amendis ont fait de l’innovation et de la formation les piliers de leur développement comme étant des partenaires du Royaume dans la gestion des enjeux environnementaux et la transition écologique.
Selon un communiqué de Veolia Maroc, il a été procédé lors de la visite de Christophe Maquet, directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient, à la célébration, notamment, du 1er anniversaire du Hubgrade de Redal et au lancement de la 2ème promotion d’alternants au Centre de Formation et de Compétences d’Amendis.
“Nous sommes les mieux placés pour accompagner le Royaume et lui garantir une gestion maîtrisée des enjeux environnementaux face au développement économique et industriel. Notre force est non seulement d’avoir la palette des services eau-énergie-déchets mais de savoir créer des ponts et des synergies entre eux et d’être le partenaire de confiance des territoires sur lesquels nous sommes présents. Mieux que quiconque, nous mettons l’innovation et la formation au service de nos clients. Cela nous donne un coup d’avance”, explique la même source.
“Ici la révolution numérique est en marche. Elle permet d’impulser une culture de l’innovation qui répond aux objectifs d’efficacité et de performance opérationnelle de ses activités dans le Royaume”, fait savoir le communiqué.
S’agissant de “l’atout Hubgrade, véritable porte d’entrée pour la Smart-City, Veolia a mis la lumière sur une plate-forme de dernière génération qui permet de superviser et piloter à distance et en temps réel, 24H/24 et 7jours/7, les infrastructures et ouvrages des réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement liquide”.
“Véritable centre d’hypervision construit autour d’un lieu, de compétences et de solutions digitales, le Hubgrade est en permanence relié à 630 postes électriques, 67 secteurs hydrauliques, 27 étages de pression ou encore 45 véhicules d’exploitation. Il gère en temps réel près de 7.000 informations et 1.300 alarmes, dispose d’un système pour pré-localiser les fuites, et ses indicateurs opérationnels, générés automatiquement, garantissent la prise rapide de décision”, relève la même source.
Veolia note, dans ce sens, que grâce à la data, “ce dispositif apporte une réponse concrète aux contraintes liées à la Covid-19 tout en renforçant des synergies opérationnelles au sein des différents pôles d’activités de Veolia au Maroc”. “Plus connectés, mieux pilotés, les territoires optimisent le fonctionnement de leurs infrastructures, accroissent leur attractivité et leur durabilité”, ajoute-t-elle.
“Des innovations qui permettent d’améliorer l’expérience client. En matière de gestion des services publics, des tableaux de bord digitaux permettent de rendre visibles et immédiatement accessibles aux services de contrôle des autorités délégantes les indicateurs de performance. Côté consommateur, de nombreux projets privilégient le client digital qui peut, depuis plusieurs années déjà, interagir avec les collaborateurs via une agence en ligne afin de poser des questions, signaler un dysfonctionnement ou payer sa facture. Amendis et Redal ont lancé la facture dématérialisée, un service gratuit qui offre l’assurance d’éviter les retards de paiement tout en limitant l’utilisation de papier”, selon la même source.
Ainsi et suivant la dynamique Hubgrade, Veolia a pour ambition de devenir une référence dans la gestion globale des pôles économiques intelligents, résilients et durables au Maroc. Dans ces futures “Smart-Cities” il s’agit de proposer un savoir-faire dès la conception du projet pour qu’il soit aussi un vecteur de développement durable et développe, par exemple, la valorisation énergétique de ses déchets ou la réutilisation de ses eaux usées, souligne le communiqué.
En ce qui concerne la formation et l’engagement des collaborateurs, Veolia indique que “cette visite a aussi été l’occasion de célébrer le 1-er anniversaire de la création de la formation en alternance au centre de formation et de compétences d’Amendis à Tétouan. “Depuis sa création en 2017, ce centre a accueilli plus de 3.000 agents qui y ont développé leurs talents dans nos métiers de l’environnement. Un véritable pôle d’excellence national qui propose une offre de formation en adéquation avec les besoins et les spécificités des métiers d’Amendis ainsi que ceux des régies et des collectivités locales”, fait observer le communiqué.
“Encadré notamment par les 27 formateurs du CFC, Christophe Maquet a également partagé le succès lié aux promotions d’alternants. Pour la deuxième année consécutive, une soixantaine ont été sélectionnés pour être formés en vue de rejoindre les effectifs d’Amendis. Ce sont de formidables garanties sur l’avenir. Celles de miser sur la jeunesse marocaine, compétente et performante, pour continuer à faire la trace dans nos métiers, avoir un coup d’avance, anticiper les évolutions qui ne manquent pas de se présenter dans nos activités”, indique le communiqué.
C’est grâce à l’engagement fort de ses collaborateurs au Maroc que Veolia réussit à avoir plus d’impact auprès de ses parties prenantes. Parmi eux : les “héros du quotidien” rencontrés par Christophe Maquet au poste source Boussafou de Tétouan ou à celui d’Agdal à Rabat. Une quarantaine de collaborateurs représentant l’ensemble des activités de Veolia au Maroc dans l’eau potable, l’assainissement et l’électricité.
“Je suis venu vous dire combien j’ai mesuré la valeur de votre engagement lors de cette crise sanitaire qui a bousculé et bouscule encore la marche du monde. Dans ce contexte inédit, ici au Maroc, vous avez su vous adapter et prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de nos collaborateurs et à la continuité de nos services essentiels. Grâce à vous, Amendis et Redal ont fait face à leurs responsabilités de manière exemplaire”, a indiqué M. Maquet à cette occasion.
Innover grâce à la digitalisation, soutenir l’engagement de ses collaborateurs, former les nouvelles générations, Redal et Amendis préparent le futur pour répondre aux attentes de toutes leurs parties prenantes et aider le Royaume à atteindre ses objectifs ambitieux en matière de développement durable, conclut le communiqué.
La facture énergétique s’est établie à 41,147 milliards de dirhams au terme des dix premiers mois de cette année, en diminution de 35,3% par rapport à fin octobre 2019, selon l’Office des changes.
Ce recul est dû principalement au repli des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-12,8 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs d’octobre 2020.
Cette évolution des approvisionnements s’explique, quant à elle, par l’effet prix en baisse de 32,5% (3.809 DH/T à fin octobre 2020 contre 5.640 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, soulignant que les quantités importées n’ont reculé que de 11,3%.
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Benguérir a obtenu, récemment, une accréditation de niveau “SILVER” au référentiel international “Sustainability Tracking, Assessment & Rating System” (STARS), avec un score de 49.48 points.
Cette accréditation a été décernée par l’Association pour la promotion de la durabilité dans l’enseignement supérieur (Association for the Advancement for Sustainability in Higher Education-AASHE) à l’UM6P en reconnaissance à ses réalisations en matière de Développement Durable, dans ses différentes composantes : Formation, Recherche, Opérations, Planification, Administration et Innovation & Leadership.
“L’UM6P est fière de cette réalisation exceptionnelle, qui la positionne aujourd’hui au-devant de la liste des Universités pionnières œuvrant pour faire progresser la durabilité à l’échelle internationale, et surtout pour être la première et la seule Université africaine à obtenir l’accréditation STARS”, lit-on dans un communiqué du prestigieux établissement universitaire, publié sur son site internet.
“L’Université Mohammed VI Polytechnique a démontré un engagement substantiel en matière de Développement Durable en obtenant une accréditation SLIVER-STARS et doit être félicitée pour ses efforts”, a affirmé la directrice générale de l’AASHE, Meghan Fay Zahniser, citée dans le communiqué.
L’AASHE est une association de collèges et d’universités qui s’emploient à créer un avenir durable.
Elle s’assigne pour mission de donner à l’enseignement supérieur les moyens de mener la transformation durable, tout en fournissant des ressources, un développement professionnel et un réseau de soutien pour permettre aux établissements de modéliser et de faire progresser la durabilité dans tout ce qu’ils entreprennent, de la gouvernance et des opérations à l’éducation et à la recherche.
L’expérience du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables a été mise en avant, le 3 décembre, lors du 1er Symposium ministériel virtuel Royaume-Uni-Afrique, organisé sous le thème “Opportunités et défis des énergies renouvelables en Afrique”.
Intervenant à cette rencontre, organisée par le département du Commerce international du Royaume-Uni, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah a présenté le plan marocain pour le développement des énergies renouvelables à l’horizon 2030, qui doivent représenter une part d’au moins 52% dans la puissance électrique installée.
L’intervention du ministre intervient au regard du rôle pionnier et reconnu qu’occupe aujourd’hui le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables aux niveaux régional et international.
Le ministre a, par ailleurs, évoqué le rôle que le Royaume-Uni peut jouer pour la réussite de la transition énergétique propre au Maroc, en citant les domaines clés et les actions de coopération à intensifier à ce sujet.
Il s’agit du développement des joints ventures entre les entreprises des deux pays, du renforcement des capacités et du transfert des résultats de l’innovation issus de la recherche et du développement ainsi que de la promotion de la croissance verte et l’éco-innovation, afin de permettre au Royaume et aux pays africains d’atteindre leurs objectifs de généralisation d’accès à l’énergie.
Cet événement se veut une plateforme pour les ministres africains de l’énergie, les principaux acteurs du secteur privé et les entreprises des énergies renouvelables au Royaume-Uni pour collaborer sur des objectifs énergétiques, partager les meilleures pratiques et explorer les opportunités bilatérales dans le secteur des énergies renouvelables.
Cette édition s’est penchée, notamment, sur la manière dont les pays africains peuvent exploiter les financements, les investissements, la technologie et les subventions du Royaume-Uni dans le secteur des énergies renouvelables.
Le plan marocain pour le développement des énergies renouvelables prévoit de réduire la consommation d’énergie de 20% à l’horizon 2030, a indiqué le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Participant récemment à la première réunion virtuelle du Conseil de la transition énergétique, lancé par le Royaume-Uni dans le cadre de sa présidence de la COP 26, M. Rabbah a relevé que le plan national pour le développement des énergies renouvelables prévoit également de dépasser 52% de la puissance électrique installée à partir de sources renouvelables, selon un communiqué du ministère.
Suite aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc s’est engagé dans le processus de la transition énergétique depuis 2009 pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique tout en renforçant l’intégration régionale, a souligné le ministre qui a participé à la session de haut niveau des travaux de cette réunion “Energie propre en Afrique”. Selon le responsable gouvernemental, l’objectif est d’optimiser le mix électrique marocain autour de choix technologiques fiables et compétitifs, en combinant les différentes technologies offertes dans le domaine des énergies renouvelables.
M. Rabbah a en outre a appelé à explorer les opportunités spécifiques de coopération et à renforcer la coopération nord-sud, en particulier dans les domaines des technologies énergétiques propres, de développement des cadres politiques et réglementaires pour encourager les investissements, de l’accroissement de l’efficacité énergétique et de la réalisation des Objectifs du développement durable, en exploitant des solutions énergétiques propres centralisées et décentralisées pour parvenir à un accès universel à une énergie durable et moderne d’ici 2030.
Les travaux de ce Conseil ont été coprésidés par Alok Sharma, Président de la COP26 et Damilola Ogunbiyi, Représentant spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour l’Energie Durable et Présidente Directrice Générale de “Sustainable Energy For All – (SEforAll)”.
Cet événement, qui vise à accélérer la transition mondiale vers une énergie propre et équitable pour atténuer les effets des changements climatiques dangereux et limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius, s’est concentré sur les moyens susceptibles de surmonter les défis auxquels est confrontée l’accélération de la transition énergétique propre, notamment la problématique des investissements dans les domaines des énergies renouvelables pour passer rapidement en toute sécurité à une énergie propre.
Le Conseil de la transition énergétique reconnaît la nécessité de relever ce défi mondial par le renforcement de la coopération internationale pour trouver rapidement des solutions aux aspects techniques, économiques et sociaux de la transition vers des systèmes électriques à faible coût, à faibles émissions de carbone, inclusifs et résilients.
Les travaux de cette réunion ont comporté trois sessions en parallèle, de dialogues de Haut Niveau portant sur les thématiques suivantes: Énergie propre en Afrique, Énergie propre en Asie et Économies en transition.
Ont pris part à cet événement, les ministres chargés de l’énergie du Bangladesh, du Canada, du Danemark, de l’Indonésie, du Myanmar, du Nigéria, du Pakistan, de l’Espagne et de l’Afrique du Sud, ainsi que de hauts fonctionnaires de la Chine, de l’Égypte, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Kenya, du Laos, des Philippines, des Pays-Bas, de Norvège et du Vietnam.
Ont également participé à cette rencontre les dirigeants d’organisations internationales mondiales concernées par le secteur de l’énergie.
L’Allemagne poursuivra ses efforts pour soutenir la promotion de l’énergie verte au Maroc, “de façon à ce qu’il puisse atteindre ses objectifs de développement en la matière”, a affirmé le 10 décembre, l’ambassadeur d’Allemagne à Rabat, Götz Schmidt-Bremme.
De ce fait, des fonds supplémentaires seront consacrés à la promotion de l’hydrogène vert, particulièrement pour la construction de la première installation de référence industrielle sur le continent africain, a fait savoir M. Schmidt-Bremme, lors d’une conférence de presse virtuelle sur l’avancée de la coopération financière et technique maroco-allemande.
Il sera également question de la mise en place des structures nécessaires à la réalisation de cette ambition et de la mise à disposition de recherches scientifiques avancées et des innovations du secteur.
Rappelant l’excellence des relations de coopération et des liens d’amitié entre les deux pays, M. Schmidt-Bremme a noté que la coopération au développement constitue un pilier central des relations entre le Maroc et l’Allemagne.
Pour sa part, le directeur résident de l’agence allemande de coopération (GIZ) au Maroc, Lorenz Petersen, a relevé que l’Agence a élargi son appui au Royaume à travers sept nouveaux projets, particulièrement dans le développement des offres de formation professionnelle en milieu de travail, la promotion des métiers verts et de l’efficacité énergétique, l’amélioration de l’efficacité et la réutilisation de l’eau en milieu urbain, ainsi que la création d’emplois dans différents secteurs.
La GIZ, mandatée par le ministère de la Coopération économique et du développement, continue à accompagner ses partenaires marocains dans la mise en œuvre des réformes, ainsi que dans la relance économique et durable du Maroc, notamment via le développement de la production d’hydrogène vert et la mise en place des projets de recherche et d’investissement sur l’utilisation de cette source d’énergie écologique.
“La production de l’hydrogène vert et son utilisation représentent un potentiel considérable avec des effets positifs sur le climat dans la mesure où il permet son stockage à long terme et contribue à l’économisation du mix-énergétique”, a affirmé M. Petersen, notant que deux projets ont été présentés dans ce sens par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) et l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (Iresen) relatifs à la production d’hydrogène vert et la mise en place d’une plateforme de recherche sur cette source d’énergie ainsi que le transfert de connaissances et le renforcement des compétences en la matière.
Abordant la crise du Covid-19, il a souligné que son impact économique a nécessité des mesures globales pour limiter ses effets à long terme, notant que dans ce contexte, la GIZ a effectué des adaptations appropriées des concepts et des mesures de ses projets bilatéraux, de l’ordre de près de 14 millions DH.
Et de poursuivre: “À travers des mesures d’urgence contre les effets sociaux-économiques de la pandémie, la GIZ a pu mettre en œuvre douze mesures proches des priorités du Partenariat pour les réformes avec l’objectif de préserver les emplois, notamment en assurant la sécurité des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) ainsi que les start-ups”.
Ces mesures, a précisé M. Petersen, mettent l’accent sur les secteurs clés pour la gestion de la pandémie, tels que les services sociaux, la santé et l’hygiène, en particulier à travers de nouvelles approches numériques et en promouvant la transformation digitale.
Il a, par ailleurs, relevé que la GIZ continue à accompagner le Maroc dans sa dynamique des réformes engagées, notamment en matière de réforme du secteur financier, d’amélioration du climat des affaires et de l’investissement et de renforcement de la régionalisation avancée, dans l’optique de développer davantage le potentiel du secteur privé et de promouvoir une croissance économique durable et créatrice d’emplois.
Dans le même sillage, le directeur du bureau de la banque allemande de développement (KfW), Markus Faschina, a souligné que la coopération financière allemande repose essentiellement sur le secteur des énergies (production renouvelable et efficacité énergétique), l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’irrigation, ainsi que l’appui aux différentes réformes du secteur privé.
Les efforts déployés par KFW, visent essentiellement à favoriser le développement du secteur financier, en appuyant notamment les ambitieuses réformes du système financier menées par le ministère des finances, soutenir le mécanisme de garantie destiné aux Petites et moyennes entreprises (PME), faciliter l’accès aux microcrédits et l’utilisation des moyens de paiement digitaux et démocratiser l’accès aux divers produits d’assurances, a-t-il fait valoir.
Il s’agit, également, de financer des programmes d’alimentation en eau potable en milieu rural dans le cadre de programmes de réduction des disparités territoriales et sociales et l’équipement des villages de systèmes d’évacuation des eaux usées.
Le Maroc a été classé à la 4e position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.
Dans ce rapport rendu public lundi par les Organisations Non Gouvernementales Germanwatch, le Réseau international d’Action pour le Climat ainsi que l’Institut allemand New Climate Institute, le Maroc arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark.
Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.
Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national (NDC), considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres.
Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale, souligne la même source, précisant que le fort engagement du Royaume dans le cadre de l’Accord de Paris, sa participation active dans les alliances climatiques mondiales ainsi que les initiatives régionales ambitieuses qu’il a lancés sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain.
Par ailleurs, le Maroc a honoré tous ces engagements dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique en matière de reporting notamment en soumettant déjà trois Communications nationales et deux rapports biannuels actualisés sur les efforts d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, note le ministère, rappelant en outre que l’Indice de Performance Climatique est un outil de surveillance indépendant permettant de suivre les performances des pays en matière de protection du climat.
Cet indice vise à renforcer la transparence de la politique internationale en matière de lutte contre le changement climatique et permet de comparer les efforts de protection du climat et les progrès réalisés par chaque pays, souligne le communiqué, faisant savoir que le rapport sur l’indice de performance climatique de 2021 met en évidence la diminution des émissions dans plus de la moitié des pays analysés et note que les pays producteurs d’énergies fossiles et fort consommateurs d’énergie restent les moins performants.
Un plan d’action sera déployé à travers la commission nationale de l’hydrogène afin d’accompagner le développement des marchés et de la demande dans cette filière, a indiqué le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
S’exprimant à l’occasion de la première édition virtuelle du WorldPtXSummit (1-3 décembre), organisée par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI polytechnique, M. Rabbah a précisé que ce plan d’action vise aussi à préparer les infrastructures de l’export et à mettre en place un cadre réglementaire adéquat.
“Les priorités de ce plan d’action concernent le renforcement des compétences à travers la formation et la R&D, ainsi que la mise en place d’écosystèmes et de clusters dédiées à cette filière”, a ajouté le ministre qui a présenté les avancées du Royaume dans ce secteur.
Placé sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement avec l’Allemagne comme invité d’honneur, cet événement digital mondial a constitué une plateforme régionale d’échange, dédiée à l’Hydrogène Vert et à ses applications (filière Power-To-X).
Lors de la session inaugurale de ce sommet, M. Rabbah a rappelé que l’Hydrogène Vert offre aujourd’hui une réelle opportunité pour le Royaume, soulignant que le partenariat international est un facteur clé pour l’émergence de la filière.
A cet égard, le premier accord signé avec l’Allemagne constitue un premier jalon.
Le directeur général de l’Association internationale des énergies renouvelables (IRENA), M. Francesco La Camera, a de son côté félicité le Royaume pour avoir été élu par ses membres comme coordinateur de l’initiative de l’Hydrogène Vert aux côtés de l’UE.
Pour sa part, le directeur général d’IRESEN, co-organisateur de ce sommet, Badr Ikken, a annoncé que l’institut est en train de mettre en place une nouvelle plateforme de recherche et de test dans le domaine Power to X.
Cette plateforme comprend, selon lui, différents projets pilotes pour produire de l’ammoniac vert, du méthanol vert et des carburants synthétiques avec des partenaires importants, tels que l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’OCP et Fraunhofer, avec un fort soutien du gouvernement allemand.
Le Maroc conforte ainsi son rôle de contributeur actif dans la stratégie environnementale mondiale et se place d’ores et déjà comme acteur majeur dans le secteur de l’hydrogène vert et de ses applications.