Le Centre d’information énergétique (CIE) de Tata a été inauguré, mercredi, en mobilisant un budget global de 1.100.000 DH. D’une superficie de 100m3, ce CIE mis en place dans la cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et le Conseil provincial de Tata, fait partie des projets de l’Agence de Coopération internationale allemande (GIZ).
Il est réalisé à l’initiative, aussi, de la commune de Tata et s’inscrit dans le cadre du projet  » Énergie durable dans les provinces de Midelt et Tata » (EDMITA) qui vise à créer un espace de communication et d’orientation sur la nécessité d’utiliser les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
L’EDMITA souhaite améliorer les conditions de vie des populations de la région, notamment des plus défavorisées, et à créer de nouvelles chaînes de valeur locales favorisant l’implantation de petites entreprises du secteur de l’énergie durable. Il appuie, aussi, le reboisement des forêts dans le but de permettre à la nature de se régénérer dans la chaîne de montagnes.
La cérémonie d’inauguration de ce CIE s’est déroulée en présence, notamment, du gouverneur de Tata, Salah-Eddine Amal.
Une commission spécialisée a été créée en vue d’élaborer, vers janvier 2021, une feuille de route pour le développement de l’énergie des courants marins, a affirmé le 10 novembre le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Cette commission, dont la création a été annoncée par le ministre lors d’une visioconférence dédiée à l’examen des moyens d’exploiter l’énergie des courants marins, comprend des représentants du secteur de l’Energie et des mines, de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
Cette initiative s’inscrit dans la lignée des efforts similaires menés dans les domaines du gaz naturel, de l’hydrogène et de la biomasse.
Lors de cette rencontre, M. Rabbah a relevé la nécessité de mener une réflexion commune sur les moyens d’une exploitation idoine de l’énergie des courants marins, appelant à développer des projets à moyen et à long terme pour contribuer à la diversification des sources de production de l’énergie, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale de l’énergie.
Dans ce sens, le ministre a plaidé en faveur de l’accompagnement de ces actions à travers le renforcement de la recherche scientifique dans ce domaine.
M. Rabbah a aussi rappelé le contenu du discours Royal à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche Verte, soulignant que SM le Roi Mohammed VI a appelé à développer une véritable économie maritime dans les provinces du sud du Royaume, une zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, à même d’en faire une passerelle et un trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine.
Les intervenants lors de cette réunion, rapporte le communiqué, ont mis l’accent sur l’importance de l’adhésion efficiente du Maroc à la dynamique que connaissent ces nouvelles énergies, notamment l’énergie provenant du mouvement des vagues et des marées, sachant que les énergies renouvelables marines doivent connaître un grand développement durant la prochaine décennie, leur permettant de jouer un rôle essentiel dans la transition énergétique mondiale.
Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, la puissance installée mondiale dans l’éolien en mer atteindra 228 gigawatts, et celle de l’énergie des courants marins 10 gigawatts à l’horizon 2030.
Cette visioconférence s’est tenue avec la participation du secrétaire général du secteur de l’Energie et des mines, du directeur général de l’IRESEN et de responsables de l’ONEE et de MASEN, en plus des directeurs des Énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et de l’Electricité au secteur de l’Energie et des mines.
Une convention entre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable société (Masen) vient d’être signée et validée pour le transfert à Masen de toutes les activités de l’Office en liaison avec la production d’énergies renouvelables.
Ce transfert s’inscrit dans le cadre de la loi n° 38-16 qui modifie et complète l’article 2 du dahir n° 1-63-226 du 14 rabii I 1383 (5 août 1963), portant création de l’Office national de l’électricité, devenu l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
Ainsi, dans son article 2, cette loi indique que sont transférés à Masen, créée par la loi n° 57-09, d’une manière progressive et au plus tard à la fin de la cinquième année suivant la date de publication de la présente loi :
• En pleine propriété et à titre gratuit, les biens immeubles appartenant à l’ONEE servant à l’activité des installations ENR existants ou en cours de construction.
• L’ensemble des dossiers documents afférents aux projets des installations ENR en cours de développement, ainsi que les biens immeubles liés auxdites installations ENR.
L’identification et l’inventaire des biens meubles et immeubles de l’ensemble des dossiers et documents cités ci-dessus, ainsi que les modalités de leur transfert sont fixés dans le cadre d’une convention à conclure entre l’Etat, l’ONEE et la société MASEN SA qui sera approuvée par décret.
Le régime fiscal applicable au transfert visé sera fixé par la loi de finances.
Pendant la période précédant la date de transfert de chaque installation ENR, existante ou en cours de construction, l’ONEE poursuit l’exercice des activités y afférentes.
L’ONEE poursuit également pendant la même période l’exercice des activités relatives aux projets des installations ENR en cours de développement, jusqu’à transfert à la société MASEN SA, de l’ensemble des dossiers et documents afférents à chaque projet.
Dans son article 3 ladite loi relève que dès l’achèvement de l’opération de transfert de chaque installation ENR, visée à l’article 2, existante ou en cours de construction ou sous forme de projet en cours de développement, la société MASEN SA est subrogée dans tous les droits et obligations de l’ONEE.
Pour tous les marchés d’études, de travaux, de fournitures et de services, ainsi que tous les autres contrats et conventions conclus par l’ONEE avant la date du transfert et non définitivement réglés à ladite. La société MASEN SA assurera le règlement desdits marchés, contrats et conventions selon les formes et conditions qui y sont prévues.
Ladite subrogation n’a aucune incidence sur les garanties émises par l’Etat ou tout autre organisme marocain ou étranger au profit de l’ONEE ou les cautions, lettres de confort, sûretés émises par l’Etat ou tout autre organisme marocain ou étranger au profit du contractant de l’ONEE, lesquelles continueront de produire leurs pleins effets au profit de la société MASEN SA.
Dans son article 4, la loi 38-16 précise que chaque installation ENR à la société MASEN SA est accompagnée du transfert du personnel de l’ONEE affecté aux activités de ladite installation, à l’exception du personnel qui souhaiterait maintenir ses fonctions au sein dudit office après avis favorable de ce dernier. Le personnel transféré sera intégré au sein de la société MASEN SA dans les mêmes conditions appliquées au personnel de cette dernière.
Toutefois, la situation conférée au personnel visé ci-dessus, ne saurait en aucun cas être moins favorable que celle dont jouissent les intéressés au sein de l’ONEE, à la date du transfert, notamment en ce qui concerne les salaires, les indemnités et primes relatives à la situation statutaire, la couverture médicale et le régime de prévoyances sociales.
Le personnel transféré à la société MASEN SA continue à être affilié pour le régime des pensions aux caisses auxquelles il cotisait à la date de son transfert.
La durée des services effectués par ledit personnel à l’ONEE est considérée comme ayant été passée au sein de la société MASEN SA.
Ledit personnel continue de bénéficier des prestations des œuvres sociales de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.

Un mémorandum d’entente a été signé, le 28 octobre à Rabat, entre le Centre de compétences changement climatique (4C Maroc) et la Commission Climat du Sahel, visant notamment à appuyer la République du Niger pour renforcer l’action climatique dans la région du Sahel. Au titre de ce mémorandum, signé à distance par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et le ministre directeur de cabinet du président de la République du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, le Maroc, à travers le 4C, appuiera la Commission climat de la région du Sahel pour mettre en place un mécanisme financier visant à mettre en œuvre le Plan d’investissement climatique de la Région du Sahel et à définir des mécanismes cohérents et pertinents d’échanges d’expériences et de renforcement des capacités en faveur des pays de ladite région, dans le domaine du changement climatique.

A cette occasion, M. Rabbah a indiqué que ce mémorandum s’inscrit dans l’esprit du Message Royal adressé aux chefs d’État et de gouvernement réunis lors de la 1-ère conférence de la Commission Climat du Sahel (CCRS), tenue en février 2019 à Niamey, dans lequel SM le Roi Mohammed VI avait affirmé l’engagement du Maroc dans le processus d’opérationnalisation de la CCRS, assurant que les pays membres de cette commission pourraient compter sur l’appui du Centre 4C en matière de renforcement des capacités.

La commission climat du Sahel, présidée par la République du Niger, fait partie des trois commissions climat créées à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, lors du 1-er sommet africain de l’action en faveur d’une co-émergence continentale, qui a eu lieu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22, a-t-il relevé. Et de préciser que les deux autres commissions étant la commission climat du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo, et la commission climat des petits Etats insulaires, présidée par la République des Seychelles.

Depuis la COP22, cette commission a mis en place une équipe d’experts qui, tenant compte de la nécessité de renforcer la résilience des populations et des écosystèmes de la région du Sahel, a préparé le Plan d’investissement climat pour la région du Sahel (PIC-RS) et le programme régional prioritaire (PRP), indique un communiqué de ministère publié à cette occasion.

Les pays membres de la Commission climat du Sahel sont le Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Djibouti, Ethiopie, Erythrée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad et le Maroc, en tant que partenaire fondateur des trois commissions climat africaines. Lors de la 2e réunion du groupe de travail conjoint de la CCRS (GTC), le Maroc a confirmé sa disposition à accompagner le processus d’opérationnalisation de la CCRS, notamment à travers le Centre 4C Maroc qui a été positionné en tant que partenaire technique de la Commission. Ce centre a apporté son soutien technique au GTC dans la révision de la réorientation du PIC-RS, qui a abouti à l’intégration de certains volets ne figurant pas dans la version préliminaire, notamment l’eau, les forêts et la santé.

La Fédération de l’Énergie représentée par son Secrétaire général, M. Mohamed El Amrani a participé, le 28 octobre au Webinaire organisé par Cluster Solaire sous le thème « L’hydrogène, opportunités d’industrialisation au Maroc et retour d’expérience de l’industrie française ».
Initiée par le Cluster solaire en collaboration avec la Fédération de l’Energie et le Cluster français Capenergies, ce webinaire s’inscrit dans le cadre des missions d’accompagnement, de renforcement des compétences et de promotion du secteur des énergies renouvelables.
A ce titre, M. El Amrani a fait savoir, lors de son intervention, que “le développement des énergies renouvelables au Maroc, Solaire et Éolien en particulier, a atteint sa vitesse de croisière et une maturité technologique et industrielle, et de nouveaux défis, technologiques et industriels, se présentent en particulier dans le domaine du stockage et celui de l’utilisation des énergies de sources renouvelables pour des applications autre que la production de l’électricité destinée à être injectée directement dans le réseau national”.
En effet, la récente étude menée par le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement et l’IRESEN, sur la filière Power to X, a mis en exergue le potentiel du Maroc dans ce domaine, de par son potentiel en énergies renouvelables et de par sa position géographique, qui peut capter de 4% à 8% du marché de l’hydrogène Vert à l’échelle mondiale. D’autre part, sachant que l’OCP, champion régional et mondial dans le domaine de production et d’exportation des fertilisants, importe 2,5 Millions de tonne d’ammoniac par année, au prix de 250 à 300 US$ par tonne, qui peuvent être produits localement par des technologies Power to X.
M. El Amrani a assuré que la Fédération de l’Energie, directement et à travers ses membres, est pleinement mobilisée pour accompagner le développement de ces nouvelles filières.
En effet, la Fédération de l’Énergie qui est membre de la Commission Nationale Power to X, mise en place par le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement et présidée par M. Aziz RABBAH, collabore activement, à ses travaux en particulier pour la mise en place de la feuille de route nationale Power to X.
M. El Amrani a rappelé que la Fédération de l’Energie a d’une part, organisé en juin dernier, en partenariat avec l’IRESEN et  John Cockerill un Webinaire sur sur le thème  “L’hydrogène Vert : Une nouvelle opportunité Technologique et Industrielle pour le Maroc” et d’autres part, lancé, début octobre, une importante  étude relative à la mise en exergue du rôle des Énergies Renouvelables dans la relance économique nationale post Covid-19.
L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE) vient de signer trois conventions de partenariat avec le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports ainsi que la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) dans le domaine de l’efficacité énergétique.
Les trois conventions de partenariat visent l’accompagnement technique pour l’intégration des mesures d’efficacité énergétique et la réalisation des économies d’énergie au niveau des bâtiments et la promotion de la mobilité durable.
Les signataires se lancent dans une réelle politique d’efficacité énergétique aussi bien au niveau technologique que comportementale et s’inscrivent dans le cadre des initiatives de réduction de leur empreinte carbone.
A cet effet et dans le cadre de la mise en œuvre de l’Exemplarité de l’Etat, deux conventions de partenariat ont été signées par Othmane El Ferdaous, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et Saïd Mouline, directeur général de l’AMEE : une concernant le département de la Jeunesse et des Sports et une concernant le département de la Culture. Toujours dans ce cadre, une convention a aussi été signée par Noureddine Bensouda, Trésorier Général du Royaume et M. Mouline.
Lesdites conventions sont axées essentiellement sur des actions permettant l’assistance aux partenaires dans la réalisation des diagnostics énergétiques des bâtiments mais également de la flotte des véhicules, fait savoir le communiqué, notant qu’une assistance technique à la mise en œuvre des recommandations de ces diagnostics sera ensuite réalisée.
L’AMEE assurera aussi à travers ces partenariats, des sessions de formations et de sensibilisation des cadres concernés dans le domaine de l’efficacité énergétique particulièrement dans les secteurs du bâtiment durable et de l’éco-conduite.
L’objectif de ces conventions étant d’élaborer les bases d’un partenariat et d’une coopération entre les signataires, en vue de concrétiser les objectifs de la stratégie énergétique ainsi que de l’exemplarité de l’état et de développer des projets et des programmes d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables dans les secteurs les plus énergivores, notamment ceux du bâtiment et du transport.
M. Mouline a indiqué que “l’État doit montrer l’exemple et mettre en œuvre dans ses propres bâtiments et services les mesures de l’efficacité énergétique. L’opérationnalisation de l’efficacité énergétique est aujourd’hui un outil privilégié de bonne gouvernance et il est incontournable pour la réduction de la facture énergétique mais aussi des émissions de gaz à effet de serre. Ce genre d’initiative a pour finalité d’assoir les fondements et les conditions favorables pour assurer la transition vers une économie verte et inclusive”.
“Cette convention matérialise l’engagement de l’AMEE pour le déploiement de solutions d’efficacité énergétique dans les établissements publics, en accord avec les priorités nationales qui visent à faire de l’exemplarité de l’État un levier pour la mise en œuvre de la stratégie énergétique du Royaume”, a-t-il ajouté.
Les priorités du Plan de l’exemplarité de l’Etat à l’horizon 2021 portent, entre autres, sur l’encouragement et l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies de la gestion rationnelle ou de l’efficacité énergétique, et ce à travers la réduction de la consommation d’énergie au kilowattheures de moins de 10% en 2020, et 20% de réduction en 2021. Ce plan propose aussi d’augmenter de 30% la part des voitures écologiques (hybrides ou électriques) du parc de l’état tout en réduisant la consommation de carburant d’environ 10% en 2020 et de moins de 15% en 2021.
Le Maroc représente un modèle réussi aux niveaux mondial et africain dans le domaine de l’électrification et l’approvisionnement en eau potable, a souligné le 17 octobre à Marrakech le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rabbah.
Le Royaume a atteint actuellement un taux d’électrification de plus de 99,5 % et un taux d’approvisionnement en eau potable se situant entre 96 et 97 %, a-t-il indiqué lors de la rencontre marquant la clôture de déploiement au niveau de toutes les entités régionales de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) d’un nouveau système de gestion des compteurs à prépaiement.
Après avoir mis en relief les grands efforts consentis par l’ONEE notamment en milieu rural où l’Office fournit un service de qualité à bas coût, M. Rabbah a relevé que cette augmentation des indicateurs d’électrification et d’approvisionnement en eau potable s’est accompagnée par une amélioration des services rendus aux clients du monde rural.
Concernant le nouveau système de gestion des compteurs à prépaiement, le ministre a fait remarquer que ce système a permis aux citoyens de maîtriser leur consommation et leur facture, appelant à réfléchir à trouver des solutions intelligentes similaires pour les grands utilisateurs (unités industrielles par exemple).
Grâce à ce système, l’ONEE est parvenu à offrir ses services à près d’un million de clients, a-t-il tenu à rappeler, estimant que ce système pourrait être généralisé au service des citoyens conformément à la stratégie du gouvernement, qui vise à généraliser les services électroniques.
M. Rabbah a appelé à communiquer afin de valoriser les grandes réalisations de l’ONEE et à passer à un autre niveau de services rendus aux clients.
De son côté, le directeur général de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi, a fait savoir que la conception, le développement et la configuration de cette solution ont été réalisés par des compétences internes de l’Office constituées d’experts métiers, de représentants des utilisateurs finaux et de la Direction des Systèmes d’Informations de l’Office, en partenariat avec l’éditeur du progiciel intégré.
C’est une fierté pour l’Office, s’est-il réjoui, félicitant par la même occasion ses équipes qui déploient tous les efforts et continuent de se mobiliser pour assurer la mission de service public et la continuité de l’alimentation en électricité en dépit d’un contexte difficile caractérisé par la crise sanitaire.
M. Hafidi les a aussi encouragés à tout mettre en œuvre pour assurer une vigilance accrue afin de garantir l’approvisionnement continu en énergie électrique dans le strict respect des exigences de la qualité de service requise.
Et d’indiquer que près de 1.800 cadres opérant dans l’activité de la distribution ont bénéficié d’un programme de formation adapté et plus de 920.000 clients ont migré vers la nouvelle solution, alors que 570 points de vente externes ont été équipés pour effectuer les recharges à proximité de clients, en plus de 206 agences commerciales de l’ONEE.
La réussite de ce projet d’entreprise, devenu réalité, malgré ses dernières étapes de déploiement marquées par le contexte sanitaire exceptionnel, est le fruit d’une forte mobilisation des équipes internes de l’ONEE, de la qualité d’accompagnement par l’éditeur et de la mise en place d’une stratégie appropriée de déploiement et de conduite de changement.
Une rencontre marquant la clôture du projet de déploiement au niveau de toutes les entités régionales de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) d’un nouveau système de gestion commercial des compteurs à prépaiement a eu lieu samedi, à Marrakech, en présence du ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rabbah, et du directeur général de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi.
Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité des services de l’Office, a consisté en la mise en place d’une nouvelle solution basée sur un progiciel intégré de renommée internationale interfacé, en temps réel, avec une nouvelle génération de compteurs à prépaiement standard et interopérable.
L’objectif de ce système consiste à renforcer la qualité des services dans des régions rurales enclavées et dispersées, et ce a travers la mise à disposition de nouvelles fonctionnalités, notamment la recharge au niveau de n’importe quel point de vente à travers tout le pays.
Ce système offre aussi la possibilité pour le client d’effectuer, à tout moment, une recharge sans disposer nécessairement d’une carte de recharge, pour les compteurs nouvelle génération et le maintien de la consommation en Kwh du client en cas de perte du code de recharge, ainsi que l’élargissement du réseau externe de proximité constitué de points de recharge et de vente d’énergie pour les clients aux compteurs à prépaiement.
Il est à rappeler que des actions de communication ciblées ont été réalisées tout au long du déploiement du projet auprès des autorités locales, des clients concernés et des partenaires de l’Office (gestionnaires des Points de Vente Externes et Installateurs).
Groupe Barid Al-Maghrib et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) ont émis, le 22 octobre à Rabat, un timbre-poste spécial illustrant le complexe solaire Noor Ouarzazate, à l’occasion de la Journée mondiale de l’énergie.
“Cette émission spéciale vient confirmer qu’en tant qu’entreprise citoyenne, Barid Al-Maghrib a aussi pour mission de contribuer au développement durable du pays”, indique Barid Al-Maghrib, notant qu’il intègre pleinement la protection de l’environnement au cœur de sa stratégie de développement et entreprend plusieurs actions pour la promotion et l’utilisation des énergies renouvelables.
Ce timbre vient enrichir le patrimoine philatélique consacré aux grands chantiers du Maroc moderne lancés sous les Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
“Parmi ces émissions nous retrouvons les timbres-poste qui illustrent le réaménagement de la Vallée du Bouregreg » en 2008, « le port de Tanger Med » en 2009 et le « TGV : Al Bouraq » en 2019.
S’agissant du thème des énergies renouvelables et de l’environnement, Barid Al-Maghrib a notamment émis les timbres-poste « Économisez l’énergie » en 1980, « l’Année internationale des énergies renouvelables » en 2012 et les deux timbres à l’occasion de la COP22 en 2016.
Le complexe Noor Ouarzazate, premier projet d’énergie solaire piloté par Masen, est le plus grand complexe solaire multi-technologique au monde avec une capacité installée de 580 MW permettant de fournir de l’électricité propre à environ 2 millions d’habitants à travers le Royaume.
Le site, d’une surface de 3.000 hectares, compte 4 centrales solaires, parmi lesquelles la centrale solaire Noor Ouarzazate III dont la tour, haute de 243 mètres, est la plus haute en opération sur le continent.
Vivo Energy Maroc, l’entreprise en charge de la distribution et de la commercialisation de carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc, et de Gaz de Pétrole liquéfié de marque Butagaz, organise sa Journée annuelle de la Sécurité. L’ensemble des collaborateurs sont impliqués pour renforcer l’importance de l’Hygiène, de la Santé, Sécurité, de la Sûreté, de l’Environnement et de la Qualité (HSSEQ) au sein de Vivo Energy Maroc.
 La Journée de la Sécurité est l’occasion pour tous les employés et sous-traitants de Vivo Energy de recentrer leur attention sur l’importance de la sécurité. Cette année, l’évènement est placé sous le thème : « La sécurité : les actions comptent ». Les employés et les équipes sont invités à réfléchir à l’importance de la sécurité pour eux et à démontrer leur implication pour améliorer la sécurité sur leur lieu de travail.
Plus d’une centaine d’initiatives en matière de sécurité ont ainsi été recensées et mises en œuvre depuis le début de l’année. « Pour Vivo Energy Maroc, chaque jour représente une journée de la sécurité dans laquelle nous continuons à nous adapter à notre environnement sous toutes ses conditions. Le leadership en matière de sécurité est un rôle que nous jouons tous, et à travers des visites constantes sur le terrain, ainsi que des formations continues pour nos employés, nous faisons de la sécurité le cœur de nos activités », a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.